Leslie La68

Leslie LA68 - Laure, le journal intime - L’inconnu



- Carole, il faut absolument que l’on se voie à la pause-déjeuner, tu ne croiras jamais ce qui vient de m’arriver.
- Raconte !
- Non, tout à l’heure. Je veux être sûre que personne ne nous écoute.
Carole c’est mon amie de boulot, nous sommes très proche et même intime puisque nous avons fait un trio avec son mari, Bruno, et depuis elle est en quelque sorte ma confidente…
Et mon amante aussi…
Après avoir raccroché mon téléphone, je suis restée de longues secondes le regard scotché sur l’écran de mon ordinateur, un email y était affiché et qui disait ceci:

De : complice@hotmail.com
Envoyé le : Mer. 21 mars 2009, 10 h 31 min 19 s
Objet : Chère Laure,
Nous sommes si proches.
Et nous ne nous connaissons pas, enfin... Comme je l’aimerais…
Votre visage et votre corps, depuis longtemps hantent mes pensées
J’aimerais mieux vous connaître.
Me le permettrez-vous ?

Le message n’était pas signé et l’adresse mail m’était inconnue, complice, pourquoi pas, x je suis en anglais, certainement une invitation indirecte qu’il me lançait via le net.
Qui pouvait être derrière ce message parmi les collègues masculins qui travaillaient dans le bâtiment et pu m’envoyer ce message.
Tandis que je faisais défiler des portraits dans ma tête, je sentais une délicieuse chaleur venir me chatouiller l’entrejambe.
Tout cela commençait à m’exciter sérieusement, et c’est le rouge aux joues et le feu aux fesses, qu’elle j’avais répondu à mon mystérieux admirateur.

De : mignonne.laure@free.fr
Envoyé le : Mer. 21 mars 2011, 10 h 50 min 34 s
Objet : Inconnu,
Je viens de lire votre message…
Vous avez l’air de bien me connaître, mon nom, mon adresse mail et, sans doute, mon numéro de téléphone et mon numéro de bureau.
Si vous voulez mieux me connaître, n’hésitez pas à m’appeler ou à passer par mon bureau.

C’est aussi bien plus pratique, vous verrez…
Laure.

Je l’ai envoyé en cliquant l’icône envoyé, tandis qu’un vol de papillons venait me chatouiller le bas-ventre.
J’ai eu du mal à me concentrer sur mon travail pendant les instants suivants, me précipitant sur ma boîte mail chaque fois que le petit carillon électronique annonçait un nouveau message. Examinant avec attention chacun des hommes passant devant mon bureau, en me demandant, et si c’était lui ?
Traversant du regard le grand espace paysager du bureau, je me demandais s’il était parmi eux et s’il me regardait et qu’il devinait l’état dans lequel son message m’avait mise.
Dix minutes plus tard, le carillon a sonné une nouvelle fois. C’était lui.

De : complice@hotmail.com
Envoyé le : Mer. 21 mars 2011, 11 h 03 min 19 s
Objet : Chère Laure,
Vous avez certainement raison, actuellement je vous épie en silence et je ne me lasse pas de regarder votre corps, mais je veux plus, avec votre consentement bien sûr, alors acceptez et faites-moi un signe d’acceptation, comme de laisser vos cheveux libres en sortant du bureau en fin d’après-midi.
Dans le cas contraire… Vous n’entendrez plus parler de moi…

Assise à la table du petit snack-bar où nous avions l’habitude de déjeuner, j’attendais mon amie Carole, un verre de vin blanc à moitié vide à la main, lisant et relisant encore le dernier mail reçu du mystérieux complice, je n’arrivais pas à croire ce qui m’arrivait et encore moins à imaginer où cette histoire allait me mener.
- Salut !
Carole était enfin arrivée, en retard comme toujours, et pas le moins du monde gênée, comme d’habitude.
- Tu t’es déjà envoyé un verre de vin blanc, eh bien, ma vieille, il doit en valoir la peine ce mystérieux secret que tu brûles de me révéler.
- Lis.
J’ai tendu le texte des e.mails à mon amie et il s’est passé une longue minute avant que Carole ne relève la tête, les joues en feu.
- Eh bien, dis donc ! Tu t’es dégoté un sacré admirateur, ma belle !
- Qu’est-ce que je devrais faire selon toi ?
- Demande-toi plutôt ce que tu voudrais faire, c’est plus fun.
- Mais je n’en sais rien moi, ce que je voudrais faire.
- Allons Laure, ne fais pas l’idiote. Ne me dis pas que tu n’as rien ressenti en lisant ces messages.
- Enfin… C’est-à-dire…
Je lui ai avoué les sensations de plus en plus intenses que je ressentais en recevant et en lisant les nouveaux messages et mon impatience d’en recevoir d’autres.
- Le soir, en y pensant tu dois bien te soulager la chatte !
- Chut ! Carole soit discrète !
J’ai plongé mon visage empourpré vers mon assiette, en remarquant les regards des clients attablés aux tables près de nous. Mais Carole a continué :
- Alors, ne me dis pas que tu ne sais pas ce que tu veux faire, petite hypocrite !
- Arrête s’il te plait, ce n’est pas drôle !
J’étais horriblement gênée, même si j’avais fait un trio avec elle et son homme et qu’elle était depuis mon amante, j’en voulais un peu à Carole, d’être parfois démonstrative sur les sujets du sexe…
- Tu veux vraiment que je te dise ce que tu devrais faire ?
- Pas la peine, je crois que je connais la réponse, répondis-je.
- Un type arrive à te tremper la culotte sans même te toucher et tu voudrais te priver d’un tel plaisir ! Si tu veux, tu peux lui passer mon adresse mail. Moi, en tout cas, je suis prête à me faire découvrir davantage ! Me dit Carole.

Durant tout l’après-midi, j’avais dû lutter pour me concentrer sur mon travail tant mon esprit repartait inexorablement vers les messages de mon mystérieux correspondant et sur les étonnantes sensations que je ressentais en y pensant.
En fin d’après-midi, pas de nouveau message, je suis rentrée à la maison un peu déçue…

Le lendemain matin, j’avais un message, les battements de mon cœur se sont soudainement accélérés.

De : complice@hotmail.com
Envoyé le : Jeu. 22 mars 2011, 8 h 10 min 56 s
Objet : Chère Laure,
Hier vos cheveux défaits m’ont ému, comme une acceptation de continuer…
Vous êtes vraiment magnifique aujourd’hui et je ne peux m’empêcher de penser que c’est peut-être pour moi que vous vous êtes faite si belle.
Merci…

J’ai aussitôt répondu.
De : mignonne.laure@free.fr
Envoyé le : Jeu. 22mars 2011, 8 h 15 min 34 s
Objet : Inconnu,
Libre à vous de me mater et de faire des suppositions sur l’avenir, mais soyez plus direct, cela n’en sera que plus claire.
Laure

La réponse ne se fit pas attendre.
De : complice@hotmail.com
Envoyé le : Jeu. 22 mars 2011, 8 h 40 min 56 s
Objet : Chère Laure,
Vous avez raison, mais les détails sont importants, portez plutôt un string sous votre jupe moulante, où même ne portez rien, l’effet n’en sera que plus saisissant.
Vos fesses sont si attirantes….

- Waouh ! Tu es en beauté aujourd’hui dis donc ! Alors, ton mystérieux admirateur s’est déjà manifesté.
Carole venait de me rejoindre à la table du snack-bar, en retard bien évidemment.
Je lui ai tendu les derniers messages échangés avec complice, avalant nerveusement de longues gorgées de vin blanc.
- Montres voir !
- Quoi ?
- Lèves-toi donc que je voie tes fesses.
Je me suis levée pour tendre mon adorable derrière sous le nez de mon amie.
- Il a raison évidemment ! Quelle horreur cette culotte, je ne sais pas où tu l’as trouvé, c’est horrible !
- Carole !
Mon amie avait une nouvelle fois réussi à attirer les regards des autres clients vers nous et je me suis brusquement rassise avec le feu aux joues.
- Tu veux bien parler plus bas, s’il te plait !
- Ok, désolée. Mais bon, qui aurait l’idée de mettre une culotte pareille avec une jupe qui te moule si sensuellement les fesses ?
- Mais…
- Demain met donc un string et aujourd’hui, tu vas retirer cette vilaine culotte !
- Mais tu es folle, tu veux que je me ballade le cul nu !
- Qui le saura, à part toi, moi, et ton mystérieux admirateur qui s’en apercevra, en fait personne.

Sans me laisser le temps de réagir, Carole m’a entraînée vers les toilettes de la galerie commerciale avant de s’enfermer avec moi dans une des cabines.
En un rien de temps Carole m’enleva ma culotte, non sans m’avoir un peu caressée, avant de remettre ma jupe place, en caressant sensuellement la rondeur parfaite de mes fesses.
- Voilà, c’est infiniment mieux comme ça. Tu verras, le frottement de la jupe sur les fesses nues est particulièrement agréable. Sans parler des délicats courants d’air qui vont venir caresser ta petite chatte frémissante. Tu vas adorer !
- Je sais, je l’ai déjà pratiqué, mais jamais au boulot !

A suivre…