Quentin Et Corwyn : Chapitre 4
Quentin et Corwyn : chapitre 4
Bouh ! Désolé pour la parution tardif de ce chapitre mais jai eu mes partiels de la fac il y a peu, donc il a bien fallu réviser un peu
! (voire beaucoup.) Jespère que vous me pardonnerez ce retard et que vous prendrez toujours autant de plaisir à me lire !
Corwyn regarda son mec avec stupeur, la bouche ouverte. Il le dévisagea un long moment, ce dernier les yeux vers le sol, le regard honteux. Enfin, il articula, visiblement à grand peine :
-Quoi ? Tu mas quoi ?
-Je tai trompé
répondit Quentin, les yeux toujours rivés sur le sol.
Le blondinet se leva brusquement, sa chaise tombant à la renverse. Il se mit à faire les cent pas, en réfléchissant. Brusquement, il sarrêta et le fixa à nouveau, avant de presque lui cracher les mots à la figure :
-Avec qui ? Quand ?
Quentin risqua un regard vers son amant, avant de le rediriger vers le mug quil triturait nerveusement.
-Avec
Lena
cest une vieille amie à moi
-Tu réponds quà la moitié de ma question, répliqua Corwyn en le fusillant du regard.
-Cétait
la semaine dernière
-Pourquoi ?
Le doyen redressa la tête et plongea ses yeux dans ceux de son copain, le regard interrogatif.
-Pourquoi tu mas trompé ? Je ne satisfais pas ? Plutôt que de me faire des gosses dans le dos, taurais mieux fait davoir les couilles de me le dire.
Son ton était glacial. Sans appel. Il tourna les talons et claqua la porte en sortant.
Dehors, la neige napaisait pas sa colère. Pendant tout le trajet jusquà son domicile, il garda la mine renfrognée, le regard incendiaire. Mais, dès quil passa la porte de son appartement
il jeta son manteau, et se jeta sur le canapé, se replia en position foetale et pleura, à chaudes larmes
De son côté, Quentin resta muet face aux accusations de Corwyn. Bien sûr que si que le jeune homme le comblait, bien sûr quil laimait
Mais
cette situation était étrangère pour lui
et il avait eu besoin de se raccrocher un peu à sa vie « davant »
un peu
Les ruisseaux qui sillonnaient ses joues traient, Corwyn se mit à réfléchir.
Néanmoins, lorsquils étaient tous les deux célibataires, il leur arrivait « dassouvir » leurs envies tous les deux. Faut pas rester seul, cest pas bon pour le moral, comme disait Corentin
Sa réponse fut quasi immédiate : « Jarrive. Tu me raconteras ce qui sest passé sur place. »
Corwyn lâcha un profond soupir, avant de se laisser retomber sur le canapé. Il plongea petit à petit dans un léger sommeil, sans rêve
Corentin pris une douche rapide. Corwyn lui avait demandé de venir. Bizarre. Habituellement sils devaient parler dune chose qui les chiffonnaient, ils le faisaient par téléphone ou SMS
Ils leur arrivaient bien sûr de se voir juste pour discuter et passer du temps ensemble mais il était extrêmement rare que lun ou lautre demande à lautre de venir
durgence.
La dernière fois que Corwyn lavait mandé aussi abruptement cétait lors de sa rupture avec son ex
et le jeune homme sétait presque jeté sur Corentin. Il avait noyé sa tristesse dans livresse du contact physique.
Corentin était grand, athlétique, une gueule dange. Des yeux marrons, foncés, ravageurs. Une bouche experte avec des lèvres pulpeuses, qui appellent au baiser. Ses cheveux châtains, coupés courts, donnaient à son visage un petit côté taquin et espiègle. Sa douche finie il sétait vite habillé avec ce quil avait sous la main : jean bleu, caleçon basique, hoodie noir. Parfait.
Arrivé devant lappartement de son ami, il ne prit pas la peine de sonner. il fit glisser son double dans la serrure et entra.
Corwyn fut réveillé doucement. Quelquun le secouait délicatement.
Graduellement, le blondinet se calma. Corentin le poussa délicatement, en le forçant à le regarder.
-Alors ? raconte-moi tout
fit-il dune voix douce.
-Y a que
il ma trompé
-Ah ? Cest « que » ça ?
-Comment ça, QUE ça ? Il ma menti ! Il ma trahi !
-Cétait y a comment de temps ? Avec une fille ?
-Oui, avec une fille. La semaine dernière.
-Vous vous étiez vus depuis ?
-Non
-Tu vois. Dune il ne ta pas menti. A moins que tu lui aies posé la question entre temps et quil ait nié. Eh puis il ta pas trompé avec un mec non plus. Oublie pas quil est hétéro, à la base, Corwyn
-Je sais mais
-Chut
tu as essayé de lui demander pourquoi il avait fait ça ?
-Non
-Alors pourquoi tu te mets dans tous ces états alors quau final tu ne sais rien ?
-Mais
mais
-Allez, tais-toi. Je reste là ce soir. Cest pas bon pour le moral dêtre seul.
Un sourire se dessina sur les lèvres de Corwyn. Il reconnaissait bien son meilleur ami. Il le regarda se lever et se diriger vers la cuisine en chantonnant un air.
Il continua de le mater tandis que Corentin fouillait dans les placards quelque chose à cuisiner pour le dîner. Corwyn ne put sempêche de reluquer le derrière de son ami, et de trouver Corentin toujours aussi sexy. Il sétait toujours senti en sécurité dans ses bras musclés.
Le repas se passa sans encombres, durant lequel les deux jeunes hommes continuèrent de débattre du cas « Quentin ». Corwyn exposa à son ami les raisons qui avaient aussi motivées son appel. Son mec sétait amusé à côté ? Pourquoi pas lui.
Corentin soupira mais némit aucune remarque. Il connaissait le côté rancunier de Corwyn et son besoin de vengeance personnelle.
La table débarrassée, Corwyn pris Corentin par la main pour lamener vers sa chambre. Ce dernier le prit dans ses bras et lembrasse tendrement sur la joue, goûtant aux larmes salées qui perlaient des joues de son ami. Il ne dit rien, et continua de senfoncer dans le jeu de Corwyn. Il le déposa délicatement sur le lit et lembrassa délicatement, sur les lèvres cette fois.
Le blondinet se redressa et invita Corentin à sallonger sur le lit. Ceci fait, Corwyn commença à glisser ses mains sous le hoodie de son meilleur ami, retrouvant avec délice ses pecs musclés et son doux torse poilu. Ses mains pincèrent ses tétons. Ce geste fit échapper à Corentin une plainte sourde. Le pianiste fit glisser délicatement ses doigts experts vers le jean de son futur amant et fit sauter un à un les boutons de sa braguette. A laide de ses pieds, il fit quitter le vêtement au jeune homme. Une de ses mains se mit à presser délicatement le paquet de son partenaire.
Il descendit vers lobjet ayant attiré tant de convoitise dans sa jeunesse, tira le caleçon vers le bas et engloutit sans préambules la verge dressée qui lui faisait face. Cependant Corentin dû bien vite interrompre ce doux traitement, sentant lexcitation venir trop vite en lui. Il déshabilla à son tour son amant et commença à faire courir ses lèvres et ses mains sur son corps.
Finalement, les deux hommes se placèrent en 69 et commencèrent à échanger une fellation mutuelle. Mais, brusquement, Corwyn sarrêta. Il se dégagea et sasseya au bord du lit. Il prit sa tête dans ses mains et murmura :
-Désolé
jy arrive pas
il hante mes pensées
-Je sais bien. Je navais pas prévu daller jusquau bout ce soir, à dire vrai. Je savais que tu tarrêterais, lui répondit Corentin en sapprochant doucement vers lui.
-Je
je me sens con
-Cétait ton idée qui létait
Cétait bête et puéril de vouloir « tamuser de ton côté » et tu le sais très bien
-Corentin
-Chut, viens-là
Corentin lattira dans létreinte de ses bras musclés, et se coucha sur le flanc.
Le lendemain, Corwyn séveilla dan les bras de Corentin. Avant douvrir les yeux, il senivra de lodeur rassurante de son ami. Frottant son nez contre la douce toison dont ce fabuleux torse était recouvert, il séveilla tranquillement.
Corentin, bien réveillé, laissa Corwyn faire son petit manège tranquillement, avant de lui caresser doucement les cheveux
Le blondinet avait un besoin constant de tendresse et damour. Cen devenait fou ! Mais Corentin aimait bien apaiser ce besoin, lui, aimant donner de la tendresse.
Finalement, les deux hommes se levèrent aux alentours de 10 heures. Corwyn savachit sur le canapé tandis que Corentin sattelait à la préparation du petit-déjeuner. Ce dernier revint dans la salle à manger avec un plateau recouvert de victuailles. Corwyn se leva sans enthousiasme. Et mangea les yeux dans le vide.
Finalement, cest le brun qui rompit le silence :
-Va le rejoindre.
Corwyn releva la tête avant de répondre dun « Hein ? » dincompréhension.
-Quentin. Va le rejoindre. Je vois bien que tu ten veux, abruti.
-Mais
-Pas de mais. Cest bête de se disputer juste pour ça. Ecoute-le, vois ce quil a à dire, et ensuite juge sil mérite ta colère.
-Mmh
-Allez, file. Avant que je te botte le train pour ty forcer, fini Corentin dans un large sourire.
Le blondinet le regarda, les yeux remplis dincertitude mais de volonté. Il se leva, embrassa sur les deux joues son ami, et fila, laissant Corentin en plan, seul devant son bol de café. Ce dernier émit un long soupir en se demandant si tout se passerait bien pour son meilleur ami
Dehors, il neigeait toujours. Corwyn courait sous le doux manteau blanc, au risque de tomber. Il prit le bus, se demandant pourquoi ce dernier nallait pas plus vite
Une fois arrivé devant la porte de la demeure Clave, il sorti ses clefs et entra dans la maison sans prendre la peine dessuyer ses pieds. Il se déchaussa, jeta son manteau sur la rampe de lescalier, et monta lesdits escaliers quatre à quatre. Il trouva son mec allongé dans son lit, le sommeil agité. Il sinstalla à son chevet et lui caressa amoureusement les cheveux
Lendormi se calma et se réveilla peu à peu
en reconnaissant son amour, un large sourire se dessina sur ses lèvres charnues, et ses yeux devinrent miroitant. Dans un murmure, il souffla :
-Jai cru que tu ne reviendrais pas de sitôt
-Jai surtout été con de partir comme ça, mon coeur
chuchota Corwyn sur le même ton. Je naurais pas dû memporter comme ça
-Ta colère était méritée
je naurais pas dû te tromper
-Néanmoins
une question reste sans réponse : pourquoi
?
Quentin grimaça avant de se redresser, de prendre sa respiration, et dentamer :
-Comme tu le sais
jétais hétéro. Enfin, je sais pas vraiment où jen suis
Bi, gay ? Bref. Je voulais
être sûr de faire le bon choix en choisissant de taimer
je voulais voir si je ne me trompais pas
Et je sais pas, jai pensé que
ça serait un bon moyen.
-Hmm
je vois. Ecoute
je crois que jai fait quelque chose de
con. Aussi.
-Ah ? Cest quoi ? lui demande le doyen, dun regard curieux.
Le blondinet détourna furtivement le yeux avant de pousser un profond soupir puis de replonger ses yeux dans les siens :
-Mon meilleur ami, Corentin, tu sais, je tai déjà parlé de lui.
-Oui, et ?
-Hier
je lai fait venir chez moi. Je me suis dit que comme tu tétais amusé de ton côté
je pourrais le faire du mien
-Tu as couché avec ton meilleur ami
?
-Oui et non
Enfin ça nous dérange pas, on assouvit nos besoins, cest tout. Quand on est célibataires tous les deux
Ca arrive. Enfin cest pas la question
Disons que hier soir
jai été incapable daller jusquau bout avec lui
à peine commencé, on a dû arrêté
mes pensées étaient obnubilées par toi
jétais incapable davoir une érection correcte
je me dégoûtais.
-Ah
cest pas grave mon ange
ta colère est légitime
jai été con, je le reconnais
jaurais dû ten parler avant
Me pardonnes-tu ?
-Je pense
Un partout la balle au centre, comme on dit
Sur ces paroles plus ou moins réconfortantes, les deux amants sembrassèrent passionnément, se rendant bien compte que leur dispute était niaise et vide de sens. Ce sont des choses qui arrivent et qui ne doivent pas nécessairement briser un si beau couple
Bien vite, leurs baisers se firent ailleurs que sur les lèvres, et un magnifique ballet des corps se mit en place
mais ça, cest une autre histoire
Voili voilou ! Rien de particulier à dire, sinon que vos commentaires et votre soutien fait toujours autant plaisir et que jespère que cette aventure ira loin ! Allez, see ya !
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