Soir D'Écriture
Ce nest pas tous les jours ; ce soir jai envie décrire, sans but précis, sans véritable idée. Une histoire ? Oui, mais quoi ? Puiser dans des souvenirs ? Mes carnets, ceux où très souvent je note ce que je vois comme dautres prennent des photos ?
Une histoire, une bonne
Quest-ce qui fait une bonne histoire ? Une de ces histoires quil vous plaît de lire ici, pour vous détendre, vous amuser, vous émoustiller, une histoire que vous commencerez et que vous aurez envie de lire jusquau bout
Il faut de bons personnages comme il y en a dans toutes les histoires, qui se rencontrent, qui vivent un bout de vie sous vos yeux, leur vie à eux, belle, peut-être poétique (à ce quil paraît que cest mieux), une vie quon regarde par le trou de la serrure, pour voir ce quon ne voit pas dhabitude parce que les rideaux sont tirés et les portes fermées.
Il faut quils soient beaux, cest mieux.
Vous avez remarqué comme tous les gens des histoires que vous lisez ici sont beaux ? A tel point quils se ressemblent tous un peu.
Cest souvent une fille et un garçon, parfois deux filles, dautres fois deux garçons. Et même, de temps en temps, ils sont plus nombreux. Si, si ! Trois, quatre
et ils font de ces choses ! Ouh la la ! De ces choses !
Les filles ? Elles sont belles, toujours. On dit leurs yeux, leurs cheveux ; et leur nom ; cest important le nom ; un nom de tous les jours ou un nom exotique, ça dépend. Et puis on dit leurs seins, plus souvent gros que petits ; fiers, souvent ils sont fiers, de seins qui se tiennent, des seins tout chauds avec un téton qui se dresse à la première caresse. Elle a froid ? Mais non ! Elle est comme ça ! Des tétons réactifs, quon devine, à la tâche plus foncée quand ils pointent sous le t-shirt ou le chemisier quils déforment gentiment. Cest quelles sont chaudes les filles dici !
Elles ont de jolies jambes, galbées, quon devine douces, quon a envie de caresser, en montant du mollet au genou, gainées de bas (cest bien les bas.
On dit les fesses aussi, qui bougent si bien sous le tissu léger, quon devine fermes sous la taille fine, et on a hâte que la jupe senvole pour le régal des yeux, voir ce petit pli charmant en haut de la cuisse où les fesses sépanouissent, enveloppées dune jolie culotte, un peu coquine, qui a bougé, cest touchant, si naturel. Avant quelle ne lenlève elle se tournera. Ah ! Voilà ! Oh, comme elle est moulée dans sa jolie culotte ! Indécent ? Oui, un peu
le sexe deviné en transparence et tout de suite on sait : on sait si la fille sépile, totalement ou a gardé un ticket juste au-dessus, ou si elle garde sa toison intacte . Et
mais oui ! Cette petite tâche dhumidité ! Elle est excitée, elle a déjà mouillé sa petite culotte ! Si seulement on pouvait sapprocher, sentir son parfum, les quelques gouttes quelle a posé du bout dun doigt sur sa peau en se préparant, et son parfum de fille, cette douceur dépice sucrée des filles avant lamour ( dans les histoires on choisit le jour, le moment : elle a pas ses règles, elle est de bonne humeur, elle est prête. Toujours.).
Lui ? On en parle un peu moins, on en vient vite à lessentiel, je vous dirai.
Lui il est grand. On le remarque, on le voit. Tout de suite on sait que cest lui. A ses yeux, son regard profond et chaud, son sourire esquissé, cest lui, ment, et ses mains fortes qui feront frissonner dun contact.
Souvent, lui, il est costaud (pas de petit ventre rond, que non pas, ça ferait quotidien, on rêverait pas). Il a des pectoraux rebondis, on le dit, on les voit, et dessous les tablettes de chocolat des abdos. Un mec, un vrai, quon devine sportif, qui sessoufflera pas, gardera calme et maîtrise. Et la promesse
on espérait, cest vrai, mais on est comblés ! Dès quil tombe le pantalon, on voit le joli paquet. Et cétait pas quune promesse, un espoir, non non, cest du vrai, du solide, un qui pliera pas, qui se dressera fier et ardent. On regarde ? Bien sûr ! Et on nest pas déçus, le monsieur bande déjà et ça valait le détour, une verge bien raide et un gland turgescent, gonflé de désir. Un engin pareil, toutes les filles en rêvent ! Epais et bien raide, long comme il faut, un quon a envie de prendre dans sa bouche, en noyant son nez dans la toison sur le ventre, dont on boira avec tant de plaisir les giclées brûlantes (les filles refusent jamais, dans les histoires, toutes elles aiment ça pomper un mec, jusquau bout, sans flancher, des gourmandes).
Il ny a plus quà regarder par le trou de la serrure, Elle est belle, excitée, dans les bras dun beau mâle. Elle mouille dattente et lui bande ferme. Elle va jouir comme jamais avant, longtemps, plusieurs fois (elles ont du pot les filles des histoires, ça leur vient à chaque fois), et lui aussi, parce que cest pas nimporte qui, il repart au quart de tour, le monsieur (eh non ! Dans les histoires le monsieur il sendort pas après, il remet ça aussitôt).
On sait, on sait dès le début ! Ils sont si beaux ! Lhistoire peut commencer.
Des filles et des garçons comme en voit sur les magazines de mode plus souvent que dans la rue, qui font rêver. Cest ça le truc. Le rêve. Faire rêver, sortir du quotidien.
Pas de galères dans les histoires.
Pas de ventre pour les messieurs. Jeunes ou moins jeunes, ils assurent. Les éjaculateurs précoces ? Les peine-à-jouir ? Pas de ça chez nous ! Pas de petite bite non plus, non mais ! Des mecs bien gaulés, sévèrement burnés comme disaient les Guignols, des hommes des vrais qui amènent les filles au septième ciel toute la soirée, des hommes comme les filles en veulent.
Jétais installée devant mon clavier, les personnages étaient là, il ny avait plus quà me laisser aller, de quelques souvenirs, de quelques rêves, vous faire partager.
Mais ça ne suffit pas : il faut le décor, la situation. On peut quand même pas les poser sur un lit tout de suite, si ?
Je cherchais linspiration, la première phrase, et en même temps je feuilletais les magazines gratuits que javais sortis de ma boîte aux lettres en rentrant et posés sur un coin de mon bureau.
Il y avait de trucs de bricolage, un camion qui sarrêterait le jeudi suivant sur la place du village, le journal de la commune, les promos du supermarché voisin, et
Jai feuilleté, jai rêvé un peu, jai écrit
« «
Taille 48 100F
Elle na pas de nom. Elle na pas de passé.
Elle na de présent que le regard que je pose sur elle et na de futur que le temps pour moi de vous parler delle.
Je lai vue ce soir pour la première fois et toute la soirée très souvent je lai cherchée des yeux.
Son regard et ses lèvres, jy reviens sans cesse.
Que je vous dise, si je peux, pourquoi mes yeux se noient.
Des yeux sombres légèrement soulignés de gris, des lèvres entrouvertes peintes dun rose orangé, quon sait douces et souples, que jimagine effleurer du pouce, la paume de ma main sur sa joue, en goûter le sucré, y chercher son souffle en jouant dun doigt sur une mèche de ses cheveux aux teintes dor et de brun de lautomne.
Par louverture de son blouson de cuir fauve au col relevé sous les ondulations indisciplinées qui couvrent les épaules, une blouse en dentelle blanche sarrondit en relief gaufrés sur la naissance des seins et sévase sur ses hanches rondes gainées dun corsaire noir qui moule et expose des formes généreuses.
Quelques minutes quelques heures, la soirée passait et toujours ce visage doux, sa peau claire, ne quittaient pas mes pensées, je voulais la retrouver.
Elle sétait changée, toute en volupté affichée, revendiquée, pour une robe en maille grise imprimée de noir à lencolure en vé profond serrée de pinces sous les seins pour épouser sa poitrine ronde, devinée sous son blouson, qui maintenant saffichait dopulence. Large et flottante jusquà ses genoux, la robe cachait pour mieux laisser deviner les hanches larges et la douce courbe du ventre.
Quelle était belle ! La femme en elle saffirmait dans ce quelle a de plus doux, de plus chaud, en attente de bras autour de sa taille.
Jai dû quitter des yeux cette fille superbe mais sa silhouette était là en surimpression toute la soirée, je rêvais, ses lèvres à goûter et mes mains à ses seins, mes bras serrés sur sa taille et mes mains sur ses hanches, son corps que je savais chaud, que je voulais alangui contre moi.
Elle na pas de nom. Elle était là ce soir. Elle sera là demain.
Jattendrai demain, jattendrai davoir rêvé la douceur de sa peau et de ses baisers, davoir dans la nuit plongé mes doigts dans ses cheveux, et dans le noir de la nuit jembrasserai ses seins et caresserai son ventre rond, je la veux sur moi, je veux sa peau sur ma peau et ma bouche à son ventre et réchauffer mes mains à ses seins.
Je la rêverai cette nuit et la nuit sera aussi belle que ses yeux sombres soulignés de gris.
Demain, demain je serai indiscrète, demain en pleine lumière je saurai ses dessous, ses soutien-gorge en dentelle et ses culottes qui cette nuit juste avant, avant que je les fasse glisser doucement sur ses jambes, étaient hautes sur sa taille et ses hanches et creusées sous son ventre jusquau triangle bombé que fermaient ses cuisses si douces aux baisers que jaurai rêvés.
Demain je tournerai les pages du catalogue trouvé ce soir dans ma boîte aux lettres et je serai indiscrète à voir ses dessous, taille 48, 100F.
Elle na pas de nom. Elle na pas de passé. Elle na de présent que le temps de mes rêves. » »
javais rêvé en feuilletant le catalogue, et javais écrit ces lignes, bien loin des personnages dont je voulais vous raconter lhistoire.
Cette fille était si loin des standards convenus ! Non, ça ne plairait pas ! Il ny a pas de filles rondes dans les histoires
Mais pourquoi ? Elles sont si belles de promesses de chaleur, de douceur, et de fougue à leurs yeux qui pétillent ?
Pourquoi faut-il toujours de filles minces et élancées qui se nourrissent en chipotant dune feuille de salade ?
Elle fait pas envie ma fille « 48 100F » ?
Hors standard, ça nirait pas, ces filles là ne sont pas dans nos histoires. Et pourtant ! Comme elles sont belles !
Enfin, tant pis
il fallait en revenir à mes personnages, trouver un intrigue, une situation, piocher dans ma mémoire, un souvenir, ou peut-être quelque chose que maurait raconté une copine ? Faire rêver, donner dans mes mots ce que la vie noffre pas toujours
Reprenons. Une fille et un garçon, du soleil, des vacances
ce type bien monté qui bande comme un cerf et remet le couvert à la demande, normal, puisque la fille rien quà le voir est déjà toute mouillée et na quune envie, quil lui arrache sa culotte, et même, sil tarde un peu, elle larrachera elle-même, parce quelle nen peut plus, tellement excitée quelle nest pas seulement mouillée : elle coule ! elle sinonde ! vite il faut quil la baise, elle qui veut prendre dans sa bouche cette bite si raide ! (dans les histoires, pas de souci de lubrification, pas de vaseline dans le tiroir de la table de nuit pour aider, elles ont du pot, les filles des histoires).
Une capote ? Mais non ! Tout de suite ! Pas le temps ! Et puis un type aussi beau et une fille si belle, voyons, pas eux ! Et puis cest compliqué : faudrait sarrêter, fouiller dans son sac
zut ! elle en a plus ! courir vers une pharmacie ? en trouver une à sa taille, pas facile, cest quil est membré le monsieur ! Alors pas de caoutchouc
Cest la vie ? Cest pas la vie, non, cest pour lhistoire, cest pour rêver
Si la fille disait « Non ! pas de capote, je remets ma culotte ! », elle serait où lhistoire ?
Il faudrait expliquer, ou pourrir lhistoire en cassant les images ! Dire que finalement le type était moche, quil avait une haleine de coyote, un petit mec de rien du tout
Ou alors dire quelle le connaissait déjà ? quil baisait comme un lapin, un éjaculateur précoce avec un petit sexe un peu tordu au bout
Oh oui ! Autre solution : il avait eu une panne, navait pas pu bander ? Mais pourquoi ? Il lavait draguée dans un bar et il était bourré ?
Ou bien quil bandait pas parce que la fille était moche, des fesses molles et des seins avachis
Une histoire qui part mal, reconnaissez ! elle mouillerait pas et lui banderait pas : la tuile ! De quoi décevoir les lecteurs qui voulaient rêver !
Je les entends dici : « Quoi ? Mais cest quoi cette arnaque ? Ils vont pas baiser ? Elle va pas crier de plaisir ? Il va pas glisser son sexe entre ses fesses pour la faire jouir ? ».
(toujours elles aiment, dans les histoires ! si, si ; vous aviez pas remarqué ?).
Non, il fallait que je me reprenne ! Que je trouve lidée qui ferait une belle histoire.
Jai abandonné mon clavier pour me préparer un thé, ranger quelques papiers, feuilleter le magazine télé que javais acheté en rentrant du travail au café-PMU-librairie du village.
Quand jétais arrivée pour acheter mon journal, il y avait ce type accoudé au comptoir devant une bière, un habitué, la taille de son vieux pantalon de jogging tâché roulée sous son ventre à bière, et il y avait une dame seule, pas très classe, attablée seule à une table devant un verre
« « Tranche de vie.
Max a quarante ans demain. Pas de fête. La maison est vide et lévier est plein. Y aura pas de gâteau et pas de Champagne. Il pourra pas la peloter et profiter dun trop plein dalcool pour lui fourrer sa bite au fond de la gorge avant de la baiser à quatre pattes sur la moquette du salon.
Un repas chaud en rentrant, des slips et des chaussettes propres dans son tiroir, un cul accueillant le samedi dans son lit, le minimum vital quand on a quarante ans, non ? Pourquoi elle sest barrée, cette conne ? Un micro ondes, une machine à laver, trois semaines à Palavas, il lui fallait quoi de plus ?
Sonia a quarante ans demain. Pas de fête. La maison est vide et son lit est froid. Y aura pas de gâteau et pas de Champagne. Elle pourra pas se mettre la tête à lenvers pour quil croie que cest lalcool qui lui fait ouvrir les cuisses pour une baise missionnaire sur la moquette du salon.
La lunette des chiottes relevée, un bouquet de fleurs de temps en temps, une bite bien raide le samedi dans le lit, le minimum vital quand on a quarante ans, non ? Pourquoi il sest barré, ce con ? Une pipe, une pizza et des bières les soirs de match, son rire quand il rotait, il lui fallait quoi de plus ?
Max buvait une bière au comptoir en guettant larrivée du tiercé dans son survêtement fatigué.
Sonia buvait un kir en grattant ses grilles de morpions sa jupe trop moulante remontée sur les cuisses.
Il matait les cuisses et pensait « je me la ferais bien, elle a lair bonne » en se grattant les couilles.
Elle matait la main qui tripotait le matos et pensait « une petite levrette, je dirais pas non ».
Le lendemain, anniversaire sans gâteau, sans Champagne, Max et Sonia ont regardé Drucker à la télé. Tous seuls sur leurs canapés.
On se demande bien pourquoi
la vie est injuste ! » »
ah bravo ! ça cest de la poésie ! ça va faire rêver, cest sûr ! ça va pas, ça va pas du tout. Quest-ce quil me prend de raconter des trucs pareils ?
Cest pas du tout ce que veulent les lecteurs !
Décidément je narrivais à rien de bon et je navais toujours pas la première phrase de lhistoire, pas de scénario.
Javais une jolie fille qui ne demandait quà enlever sa culotte, qui piaffait dattente, un beau mec au garde-à-vous, et rien à en dire ? Allez, allez, une idée
Jai sorti mon carnet de notes
minspirer dun récent voyage ? Jai feuilleté mes notes, la soirée avançait et je navais rien écrit, que mes rêves sur les filles rondes, et ce truc idiot des buveurs au café du village.
Dans mon carnet de vacances en Crète il y avait bien cette fille, plutôt bien fichue qui tortillait des fesses au bord de la piscine dans son maillot remonté très haut sur les hanches (cest la mode, paraît-il, quil soit fait pour ça ou pas, faut étirer le maillot bien haut au-dessus de la taille. Au premier pas quon fait il se glisse dans la raie des fesses, cest normal, cest le but, et devant, moulant, hyper moulant) ; elle se pavanait, multipliait les allers-retours, se trempait de temps en temps, pas pour nager, juste se mouiller, descendant par léchelle et remontant aussitôt, et son maillot, cétait le but là encore devenait quasiment transparent quand il était mouillé ; personne nignorait quelle navait gardé quune mince ligne de poils pubiens au-dessus de lèvres fines parfaitement dessinées.
Ce pourrait être elle la fille de mon histoire ! Mais pour le garçon, jai un doute. Parce que cette fille était russe et que les garçons qui la rejoignaient en fin daprès-midi étaient russes aussi : ils riaient trop fort, parlaient trop fort, navaient pas lair sympathiques. Ils faisaient fuir tous les baigneurs quand ils arrivaient pour improviser une partie de water-polo, faisaient de gros bouillons en criant très fort pendant que la belle tortillait des fesses au bord du bassin, glissait parfois deux doigts sous le maillot dans son dos et sattardait à létirer toujours plus haut. Ils étaient plusieurs à venir la prendre par les épaules, à lui claquer les fesses avant de plonger à nouveau, et toujours elle riait
Mais voilà ! Je le tiens mon scénario ! Les deux grands, un tout sec et lautre plus costaud, le petit tout maigre qui avait une moustache et la belle qui sexhibait ! Il ne me restait plus quà les suivre, coller mon oreille à la porte de leur chambre et vous raconter (jallais écrire regarder par le trou de la serrure, mais cest pas crédible, depuis que partout les clés ont été remplacées par des cartes magnétiques. Et puis vous mimaginez pliée en deux dans un couloir dhôtel en train de mater par un trou de serrure ? Non
ça se fait pas !).
Alors
retour de piscine, douche ou pas, la fille et les trois garçons qui lauraient suivie dans sa chambre
on pourrait en faire des choses avec un scénario comme celui-là ! Russes ou pas, ça doit bien se passer pareil, non ? Bon pour les mots doux quils échangeraient, cest plus compliqué, pas grave, je ne parle pas russe et vous non plus sans doute, je men tiendrai au langage du corps, international, celui-là.
Pour pouvoir raconter, disons que je les ai suivis
je colle mon oreille à la porte de leur chambre
rien quau bruit, on peut deviner
Le premier à entreprendre la fille, cest le grand costaud, celui qui criait encore plus fort que les autres. Lui, donne pas dans la fioriture. Les préliminaires, il zappe !
Il la repousse pour quelle sasseye sur le lit et se tient devant elle entre ses jambes (jentends craquer les ressorts, une voix de fille un peu étonnée). Cest elle ou cest lui, je sais pas qui a baissé le maillot du grand type, mais il est à poil (rire de fille et un « ooooh ! (cest pareil en russe)), son sexe en face du visage de la belle
Euh
cest quil est grand, ce russe, elle beaucoup moins et les lits sont bas, va falloir quelle lève drôlement la tête, ou quelle le plie vers elle
mais ça leur fait mal, non ? quand on plie à lhorizontale, voire plus, leur sexe dressé ? Faudrait que je demande à un monsieur, pour être crédible dans mon histoire : « dis, Monsieur, imaginons que tu bandes ferme, imagine, si je prends ta verge dans la main et que je la bascule vers ma bouche à lhorizontale, voire plus
tu visualises, ça va ?
alors : est-ce que ça marche ou est-ce que ça te fait mal ? ». (cest que vous imaginez pas le boulot que cest décrire une histoire, la documentation, tout ça !) (et puis ces questions là, cest compliqué, on peut pas les poser à nimporte qui, nimporte où) (des fois, faut même des travaux pratiques pour bien voir les choses).
Et cest important de savoir, parce que si cest douloureux, à tous les coups, mon russe, il lui met une grosse claque à la fille, et mon histoire tourne court
faut que je me renseigne !
Bon, disons quil la repousse, lallonge sur le lit et il savance, ses genoux autour de la taille de la fille et se penche, à cheval au-dessus delle, lui fourre sa verge dans la bouche (jai entendu « ssgglurp » à travers la porte, ça peut être que ça !)
Euh
javoue, cest bête, jai pas bien regardé les mecs autour de la piscine
je sais quil est balaise mais jai pas fait attention à ce quil cachait dans son slip de bain. Aucune idée. Cest pas parce quil est grand et costaud
ça veut rien dire ! sil faut, il en a une petite !
Enfin on sen fout, on le voit que de dos, on est derrière lui (cest les deux autres gars qui le voient de dos, moi derrière la porte, je vois rien). Il est à quatre pattes sur le lit, penché sur la fille et lui baise la bouche. Son cul à lui qui monte et descend, et on entend le bruit humide de la succion des lèvres
Eh ! eh !
vous avez remarqué ? les fesses levées du grand russe
et si un des deux autres en profitait ? ça serait pas chouette ?
Bon, les russes, avec ce quon entend à la télé, ils ont pas lair de beaucoup apprécier les homos
(mais comme Poutine lit pas mes histoires, je peux dénoncer !) mais ils sont dans une chambre, loin de chez eux, personne les voit
si ! nous ! mais ils le savent pas ! alors ils se laissent aller
Cest le petit moustachu qui sapproche (il sest branlé avant, en regardant la fille ou les fesses de son copain, peu importe)
Lui non plus, jai rien noté dans mon carnet, je sais pas sil avait un gros paquet ou pas. Il faut que je change ça, que je sois plus précise dans mes notes une prochaine fois. Dans mon carnet jai surtout des filles
allez savoir pourquoi
Supposons quil en a une peu courbée, bien veinée, et comme il sest branlé avant (si ! jai reconnu le bruit depuis derrière la porte !) il a déjà les couilles crispées et le gland gonflé.
Il prévient ? Il prépare le terrain dun doigt mouillé de salive ? Même pas ! Cest vicieux, des fois, les petits russes moustachus ! Il y va direct, à sec ! dun coup ! en se cramponnant aux hanches du grand gars qui du coup senfonce à fond dans la bouche de la fille. Elle râle même pas, tout va bien, finalement, le grand en avait une petite.
On nentend que le « HAN ! » du petit moustachu et le « Da, da, Youri
» du grand (si jai entendu ! noubliez pas, jai toujours loreille collée à la porte).
Et le troisième, il fait quoi ? Il me faut une idée pour le troisième
vous voyez pas quil sennuie ? se sente de trop ? quil ouvre la porte du couloir et me trouve là, à les espionner collée à la porte de leur chambre ?
Comment je lui explique, moi à ce grand russe tout sec que je suis là juste pour raconter une histoire, que je suis pas dans lhistoire, hein ?
On sy prend comment ? On dit quoi ? Vous voyez un peu les risques quon prend, nous les auteurs, pour vous faire des histoires?
Jai pas du tout envie quil me prenne par le bras et me traîne dans la chambre, mallonge sur le lit à côté de la fille !
Je suis pas contre les démonstrations et les TP, mais quand même ! Je le connais pas, moi, ce russe !
Je sais même pas à quoi il ressemble ! Jai rien noté dans mon carnet, juste quil était grand et maigre !
Ça va pas du tout ! Elle est nulle cette histoire de russes.
Je suis désolée, mais je refuse de me sacrifier pour une histoire à vous raconter !
Non mais !
Misa 01/2014
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