Audrey Nymphomane
Comme tous les soirs, Audrey tapotait son ordinateur à la recherche dune nouvelle aventure. Bruno, son mari, était en reportage aux Etats-Unis pour un grand magazine. Quand elle lavait épousé, elle nimaginait pas que ce serait si dur de vivre continuellement toute seule. Toujours parti à travers le monde, Bruno lui manquait; il passait deux ou trois jours avec elle et repartait pour une semaine, voire une quinzaine de jours. Ce qui lui pesait surtout, cétait la solitude sexuelle; elle était dun tempérament volcanique et elle avait un grand besoin damour physique que ne pouvait satisfaire les cinq ou six relations quelle avait par mois avec son mari. Après quelques mois de mariage, Audrey avait demandé à Bruno de changer de profession, lui avait expliqué son problème, mais il était hors de question que Bruno quitte ce métier quil adorait, alors il lui avait permis, sachant que cétait le seul moyen pour la garder, davoir toutes les relations quelle désirait pendant son absence. Audrey avait eu quelques scrupules, au début, à tromper son mari, mais, bien vite, elle avait profité de cette permission pour assouvir ses besoins sexuels. Elle navait pas voulu prendre un amant, afin de ne pas sattacher à quelquun dautre quà Bruno, car elle laimait très fort et ne voulait pas le tromper sentimentalement. Elle avait découvert les services que pouvait lui apporter Internet : des rencontres imprévues, sans lendemain, parfois extraordinaires, parfois décevantes, mais cétait ça quelle aimait, elle en avait fait un jeu, et dans un jeu, on peut perdre ou gagner.
En contact avec un homme dont le pseudonyme était « Ben » depuis plusieurs minutes, elle essayait danalyser ses réactions au fur et à mesure des questions et des réponses ; elle flairait le bon coup. Il lui avait expliqué que sa femme lavait quitté parce quelle ne supportait plus ses multiples assauts amoureux, il paraissait sincère dans ses propos. Elle finit par lui donner son numéro de téléphone afin de lui parler.
« Allo!
-Oui, cest Ben!
-Je suis heureuse de tentendre.
-Tu peux te décrire un peu plus précisément?
-Jai trente deux ans, je suis brune avec des cheveux mi-longs, je mesure un mètre soixante trois et pèse cinquante huit kilos. On me dit jolie. Et toi?
-Moi, je suis châtain, les cheveux courts et jai quarante et un ans; je mesure un mètre quatre-vingts et pèse soixante dix huit kilos. Tu vis seule?
-Non, je suis mariée mais mon mari est journaliste et il nest jamais là, alors je mennuie.
-Comme je te lai écrit, moi, je suis divorcé. Je vis seul et jai un grand appétit sexuel. Tu as envie quon se rencontre?
-Oui! Où?
-Viens chez moi, si tu veux, jhabite au 35 rue de Lyon au troisième étage, porte 318.
-Jarrive dans une petite demi-heure, cest à un kilomètre environ. Tu préfères que je sois en jupe, en tailleur ou en jean?
-En jupe, cest mieux, courte si possible.
-Daccord! Je me prépare et jarrive!
Audrey raccrocha et fila dans sa chambre, choisit une minijupe moulante, noire, un chemisier fleuri, des sous-vêtements noirs. Elle se déshabilla, prit une douche rapide et se vêtit avec ce quelle avait choisi.
Elle gara sa Clio devant le 35 de la rue de Lyon, chercha sur les boutons de linterphone le numéro 318, lit rapidement le nom « Benjamin Loupin » et sonna.
« Oui!
-Cest moi Audrey!
-Je touvre »
Louverture automatique de la porte se fit entendre et elle pénétra dans le hall luxueux. Elle prit lascenseur, appuya sur le bouton du troisième. Elle se retrouva dans un couloir assez long, chercha des yeux le numéro 318. Elle était devant, elle appuya sur le bouton de la sonnette, son cur battait un peu plus vite, comme à chaque fois ; la porte sentrouvrit sur un homme grand, séduisant, qui la fit entrer.
« Tu veux boire quelque chose?
-Oui, un whisky, si tu as! »
Ben alla dans le living, servit deux verres de whisky et les posa sur la table en verre du salon. Audrey en prit un et le porta à ses lèvres, en but une gorgée, cétait un très bon whisky, elle reposa le verre sur la table. Ben sassit à nouveau à ses côtés et lobserva :
« Tu es belle! Jaime tes longues jambes fines! Ta minijupe les met parfaitement en valeur! Tu me trouves comment?
-Très séduisant!
-Jai envie de toi. Montre-moi tes seins! »
Audrey déboutonna lentement son chemisier et lôta. Elle fit glisser le zip de sa jupe, se leva légèrement afin de la faire glisser sur ses cuisses bronzées. Ben la fit se lever et la prit dans ses bras pour lui donner un baiser profond. Alors que leurs bouches étaient soudées, il essaya de dégrafer le soutien-gorge dAudrey. Il parvint à le défaire et lui caressa doucement les seins quelle avait très fermes. Il sattarda sur les pointes qui ne tardèrent pas à se dresser. Elle lécarta afin de lui ôter sa chemise et de dégrafer la ceinture de son pantalon qui tomba à ses pieds. Elle sentit une main se glisser sous lélastique de sa petite culotte et qui lui caressait les fesses. Elle fit descendre ce dernier rempart de sa pudeur et lenjamba; aussitôt elle amena une main sur le sexe de Ben afin den éprouver la forme. Elle découvrit un membre long, tendu quelle massa délicatement.
« Suces-moi! »
Audrey se mit à genoux devant Ben. Après avoir longuement caressé le membre tendu elle lamena vers ses lèvres et déposa un baiser sur le gland découvert; elle pointa la langue sur le méat et la fit glisser sur toute la longueur du sexe. Puis elle le prit dans sa bouche sappliquant à le sucer le plus loin quelle put.
« Tu veux jouir comment? Avec ma bouche ou que je te pénètre?
Audrey arrêta un moment sa fellation afin de lui répondre:
« Je veux te boire dabord et tu me boufferas la chatte!
-Comme tu veux! Tu es une belle salope, tu sais!
-Oui, je le sais, mais jaime la liqueur des hommes, tu sais quil ny en a pas deux qui ont le même goût, je veux goûter la tienne, donnes-moi tout!
Elle reprit goulûment le sexe de Ben dans sa bouche afin de le soumettre à sa volonté. Ben sentait quil ne tiendrait plus longtemps, mais il voulait retarder au maximum son explosion. Audrey continuait à le pomper merveilleusement, elle comprit à la contraction de son membre et à ses râles quil allait jouir, elle sappliqua alors à lui donner le maximum de plaisir dans sa jouissance et il déchargea sa liqueur sur la langue de sa partenaire en poussant des rugissements de plaisir. Quand elle eut recueilli jusquà la dernière goutte de sperme, elle se releva et lembrassa à pleine bouche afin de lui faire goûter sa liqueur; puis elle sécarta et sassit dans le canapé, relevant ses jambes, et lui offrant son joli minou trempé:
« Maintenant, vas-y, bouffes moi la chatte et surtout ne tarrêtes pas au premier orgasme! Je nen peux plus!
Ben se mit à genoux à son tour et commença à sucer les lèvres gluantes, puis le clitoris quelle avait particulièrement développé; très vite il se retrouva la tête prise dans létau de ses cuisses et un premier orgasme la secoua dans tout le corps.
« Oh oui! Je jouis! Continues! Ne tarrêtes pas surtout, cest magnifique! »
Il sentit létau se desserrer quelques instants, il en profita pour changer légèrement de position et reprit la course de sa langue dans les replis du sexe dAudrey qui se contracta une deuxième fois pour un autre orgasme encore plus fort que le premier.
Tous deux apaisés, ils allèrent prendre une douche afin de se rafraîchir, et se retrouvèrent dans le canapé pour finir le whisky. Ils navaient pas jugé utile de se rhabiller.
« Tu tapes souvent sur ton ordinateur? demanda Ben.
-Presque tous les jours, et toi?
-Moi, cest la deuxième ou troisième fois. Tu veux voir un porno?
-Pourquoi pas! Un bien hard, si possible!
-Jen ai un, tu vas men dire des nouvelles!
Ben se leva et revint avec une cassette quil introduisit dans le magnétoscope.
« Tu regardes souvent des pornos? demanda Audrey.
-Jen ai au moins cent, et je me les passe, quand je suis tout seul.
-Et tu te masturbes?
-Évidemment, cest le but non? Et toi?
-Moi aussi, jen regarde, mais rarement toute seule, avec des amies ou des mecs. En général, ça se termine en partouze.
-Tu as lair davoir une vie passionnante! Mais ton mari dans tout ça,
-Mon mari, il nest presque jamais là, tu sais reporter, il parcourt le monde, mais quand il est là, il na pas le temps de se reposer le pauvre.
-Mais il sait que tu...
-Bien sûr, il me laisse baiser avec qui je veux, de toute manière, il sait que cest la seule façon de me garder. Je pense que dailleurs, il en fait autant de son côté, parce que cest un chaud lapin aussi...
Pendant quils discutaient, le film avait commencé et on assistait à un « gang bang » où une fille était livrée à une dizaine de mecs qui se masturbaient sur elle.
« As-tu déjà vécu ce genre de scène? demanda Ben.
-Non, mais je suis prête à le tenter, toutes ces bites pour moi toute seule, ce doit être excitant!
-Ça te plairait vraiment?
-Oui! Pourquoi?
-Parce que, jai pas mal de connaissances, je peux peut-être torganiser ça!
-Cest vrai? Mais je suis daccord, pas de problème!
-Combien tu en veux? Six, dix ou plus?
-Je ne sais pas moi! une dizaine, ou plus si tu peux?
-Tu veux ça ce soir?
-Ah oui! Cest formidable!
-Attends, je passe quelques coups de téléphone et on va voir ce quon peut faire!
* * *
Une heure plus tard, le studio de Ben était plein dhommes inconnus. Il y avait là Serge, un quadragénaire musclé aux cheveux grisonnants, Jérémy, un mignon blondinet dune vingtaine dannées, Julien, son frère, aussi blond mais légèrement plus âgé, Frédéric, un jeune garçon aux cheveux longs, Max, le type même du BCBG, Bruno, style prof de sports, Guillaume, une véritable armoire à glace, Antoine, un petit brun maigre et Jean-Baptiste, un martiniquais costaud.
Tous ces hommes étaient assis, les uns, les premiers arrivés étaient sur le canapé, dautres sétaient assis par terre sur la moquette, il y en avait même un, Antoine, qui avait trouvé refuge sur la table. Ben avait servi des alcools à tous ses invités, alors quAudrey avait disparu dans la salle de bains, et que pour linstant, elle navait vu aucun de ces hommes qui étaient là pour la satisfaire. Elle était dans son bain, essayant de se détendre après ses trois orgasmes et se préparant psychologiquement à recevoir lhommage de tous ces messieurs.
Lorsque Ben avait téléphoné à tous ses copains, il leur avait annoncé une belle surprise, mais ne leur avait pas fait part du but de la visite, il savait que certains dentre eux étaient mariés et que le téléphone peut parfois être indiscret, surtout si lamplificateur est branché; mais ce dont il était sûr, cest que tous seraient ravis de partager cette expérience. Il les connaissait bien, pour la plupart, cétaient des copains de sport quil rencontrait deux fois par semaine au club de gym. Maintenant, il était temps de leur annoncer le but de son invitation:
-Mes chers amis, je ne vous ai pas dit pourquoi je vous avais fait venir, je crois que vous nallez pas le regretter. Comme vous le savez, je vis seul depuis que ma femme ma laissé tomber ; mais comme jai souvent eu loccasion de vous le dire, jai un besoin de sexe au-dessus de la moyenne. Ce soir, jai découvert une femme, une vraie salope, qui ne pense quà une chose, enfin vous voyez laquelle. Elle rêvait davoir une dizaine dhommes pour elle toute seule, alors messieurs, jespère que vous êtes en forme parce que voilà Audrey.
Audrey, qui de la salle de bain avait entendu le discours de Ben, fut un peu vexée quand il la présenta comme une salope, mais elle se dit que finalement cétait le mot juste, elle était une salope. A la fin des paroles de Ben, elle ouvrit la porte de la salle de bains, elle avait enfilé un peignoir de bain quelle avait trouvé au porte-manteau. Tous les regards se portèrent vers elle et elle découvrit en une fraction de seconde, tous ces visages qui déjà la déshabillaient. Des murmures approbateurs laccueillirent.
-Viens ma petite, regarde tous ces hommes, ils sont tous pour toi!
Tout le monde restait immobile, certains se demandaient sils rêvaient. Audrey ne savait plus quoi faire, elle plongeait ses yeux dans les regards des invités, les regardant tour à tour. Elle sattarda sur Jérémy, le petit blondinet, elle lui sourit et il lui rendit son sourire.
-Jérémy, je crois que tu as la cote, dit Ben, regardes comme elle est belle, allez vas-y naies pas peur, enlèves lui son peignoir, tu vas voir, elle a un corps de rêve.
Jérémy sapprocha dAudrey et écarta le peignoir blanc qui se laissa faire sans résistance. Le vêtement tomba par terre. Audrey se mit à genoux et dégrafa la ceinture du jean de Jérémy, elle le fit glisser et se frotta la joue sur le slip du garçon sentant la chair gonfler sous la caresse. Bien vite, elle saida des mains pour sortir le sexe bien dressé et très long de son partenaire. Elle ne put résister à lenvie de le prendre dans sa bouche. Le cercle se refermait autour delle et en relevant la tête, elle vit que les autres hommes avaient sorti eux aussi leurs membres. Elle se trouvait face à dix sexes dressés, il y en avait des petits, des très gros, comme celui de Jean-Baptiste, le martiniquais, mais tous étaient pointés vers elle, elle décida de les sucer tous les uns après les autres; elle ne sattardait sur aucun mais chacun aurait sa part. Quel bonheur de sentir toutes ces bites vibrer sous sa langue! Parfois elle en avalait deux à la fois; ses mains ne restaient pas inactives, branlant ce qui se présentait à elles. Elle sentait des mains courir sur tout son corps, ses seins étaient caressés par des langues gourmandes, sa chatte trempée était fouillée par des doigts curieux, son clitoris sépanouissait sous une langue douce. Elle sentait le plaisir monter dans une poussée irréversible. Elle sallongea par terre afin de faciliter toutes ces caresses qui la faisaient vibrer. Elle regardait le plafond et les trois bites qui sagitaient au-dessus de son visage, elle en enfourna une dans sa bouche et prit les deux autres dans ses mains. Elle sentit quune quatrième poussait à la porte de sa vulve et y pénétrait brusquement. Son corps était agité des soubresauts de lhomme qui la pilonnait. Le sexe quelle avait dans la bouche dégorgea sa liqueur parfumée quelle but comme on boit à une source pour se désaltérer, tandis que le jus des deux autres quelle tenait dans ses mains jaillit sur ses seins bronzés. Elle neut pas le temps de voir la tête de ceux qui lui avait rendu hommage, aussitôt une autre bite prit la place laissée vacante dans sa bouche, elle était bonne. Lhomme qui la pilonnait se retira et expédia sa semence sur les poils de son pubis, un autre plus puissant encore prit la place, très vite, lui aussi éjacula sur son ventre. Elle était couverte de sperme et elle continuait à donner du plaisir à ceux qui nen avaient pas encore pris. Elle ouvrit les yeux et vit Ben qui se branlait au-dessus de son visage. Son sperme jaillit de son gland et elle quitta quelques instants sa fellation afin de recevoir ces quelques gouttes sur sa langue. Elle ne savait même plus si elle avait joui.
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