Ma Meilleure Amie

Hum... Comment vous expliquer... Je suis quelqu'un de pudique, loin de l'image de la beauté parfaite et pas toujours très sociable.
Il y a deux ans, lors de ma première année de fac, j'ai rencontré une fille. C'était la rentrée, j'étais perdue dans ce monde encore inconnu pour moi. Je la vit, seule dans un coin. Pensant qu'elle ne connaissait personne, tout comme moi, je me dirigeai vers elle et m'assis à ses côtés. Cependant je n'eus pas le temps d'ouvrir la bouche. J'étais encore en train de m'asseoir lorsqu'elle m'"agressa" verbalement:
"Si t'es une lesbienne tentée par un plan cul, dégage! Je ne suis pas une pute ou une chienne en chaleur prête à baiser avec tout ce qui bouge!"
Mon cerveau mit un certain temps à digérer ce qu'il venait d'entendre. Ne sachant pas trop comment réagir je lançai:
"Je suis nouvelle ici, je t'ai vue seule et, ne sachant avec qui essayer de faire connaissance, j'ai jeté mon dévolu sur toi..."
A ces mots, ses yeux gris métal perdirent aussitôt l'éclat de colère qu'ils contenaient.
"Excuse-moi! Je suis Laurenne. Et toi?"
C'est ainsi que j'ai rencontré ma meilleure amie, une fille aux nombreuses qualités et à la gentillesse sans commune mesure. Son seul petit défaut à mes yeux est qu'elle est terriblement tactile. Il lui faut sans cesse des câlins. Je déteste ça mais elle a fini par "m'apprivoiser" tout comme certains de mes proches.
Comme je suis parfois stupide, mon cerveau ne comprit la signification de ses propos que bien plus tard, un an et demi après en fait. Mon amie logeait exceptionnellement chez moi pour quelques jours. Je détestais qu'on empiète sur ma solitude en s'incrustant chez moi mais bon c'était ma meilleure amie...
Un soir, alors que je jouais sur mon ordinateur, elle se faufila derrière moi, posa sa tête sur mon épaule et serra mon corps dans ses bras parfaitement bronzés. J'avais l'habitude maintenant... mais... elle posa un premier baiser sur la peau nue de mon cou.

Instinctivement mon corps se raidit, rejetant ce contact. Je tentai de contrôler ma tension musculaire. C'était mon amie. Pourquoi irais-je lui mettre mon poing dans la figure?...
Un deuxième baiser atterrit sur ma mâchoire et des mains glaciales glissèrent sous mon tee-shirt... Je frissonnai sous l'effet du froid de ses doigts, de la nervosité et...du trouble. Une main caressa tendrement mon ventre et mes hanches un peu rondes. L'autre quitta mon tee-shirt, remonta, attrapa mon menton et força ma tête à se tourner vers elle. Nos têtes étaient à présents séparées par vingt petits centimètres. Mes yeux se posèrent sur ses lèvres pulpeuses, son odeur douce et sucrée envahit mes narines. Son visage d'ange s'approcha un peu plus du mien, augmentant mon étrange fascination et me faisant oublier tout désire de détourner le regard.
Soudain, une vague de désir m'envahit. Je voulus goûter ses lèvres, sentir sa peau tiède contre la mienne, son étreinte passionnée, explorer les courbes de son corps, lécher... Hum, le magnétisme fut totalement rompu et mon mini-délir prit aussitôt fin à cette pensée. Aberration! Premièrement, je n'était pas lesbienne, deuxièmement mon amie sortait d'une rupture difficile et encore fraîche avec son ex. A cette pensée je caressai d'une tendresse amicale sa joue...
Ses lèvres se posèrent sur les miennes. Mon coeur tambourina dans ma poitrine. Elles étaient si douces... Je me levai sans réfléchir, attrapai mon amie par la taille, l'attirai contre moi puis glissai mes mains dans ses cheveux noirs de jais et attirai son visage le plus tendrement possible du mien, exercice difficile vu la puissance de mon désir... Je devais refréner ma violente envie d'entrelacer nos corps... Nos lèvres se rencontrèrent à nouveau et, sans réfléchir je pris mon amie dans mes bras, la portai et rejoignis mon lit, tentant tant bien que mal de ne pas rompre ce baiser si enivrant (exercice difficile vu que je n'avais jamais fait ça avant). Je la posai délicatement sur le rebord du lit, ses mains attrapèrent mon tee-shirt puis le soulevèrent.
Je ne lâchai cette langue si experte qu'à contrecoeur afin de laisser passer mon tee-shirt. A peine fut-il enlevé que je me jetai à nouveau goulûment sur ses lèvres. Je sentis un imperceptible sourire amusé sur ses lèvres, tressaillis un peu puis ignorai ce phénomène. Je tentai ensuite maladroitement d'imiter mon amie. Face au "fiasco" qui allait se produire elle m'aida à lui retirer ses vêtements.
Une fois nue, je l'allongeai puis baisai son cou. Ses mains expertes dégrafèrent mon soutien-gorge, coururent un peu le long de mon dos nu puis descendirent vers mon pantalon. Emplie de désirs, je caressai ses petits seins fermes aux tétons durcis. Je jouai quelques secondes avec celui de gauche puis l'embrassai. Ses mains firent glisser mon jean et ma petite culotte (et oui je ne suis pas la féminité incarnée!!!) le long de mes cuisses qu'elles caressèrent au passage. Je frissonnai d'excitation. Ma langue vint titiller ce même téton que je n'avais pas lâché, jouant avec lui. Je remontais ensuite vers sa bouche tout en tentant tant bien que mal de me débarrasser de mon jean.
Lorsque ce fut fait, mon amie attira mon corps contre le sien, me fit passer au dessous et s'étendit sur moi. Ses mains s'emparèrent de ma tête et ses lèvres de ma bouche. Ses seins caressèrent les miens. Ses baisers descendirent vers mon sein droit, sa main gauche joua avec l'autre. Un nouveau spasme de désir s'empara de moi. Mes mains se posèrent sur la douce courbe de ses fesses de rêve. Accélérant son jeu de bouche excitant sur mon sein, mon amie mordit mon téton, me faisant mouiller un peu plus. Elle se décala ensuite un peu, glissant son genou entre mes cuisses et commença à me caresser. Je n'en pouvais plus! J'allais exploser de désirs!
Soudain, sa main glissa vers ma chatte humide et commencèrent à la caresser. Mes jambes s'écartèrent sans réfléchir. Je me raidis...mais pas de désir cette fois. Je luttai contre même. Cette main sur mon organe venait brutalement de me faire réaliser ce que je faisais.
L'information avait violemment percutée mon cerveau y entrant de force. Je repoussai mon amie sans ménagement. Surprise, mon amie revint mais je lui criai presque, dans les oreilles:
"Non!!!"
Je vis l'incompréhension dans son regard mais l'ignorai et me précipitai sur mes vêtements que je renfilai à la va-vite puis sortis, laissant mon amie plantée là.
Comment avais-je pu osé faire ça!?! Moi son amie? Tu parles! Elle n'allait pas bien et moi j'abusais d'elle au lieu de la soutenir, la raisonner et l'aider à aller de l'avant. De toute façon, à ma connaissance elle n'était pas lesbienne et qui aurait voulu d'une fille avec un corps disgracieux comme le mien, surtout lorsqu'on avait la plastique naturellement parfaite de mon amie? Personne dès qu'elle irait mieux, cet épisode serait une honte pour mon amie. L'avoir fait avec une fille comme moi... Elle s'éloignerait de moi... Et ca je ne le supporterai pas...
Je ne rentrai que vers onze heures du soir, ruminant mes sombres pensées. Mon amie était visiblement couchée. Tant mieux! Je me déshabillai, enfilai un vieux tee-shirt trop long puis me glissai sous la couette. Cinq minutes plus tard, la couette se souleva à nouveau. Je tournai aussitôt, sur la défensive. C'était mon amie, nue. Elle se glissa à mes côtés. Mes muscles étaient raides et paralysés. Que devais-je faire!?! Mon amie m'attrapa tant bien que mal, me serrant dans ses bras de toutes ses forces. Sa tête vint se loger sur mon épaule. Spontanément, je caressai tendrement ses cheveux. Ses lèvres remuèrent:
"-Je t'aime!
- Moi aussi!" répondis-je en me forçant un peu à la confidence
Je crus sentir mon tee-shirt s'humidifier au niveau de mon épaule et mon amie reprit d'une voix étranglée:
"Pas comme ça!"
Je me raidis inquiète. Mon amie bascula sur un coude puis attrapa ma tête dans ses mains et planta son regard dans le mien, me mettant mal-à-l'aise. Elle poursuivit:
"-Je t'aime depuis le premier jour où je t'ai rencontrée.
Tu t'es comportée si différemment. Tu ne t'es jamais souciée de la raison pour laquelle je vivais à part, isolée des autres. Tu m'as toujours soutenu...
-No... Normal! Je s... suis ton amie! bégayais-je gêner par cette confidence
-Laisse-moi finir! Je me suis débattue avec mes sentiments pour toi. Je ne voulais pas qu'ils m'éloignent de toi. J'ai même couché avec des hommes pour ne pas te donner une idée de mon orientation sexuelle et essayer d'ignorer ce que j'éprouvais pour toi.
-M...
-J'aimais la douceur et la chaleur de tes bras me consolant lors de mes échecs amoureux. Ce sont les seuls moments où je me suis sentie entière et à ma place.
-NON! Ne dis pas de bêtise!
-C'est la vérité!
-Crois-tu vraiment que dans quelques semaines, quand tu iras mieux, tu seras capable d'envisager l'avenir au côté de quelqu'un comme moi? Tu te vois supporter à long terme une bouée comme celle que j'ai autour du ventre? Tu...
-Oui! Je ne peux plus vivre sans toi, ta douceur, ta patience, ta main toujours présente pour me ramener des bas fonds où je m'enfonce régulièrement!"
Je ne sus pas quoi dire. Ses mots avaient touché juste et fort mais était-ce la vérité? N'était-ce pas un coup de tête? J'aurais voulu y croire de toutes mes forces, mon corps et mon coeur criaient leur accord mais ma raison se refusait à se laisser emportée.
"Je t'aime!"
Cette fois-ci, les trois mots me firent l'effet d'une claque. Leur sens avait repris sa signification profonde. Je frissonnai, perdue, ne sachant que faire, que penser, que dire... Ses yeux étaient si désarmants, si tristes... Mon coeur battait à tout rompre dans ma poitrine... Son pouce gauche caressa tendrement ma joue...
Soudain, je pris ma décision. J'attrapai mon amie, la fis passer par dessus moi (exercice aisée avec ma force et son poids plume), l'allongeai sur le dos, rabattis l'une de ses mèches derrière ses oreilles, caressai tendrement sa joue... puis cédai à l'envie qui me tenaillait. Je l'embrassai. Lorsque ce baiser fut rompue, mon regard croisa celui de mon amie et y découvrit un scintillement à nul autre pareil. Une vague de chaleur, de satisfaction et d'amour m'envahit. Mon amie glissa de nouveau ses mains dans mes cheveux, attira ma tête et m'embrassa. Mon corps vibra en réponse à la tendresse et l'immense douceur que contenait ce baiser. Ma main gauche courut le long de sa hanche puis de la naissance de ses fesses et de sa cuisse, l'amenant contre moi. Profitant de cette occasion, mon amie me fit basculer sur le dos, s'étendit sur moi, embrassa mon cou, caressa mes seins et les pétrit tendrement. Mon excitation augmenta. Je caressai sa joue et passai sa main dans ses cheveux. Sa bouche recouvrit mon sein gauche. Sa langue en lécha le téton durci par le désir pendant que l'autre main jouait avec son jumeau. Les muscles de mes cuisses se raidirent de plaisir et je sentis ma chatte s'humidifier et n'attendre que d'être travaillée... Mon amie descendit un peu plus bas. Ses mains caressèrent mon ventre. Sa bouche l'embrassa. Ses mains descendirent le long de mes hanche. Un baiser toucha mon sexe me faisant sursauter. Les mains écartèrent mes jambes puis caressèrent doucement mon sexe, jouant avec lui. Une nouvelle vague d'excitation me traversa et mes cuisses s'écartèrent un peu plus. Deux doigts écartèrent les lèvres de mon sexe puis les malaxèrent avant de pénétrer ma chatte humide de désir et n'attendant que cet instant. La va-et-vient commença lentement. Une véritable pour mon sexe qui ne demandait qu'une minuscule stimulation pour laisser exploser mon orgasme. Je le sentais la, sur le fil. Le va-et-vient s'accéléra. Mon corps s’arqua sous l'effet d'un tel plaisir. Je n'en pouvais plus. C'était si bon. Le mouvement s’accéléra encore un peu et là; je le sentis. Le liquide roula sur les lèvres en feu de mon sexe, me laissant épuisée pour cette première fois, mais une langue lécha le liquide, ne laissant pas à mon corps le temps de se reposer. Je balayai au loin la fatigue et me redressai. A mon tour maintenant!
Mes lèvres attrapèrent celles de mon amie. Ma langue chercha la sienne puis joua avec. Mon amie remonta sur moi. M'obligeant à me rallonger pour prolonger ce baiser. Ses caresses reprirent... Ah non! C'était mon tour! Je fis basculer mon amie sur le dos. Je me redressai à genoux, attrapai son genou, l'embrassai, fit courir mes mains le long de sa cuisse, jusqu'au fin duvet se son sexe que je caressai. Ma bouche remonta sur sa hanche puis juste au dessus du fin duvet qui recouvrait son sexe. Un imperceptible frissonnement s'empara de mon amie, contente et sentant mon désir augmenter je laissai mes mains caresser la fine toison tandis que ma bouche remontait sous ses seins puis sur. Mes baisers remontèrent un peu laissant mes mains caressées cette poitrine si parfaite. Mon genou caressa son sexe. Cette fois-ci sa tension fut plus ostensible et mon ami glissa sa main dans mes cheveux mes mains pétrirent sa poitrine puis mes pouces jouèrent avec ses tétons. Ils étaient si durs... Ne résistant pas à l'envie, je les léchai, jouant avec le petit bout. Les cuisses de mon amie s'entrouvirent sous l'effet de l'excitation. Je continuai de plus belle, sentant son corps vibrer sous l'effet de mes caresses, puis sans prévenir, je mordillai celui de gauche. Mon amie ferma les yeux, laissa échapper un petit cri puis écarta un peu plus les jambes. Je déposai un baiser sur ses lèvres redescendit vers son ventre accompagnant mon trajet de baiser et de caresses. J'embrassai le fin duvet de son sexe puis donnai un petit coup de langue sur son sexe. La réaction se fit aussitôt sentir. Son corps vibra sous mes doigts. Ma langue s'attarda sur le petit bout, jouant avec, l'excitant, le titillant. Mes doigts travaillèrent un peu son sexe humide, déjà entrouvert par mes jeux de caresses. L'humidité s'intensifia sur mes doigts. Je laissai alors glisser ma langue sur les lèvres humides de sa chatte et continuai d'asticoter son petit bout avec mon pouce. Lorsue l'ouverture fut suffisamment grande, j'y insérai trois doigts. Après quelques va-et-vient, le corps de mon amie s'arqua de plaisir. Toute excitée, j’accélérai. Sa réponse fut rapide. Le liquide coula sur mes doigts et je sentis le corps de mon amie se détendre. Excitée par cette scène, je remontai embrasser sa poitrine...
Nous recommençâmes plusieurs fois avant de s'étendre, épuisées l'une cintre l'autre. Mon amie posa sa tête au creux de mon épaule et nous nous endormîmes.
FIN

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