Entre Fantasme Et Réalité
Mes yeux sont fixes, je suis attablée à mon bureau, je nai pas changé de position depuis disons
trop longtemps me semble t il. Jai le coude droit posé à côté de mon ordinateur portable, un crayon dans la main et la pointe de ce dernier calée entre mes dents. Mon corps est présent dans cette pièce, en revanche toute mon attention est tournée dans le bureau en face du mien, ou pour être plus exact en diagonale, mais ça na pas grand intérêt. Non ce qui importe cest ce pourquoi je suis si concentrée. Jobserve lhomme qui se trouve dans lautre pièce, son attention est bien tournée vers son travail, concentrée sur son écran. Il y en a au moins un qui bosse
Je ne peux mempêcher de lobserver à la dérobée. Depuis quil a intégré notre service et quil est venu occuper le bureau jusque là vacant, mes journées nont jamais été aussi courtes.
Indirectement je nai jamais abattu autant de travail en si peu de temps, mais ça noccupe pourtant pas le haut de ma liste de priorités, bien au contraire. Depuis un peu plus de six mois maintenant, je ne suis jamais aussi contente de prendre le chemin du travail, une première qui a été largement remarqué par mon responsable. Un bon point pour moi sauf quil allait vraiment falloir que je lève un peu le pied, je remarque bien les commérages qui courent un peu à mon sujet, il semblerait que je nai pas de vie privée, moi ? non mais je rêve ! Ils nont aucune idée du moteur qui me pousse à me lever tôt le matin et à quitter tard le soir.
Mais revenons-en au principal, il a failli lever la tête, et jai senti mon cur saccélérer espérant croiser son regard
Je me fais limpression dune adolescente toute émoustillée par un garçon sur lequel elle craque complètement. Ca peut sembler idiot, jai le ventre noué à chaque fois que je le croise dans les couloirs ou en salle de pause. Je nose jamais prendre place à ses côtés en salle de réunion, je peux parfois être si transparente que je préfère garder mes distances.
Jignore si la réciproque est aussi valable mais depuis des mois, les sous entendus et les regards à la dérobée senchainent sans me lasser.
Je suis loin dêtre la seule à être sous le charme, presque la moitié de notre service est composée de femmes, plus ou moins âgées, et elles sont toutes pantoises devant lui, à discuter de tout et de rien, ça a le don de me mettre en rogne.
Tout à coup Pierre entre dans mon champ de vision, je suis si surprise que mon coude dé et me fait perdre léquilibre me faisant maffaler par terre. Est-ce quil a remarqué mon petit jeu ?
«Réunion dans 5 minutes en salle Aragon, le boss veut nous parler, tout le service est regroupé. Quand tu auras fini d embrasser le sol tu nous rejoindras
»
Très drôle, je haie ce type ! Je ne prends pas la peine de lui répondre de toute façon il a déjà décampé
Je me relève, cette moquette ne minspire pas du tout confiance. Jatt un bloc note, et mapprête à prendre mon stylo sauf quil nest pas là
Jai du lenvoyer valser pendant ma pirouette, si ne lai pas tout bonnement avalé
Je le repère sous mon bureau ou il a roulé. Je magenouille pour le récupérer quand je remarque deux jambes et une paire de converse noir qui apparaissent dans l encadrement du bureau. Merde il ne manquait plus que ça
il na encore rien dit, il ne ma peut être pas vu après tout.
« Tu viens à la réunion ? »
Je ne suis pas aussi bien cachée que je le pensais
Je compte mentalement jusquà cinq pour tenter de chasser la chaleur qui a envahit mes joues.
Comment réussir à reprendre contenance dans une pareille situation ?
Quand jarrive à son niveau (enfin presque il est un tout petit peu plus grand que moi), je ne réussis quà lui répondre :
« On y va ! » en levant mon calepin et mon stylo, pathétique
Je remarque que ça a le mérite de le faire sourire, je suis peut être plus drôle que je ne le pensais ! Je le suis dans les dédales de couloir, jaime ressentir sa proximité.
Pierre navait pas menti, tout le service est là au grand complet, il ny a pas de place pour tout le monde, et à voir toutes les têtes se tourner vers nous après notre entrée, on doit être les dernier arrivé, on repassera pour la discrétion. Je ferme la porte et reste à côté le dos collé au mur. Lobjet de mes fantasmes est dans la même galère que moi mais il ne semble pas plus ébranlé que ça. Il vient de croiser les bras et je sens sa chemise me frôler la peau, à me déclencher la chair de poule. Je me raidis imperceptiblement à ce contact, et louche vers nos bras. Jaurai préféré sentir sa peau contre la mienne, mais je me contenterai bien de ce petit frôlement
La réunion a commencé, il semble que ce soit une réunion de crise en rapport avec les derniers intempéries qui ont touchés lest de la France.
Jai peut être oublié de vous dire que je travaille pour une compagnie dassurance, mon service gère les sinistres causés aux particuliers. Ceux qui rechignent à vous rembourser ? Cest nous.
Toutes ces paroles volent au dessus de moi sans que je nen saisisse réellement les enjeux. Il vient de décroiser les bras et de les plaquer le long de son corps. Il se rapproche et à présent je sens son souffle contre mon oreille.
« Tu ne prends pas de note ? »
Des notes ? A propos de quoi ? Jen prends des tas de notes mentales, la longueur de ses jambes, la taille de ses mains, la forme de son visage, le dessin de ses lèvres
Je le dévisage en me délectant de tous ces détails quil ne mest pas possible dobserver en temps normal. Je plonge mes yeux dans les siens, il me donne un petit coup de coude, je fronce les sourcils, il agrandit légèrement les yeux, est il entrain de me dire quelque chose ?
Sans bouger mes yeux explorent le reste de notre environnement.
Mon responsable semble attendre une réponse de ma part, ils semblent tous attendre que je dise quelque chose mais quoi ? Je peux dire au revoir à mon job, et bonjour à la pire humiliation que je ne nai jamais connu
« Je ferai équipe avec elle ».
Il vient de prendre la parole, mon responsable, hoche la tête, son meilleur moyen de communication. Je sens la pression redescendre. Je me tourne vers mon sauveur et lui murmure un merci silencieux. Il me décoche un clin dil. Je vais mévanouir.
Dix minutes plus tard, la réunion touche à sa fin, je suis presque la première à partir. Il est derrière moi, je nose pas me retourner, pas tout de suite. Je dois éclaircir ce qui sest passé.
Je me retourne, et lui demande sil peut venir dans mon bureau. Il acquiesce.
A peine arrivée je ferme la porte derrière lui. Les phrases se bousculent dans ma tête, jai toutes les peines du monde à me lancer.
Je lève les yeux vers lui, je suis sure quil a une petite idée de ma nervosité.
Commençons par le commencement.
« Merci pour ton intervention, jétais ailleurs ».
« Ça peut arriver, tu as loupé quoi exactement ? » Tout
« Juste sa question
» Je fais une piètre menteuse. Il sourit et cest comme recevoir une bouffée dadrénaline.
« Il voulait que tu prennes la charge des opérations pour la création de la cellule de crise, tu pouvais prendre avec toi qui tu voulais
»
Je suis sans voix, cest une sacré responsabilité, ma réaction nest pas vraiment différente de celle que jai eu tout à lheure.
« Je ne veux pas que tu crois que je tente quoi que ce soit en étant intervenu, jai juste voulu taider ».
Dommage quil ne tente pas quelque chose
Je vais faire équipe avec lui, je me le répète inlassablement, je vais travailler avec lui, on va partager du temps ensemble
A présent cest lui qui semble attendre que je dise quelque chose
Inutile de crier et de sautiller sur place, je vais attendre quil sorte de mon bureau avant.
« Tu as bien fait, je veux dire, travailler ensemble, cest une bonne idée » Suis-je vraiment entrain de rougir ? Non jai juste poussé le chauffage dans la pièce
« On devrait se mettre au travail, nous allons avoir besoin de regrouper nos programmes, il serait plus simple de partager le même bureau. » Les mots se sont enchainés rapidement, je mattends à ce quil me contredise au lieu de quoi, il me répond ok et part en sens inverse chercher son ordinateur portable et ses affaires.
Jinspecte rapidement la pièce du regard, rien ne traîne, mon inspection se termine sur mon bureau, je suis dubitative, nous allons devoir nous serrer
Je me mords les lèvres une manie qui trahie mon excitation. La tournure que prennent les événements est tout à fait inattendue, mais est loin de me déplaire
Cela fait maintenant prés de deux heures que nous sommes penchés sur les écrans, à rentrer tout un tas de donnés. Jessaie de rester le plus concentrée possible, mais mon esprit ne cesse de dérailler en permanence vers la gauche. Il est si prés, je sens son parfum, il est subtil. Il mennivre. Je ferme souvent les yeux pour tenter de reprendre contenance.
Ses jambes sont juste à côté des miennes, si près quelles se touchent de temps à autre. Je porte une paire de collant noir aujourdhui en dessous dune robe noir marquée à la taille par une fine ceinture de la même couleur. A deux reprises jai délibérément collée mon genou contre le sien, et il ne la pas écarté. Prise de remord cest moi qui lai éloigné peu après mais il a alors décalé son genou pour rétablir le contact. Jai le pouls qui saccélère, il répond à mes avances.
Je lui demande ses notes, je nen ai pas vraiment besoin, jai aussi les miennes, mais je lui dis que je dois vérifier plusieurs points, il me la tend et je frôle ses doigts, ils sont chauds et ça me bouleverse
Je déglutis et jette mon attention sur sa feuille, en me mordant les lèvres. Je sens son genou, se coller au mien, jai presque une vague de chaleur qui remonte le long de mon corps en même temps quun frisson qui me parcours. Je ne bouge pas. Il sest arrêté de travailler, je sens son regard peser sur moi. Je me sens prise au piège comme une proie devant un prédateur. Je passe ma langue sur mes lèvres, et les pince imperceptiblement. Je ressens un léger poids sur mon genou gauche, ce nest pas son genou, cest autre chose, sa main droite nest plus sur la table. Ce constat obstrue toutes mes pensées, une infime caresse sur mon collant, jai du mal à respirer, la caresse se renouvelle, plus longtemps, plus appuyée
« Tu en es ou ? »
Jai presque sursauté en entendant sa voix, la bulle qui mentourait vient déclater pourtant les sensations sont toujours présentes, aussi fortes, je déglutis, sa main est sur ma cuisse.
« Je fais le point
»
Tout ceci me bouleverse, jen veux plus
Mue par une volonté dont je ne me serai pas cru capable jécarte les jambes et appuie davantage mon genou contre le sien.
Sa main se crispe, je retiens mon souffle.
Je décide de tourner la tête vers lui, il a un regard que je ne lui avais jamais vu. Intense, sérieux, provocateur, profond, animal il affole mes hormones.
Sa main se dénoue autour de ma cuisse et glisse vers laccès que je lui ai autorisé.
Chaque inspiration est un peu plus difficile que la première, je suis toujours ancrée sur ma chaise incapable de bouger, concentrée vers les sensations qui me parviennent de chaque infime parcelle de mon corps. Il a tiré ma chaise face à lui mobligeant à laffronter, me dominant par sa présence
Et jadore ça, je ne me reconnais pas, mes joues sont en feu, jirradie de chaleur et il en est tout à fait conscient.
Il a capté mon regard dés lors quil mavait fait pivoter, et il maintien cette connexion, je nose pas baisser le visage, il est bien trop tard pour faire machine arrière, et jen suis tout bonnement incapable.
Il a placé ses deux mains de part et dautre de chacune de mes cuisses, les écartant encore un peu plus, de sa main droite il a remonté ma robe négligemment, doucement pour me r à petit feu. Puis il a atteint le centre de mon corps, et cest comme un pouls qui bat à lunisson de celui dans ma poitrine
Il leffleure tout dabord, puis remonte de la même manière sa seconde main je me sens au bord dun précipice, je nai quune envie my jeter
Sa main appuie et ses yeux guettent les répercussions sur mon visage. Un son méchappe, je viens de gémir et à peine jen prends conscience, je suis presque honteuse, mais il balaie mon état par léclat de ses yeux, il aime me voir ainsi, à sa merci, docile
Je me tortille sur place jen veux tellement plus, il me consume et sen délecte.
Ma main droite me démange, tout cela est si frustrant, japproche son bras, et y pose la main, je resserre mes doigts tout autour et lattire au plus près de moi. Cette barrière en tissu me
Jai des flashs de mon corps nu dans la même position, et ses doigts qui senfoncent dans mon intimité, qui me possèdent, qui mappartiennent
Cest plus fort que moi, je rejette la tête en arrière
Je lentends bouger devant moi, surprise, je suis prise de panique, lais je déçu ? Ma poitrine me fait mal, jai si peur tout à coup, que tout sarrête
Il a retiré ses mains, un vide me saisit et me comprime encore un peu plus la poitrine
Un regard, des flammes qui brûlent dans ses yeux, je reprends de lair, inconsciente davoir retenu si longtemps ma respiration. Jai lespoir tout à coup que tout ne soit pas fini
« Assieds toi sur le bureau ». Sa voix est basse, je remarque son jean tendu à lextrême, et cette vue menvoie une décharge et me fait mouiller dimpatience
Il pousse nos affaires dun bras, des feuilles tombent au sol ça mest égal.
Mes fesses touchent le rebord du bureau, je place mes mains de part et dautre et me hisse dessus. Mes lèvres sont meurtris par mes dents, je ne peux réfréner ma manie de les mordiller sans arrêt, la tension qui mhabite est si élevée, je nai jamais rien senti de pareil.
Il est toujours sur sa chaise, il sapproche
Je retiens mon souffle, ma poitrine se soulève et sabaisse rapidement, je voudrais accélérer le temps pour me délivrer de cette tension.
Il se met sur le bord de sa chaise, ses mains reprennent le chemin de mes cuisses, quil caresse au dessus du tissu, jai la chair de poule. Il passe mon entrejambe et va jusquà mes fesses. Je sens ses doigts senfoncer dans ma peau, cest divin.
Je me sens glisser sur le bureau, il mattire à lui, je suis pétrifiée, mon corps a deviné ce quil sapprêtait à faire mais mon esprit ose à peine y croire
Le duel est féroce
Il mobsède.
Il ignore la dualité qui mhabite, dès que mes genoux arrivent au niveau de son épaule, il sarrête, ses mains désertent mes fesses, et reprennent le chemin inverse en glissant, mes genoux tremblent
Il saisit le creux arrière de mon genou droit et le lève au niveau de son épaule pour ly déposer, je me sens offerte, tellement vulnérable
Je décale mes mains derrière moi, je suis avide des prochaines minutes.
Il passe sa langue sur ses lèvres, et avance sa tête entre mes jambes, il le fait au ralenti, son nez effleurant au passage lintérieur de mes cuisses jusquà buter sur mon sexe et la barrière de tissu. Ses mains ont effectué le même mouvement sur mes jambes, mes tremblements ont repris.
« Tu me donnes envie de te goûter
»
Sa langue parcourt la maille de mon collant et entre linfime épaisseur je ressens tout. Cest délicieux
Lhumidité se propage et atteint le tissu de mon boxer, il hume mon intimité, et devine à quel point il me rend folle.
« Tu dois être trempée en dessous, je sens ton excitation au travers
»
Sa bouche sa langue, ses mains, je nen peux plus
« Prends-moi
. » il relève les yeux et accroche les miens, il sourit, mais cest un sourire féroce.
« Ça serait trop
facile
, tu nas pas idée de ce que je te réserve. »
Ces quelques mots sont de redoutable aphrodisiaque, à lidée de quil pourrait me faire. Je crève denvie, ma respiration est encore plus laborieuse, il ne se lasse pas de me r comme avant, jai une boule de chaleur qui prend de plus en plus dampleur là ou il ne cesse de passer ses mains, je sens mon clitoris frotter durement sur le tissu de mon boxer. Ce nest pas douloureux, je suis si excitée que je ne ressens quun immense volcan. Les flashs ont repris je limagine explorant avec sa langue ma tiédeur, titillant mon clitoris à le faire gonfler de plaisir, sa bouche aspirer ma moiteur
Les tremblements inondent mon corps, et lorgasme me submerge, me faisant gémir
Il est attentif à chacune de mes réactions, ne pouvant sarrêter de me caresser délicatement les jambes, me laissant le temps de reprendre contenance. Et il men faut du temps, jai limpression de ne plus savoir ou je suis, le plaisir sest aventuré dans les recoins de mon corps me faisant me sentir
vivante
Je rouvre les yeux, et parcours le plafond du regard, jai encore le souffle court, ma poitrine est ferme, mes tétons ressortent sous le tissu de ma robe. Malgré la chaleur qui sest diffusé de mon ventre au creux de mes jambes, je ne suis pas encore satisfaite
Et surtout, je rêve quun orgasme le parcourt et quil libère son sperme sur nimporte quelle partie de mon corps
Je décolle mon dos du bureau et me rassieds, il est toujours à la même place à me contempler, il ne dit pas un mot, ses yeux sont comme habités. Jai tellement espéré de tels instants avec lui, je ne veux pas perdre une seule seconde de plus.
Javance les fesses jusquà être sur le bord, je le scrute, et apprécie chaque ligne de son corps, son cou que jai envie de mordiller, ses épaules, son torse dont je rêve de parcourir chaque millimètre avec ma bouche et ma langue, et cette bosse qui déforme son jean. Je ne peux mempêcher de passer ma langue sur mes lèvres et de me les mordiller. Il comprend alors que je le détaille et baisse lui aussi les yeux sur son sexe gonflé.
Jen profite donc pour descendre complètement et mapprocher de lui. Je caresse son visage, je veux tout enregistrer, ne rien oublier pour pouvoir y repenser après quand cet instant touchera à sa fin.
Mes doigts glissent de sa tempe vers le creux de sa mâchoire, ses lèvres mobsèdent, je m y attarde, et il capture lun de mes doigts entre ses lèvres et je sens sa langue senrouler tout autour.
Mon cur saccélère, ladrénaline reprend le dessus et se diffuse dans tout mon corps. Jécarte les jambes et viens massoir sur ses genoux.
Mon doigt quitte sa bouche, et je décide dapprocher la mienne de son cou. Mon nez effleure sa peau, me délectant de son odeur, masculine, enivrante, si tentante. Ma bouche embrasse cette peau qui lentête.
Mes mains agrippent sa chemise, et jentreprends de défaire un a un chacun des boutons qui la compose. Je suis bien tentée de la lui arracher mais il faut que cet instant soit une lente et douce comme je lai moi-même ressenti.
Je lentends grogner contre mon oreille, et ce son affole la flamme qui brûle en moi, cela me fait sourire tout contre sa peau.
Quand sa chemise est enfin défaite, je relève la tête de son cou et observe son torse.
Ses mains reposent sur les accoudoirs de la chaise, il me laisse prendre le contrôle, et cest un puissant aphrodisiaque. Je fais reposer mes paumes sur chacun de ses pectoraux. Ma bouche se referme sur son teton, et mes dents à leur tour le mordillent délicatement. Ma langue se délecte de son torse que je peux découvrir.
Sous mes fesses ses muscles se contractent, il fait tout pour ne pas bouger. Après sa chemise, je décide de libérer son jean, mais jy vais plus lentement. Je défais le bouton, et tire lentement sur la fermeture éclair, il vient de simmobiliser, je décide daller encore plus lentement, Jécarte les bords de son jean, et insère ma main au dessus de son boxer.
Cette légère caresse, et son membre se soulève à ma rencontre. Je nôte pas ma main, je lobserve et apprécie dans son regard le niveau de son excitation.
Ses lèvres sont entrouvertes, et ses doigts agrippent les accoudoirs, ses articulations sont blanchies, témoignant de la tension qui la envahit.
Je me relève alors, et il me regarde faire, un instant son regard semble poser une question, je veux le surprendre, je veux lui rendre autant de plaisir quil men a procuré.
Je pose une main sur chacun de ses genoux et les écarte. Je maccroupis devant lui et att un pan de son jean de chaque côté de ses fesses. Il décolle ses fesses de lassise et me permet de tirer sur son pantalon pour le faire descendre.
Mes mains remontent le long de ses jambes, jusquà lélastique de son boxer et que je tire lui faisant rejoindre la trajectoire du pantalon.
Je marrête un instant pour admirer la scène devant moi, son membre enfin libéré, son corps tendu par lexcitation.
« Toi non plus tu nas pas idée de ce que je te réserve
»
Ces mots à peine prononcés javance ma bouche jusquà son gland et sors la langue pour le taquiner. Ses grognements ont reprit.
« Suce-moi. »
Jintroduis sa verge dans ma bouche et la fais glisser le plus loin quil mest permis.
Il gémit à son tour.
Je remonte lentement en sens inverse. Ma main gauche se pose sur sa cuisse et lautre vient lentourer à la base de son sexe.
Mes yeux capturent les siens, je savoure leffet que je produis sur lui et sur son corps.
Il est dur contre ma langue qui effectue les ascensions. A chaque mouvement je lenfonce jusquau bout et la libère pour lengloutir à nouveau.
« Humm, cest bon, tu suces bien
»
Ses mots me donnent la chair de poule, je sens mon bas ventre shumidifier, rêvant de laccueillir
Je veux capturer son sexe dans ma bouche et lui faire ressentir les sensations quil aurait à me prendre
Tout à coup je sens sa main sur larrière de ma tête, ça mélectrise il accentue le mouvement que jeffectue le long de sa verge, laccueillant encore plus loin, le faisant presque buter contre ma gorge. Je ne peux réprimer un gémissement.
« Suce moi fort, Humm oui
»
Je resserre alors les lèvres autour de son sexe chaud et accélère lallure de ma fellation, je mapplique sur son sexe, et calque mon mouvement à celui de sa main, je veux le satisfaire, jaime le sucer de cette façon car cela mexcite.
Ma main caresse ses boules qui se gonflent sous leffet du plaisir. Il est si dur, jai envie de sentir son sperme inonder ma bouche, et glisser le long de ma gorge
« Ne tarrête pas
»
Je nen ai nullement lintention, au contraire, je savoure les derniers instants qui le séparent de lorgasme si proche. Son membre est prêt à exploser, et il me regarde pendant encore quelques mouvements, et au moment ou le sperme commence à exploser dans ma bouche, il rejette la tête en arrière et pousse un dernier gémissement
Mes mouvements sont moins rapides, mais je capture son essence, chaude, salé, et lavale pour nen perdre aucune goutte.
Il a encore quelques soubresauts en réaction à mes dernières caresses.
Jai eu ce que je voulais, toutefois je suis encore plus brûlante que tout à lheure, et son corps devant moi ne fait que le désirer davantage
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