Zoey. Ep.9 -- A Toute Faute Sa Punition.
-- ATTENTION HISTOIRE POUR LECTEURS AVERTIS --
Une monumentale baffe me dévisse le coup, je crie, réveillée de mes délicieux songes en sursaut ! La première chose que croisent mes yeux est le regard de Marc en rage. La peur se répand en moi à chacun de mes battements de cur. Que se passe-t-il, que.. Mon téléphone... Dans sa main... Il fait jour... Quelle heure est-il ?!
Je tremble, mon visage me brûle. Difficilement, j'articule :
« _ Maître...
J'ai déclenché la tempête.
_ Petite.. Petite.. Garce.. Vulgaire femelle.. Grosse truie.. Et tu cherches à t'excuser ?! Dégage de cette chambre ! Dégage !
Je bondis du lit, le dos courbé, une violente paume s'abat sur mon crâne, puis sur mes fesses, tandis que j'accélère.
_ A la porte ! Va à la porte d'entrée !
Détalant comme un lièvre paniqué, tout soupçon d'humanité perdu, aussi bien chez lui que chez moi, je me laisse tomber à genoux dans l'angle de mur sur lequel la porte s'appuie. Il arrive devant moi, m'imposant de sa stature, je me replie sur moi-même en geignant.
_Ferme-la pouffiasse.
Entre ses pouces calleux il empoigne mon menton pour que je le regarde dans les yeux. Il me brandit mon téléphone ouvert sur ma conversation avec la chienne Léa. Je vois aussi qu'il est 9h passées...
_ Tu m'as menti hier soir ?
_ Oui Maître.
Une gifle.
_ Tu n'as pas exécuté l'ordre de me réveiller ?
_ C'est exact Maître.
Ma voix grésille et craque. Un coup de pied brusque atterrit entre mes jambes.
_ Tu t'es branlée sans mon autorisation ?
_ Oui Maître.
Son pied passe sous ma chatte, il le remue méchamment, j'ai mal.
_ Alors que ce n'est pas la première fois ?
_ Vous.. Avez raison.. Maître.
Une nouvelle gifle, sur mon sein droit, puis sur le gauche.
_ Tu m'as trompé ?
_ Oui.. Oui.. Maître.
Il retire son pied de sous mon corps pour me frapper avec.
_ Et tu as tenté de te mettre à une place qui n'est pas la tienne ? Celle d'une maîtresse ?!
_ Oui maître...
Il ne me blesse plus, il tire mon visage jusqu'à me relever, à moitié, debout, genoux pliés, dos écrasé contre la porte glacée.
_ Tu sais ce que tu es?! Une putain de traînée ! Une putain tout court ! Sans cur ni foi ni loi ! Tu n'es même pas capable d'obéir aux miennes !
Il crache sur mon visage. Sa voix se calme un peu. Il enfouit sa colère.
_ Je n'ai jamais été dur avec toi, jamais trop, n'est-ce pas ? Tu t'es crûe au Club Med maintenant que ça va bientôt faire un mois ? Tu as perdu la raison, tu cherchais consciemment à me trahir, et moi je te ramène sur terre. Je suis gentil tu vois ? Je suis gentil.
Sans réelle douceur, une de ses mains empoigne mon sein et le caresse. Je baisse les yeux en rougissant, mes joues sont embuées de larmes. Il les lèche.
_ Tu sais ce que j'ai envie, Zoey, ma chienne ? De t'attacher en string dans l'escalier à côté de l'ascenseur de l'immeuble... A cette heure... - il insiste sur ce mot, je l'ai mis en retard à son travail- Il ne devrait plus y avoir grand monde... L'air te rafraîchira les idées...
Il ouvre la porte de l'appart, mon cur manque un battement. Non ?! Je maplatis contre lui et fixe le béton gris et sale du petit hall où sont garés deux vélos, il y a une porte face à la notre et trois alignées à gauche face à l'ascenseur, à droite, un escalier en colimaçon. Ma gorge est nouée. Je ne veux pas, non je ne veux pas.
Marc referme la porte, et me serre contre lui, je suis toujours tassée contre son corps.
_ Si je le fais en guise de première « grosse » punition, quand tu feras plus grave, je ne pourrais plus te punir à l'échelle, ma chérie. »
Un terme affectif tout proche d'une menace, l'antithèse est agréable...Ironie. Mon esprit est perturbé, je gémis, sonnée, il recule dans le salon et me pousse dans le canapé, mais lui reste debout.
« _ Bouge pas. », tonne-t-il de là où il se trouve.
Il prend son propre portable, qui était en charge non loin de la cafetière, et part dans le couloir, sans oublier mon téléphone personnel bien calé dans sa paume gauche.
« _ J'en ai pour quelques minutes. Décuve dans ton coin. »
Son ton est encore froid, sans appel, je ne pense plus, je ne bouge plus, mes tremblements s'arrêtent j'ai eu si peur. Je réalise à quel point il me possède. Je pensais que mon « égarement » ne me coûterait pas grand chose, je l'avoue, je crois que je ne songeais même pas aux conséquences. Je ne lui en veux pas de m'avoir punie mais je lui suis reconnaissante de s'être arrêté quand il le fallait. J'attends ce qui me semble être une insoutenable éternité. Que fait-il ?
Enfin il réapparaît. Il me fixe, il sourit. D'un petit sourire mesquin de quelqu'un fier de son plan.
« _ Tu te souviens de dimanche ?
_ Euh...
Je pense à Léa, la rouquine bonne uniquement à attirer des embrouilles, Lucile, la froide blonde qui m'avait possédée durant une quinzaine de minutes via sa webcam... Je réfléchis. Il y avait la femme d'un certain embonpoint, celle qui nous avait accueillis, toujours joyeuse... Il y avait le maître de Léa aussi, tellement étrange, d'un physique si commun que je ne m'en souviens plus distinctement... Il y avait le chat aussi, mhm, oui et quand nous sommes partis quelqu'un le nourrissait... Je cherche son prénom, les traits de son corps, puis de son visage me reviennent peu à peu. Mon Maître me devance.
_ Tu te souviens d'Emmanuel ? Un jeune homme un peu bronzé, un peu fou aussi ?
J'opine du chef. Emmanuel, ses cheveux bruns foncés, son regard charmeur, oui je me souviens de son allure exotique, et de l'état dans lequel il était quand nous sommes arrivés chez notre hôte : il montrait son engin à la snobinarde Lucile !
J'attends la suite, quel est le rapport ? J'interroge Marc du regard.
_ Je vais aller bosser moi, tu vois, il va être 10h, je suis très en retard. Mais aujourd'hui, tu ne seras pas seule, d'ici dix minutes Manu arrive. C'est un bon gars, il adore jouer avec les petites femelles comme toi, comme je ne te fais plus confiance, il s'occupera de toi comme bon lui plaît jusqu'à ce que je reprenne le relai.
Il me reluque, je suis toujours dans ma chemise de nuit en coton fin blanc, auréolée de petites dentelles, tachée de mouille et de sueur.
_ Chouette programme hein ?
Je réponds au positif, un peu hésitante, mais cela pourrait être pire.
_ A 13h je rentre manger avec vous et on fait le point.
Il me tend ma laisse et mon collier. Je les enfile, perplexe. Il ouvre à nouveau la porte, lui est habillé et prêt. Instinctivement, j'esquisse un geste de recul.
_ C'est un défi ma chienne. Je t'attache au dessus de l'ascenseur, dans l'escalier, il est peu probable que l'on te voie. Emmanuel est au courant. Si quand il te trouve tu es toujours attachée, je te récompenserai. Mais tu ne seras pas punie si ce n'est pas le cas. Tu es une femme, si c'est risqué, ou que ça ne va pas, nous sommes en extérieur, tu as le droit de te libérer. Entendu, Zoey ?
Il m'adresse un clin dil coquin.
_ Oui Maître. Bonne journée maître. »
Il caresse ma joue, me guide sur les quelques marches et passe la boucle de ma laisse dans la rambarde de la rampe. Il me salue en silence et prend l'ascenseur.
J'attends Emmanuel.
Je suis à laffût de chaque bruits, frémissements, mouvements, j'ai la chair de poule, de froid, d'excitation.
J'attends toujours.
Je n'ai aucun moyen de savoir l'heure, le vrombissement répété d'une bouche de ventilation me repère.
Je guette encore.
Un long souffle puis une courte pause, mon sang pulse dans mon cerveau, je suis presque nue.
L'ascenseur bouge.
Ce n'est pas lui, la porte s'ouvre un étage plus bas, une grand-mère avec son cabas.
Je n'en peux plus.
Je pense à Emmanuel, je me languis de lui, oui, comme dit mon maître, je suis une chienne et rien d'autre.
Minute ou seconde ?
Notion du temps n'est plus une de mes capacités. Je mouille, j'ai envie de sexe. Je crois que je ne dirais...
Ventilo ou réelle présence ?
Pas non à un inconnu... Ma cuisse se frotte contre le barreau de la rampe, c'est frais, mais c'est une sensation.
Boule d'impatience.
Et ce ventilateur qui ne cesse de gronder, lentement, puissamment, un jet long, une halte, combien de temps ?
Et Emmanuel.
Je ne sais pas pourquoi je le désire tant, peut-être sera-t-il pire que mon Maître...
Cling ! L'ascenseur monte !
Il stoppe au 6è, je suis au 5è, je soupire et appuie ma tête contre le bord crasseux de l'escalier.
Peut-être il ne viendra pas...
Je me laisse bercer, engourdie de désir, dans un état second, je ne sens pas la seconde présence. Une main se pose sur le sommet de ma tête, je me redresse et crie !
Manu rit, il est telle l'image de mes souvenirs. Il dénoue le nud de ma laisse et passe devant moi, me tire derrière lui, tout en parlant d'une voix enthousiaste il me fait descendre les quelques marches étroites.
« _ Salut Zoey ! Ça fait un bail ! Ahaha, non sérieusement je ne pensais pas que je pourrais te revoir si tôt ! Je ne sais pas toi, mais t'avoir rien qu'à moi pendant toute la matinée m'enchante vraiment...
Il marque une respiration pensive.
_ J'ai le droit de te faire tout ce que je veux !
Manu tourne le regard, son regard pétillant et mystérieux vers le mien.
_ Marc profite de cette « punition » pour rembourser en nature une dette qu'il doit à ma maîtresse. C'est génial, non ?
Un frisson glacé parcourt ma colonne vertébrale... Il me semble avenant et sympathique, mais la vision qu'il semble avoir de moi est effroyable... Plus encore que Lucile ou Marc il me perçoit comme un simple jouet dénué de sensations, il me parle comme une parlerait à sa poupée en plastique. Oh mon dieu. Nous sommes devant la porte elle est close. Pourquoi ne l'ouvre-t-il pas ? Sa question me vrille les neurones :
_ Euh... T'as les clés, Zo' ?
Les pupilles exorbitées je lui réponds que non. Il baisse les yeux embêté.
Manu explose de rire et sort un objet métallique de sa poche qu'il glisse dans la serrure.
_ Tu aurais vue ta tête, chérie ! Bien sûr que je l'ai la clé.
Porte tout juste ouverte il me pousse à l'intérieur de l'appartement et s'étire. On croirait qu'il rentre dans son chalet de vacances qu'il retrouve après plusieurs mois de travail. Il tâte mes fesses, la poignée de ma laisse toujours dans sa main, me sent.
_ Pouah, t'es sale chiennasse. Assis.
Je m'assois au sol un peu hésitante, sur les genoux. Me dévisage ainsi. Je suis aussi excitée que prise d'appréhension.
_ Pompe ma longue bite puis j'irais te nettoyer.
Ses mains déballent le membre sus-nommé avec habileté, il le brandit sous mon nez, j'ouvre grand la bouche, ma vulve se tord de désir.
_ T'attends quoi pour me dire « Oui Maître Emmanuel ? » ?
D'un air de gamin offensé, il empoigne son chibre de sa main droite -celle avec laquelle il serre fermement ma laisse- et me bifle plusieurs fois. Je ne referme pas la bouche lorsque sa queue s'abat sur mes joues, pour tenter d'articuler ce qu'il me demande.
_ Ou.. Oui Maî.. Maître Emmanu.. manuel..
Plusieurs fois son gland frotte mes lèvres. Celui-ci est d'un beige pur, dénotant avec sa peau légèrement mate. Son engin mesure facilement dix-sept centimètres, mais son diamètre est raisonnable.
_ Bien, la chienne.
Sa main gauche se cale sur le sommet de mon crâne, il glisse son mandrin dans ma bouche, mes lèvres pulpeuses se referment immédiatement autour, et sans même qu'il m'y incite, ma nuque leur imprègne un mouvement d'aller et retour langoureux, je le suce d'une volonté rare. Je veux faire disparaître sentiment effarant que j'ai ressenti dans l'escalier, celui de ce matin dans le coin de la porte, et puis.. Je veux gober son sperme, le pomper jusqu'à ce que son jus ne sorte plus. Ma langue porte le poids de la verge de Manu, elle se meut sous elle, masse et reconnaît chaque petite veine. Mes lèvres se serrent et se desserrent, parfois je sens son bout plein de saveur taper à l'entrée de ma gorge, et chaque fois je réprime mon haut-le-cur pour lui accorder cet asile bienfaiteur. Des râles rauques résonnent dans mes oreilles, j'ai chaud, son bassin remue contre mon visage, me laissant de moins en moins de répit. Les bruits sirupeux sont de plus en plus nombreux, la bave recouvre mon menton, j'en ai sur les seins et dans le cou aussi. Je serre fort son gland entre mes lèvres, il vibre, il va bientôt éclater et libérer sa sauce. Peut-être qu'il a raison, je suis une machine à plaisir, bonne qu'à en donner et en recevoir. J'aspire de toutes mes forces, pendant que soudainement, lui, se met à se branler pour jouir encore plus fort. D'une pression de sa main gauche, il m'enfonce la moitié de sa bite dans la bouche. Celle-ci crache son sperme à n'en plus finir. Il est visqueux et salé, je l'avale sans ciller. Manu reprend sa respiration et range son sexe.
_ Aahh... Une pute qui suce si bien... Je comprends que Marc ait du remord de t'avoir tabassée tout à l'heure.
Une boule amère se forme à l'évocation de ce moment de ma matinée, je baisse les yeux.
_ Oh attend !
Il relève mon menton, je lève mon regard vers lui, il tient entre ses mains son téléphone.
_ Sourit, ouvre la bouche. Montre aux abonnés de ton blog et à ton Maître combien tu aimes sucer, surtout pour te faire pardonner !
Lorsque j'ai fait ce qu'il m'a demandé, il prend plusieurs photos, à en entendre le nombre de « clic ». Je garde mon regard rivé sur la coque protectrice de son appareil, où l'on voit une blonde en position suggestive, cuisses ouvertes, elle ouvre la bouche en direction de l'objectif photo. Le rouge me monte aux joues. Manu envoie balader son smartphone sur le canapé non loin. Il laisse aussi tomber ma laisse et me tourne le dos en direction du couloir.
_ Je reviens ! », me lance-t-il à la volée.
Je patiente.
Finalement, au bout de quelques minutes il m'appelle. A quatre pattes je le rejoins, il est à la salle de bain et a installé une bassine d'eau fumante, libéré un petit espace, et posé bien nettement un flacon de gel douche, une serviette pliée et un gant de toilette.
_ J'ai hésité avec l'éponge, tu sais ! J'espère que tu n'imaginais quand même pas que les vraies chiennes se lavent dans la douche de leur maître ? Tu as déjà de la chance que j'accepte de te récurer, mais c'est juste que je trouve sale de me frotter contre ton corps qui sent Marc.
Je ne répond rien et m'installe sur mes quatre appuis de soumise dans le petit espace sur le carrelage qu'il m'indique du doigt. Il plonge son gant de toilette dans l'eau bouillante, lessore puis le passe sur mon dos, il frotte, le replonge dans l'eau, je me cambre, c'est vraiment chaud, il rejoint rapidement mes fesses, qu'il écarte d'une main, et frictionne de l'autre. Il rajoute du savon sur son gant. La peau de mon cul brûle, je crois qu'il a du mal avec la douceur en ce moment. Maintenant c'est ma poitrine qu'il récure, et mon cou aussi, qu'il prend un malin plaisir à serrer pour me faire gémir. Puis il s'installe entre mes hanches, il ne nettoie pas ma chatte, non il la branle en la fourrant de savon... C'est insupportablement excitant, et très agréable, je me mords les lèvres pour que Manu ne voit pas combien j'y prends du plaisir par rapport au reste de mon corps. Le visage rouge je fixe le carrelage, il retire le gland, passe sa main dans le seau puis en moi, ses doigts sont chauds, ils rentrent l'un après l'autre... Deux.. Trois.. Quatre.. Il ricane, son pouce frotte contre ma cuisse.
_ Je le rentre, tu le veux le cinquième ? Toute ma main ? Est-ce qu'elle la veut la petite chienne ? Elle la veut ?
Je tremble de tension, excitée au possible, je lâche un assourdissant gémissement.
_ Oui Maître... Je veux toute votre main...
Il colle entre eux ses doigts, les poussent au fond de moi et pouce son pouce, mon buste se laisse aller contre le sol froid de la salle d'eau, je n'ai en l'air plus que mon postérieur, mes cuisses sont grandes écartées, me faisant perdre de la hauteur encore davantage. Je gémis comme une putain, car d'autres noms n'existent pas pour décrire une femme comme moi... Manu s'amuse et moi je jouis, sans même lui en demander l'autorisation, ce qu'il ne remarque pas, c'est un soumis comme moi au fond... Des soubresauts agitent le bas de mon corps.
_ Ah ! Tu t'es re-salie regarde !
Il brandit devant mon visage sa main couverte de mouille.
_ Mais au moins, ce plaisir il vient de moi. T'es une fontaine, tu ne parais pas pourtant, mais tu ne mouilles pas, tu coules. Lèche !
Je tend ma langue vers sa main, me rassoit, à genoux, mes fesses sur mes talons, je saisis sa paume de mes deux mains pour la lécher avidement. J'adore le goût de ma cyprine !
_ Eh tout doux !
Il reprend possession de sa main, retire de sous mes cuisses la serviette de bain, me la pose sur le dos, et part vider le seau d'eau, maintenant froide, et ranger le gant de toilette. Je l'attends passivement, ses mains se posent le long de mon corps, qu'il frictionne avec le tissu-éponge. La tension dans l'air est étrange, pesante, électrisante. Il me redresse et se colle contre moi, il me caresse bien plus qu'il ne me sèche, sous mes fesses j'ai la confirmation de ses intentions. Le menton d'Emmanuel pèse lourd dans l'angle entre mon cou et mon épaule, son souffle tiède donne une mesure bien trop rapide à mon cur. Il susurre sous mon oreille.
_ Tu m'donnes tellement envie...
Ses phalanges solides épousent la forme de mes seins, effleurent et tirent sur mes tétons, pressent mes ronds globes de chair, les malaxent. Des soupirs d'aises ne cessent de monter des tréfonds de mon être, ma peau me démange, j'ai chaud, je pense à Marc, à sa queue.. Dont l'image est vite remplacée par celle de mon maître d'un jour...
_ Je voudrais ne faire rien d'autres que te baiser jusqu'à ce que l'autre rentre.
Si rauque est sa voix, mon envie frissonne et grimpe. La serviette tombe, je suis nue contre lui, ma fente humide à souhait, et quand d'un léger mouvement de bassin, il cale son braquemart c'est trop pour que je puisse rester encore sobre. Je me rue contre le mur, gémissant à gorge déployée, me cambre en agitant mon postérieur, paumes à plat contre la paroi humide de la pièce, je lui crie de me sauter, de me prendre.
_ Oh ouais.. Bien fort et bien profond ne t'inquiètes pas.. Grosse pute..
Sa réaction est immédiate et sans appel, il tire sur mes hanches pour se planter dans ma fente qu'il pourfend sans mal. L'onde de plaisir m'abasourdit, j'en veux j'en veux, voilà ce que je lui répète, j'en veux plein dans ma chatte. En réponse, Manu empoigne ma poitrine et actionne son bassin avec une innommable frénésie, tout mon corps heurte le sien, malgré les allers et retours jamais la sensation exquise de son engin ne disparaît de mon bas-ventre.
_ T'aimes te faire sauter hein ? T'aimes, ouais, je vois pas pourquoi c'est censé être une punition..
Il appuie sur mes épaules, encore une fois je me retrouve à quatre pattes, mais toujours son chibre me ramone, toujours, mais ainsi en position animale, sa sauvagerie saccroît.
_ Petite chienne... Je t'aurais bien mis en cloque mais j'ai pas le droit de faire dedans...
_ Ha.. Hann.. »
Mon vagin se resserre subitement autour de son sexe, je jouis et l'exprime aussi fort que je peux. Et subitement il ressort, je le sens gémir en se masturbant rageusement, son sperme coule sur mes fesses rebondies, il l'étale de ses mains.
Autour de mon cou il replace mon collier, et passe le fermoir de la laisse dans l'anneau, sa main dans la dragonne il me traîne -en tenue dÈve- jusqu'au salon. Nous en faisons le tour, il me promène, tout en rajustant son pantalon et explorant à son gré la pièce. A nouveau nous sommes dans le couloir, mes genoux commencent à être légèrement douloureux, c'est désagréable.
Nous voilà dans ma « chambre ». Il passe la boucle de ma laisse dans un barreau du lit.
« _ Alors c'est ici ta niche ? C'est coquet pour une niche !
Emmanuel rit de sa propre plaisanterie. Il regarde par ma fenêtre, tâte mon lit, passe le nez dessous, ouvre les placards, qu'il fouille sans aucune gêne.
_ Ahh ! Voilà !
Même sans voir la couleur de la volumineuse boite en plastique qu'il pose au sol je devine de laquelle il s'agit. Entres les godes, les étuis en plastiques, les flacons de lubrifiants, les gadgets de toutes sortes, cordelettes de toutes dimensions, les mains du jeune homme s'en donnent à cur joie. Il relève vers moi un regard salace qui me glace les os, un murmure résonne :
_ Il y en a plus que la dernière fois que je suis venu...
Il replonge son attention dans la boite noire opaque, j'observe attentivement son visage, sur chaque parcelle de peau je vois un reflet de l'ampleur de la lubricité qui l'anime, entre les vagues de crainte et celles d'excitation des questions me démangent... Suis-je comme lui ? Serai-je comme-lui ? Et aussi cette curiosité de l'intime de l'autre... Que fait-il avec sa maîtresse ? Depuis combien de temps il joue à ça ? Et... Pensées moins avouables... Quelle est la dette de Marc ? A-t-il déjà joué d'Emmanuel ?
Je me déconnecte avec la réalité, mais y suis vite ramenée. Il est là devant moi, accroupi en équilibre sur le bout de ses pieds, le corps replié de façon à être à ma hauteur. Un frisson chargé de pulsions animales me traverse. Je le désire, lui et sa peau un peu mate, sa queue beige claire, ses yeux sombres et son sourire. Sa stature imposante nouée, comme un fauve prêt à bondir. Il passe sa main droite sous mon corps, la pose contre mes seins. Elle vibre ! Je sursaute. Il se recule en lâchant un éclat de rire, il s'assoit sur ses fesses, me tend sa main et l'ouvre. Trois boules grises glissent dans le creux de sa paume, se touchent entre elles, leurs petites masses secouées de vibrations les font se repousser mutuellement, de si près je distingue le vrombissement qui annonce un instant si plaisant, malgré moi je me mets à remuer. L'orgueilleux a parfaitement saisi que sa trouvaille suscitait en mon esprit des désirs agréables, il compte en jouer, un mouvement de recul me saisit aux tripes mais je me maîtrise. Manu se redresse et s'avance, de deux doigts il me fait ouvrir les lèvres, il glisse l'une des sphères sur ma langue. Ma mâchoire vibre, c'est désagréable, mon organe baveux ne sait comment réagir, il fuit le jouet, puis s'enroule à nouveau autour. J'essaie de gémir, mais ne sort qu'un infâme gargouillement. Cela l'amuse. Il me la retire, et agrippe une de mes fesses, pour me faire tourner vers lui, maintenant son visage est affreusement près de mon arrière-train, qu'il écarte, de ses mains qui vibrent, et glisse la grosse bille pleine de bave dans mon rectum. Encore une fois, il me pivote, je suis face à lui. Sous mon nez il brandit les deux autres boules, qui sont liées entre elles par une petites cordelettes, contrairement à ce que je pensais, celles-là némettent aucunes secousses significatives, je n'avais jamais essayées ces boules de geisha, j'ignorais que Marc en possédait, même si cela ne me surprend pas particulièrement. En conséquence... Le sextoy solitaire, lui, me transperce le cul et je ne le sens que trop bien, je tremble, il caresse mon menton, lèche mes lèvres, les mordille, je gémis, je gémis dans sa bouche ! Les ondes de chaleur se propagent dans chacune de mes veines, encore une fois je pense à mon Maître... Marc... Emmanuel détache ma laisse du lit, il me plaque dos sur le tapis, relève haut mes cuisses.
_ Ahh...
Je peux enfin laisser libre cours à ma voix, le bas de mon dos ressent le poids de la planète miniature couleur aluminium qui se démène à retourner le sentier de mon chemin boueux, et de l'autre côté les sphères froides qu'il frotte le long de mon sexe juteux, elles glissent peu-à-peu entre ses doigts, il en glisse une en moi ; et comme irrémédiablement attirée par sa consur la seconde rejoint la danse. Et toutes trois se frôlent à travers mes parois élastiques.
_ M... Man..
_ Maître !, me reprend-il sèchement.
_ Maître... Je... Viiii..ens !
_ Vas y.
Et lui qui ne cesse de tirer sur la ficelle des boules geisha, c'est insupportablement délicieux. Un énième orgasme me terrasse, il retire tout et part les laver, pressé de jouer encore à autre chose, me laissant dans un état quasi second sur le tapis de chambre.
Une pression brusque sur mon cou me tire des prémices du sommeil qui me gagnait. Emmanuel me relève grâce à ma laisse, il me fait me réinstaller sur mes quatre pattes puis m'emmène promener encore, jusqu'au salon, à plusieurs reprises il se retourne vers moi, le regard lourd des vicissitudes qui habitent son esprit, comme pour s'assurer de mon entrain à rejoindre sa folie pour la luxure. Je ne vois que sa main droite, fermement enroulée dans la dragonne de mon lien, la gauche est cachée contre son ventre. Il me pousse contre le canapé, pose au sol son objet, me caresse. Sa peau, armée d'araignées baladeuses aux longues pattes fermes et chaudes, prend possession de la mienne, d'une facilité déconcertante, les ruisseaux de fébriles sensations coulent le long de mon épiderme et m'arrachent, délivrent, des soupirs fuyants crescendo de ma gorge. De mes épaules à mes seins, de mon nombril à mes hanches, ses attentions gagnent mon intimité, l'humidité qu'elles recueillent, il l'essuie, l'amène contre ma rondelle couleur tabac pâle, encore ouverte. Et maintenant, en moi sont ses phalanges, en moi, elles tournent et gesticulent, et hors de ma gorge, mes soupirs grandissent toujours, se muent en gémissements. Et, sans que mes sens puissent l'avoir deviné avant, son gland s'y presse, là où se trouvaient ses doigts avant, et la réalité me revient aussitôt. Étouffante, douloureuse, car il engage sans tendresse son pilon de chair entre mes pâles rondeurs et effectue ce mouvement si répétitif, si semblable à celui que faisaient les hommes il y a des siècles, et feront sûrement encore pendant longtemps. Le jeune mâle a choisi la voie infertile pour copuler avec la vulgaire chienne que je suis, mais ni lui ni moi ne désapprouvons cela...
Une deuxième queue ? Je sens un objet dur et flexible forcer l'entrée de mon bas-ventre. Un gode, sûrement ce qu'il avait posé en arrivant vers moi... Ce deuxième membre bataille pour se faire une place, mes cris et gesticulations ne le font pas faiblir, cela y est ils sont deux en moi, si sauvages si furibonds, et puis... L'océan de l'orgasme nous emporte encore, loin et fort, je suis sonnée il est repu. Quelle heure est-il ? Je n'en sais rien, mais mon instinct me souffle « qu'il » rentrera bientôt.
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Bonjour, bonsoir ! Merci encore une fois de votre lecture. Ce chapitre vous a plu ? N'hésitez pas à me faire part de vos impressions, avis et suggestions, je les lis toujours avec plaisir. Cet opus fut nettement plus long que les précédents, comme vous l'avez probablement remarqué, mais les suivants reprendront leur longueur habituelle. A bientôt, et merci encore.
Dame Noémi.
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