Zoey. Ep.5 -- Origines D'Une Soumise.

Je dévisage mon reflet dans la glace de la salle de bain et allume le sèche-cheveux. Comment en suis-je arrivée là ?


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Une soirée un peu arrosée, comme toutes à cette période de la vie, un jeune homme de 25 ans croisé à la sortie qui lui propose de la raccompagner et l'insouciante coquine qui ne refuse pas. A ce moment-là, Zoey dans sa petite robe noire -dont la texture imitait plus ou moins le latex- ne pensait pas découvrir quoi que ce soit de nouveau. Dans la voiture, la tête penchée elle fixait l'homme sexy et son petit sourire en coin. Elle se foutait de son nom, elle voulait s'amuser au lit le temps d'une soirée. Le véhicule s'était arrêté au pied d'un hôtel.

« _ Tu n'as pas d'appartement ? 
_ Je préfère l'hôtel, ma belle. »

Elle hausse les épaules et le suit, elle ne pense pas à grand chose, son esprit est un peu embrumé. Il l'entraîne dans une chambre sans même passer par le guichet. Il avait déjà... Prévu ? Il ouvre la porte d'une chambre de taille moyenne avec un grand lit, de l'espace au sol et une petite porte coulissante, sûrement la salle d'eau. Il l'assoit sur le bord du lit et empoigne son menton, accroupit devant elle, elle sent le souffle chaud et dénué des embruns de l'alcool qui s'échappe de ses lèvres.

« _ Dis-moi ton nom, ma puce. 
_ Zoey, marmonna-t-elle d'une voix rieuse.
_ Bien, Zoey, tu m'as l'air un peu soûle mais ne t'inquiètes pas je vais vite te faire décuver. Zoey, y a-t'il des choses qui te répugnent en matière de baise ?
_ Euh...
_ C'est important. J'ai envie de faire un jeu avec toi.
_ Un jeu ? J'aime les jeux !, elle pouffe de rire tandis que le regard de l'autre se durcit.
_ Un jeu de rôle. Toi tu es ma soumise et moi je suis ton maître. Tu as déjà fait ?
Un peu vexée que ce ne soit pas le cas, elle lui tire un regard méprisant et hautain.
_ Nan.
Les doigts du Maître se serrent plus fort sur la frêle mâchoire de la jeune Zoey.


_ Je t'explique les règles. Premièrement, tu m'appelles « Maître » et tu me vouvoies. En second, tu m'obéis. Ce n'est qu'un jeu, tu vas voir, tu aimeras, laisse-toi faire... » Troisièmement, le temps de ce soir j'ai tout les droits sur toi : te faire du bien, ne pas t'en faire, te punir, n'aies pas peur je ne frappe pas fort... Et petit quatre, salope, efface ce regard de garce de ton visage !

Sa voix est montée de façon agressive, Zoey recule dans le lit, rapidement le Maître retire ses chaussures et chaussettes au passage, et grimpe à sa suite. Il la bouscule, empoigne par deux mains son doux visage, l'avance du sien. Et alors qu'elle croit à un baiser, la main droite empoigne sa chevelure en arrière sans douceur. Elle se cambre en criant de douleur. Le Maître s'assoit sur son bassin sans lâcher sa prise. Le regard de Zoey se mue en une expression implorante.
« _ S'il te plaît, lâche-moi...
De la main gauche une gifle s'abat sur le sein de la soumise incompétente, entraînant avec le geste le haut de la robe. Se dévoile à la basse lumière de la chambre une paire de seins ronds et pâles découverts de soutien-gorge. Ceci fait sourire le Dominant.
_ Tu as la mémoire courte, soumise à la manque.
Les lèvres tordues en une grimace de souffrance, car le Maître tire de plus en plus, elle articule.
_ Maî... Maître... S'il vous plaît, pas mes cheveux...
Il relâche instantanément son emprise.
_ Bien. Tu vois je suis gentil, si tu suis les règles.
Zoey acquiesce de la tête, ses esprits lui reviennent peu à peu. Il se redresse et défait sa braguette avec ses mains maintenant libres.
_ Suce-moi, ma soumise.
Elle acquiesce de la tête, se relève dès qu'il libère son bassin.
_ Oui, Maître.
S'exprimer ainsi la fait rougit... La... La réchauffe. Le Maître le voit, tout en l'aidant dans ses mouvements et, empoignée par un côté de la mâchoire, la guidant vers sa verge de taille moyenne mais tendue et dressée vers le ciel.

_ Oh, ça t'excite de m'obéir, ma chienne ?
Avant qu'elle ne puisse répondre il plaque sa tête contre son sexe.
_ Ouvre ta bouche.
Zoey écarte ses lèvres pulpeuses. Lui, manie la tête de la jeune femme comme si ce n'était qu'une poupée.
_ Je suis bon de t'offrir si tôt ma queue, pour me remercier, taille moi la meilleure pipe dont tu sois capable.
Elle commence à lécher avec application toute la longueur de l'engin, à jouer de ses lèvres et de sa langue sur le gland rose et sensible de son Maître... Il l'arrête en route alors qu'elle l'aspirait, et pousse sur sa nuque pour la faire avaler jusqu'au bout son mandrin tendu.
_ Mhmpf.. Je préfère ça...
La respiration manque à Zoey, mais son corps vibre de désir à être étouffée par la queue de son nouveau Maître, elle ne se débat pas. Il libère sa gorge et caresse le haut de sa tête.
_ Bien, ma chienne, tu t'y fais vite. Met-toi à quatre pattes.
Très vite, elle s'installe comme demandé. Il dézippe le dos de sa robe et promène ses doigts le long de sa colonne vertébrale. Elle frissonne. Il tient dans sa paume sa queue, à peine ramollie, et la branle rapidement pour arroser la chute de reins de la demoiselle de son sperme.

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Cette scène... Comme Marc dans la douche... Je ferme les yeux et glisse ma main libre entre mes cuisses, caresse l'endroit préféré de mon corps délicatement. Je ne devrais ni faire cela, ni repenser à Lui. L'engin dans ma main droite souffle son air chaud dans le vide de la pièce. Les souvenirs affluent encore...

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Zoey est assise en tailleur sur le bord du lit d'hôtel, en tenue d'Eve au premier jour, une serviette de bain sur ses épaules. Elle se sent bien, assouvie et sereine, quoiqu'un peu secouée. Il fait jour maintenant. La nuit a été sulfureuse, les sentiments et sensations qu'elle a ressentis ce soir-là étaient pour beaucoup d'entre eux nouveaux. Pourtant elle se sent bien. Et quand elle voit le Maître se rhabiller avec une nouvelle tenue, plus soignée que celle qu'il portait la veille.
Il a l'allure d'un employé de bureau très sérieux. Il va s'en aller, mais Zoey a encore envie.
Elle glisse du lit à quatre pattes et se frotte contre ses jambes en gémissant comme une pauvre bête en chaleur. Il l'empoigne par les cheveux et la repousse. Il s'accroupit à sa hauteur et observe le regard vide de la jeune femme devenue e en une nuitée.

« _ Maître... Vous vous occuperez encore de moi, encore ? 
Il caresse ses cheveux avec peut-être un peu d'amertume.
_ Non, ma jolie chienne, non. Je ne peux pas.
Zoey est triste et peinée, même si au fond d'elle, elle s'y attendait.

_ Je n'ai pas été assez obéissante, Maître ?
_ Zoey, tu as été un délice, pour l'amour de Dieu, je ne peux pas te voir encore.
_ Pourquoi tu es venue me chercher hier soir ?
_ J'en avais besoin, ma chienne.

Un silence lourd s'installe. Le Maître ne retire pas sa main du crâne de Zoey, il la caresse doucement, la console du bout des doigts. Il se tourne et fouille dans sa valise. Entre les lèvres de sa soumise il glisse un petit carton.

_ Je n'ai plus le temps, écris- moi un mail si tu veux, nous parlerons un peu. A 10h la chambre doit être libérée, je l'ai payée. Continue de profiter de la vie, ma belle. Je m'en vais. »

Rapidement la lourde porte claque. Abandonnée, elle se sent triste. Elle se redresse, sort son téléphone abandonné dans son sac la veille au soir. Quelques messages sans grande importance. L'un de l'une de ses meilleures amies qui lui demande comment la petite coquine comptait-elle rentrer après sa nuit de galipettes, celle que Zoey lui avait annoncée dans la voiture de l'homme. Zoey réalise qu'elle ne sait même pas le nom de celui qui l'a rendue dingue ce soir, celui qui vient de s'achever. Elle est fatiguée et répond à son amie qu'elle prendra un bus, qu'elle se débrouillera. Ensuite, elle se change et se maquille avec ce qu'elle trouve dans son sac à main puis quitte l'hôtel.


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« _ Hey, ma pute, tu cherches les piles de ton sèche-tifs dans ta chatte, dis-moi ? »

Je sursaute et me tourne vers la voix, Marc me fixe avec son sourire possessif. Il est amusé mais mime d'être fâché.

« _ J'aime pas manger froid, bouge ton derrière. »

Et il repart, je me dépêche d'éteindre l'appareil électrique ainsi que la lumière de la salle d'eau, mes cheveux ne sont pas vraiment secs, mais je ne peux pas protester. Je me sens troublée, ne réalise même pas que je ne porte pour tout vêtement que l'ensemble de lingerie qu'il m'a choisi il y a une heure, avant la douche. Dans ses yeux je discerne la lueur amusée lorsqu'il me voit arriver ainsi.

« _ Ahaha ! Non, ça me va, reste comme ça, c'était ce que je voulais. 

Je m'assois en rougissant, il a même mis la table, c'est rare. Alors que nous entamons le repas presque silencieusement il me fait du pied, son orteil frotte contre ma culotte, humide.
_ Tu aurais pu te laver les mains, je t'ai vue hein. A quoi tu pensais ?
Je baisse le regard sur mes couverts.
_ A Lui.
_ Oh.
_ Désolée.
_ Pourquoi t'excuses-tu, ma pute chérie ?, articule-t-il à la fin de sa bouchée.
_ Je vous ai vous, je ne devrais pas penser à cet homme, Maître.
Il hausse les épaules comme si cela lui était égal.
_ Qu'il s'occupe de sa gonzesse et de sa marmaille, tant qu'au final tu es ma chienne, et pas la sienne, je ne vois pas pourquoi je devrais t'en vouloir. Si tu ne l'avais pas connu, tu ne serais jamais devenue mienne.

Je ne trouve rien à répondre. Son pied se fait plus insistant sur mon entrejambe. La sensation n'est pas désagréable, mais je n'aime pas qu'il me touche avec cette partie de son corps.

_ Par contre, la touchette en douce tu vas la payer, ne rêve pas. Bon appétit ! »

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