Leslie La66

Leslie LA66 – Laure, le journal intime - Saphisme à la campagne

Lors de mes études, j’avais une amie, Diane, nous étions très complices, je dois même avouer que je la désirais secrètement, mais rien ne se passa entre nous et à la fin des études nous nous sommes perdues de vue, chacune de nous étant prise par la vie trépidante du travail et des relations…

Parfois je rêvais qu’un jour on se retrouverait, le hasard m’a permis de réaliser ce rêve, car Diane m’a retrouvée au travers d’une connaissance commune et c’est très gentiment qu’elle m’a invité à la rejoindre pour le week-end dans la grande maison dont elle avait héritée de sa grand-mère, une maison, m’a-t-elle dit, un peu à l’écart de la ville.

J’étais folle de joie à l’idée de la retrouver et de pouvoir renouer notre amitié d’étudiante.
Le voyage fut cependant long et assez pénible, car je mis plus d’une heure pour trouver l’endroit exact.

Mais, une fois sur place, je fus surprise de l’isolement des lieux, l’endroit était presque aussi désert qu’en pleine forêt !

Diane, habitait un vaste chalet de bois au centre d’une large clairière.
D’allure très austère à l’extérieur, la propriété ne manquait cependant pas de charme lorsqu’une fois à l’intérieur, on pouvait apprécier le calme et la tranquillité qui y régnaient.

Je n’eus même pas à avertir Diane de mon arrivée car elle m’attendait déjà, visiblement très impatiente de pouvoir m’accueillir.

J’étais à peine sortie de ma voiture qu’elle me sauta au cou en m’embrassant joyeusement sur la joue. Je dus rire car, dans l’enthousiasme de son empressement, elle rata un peu sa cible et le coin de ses lèvres vint se poser sur les miennes, j’ai trouvé ça très amusant, comme quoi parfois rien n’est hasard, mais je vais vous dire pourquoi.

Je ne l’avais plus vue depuis longtemps, et bien que très mignonne à l’époque. Je constatais en la regardant que la frêle adolescente était devenue une splendide jeune créature aux cheveux blonds cendrés, longs et bouclés, aux jolies formes et qu’elle était devenue une jeune femme désirable.

Je dus sourire lorsqu’elle m’expliqua qu’elle s’était vite acclimatée à la vie de la campagne, dont elle avait adopté le rythme et le style. Elle travaillait chez elle dans la publicité et la vie lui laissait de nombreux temps libres pour se balader en forêt et monter à cheval, une passion qu’elle avait depuis toute petite.

Devant une tasse de thé, elle m’avoua avoir connu quelques cuisantes désillusions avec les hommes et s’être d’ailleurs résolue à ne plus chercher le grand amour de ce côté-là…

- Tu sais parfois, une femme est souvent abusée par des salauds, lui dis-je, pour la consoler.

- Tu as raison, me dit-elle en me prenant le bras, mais il y a des jours où j’ai plus envie de faire l’amour avec une femme qu’avec un homme, je deviens certainement lesbienne…

- Mais as-tu déjà eue des relations avec une femme ?

- Oui, bien sûr et pas qu’une fois !

Cette révélation m’impressionna et me donna un léger frisson, d’autant plus que, de mon côté, je commençais à m’exciter tout doucement en l’écoutant se confesser…

Car, à force de nous remémorer les meilleurs souvenirs de nos aventures respectives, nous en étions arrivées à évoquer aussi les hommes qui avaient marqués nos vies…

Et, parler des hommes, c’était aussi détailler nos expériences sexuelles…

C’était la fin de l’après-midi en ce vendredi, début de week-end et nous étions installées en plein soleil, et bien que descendant à l’horizon, nous avions également commis l’imprudence de déboucher une bouteille de délicieux vin rosé californien bien frais que nous nous sommes mises à boire avec délectation…

A la fin de la bouteille, je sentais des bouffées de chaleur qui me remontaient de partout…

- Laure, tu ne trouves pas qu’il fait étouffant ? Me demanda ma copine visiblement très accablée par la chaleur.

- Oui, Diane, mais je pense que c’est aussi l’action du vin qui nous fait cet effet-là, lui répondis-je.

- Tu sais, ici, tu peux te mettre à l’aise, il n’y a personne pour te déranger ou te mater…
Ponctuant sa phrase par un large sourire, elle s’empressa de déboutonner le haut de sa robe et de faire jaillir ses seins à l’air, en disant :

- J’adore prendre des bains de soleil complètement nue, et puis, c’est très excitant de se balader sans vêtements, tu ne trouves pas ?

Ne répondant pas de peur de me dévoiler devant son impudeur, elle rajouta :

- Fais-moi plaisir, déshabille-toi aussi, tu seras plus à l’aise…

Je n’hésitais pas la moindre seconde. Considérant qu’à la plage aussi, j’étais la première à me faire dorer au soleil sans soutif et avec le slip le plus minuscule possible, et même parfois sans. Alors, quelle gêne pouvait-il y avoir à m’exhiber ici en toute sécurité et devant une vieille connaissance que j’avais désiré par le passé.

Je me suis mise à l’aise en ne gardant que mon minuscule string blanc, lorsque Diane s’approcha de moi en disant :

- Laure, je t’en prie, j’aimerais que tu sois complètement nue, j’ai très envie de voir ton corps et j’avoue avoir envie de faire l’amour avec toi !

Je fus surprise et n’étais pas sûre d’avoir bien entendu? Mais j’en eus l’immédiate confirmation lorsque je constatais qu’elle s’était déjà entièrement dévêtue et plaquait maintenant sa bouche sur la mienne pour m’embrasser profondément…

Ce baiser langoureux me fit naître de drôles de sensations, bien plus intenses que celles de son chaste bisou sur mes lèvres à mon arrivée…

Je sentais sa langue, agile, forcer la barrière de mes lèvres, puis qui s’enroulait autour de la mienne, lorsque je lui ai cédé et à travers sa salive, je retrouvais le parfum du vin que nous avions absorbé en abondance…
Ses mains vagabondaient partout sur mon corps, j’étais électrisée !

- Hum, tu es délicieuse, Laure chérie, je t’adore ! Me dit-elle pleine de passion.
En deux secondes mon rêve de jeune fille se concrétisait et je ne savais plus trop quoi faire ou répondre…

M’étant doucement dégagée pour ne pas lui montrer trop vite mon enthousiasme et mes désirs, je décidais de me laisser prendre au jeu et je m’approchais d’elle et commençais alors à lui caresser les seins, en disant :

- Ce n’est pas bien de recevoir une amie et de l’emmener aux portes de la dépravation !

- Ah ma coquine, fit-elle, je vois bien que derrière tes paroles, tu es aussi une belle gouine et que tu m’as désiré dans le passé, allonges-toi que je prenne possession de ton entrejambe !

Je n’ai jamais été exclusive dans ma vie et dans mes relations sexuelles et je profite de chaque instant, aussi bien avec les hommes, qu’avec les femmes, surtout si celle-ci sont douces et attentionnées. Et que de plus j'avais désiré Diane et la désirais encore.

- Tu savais que j’étais amoureuse de toi ?

- Bien-sûr, tu me dévorais des yeux, d’ailleurs je ne sais pas pourquoi nous ne sommes pas devenues amantes à l’époque.

- Oublions le passé et fais ce que tu veux de moi, Diane, je suis tout entière à toi !
Dis-je lascivement à ma tendre amie…

- Ohhh, ma chérie, il y avait si longtemps que j’avais envie de toi, Laure, tu ne vas pas le regretter !

Tout naturellement, sans me faire prier, je m’étendis donc sur le dos et Diane commença par m’enjamber et vint se positionner entre mes cuisses…

Nue elle aussi, je sentais la douceur et, déjà l’humidité de son sexe sur le mien…

- J’adore chevaucher mes partenaires, comme un cow-boy, c’est sauvage et très intense, tu sais ma chérie !

Nos jambes imbriquées l’une dans l’autre, nous nous caressions mutuellement les seins et nous nous embrassions à pleine bouche, elle était vraiment délicieuse !

En imprimant à ses hanches un, lent et persistant, rythme d’avant en arrière, caressant mon sexe avec le sien, cela provoqua rapidement de douces et délicieuses brûlures de plaisir sur ma chatte !
Ce petit jeu de préliminaires dura de longues et passionnantes minutes.

Au contact de ses chairs intimes sur les miennes, je me sentis défaillir et lui demandais, sans plus attendre, de s’occuper de mon minou, plus intimement et plus profondément…
Elle s’appliqua donc à poser sa bouche sur ma fente et à en écarter les grandes lèvres pour venir m'en lécher l’intérieur…

L’application qu’elle déploya à me sucer eut le don de mettre mon bas-ventre en fusion… Déjà, mon petit clitoris était en pleine érection et j’avais envie qu’elle
m’emmène le plus vite possible dans le plaisir, tant d’années perdues!…

A suivre…