La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°252)
Suite de l'épisode précédent N°251 - L'histoire de Thaïs et son Maître Vénéré -
08h00 - La sonnerie du téléphone de la chambre retentit qui réveille en sursaut les deux amants encore assoupis. Cest Isabelle qui émerge la première de son sommeil, et qui cherche à reprendre ses esprits ne sachant pas vraiment doù vient le bruit quelle ne reconnaît pas. Le temps de rembobiner en arrière ses souvenirs, elle se rappelle quelle sest endormie dépuisement aux côtés de Thierry, lamant quelle avait été chargée de piéger devant les caméras installées dans la chambre dhôtel. Elle imagine que cest sûrement lassocié de son faux-amant et elle pense que dans tous les cas, il ne serait pas convenable que ce soit elle qui décroche puisquaprès tout la chambre est celle de ce jeune coq de businessman assez surprenant, qui dort toujours et qui, la veille au soir, sest carrément fait enculer pour la première fois de sa vie par un gode tenu avec agilité entre ses mains, laissant par ailleurs exprimer sa nature de soumis en devenir.
- Thierry, réveille-toi ! Thierry ! (dit-elle dune voix encore plus forte en le secouant) Thierry, le téléphone sonne, il faudrait que tu décroches. Cest ment pour toi.
- Oui, quoi ? Quest ce qui se passe ? Ah, Oui, Isabelle, cest toi ! Et tu veux quoi ? (dit-il en tentant de garder les yeux entrouverts, mais encore tellement endormi et épuisé quil nentend même pas la sonnerie de lappareil).
- Tu nentends pas, il y a le téléphone qui sonne ?
- Et bien, tu nas quà répondre que je dors encore ! (marmonne t-il tout en baillant) on na pas idée de déranger les gens en pleine nuit ! (ajoute t-il sans même se rendre compte que le matin est déjà levé, même sil fait encore sombre dans la chambre avec les rideaux fermés).
Isabelle se hasarde à aller décrocher, car visiblement la sonnerie ne sest pas arrêtée. Elle aurait préféré que limpromptu ait fini par se décider à raccrocher, car elle ne sait pas très bien ce quelle va pouvoir lui répondre, tandis que son faux-amant semble toujours dans un état de somnolence extrême.
- Allo, Oui Bonjour, ici la chambre de Monsieur
.. . Qui est à lappareil ?
- Bonjour Thaïs, cest ton Maître ! Surtout ne parle pas et écoute moi ! Jai cru que tu ne te déciderais jamais à décrocher ce téléphone ! Tu sais bien que je naime pas attendre, Je réglerai cela plus tard !!! Tu vas profiter que ton petit cobaye est encore assoupi. Laisse-le à ses rêves et à ses fantasmes, je suis sûr quil na pas fini de déchanter, je ne mattendais pas au départ à tomber sur un soumis refoulé, ce qui me facilite grandement la tâche, beaucoup trop aisément car à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, comme dit le proverbe. Mais, jaurais dû le comprendre avec ses airs choqués de Sainte-Nitouche à son arrivée quil y avait anguille sous roche
Va vite ouvrir de lintérieur la porte de la chambre. Jarrive et fait attention quil ne se réveille pas. Je ne veux pas de bruit, ni desclandre dans lhôtel, avant que Jai pu le mettre en face de sa réalité et dans lincapacité de méchapper. Exécution immédiate et silence.
Sans faire le moindre bruit, Thaïs se précipite jusquà la porte de la chambre quelle entrouvre pour que son Maître puisse la rejoindre. IL ne tarde pas à arriver, déjà habillé en costume dhommes daffaires qui dénote avec la nudité de Thaïs, encore les cheveux en bataille, qui dailleurs est déjà inquiète car la voix de son Maître navait rien de tendre au téléphone de si bon matin et IL ne lui a laissé aucun signe lui laissant à penser quIL est content de sa soumise et de ce quelle a fait conformément à Ses ordres. A peine le Marquis dEvans passe le seuil de la porte quIL pose un doigt sur les lèvres de Thaïs pour lui faire comprendre quelle ne doit pas faire le moindre bruit. Elle incline la tête devant son Maître enfin retrouvé et tente de se mettre à genoux à Ses pieds quand elle sent quIL la prend par le bras et lentraîne vers le lit.
Une douleur soudaine vient lui strier les fesses dans les secondes qui suivent quil ne peut identifier car il na jamais rien ressenti de pareil. Il cherche à se soustraire aux fortes fessées qui continuent de pleuvoir tentant de se retourner pour cacher son postérieur qui commence à senflammer. Mais sil tourne le bas du corps, les fessées sabattent alors sur ses cuisses, et sont encore plus violentes et plus dures à supporter. Ses larmes commencent à couler à travers le bandeau, lui qui pensait pourtant faire partie de ces hommes peu sensibles par nature, car habitués à évoluer dans le monde cruel des affaires et de la finance, et dans tous les cas incapable de pleurer, ce quil navait jamais eu loccasion de faire jusquà ce jour. Mais dans sa tête, le chaos a fait place à toutes autres pensées raisonnées et raisonnables, surtout quil ne sait pas encore ce qui lui est arrivé et ce à quoi il doit sattendre.
Et cependant pas le moindre bruit autre que le sifflement de lobjet qui sabat inexorablement sur sa peau, et pas la plus petite indication sur celui qui a cherché à le neutraliser et qui est en train de le fesser sans sinterrompre un seul instant mais cette fois avec un objet. Thierry imagine que les morsures quil ressent lui sont données par une cravache ou quelque chose de similaire, car il a peu de référence en matière de ressenti, nayant jamais été brutalisé par qui que ce soit, même si dans sa tête il avait parfois imaginé certaines scènes violentes en regardant des images sur le Net, ce qui le faisait fantasmer. Mais là, il est partagé entre une terrible angoisse qui lui monte à la gorge et une excitation quil ne peut cacher, puisquil sest mis à bander sans vergogne sous les meurtrissures reçues, ce qui na pas du échapper à son ravisseur.
Et tel un cheval sauvage qui viendrait dêtre dompté par un cavalier émérite et son nouveau Maître, il saffaisse sur le lit, laissant juste ses larmes couler sans la moindre retenue et escomptant à force sur la pitié de son agresseur. Mais sil avait eu quelques espérances à ce quon le détache et le libère enfin, son espoir est vite anéanti, quand il sent que sur ses chevilles sont fermées presque en même temps deux autres menottes en métal. Encore plus à la merci de celui qui le maltraite, il sent ses jambes totalement écartées de face pour être chacune attachées à lun des pieds du lit. Mais ses poignets sont toujours menottés et tirés vers larrière si bien que la position dans laquelle il se trouve est particulièrement douloureuse de contorsions, mais au moins les coups de cravache quil recevait se sont arrêtés.
Le Marquis dEvans lui pose un casque sur les oreilles pour restreindre encore plus ses capacités sensorielles. Il installe Thierry de telle manière quil soit maintenant allongé sur le dos, la tête légèrement surélevée sur des coussins en position semi assise, bras et jambes écartés. Thierry a renoncé au moindre geste de rébellion, et il se laisse faire comme une poupée de chiffon que pourrait manipuler à sa guise celui qui joue avec. La douleur sur son postérieur est telle que le moindre mouvement en contact sur les draps du lit sont un véritable supplice et il essaye donc de bouger le moins possible pour éviter les frottements. Il se demande quand son calvaire, calvaire tout de même si excitant pour lui au vu sa verge bandée, prendra fin, et si même il nest pas entre les mains dun pervers démoniaque. Oui comme déjà dit pour autant, il na toujours pas débandé, et il ressent une profonde honte à sexhiber ainsi, la queue dressée devant celui ou ceux qui sont en train de vouloir le brutaliser. Il essaye de réfléchir pour trouver le nom de la personne qui pourrait lui en vouloir à ce point, pour navoir aucune compassion humaine, ni même aucune retenue morale. Il craint surtout que lon ait pu découvrir ce quil tentait de cacher aux autres tout autant quà lui-même depuis tant dannées, ses pulsions perverses qui lui faisaient désirer en secret à devenir justement le jouet martyr de forces qui lauraient dépassé et terrassé. Son si intime fantasme dêtre soumis, fantasme qui était enfoui au plus profond de lui-même deviendrait-il enfin réalité ?
Thierry ressent que le lit est tiré au milieu de la chambre sans quil puisse comprendre pourquoi pour linstant. Le Marquis dEvans veut en effet quil puisse voir de face la télé et le film qui va lui être montré mais quil ne puisse toujours pas voir ceux qui vont et viennent dans la chambre dans son dos. Une musique commence à jouer dans les écouteurs de Thierry, qui de fait ne peut plus entendre les autres bruits de la pièce. Cest alors que le masque quil porte lui est ôté sans quil puisse apercevoir la main, ni les doigts de celui qui lui rend lusage de la vue, mais qui a remplacé aussitôt le masque par un appareil qui lui bloque la tête, lempêchant de la tourner vers la droite et vers la gauche et qui est équipé en outre de deux illères limitant son champ de vision en vue directe. Sentant sa tête prise comme dans un étau, bien quentrevoyant maintenant la clarté du jour à travers ses paupières, il craint encore douvrir les yeux malgré la curiosité qui lassaille. Et comble dangoisse qui le prend aux tripes, la musique quil entend trop fortement dans ses oreilles est celle de Richard Wagner, la chevauchée des Walkyries, et il ne peut sempêcher de repenser au film dApocalypse Now et à cette scène impressionnante des hélicoptères qui approchent pour détruire un village entier. Il songe que cette musique a sûrement été choisie à bon escient pour lui faire penser à sa destruction prochaine.
Mais ne sentant rien de plus arriver, hormis le fait que lair de musique continue sa lancinante et intense progression, il se hasarde à ouvrir doucement et peu à peu les deux yeux, pour sapercevoir quil est écartelé sur le lit, la tête relevée et quen face de lui se trouve une télé allumée qui montre une chambre dhôtel vide analogue à celle où il se trouve. La musique tourne en boucle pour reprendre le même air, et la tension monte progressivement quand il comprend que face à lui, il voit successivement défiler les deux plans fixes de la caméra et quil prend conscience que cest bel et bien la chambre dans laquelle il est actuellement que lon peut voir à lécran. Son cerveau senflamme très vite, car il se sent pris comme une proie qui a été captée dans une vraie toile daraignée bien tissée et nen pouvant plus dinquiétude, il tente désespérément de se libérer des menottes qui le retiennent prisonnier, tirant sur ses membres presque jusquà vouloir les disloquer. Soudain, la musique sarrête nette, le silence se fait et un film démarre avec le son. Il se reconnaît dans la chambre avec Isabelle et comprend vite quil a été bel et bien piégé, sûrement par elle, ou alors à son insu également.
Il revoit mais sous un angle différent toutes les scènes de la journée précédente, ayant du mal à se reconnaître quand il a presque violenté Isabelle en la sodomisant et en la traitant de manière peu courtoise avec des mots crus qui lui semblent déplacés maintenant quil les entend fort distinctement sur la bande son. Mais il doit affronter le pire et revivre ses frasques perverses de la nuit quand il sest laissé aller à ses penchants sexuels de soumission, se laissant sodomiser par son amante et y prenant un plaisir bien visible à lécran quand le gode lui labourait le cul. Il se sent perdu, totalement impuissant entre les mains de celui qui détient de quoi le faire chanter avec lenregistrement de ce film, qui ruinerait sa carrière sil était visionné dans son environnement professionnel par ses associés, ses collaborateurs et ses clients. Il se demande comment il a pu se faire aussi facilement avoir, et voudrait bien savoir ce que lon va maintenant exiger de lui en contrepartie, puisquil est manifeste que ceci nest pas le fruit du hasard, mais bien le résultat dune machination dont il a été linstrument et une proie facile, pense t-il, car sa naïveté et sa bonté à sauver cette jeune fille en (soit disant) détresse est à lorigine de tout son malheur. Sans cela, il serait rentré sagement dans sa chambre et les caméras nauraient pu filmer quun homme daffaires endormi, voire tout au plus en train de se déshabiller pour se coucher, ce qui aurait présenté bien peu dintérêt.
Il est perdu au milieu de ses pensées contradictoires et confuses, ressentant encore plus loppression ne pouvant respirer que difficilement par les voies nasales. Il ressent tout à la fois de la révolte contre son agresseur qui na toujours pas eu le courage de se montrer et qui lui impose de supporter le son de ces enregistrements, car sil peut tenter de fermer les yeux pour ne plus se voir se livrer à la débauche perverse laquelle il a été le premier acteur, il est dans lincapacité déchapper à sa propre voix qui passe de manière très audible et reconnaissable dans les écouteurs, et puis aussi de la haine pour cette femme quil a aimé charnellement la veille et pour laquelle il avait véritablement eu un coup de foudre la voyant déjà partager sa vie de célibataire endurci, mais également de la colère contre lui-même de sêtre fait avoir si aisément et de ne pas pouvoir trouver à ce moment là déchappatoire. A cela, sajoute une part non négligeable de son mal-être qui vient de la douleur physique car son corps endolori lui rappelle le traitement quil a reçu, dont il peut apercevoir certaines traces longilignes rougeâtres et enflammées sur le devant de ses cuisses et dont il imagine maintenant assez bien laspect de ses fesses qui ont été la cible privilégiée de la cravache à de multiples reprises.
Mais le pire reste ce sentiment intérieur de honte qui se mêle au plaisir qui le secoue et quil navait jamais éprouvé aussi intensément quen ce moment où il est devenu si vulnérable. Il na jamais été un éjaculateur précoce, mais de là à être un baiseur de première capable de maîtriser et de retenir son érection pendant un temps supérieur à la moyenne, il y avait un grand pas. Or là, il a conscience que son sexe ne débande toujours pas, et tel Priape, ce Dieu ithyphallique (au pénis en érection) de la mythologie grecque, il se demande sil va rester bloqué dans cette situation anormale qui a fait gonfler et durcir sa queue tendue, comme sil était atteint de cette maladie éponyme que lon nomme le priapisme. Et sil avait pu ressentir certaines émotions par le passé en simaginant victime opprimée et violentée, sa raison avait toujours eu le dessus, le conduisant à chasser ces idées farfelues qui lui semblaient irréalisables et inimaginables dans la vie réelle, ne serait-ce justement que parce quon ne pourrait vouloir se trouver à la merci dun inconnu dont on ne pouvait connaître, ni maîtriser les intentions. Mais à linstant présent, cest la réalité qui est venu supplanter le rêve inconscient ou le désir refoulé et il lui semble que son cur bat si fort quil va bientôt lui perforer la poitrine ou le faire mourir dune crise cardiaque.
Le Marquis dEvans a attendu patiemment que le film relatant les ébats entre Isabelle et Thierry ainsi que leurs frasques nocturnes se terminent pour bouger enfin, se déplacer et apparaître dans le champ de vision en lieu et place de lécran de télé qui vient de séteindre ainsi que la bande son. IL reste sans bouger debout droit, les bras croisés et toisant et regardant fixement celui quIL tient maintenant à sa merci. Thierry voudrait parler, crier, hurler, appeler à laide, mais le scotch lui cloue encore les lèvres. Sil pouvait se détacher, il se dit quil senfuirait à toutes jambes pour demander de laide, et pour quon appelle la police. Mais il sait aussi quil nen fera rien car il ne se sent pas prêt à affronter la risée publique si une enquête était menée et quil devait se justifier sur son comportement dans lintimité et ses vraies désirs sexuels, de son orientation profonde à la soumission. Et en même temps, il ressent chez le Marquis dEvans une puissance Dominatrice qui émane de ce regard fixe qui ne lui a toujours pas dit un mot, et tel le cheval dompté quil avait fini par accepter dêtre sous les coups dun agresseur inconnu, il baisse les yeux, puis la tête et attend, ne sachant pas quoi faire de plus que de se résigner et daccepter son sort. Le Marquis dEvans lui enlève alors les écouteurs des oreilles, et tandis quIL sest approché tout prêt, lui murmure sur un ton très sarcastique.
- Alors, petit enculé, tu as aimé mon petit film ? Moi, jai adoré, je nen attendais pas tant au début de ce week-end, mais je pense que je vais arriver à faire quelque chose de toi; En tout cas, tu ne peux pas nier que ta queue elle aussi a adoré !!! Il ny a quà la regarder
elle est raide comme celle dun de mes soumis quand je daigne simplement que le soumis en question soit simplement à Mes côtés
à Mes pieds
comme toi désormais
Thierry sent ses joues sempourprer et il baisse encore plus la tête pour tenter de masquer la couleur qui a du envahir son visage. Le Marquis dEvans qui na rien perdu de la scène, lui att le menton, pour lui relever la tête et part dun grand éclat de rire qui lui semble si diabolique et le paralyse deffroi. A ce moment là, Thierry ressent fortement la Domination du Noble qui commence à lenvahir, à le pénétrer au plus profond de son âme et ça lui procure, il faut bien quil se lavoue à lui-même dans sa tête, un immense plaisir, une incroyable excitation, quil naurait pas deviné si intense, quil a limpression que sa queue va exploser tant elle est tendue à son maximum
(A suivre
.)
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