Mercredi De Pluie
Mylène a ralenti lentement, continuant sur son élan de foulées raccourcies qui claquaient sur la piste et sest arrêtée devant le groupe des garçons qui avaient terminés avant elle les deux derniers tours de piste de la journée.
Jambes raides, les mains aux genoux, elle reprenait son souffle.
Depuis une demi-heure il pleuvait à verse sur la piste dathlétisme, et lentraîneur a décidé darrêter la séance.
Les deux autres filles du groupe levaient les yeux au ciel dagacement pendant que les garçons lorgnaient le gros cur rouge sur la culotte de Mylène qu elle étirait sur ses fesses des deux mains glissées sous le mince collant de sport blanc pour la remettre en place.
Hey ! un coeur pour ton Snoopy, cest-y pas mignon ?
Ils sadressaient à Martin, qui regardait comme les autres. Lui était muet et rougissait. Tous savaient quil avait un faible pour Mylène et se moquaient de lui.
Ils ne le savaient pas encore, mais cétait le premier jour pour Mylène et Martin.
Martin, cest un grand gaillard. Il vient davoir 18 ans. Il plaît aux filles mais ne sen aperçoit pas. Grand gaillard mais timide, maladivement timide. Il rougit, il bégaye, il senfuit quand il se sent bousculé.
Mylène est plus jeune que lui. Elle est menue mais faut pas la chercher. Elle a du caractère et un franc-parler. Elle agace. Elle porte des tenues improbables et parfois indécentes, pose des questions saugrenues et gênantes qui mettent les autres mal à laise.
Plusieurs des garçons du groupe dathlétisme du mercredi ont tenté leur chance auprès delle, sans succès. Pas Martin. Lui noserait pas. Pourtant il na dyeux que pour elle depuis longtemps.
Elle le sait. Oser, pour elle, nest pas un problème. Juste une question de timing. Cette année, elle la décidé, sera lannée « garçons », et pourquoi pas Martin ?
Elle a réfléchi : « je suis toute neuve, et sûrement lui aussi, il ne me refusera rien, le grand Martin ».
En 5ème Mylène avait eu sa période « insecte », se promenait partout avec toutes sortes de bestioles dans des boîtes, sa période « étoile » en 4ème, passant des nuits entières à observer le ciel et dresser des cartes, en 3ème sa période « écolo », shabillait recyclé et voulait sauver la terre.
Cette année est celle des garçons ; ça énerve ses copines et donne des idées à ses copains, parce quelle trouve naturel de se documenter, leur demande sans façon entre purée et dessert à la cantine du Lycée comment elles se caressent et leffet que ça leur fait, aux garçons qui explosent de rire si eux le font souvent et quest-ce qui les fait bander.
Le sujet est trop sérieux pour quelle se lance à la légère avec le premier venu. Elle veut choisir avec soin celui qui satisfera au mieux sa curiosité
Martin ? Martin lui semble le bon candidat.
Cétait bon signe aujourdhui de le voir rougir quand elle arrangeait sa culotte sur ses fesses et serrer les poings aux réflexions des autres gars.
Elles étaient trois filles ce jour-là dans le vestiaire à prendre leur douche.
Pourquoi tas rasé sur les côtés ? ça change quoi ?
Assise sur un banc du vestiaire, Mylène fixait lentrejambe de Jocelyne qui revenait de la douche, posait les mains à plat sur son propre ventre pour masquer sa toison en ne laissant quune mince bande apparente.
Tu fais chier, Mylène ! arrête de mater, tu veux ?
Jocelyne lui a tourné le dos pour finir de sessuyer.
Te fâche pas, cest juste pour savoir pourquoi
Laisse tomber, merde ! Faudrait que tu grandisses un peu !
Cathy riait :
Elle veut juste savoir, pas la peine de vous engueuler !
Toi aussi, tu le fais ! tes poils sont tout courts !
Ben vas-y ! réponds lui, toi, au lieu de rigoler !
Mylène sest penchée en avant et interrogeait Cathy du regard.
Parce que ça me plaît ! Cest tout ! Je trouve plus joli
Et les garçons, ils préfèrent comment ?
Tas quà leur demander ! Mais faudrait déjà que tu sortes avec un mec ! Profite, ils sont dans le vestiaire à côté !
Arrête ! Elle va le faire !
Mylène a quitté le vestiaire la dernière.
En passant devant la porte entrouverte du vestiaire des garçons, elle a aperçu Martin penché vers son sac.
Elle a continué quelques pas, et un petit sourire aux lèvres, a fait demi-tour sur la pointe des pieds, «
faudrait déjà que tu sortes avec un mec
»
Quest-ce quelle risquait ?
Elle a avancé la tête pour vérifier quil était seul. Elle a fermé les yeux très fort, pris une grande inspiration « allez, je me lance ! » et a fait un pas en avant :
Coucou ! Il pleut encore et tout le monde est parti
tu veux bien me ramener ?
Contente delle, elle est allée sasseoir sur le banc à côté du sac de Martin.
Il la regardait ébahi, dansait dun pied sur lautre, les joues aussi cramoisies quelle ne lavait jamais vu. Muet.
Elle regardait son caleçon imprimé, Snoopy endormi sur le toit de sa cabane, pendant quil fouillait dans son sac, comprenait la réflexion des garçons sur la piste qui lavait laissée perplexe, a ouvert de grands yeux et porté sa main devant sa bouche de surprise, elle sest mise à rire.
Il fouillait nerveusement dans son sac, en sortait un pantalon de jogging, essayait de lenfiler trop vite et maladroitement :
Cest ta mère qui choisit tes caleçons ? Moi pareil, cest ma mère
pour mes culottes.
Il sautillait sur un pied pour mettre lautre dans une jambe du jogging, et son caleçon baillait, juste assez pour que Mylène ait un petit aperçu de ce quil était sensé cacher. Elle riait.
Il a levé la tête, cherché ce que désignait lindex tendu de Mylène et sest figé :
Oh ! Merde
pardon !
Bah ! ça va
Martin ? Tu veux sortir avec moi ?
Elle avançait la main, il ne respirait plus.
Jai jamais vu en vrai
je peux ?
Il a fait un petit saut en arrière, eu un drôle de hoquet, a croisé le regard de Mylène, a bégayé :
On on sest eeeest mêêêême pas
pas embrassés !
Quà cela ne tienne ! Elle sest levée, a repoussé du pied les baskets qui traînaient entre eux et sest pendue à son cou :
Tu veux bien, alors ?
Mylène se tenait tout contre lui, Martin avait le teint rouge brique et avait lair complètement dépassé :
Quoi ?
Sortir avec moi !
on sembrasse ?
Mylène navait jamais embrassé un garçon.
Cétait pas le baiser le plus romantique qui puisse être ! Lui fermait les yeux et se cramponnait à son jogging quil tentait de remonter, et elle, les deux mains à plat sur son torse se demandait pourquoi il ouvrait pas la bouche et pourquoi il lâchait pas ce fichu pantalon. Elle la repoussé de ses mains :
Martin ! Arrête avec ce jogging ! Tas pas envie de membrasser ?
Mais
si !
Alors mets tes bras autour de moi
oui ! comme ça !
Tenir dans ses bras la fille dont il rêvait depuis si longtemps, qui ne portait quun t-shirt trop petit et un short moulant, cétait beaucoup pour Martin !
Bien involontairement, il a fourni à Mylène réponse à lune des questions qui dérangeaient ses amies : quand on se serre contre eux pour les embrasser, ça fait bander les garçons ! Et elle découvrait en même temps que sentir contre son ventre cette chose toute dure ça faisait un drôle deffet aux filles.
Gêné de son érection incontrôlable, il sest un peu éloigné de Mylène, qui a interrompu le baiser en riant :
Waouh ! Jai senti ! Moi aussi ça me fait tout chaud dedans !
Mylène sest reculée dun pas et Martin est resté les bras ballants un instant puis sest assis pour finir denfiler son jogging :
Le
le gardien va passer
Ah
cest bête ! On pourrait aller chez moi ! Tu veux ?
Sil voulait ? Il y serait allé en rampant si elle le lui avait demandé ! Elle navait pas quitté des yeux son caleçon qui baillait et la grosse bosse qui le déformait pendant quil se rhabillait. Lui rougissait et tentait, en vain, de ne pas trop fixer les yeux sur le petit short moulant et la couture centrale qui coupait son ventre en deux.
Mylène était contente delle en quittant le gymnase, se sentait toute légère. Le regard du gardien à qui Martin rendait les clés des vestiaires sur ses fesses ne la pas dérangé ce jour-là, non plus que la pluie diluvienne qui plaquait ses cheveux sur ses joues et collait son t-shirt sur ses seins qui pointaient de froid le temps quils atteignent la voiture de Martin et déposent leurs sacs dans le coffre.
Déboussolé, chamboulé, bousculé. Martin ne savait plus très bien où il en était. Mylène le menait de la salle de bains à sa chambre. Il suivait. Sans discuter.
Elle lui avait tendu une serviette dans la salle de bains pour quil se sèche pendant quelle essuyait ses jambes puis frottait ses cheveux :
Quel temps ! Toi aussi tes tout mouillé !
Sans façon elle a enlevé son t-shirt pour le mettre à sécher sur le porte-serviette et riait de voir la bouche grande ouverte de Martin qui regardait ses seins :
Allez, donne le tien aussi, tu vas attr la crève, sinon ! Et puis ton pantalon, il est trempé, donne ! ça va sécher !
Dans son lycra moulant qui dessinait ses fesses, elle traînait de la main Martin en caleçon derrière elle dans le couloir jusquà sa chambre.
Embrasse-moi encore, cétait bien tout-à-lheure !
Se retrouver dans sa chambre en caleçon avec Mylène seins à lair qui ne faisait même mine de se rhabiller, Martin navait pas rêvé aussi loin. A peine sil osait poser les mains sur ses bras en se penchant vers ses lèvres.
Mylène frissonnait autant de la chatouille sur ses tétons des poils du torse de Martin que de sentir ses mains trembler sur ses épaules. Les deux bras autour de son cou, elle sest serrée contre lui, pour apaiser la tension de ses seins, et pour vérifier si ça marchait à chaque fois : ses lèvres sétiraient de rire sous le baiser en sentant contre son ventre le sexe droit et dur de Martin.
Ça le fait chaque fois que tembrasse une fille ?
Martin a haussé les épaules. Quoi répondre ?
Elle sest dressée sur la pointe des pieds pour chuchoter à son oreille :
Je peux le voir ? Sil te plaît
Elle se mordait la lèvre inférieure en ouvrant grand les yeux, voyait la glotte sur son cou qui faisait des allers-retours rapides. Il avait le regard fixe, comme noyé.
Elle sest assise au bord de son lit en le tirant vers elle par la main et lentement elle a glissé deux index sous la taille du caleçon pour le faire glisser sur les cuisses. Le sexe planté sous lélastique de la taille lempêchait de descendre :
Oups ! je lai coincé !
Elle avait la tête dune gamine ouvrant un paquet cadeau ! Lui ne faisait pas un geste pour laider, serrant et desserrant les doigts nerveusement.
Martin connaissait Mylène depuis deux ans, depuis quelle venait aux entraînements dathlétisme du mercredi. Il navait pas connu sa période « insecte », ne lavait pas vue les examiner à la loupe en les retenant dune allumette posée sur une patte ou une aile. Il aurait reconnu le même visage concentré, le même regard curieux.
Elle penchait la tête, un petit bout de langue rose dépassant entre les lèvres.
Martin navait dyeux que pour les petits tétons roses qui pointaient, pour le petit short blanc dont la couture partageait le sexe et deux renflements bombés et la tâche plus sombre quil devinait dessous.
Elle regardait, les mains posées sur ses genoux, le visage penché sur une épaule.
Elle regardait le repli de peau brune glisser lentement quand le sexe se redressait, presque vertical à toucher le ventre couvert dune toison brune et frisée qui samenuisait en montant vers le nombril, et le bout tout rose dessous qui se découvrait lentement, lui faisant étirer les lèvres dun sourire.
Elle regardait tressauter la verge de petits tremblements en perdant sa superbe et sabaisser tout doucement jusquà lhorizontale.
Elle a brièvement levé la tête et croisé les yeux de Martin, souriant de voir en dessous les testicules qui semblaient animées dune vie propre rouler lentement sur elles-mêmes sous la peau grenue partagée dune petite couture. Elle riait en se mordant les lèvres.
Martin
Elle avait une toute petite voix, un peu enrouée. Elle a avancé une main vers une main de Martin pour la rapprocher de son sexe :
Fais-la grandir encore
montre-moi
Il a voulu reculer et séchapper. Elle la retenu des deux mains sur ses jambes en levant vers lui un regard suppliant :
Sil te plaît
montre dabord
Pauvre Martin ! Heureux Martin !
Il était allongé en travers du lit. Mylène lui tournait le dos, sa joue chaude sur son ventre. Elle balayait de son souffle chaud la ligne de poils qui descendait du nombril à son sexe qui tressautait, se dressait pour se coller au bout du doigt qui leffleurait, parcourait, découvrait. Il sentait sur son ventre la joue se gonfler de sourire.
Elle serrait ses doigts, labandonnait et descendait, se faisait plus douce, pourtant pas assez, sexcusait à son sursaut et aux doigts crispés sur son épaule.
Il navait pas montré tout seul. Il avait pris la main de Mylène sous la sienne pour le geste. Elle savait, a reconnu les mimes obscènes des garçons au temps du Collège.
Et puis cétait trop. Trop pour lui. Elle na pas bougé, ne la pas lâché, sest appliquée à linvite de la main sur son épaule.
Il fermait les yeux. Elle ouvrait grand les siens aux jets blanchâtres qui lui venaient au front et aux joues, coulaient tout chauds dans son cou et collaient les poils sur le ventre crispé, les abdos durs sous sa joue.
Elle est restée immobile longtemps, le gardait dans sa main, doucement.
Elle souriait toujours, souriait autrement, souriait plus chaud.
Ses yeux brillaient, ce nétait plus la tornade Mylène qui bousculait.
Ce nétait plus « un garçon », plus le paquet cadeau quelle se délectait à ouvrir.
Cétait Martin, le garçon à la main chaude sur son épaule dont le souffle précipité soulevait sa joue.
Cétait Martin et sa peau douce où elle posait un baiser avant de se redresser, Martin qui sexcusait dun murmure en essuyant ses joues et son cou, Martin quelle embrassait en fermant les yeux toute chavirée des grands bras quil fermait sur elle.
Elle aurait dit oui. Ou naurait rien dit. Laurait accueilli simplement.
Elle sest blottie dans ses bras.
Allongés dans le bon sens du lit, cétait plus confortable. Et puis sous la couette parce quelle avait froid. Elle a niché sa tête au creux de son épaule.
Martin le timide, elle savait.
Dun doigt elle agaçait un téton, cherchait ses yeux, haussait les sourcils, « ne rien dire ».
Insistait en pinçant les lèvres, sans rien dire.
Timide mais pas idiot, sa grande main sur un sein, elle souriait.
Il navait pas montré, pas trop ; elle si. De pressions de ses doigts sur les pectoraux empaumés, de petits ronds dun doigt autour du téton, quelle pinçait après, plus fort, il sétonnait mais serrait, elle riait et fermait les yeux, se mordait les lèvres en arquant les reins.
Index tendu, elle descendait, il suivait, retenait son souffle et suivait sur la hanche et la cuisse. Elle sest arrêtée, sest soulevée sur un coude pour poser un baiser sur ses lèvres.
Cétait elle qui rougissait en se redressant les yeux brillants, sallongeait et corps arqué du cou aux chevilles faisait glisser sous la couette le petit short sur ses jambes et revenait vers lui dun tout petit sourire crispé.
Elle navait plus rien à montrer, plus besoin de le guider, une main sur son cou, sur sa joue, elle a fermé les yeux, soulevé la couette du genou qui souvrait quand il glissait la main vers son ventre.
Elle a su assez vite quil ny arriverait pas. Elle la laissé faire parce que cétait bien quand même dêtre toute nue près de lui, dêtre au chaud dans ses bras sous la couette, bien mieux et tellement différent de ce quelle avait pensé. Elle laurait bien aidé, mais a pensé quil valait mieux pas, quil pourrait se vexer.
Une autre fois
une autre fois elle lui dirait comment. Sa main là ce jour-là suffisait, cétait bien, cest bien aussi quand cest maladroit, il y aurait dautres fois.
Faut que jaille faire pipi !
Elle a repoussé la couette et a enjambé Martin pour quitter la chambre dune démarche dansante.
Pas de calcul chez elle à balancer ses jolies fesses sous le nez de Martin. Elle est comme ça. Et ça rime à quoi de se cacher quand on vient de se tripoter dans un lit ? Elle a quitté la chambre sur un joli sourire à Martin et à ses yeux qui brillaient.
Toujours nue, nature, elle a rangé sur une chaise le caleçon Snoopy et son petit short, entrouvert la fenêtre sur le gris de laprès-midi et la pluie qui martelait en face les tôles ondulées du garage, pour elle, pour lui, pour le plaisir partagé à se promener toute nue, provoquer un peu, lui dire « tes à moi » et dire « profite, cest pour toi ».
Et se sourire quelle avait ! Pauvre Martin ! Heureux Martin !
Martin la suivait des yeux, ne la quittait pas des yeux, cherchait son regard quand elle sest approchée du lit, nosant pas baisser les yeux sur son ventre nu et sa toison frisée qui asséchait ses lèvres et mettaient le feu à ses joues.
Elle a tiré la couette sur les jambes de Martin et sest installée à califourchon sur ses cuisses, a posé les mains à plat de part et dautres du sexe pour masquer sur son ventre les poils noirs qui lencadraient :
Tu voudrais que je te rase ? ça serait marrant, non ?
Elle riait quand la verge se redressait en glissant sur ses doigts collés au ventre. Elle a rampé sur ses genoux en reculant et sest penchée pour déposer un petit baiser sur la verge et a redressé la tête :
Tu sens le garçon
tu sens bon
Martin
il avait rêvé de lui tenir la main, dune bise le matin quand ils se retrouvaient ; un baiser ? un baiser aussi, il en avait rêvé
Il avait pas pensé aux petits seins tout chauds sur ses cuisses et à la chatouille de son ventre sur ses genoux, pas pensé à ses mains qui glissaient sur son torse et aux cheveux qui balayaient ses cuisses, et surtout pas pensé à la chaleur de la bouche qui lenveloppait.
Mylène ? A vrai dire, elle ny avait pas pensé non plus.
Tant de choses auxquelles elle navait pas pensé, comme à la chaleur quelle sentait monter en elle !
Elle pensait
Non ! Elle ne pensait plus, à rien davant, à rien daprès, juste elle était dans linstant
lui tout chaud qui battait sur ses lèvres
elle toute chaude sous sa main
la pluie du mercredi
cest chouette la pluie le mercredi !
Heureux Martin ! Heureuse Mylène !
On les laisse
allez, on les laisse
et sortons sous la pluie, cest mercredi.
Misa 02/2014
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