Faux Semblant_Partie 3
Cette histoire est une pure fiction. Toute ressemblance avec des personnes, des lieux et des phénomènes existants ne peut être que fortuite
Partie 3
Les années de première et de terminale passèrent sans plus danicroche. Lisa et Dylan sengagèrent en courses côtières de voile et remportèrent les principales épreuves. La Spi Ouest-France, la Croisière EDHEC, la Ligue Natinale de voile la première année, la Nice Ultimed et le Tour voile la seconde. En dehors du temps consacré à la préparation des régates, ils donnaient des cours de voile et faisaient du temps partiel chez Navale Composite. Le couple était désormais, reconnu dans le milieu de la navigation, craint dans celui de la compétition, et estimé dans celui de la construction navale. Ils avaient plus que contribué à la réalisation de plusieurs monocoques, un trimaran de course et même un chalutier de pêche côtière.
Ces deux années furent particulièrement marquées par la mise en chantier de leur plus grand projet. Ils avaient lambition de construire, pour eux-mêmes, un voilier de grande croisière. Vingt-deux mètres de long, cinq mètres soixante de large, une coque en aluminium et un pont en teck, un tirant deau de trois mètres quarante, une voilure au près de deux cent vingt mètres carrés, un spi de deux cent quatre-vingt-dix mètres carrés. Deux vastes cockpits, un pour la manuvre et un pour la détente équipé dune banquette en « U » ceinturant une table escamotable et de plusieurs bains de soleil, deux cabines doubles, deux cabines de bain. Le patron de Navale Composite accepta de mettre ses locaux détude et son atelier de construction à leur disposition et sous contrat, à la condition quils obtiennent le prêt bancaire, cèdent les droits sur les plans du navire et adaptent les données à quatre autres modèles, en douze, seize, dix-huit et vingt mètres qui seraient construits dans le même temps, dans un nouvel atelier attenant au premier et pour lesquels ils superviseraient la mise en uvre.
Leur vie changea radicalement. Ils devenaient adultes, considérés dans le milieu et quelques peu chouchoutés par leurs professeurs.
Ils passèrent en même temps leur permis A1 et soffrir chacun un scooter. Un Honda Forza pour Lisa et un Yamaha Xmax ABS pour Dylan. Ils devenaient autonomes et cela contribua heureusement au changement de leur quotidien.
En fin de terminale, ils déposèrent leur dossier de candidature pour une prépa MPSI au lycée Naval de Brest. Sur deux ans, une année MPSI et une seconde MP, cet établissement préparait les futurs élèves de lÉcole dIngénieur de Brest, école nationale supérieur des techniques avancées, pour y préparer, en trois ans, un diplôme dIngénieur en architecture navale et offshore. Ils visitèrent létablissement ainsi que la résidence des internes quils devraient fréquenter. Le loyer de linternat entrait dans leurs moyens, maintenant quils disposaient de revenus salariaux. Ils profitèrent de leur passage sur Brest pour sinscrire ensemble au permis de conduire dont lauto-école, Armor Conduite, était à deux pas du Lycée. Les mois de mai et juin furent consacrés, pour le matin aux révisions et, les après-midis, les mercredis et samedis aux cours de voile et les autres jours, en supervision des cinq chantiers de construction. Celui de leur bateau avait commencé en premier et pris une avance assez conséquente, si bien que la coque et le pont furent pratiquement achevés la veille du bac.
Ils avaient reçu leur convocation et devaient passer leurs épreuves les mêmes jours et dans les mêmes salles.
Les sujets furent abondamment commentés à la sortie des épreuves, Lisa et Dylan préférant rentrer au plus tôt pour échapper aux sempiternelles questions que désiraient leur poser leurs camarades visiblement moins bien préparés queux pour ces épreuves.
Les deux amoureux décidèrent de se reposer tout le reste de la semaine puis de faire une virée en mer dune semaine en partant de Port Navalo, avec une première escale à Noirmoutier, une seconde à lÎle dYeu, une troisième à Oléron et une dernière à Ré, avant le retour sans escale.
Le lundi matin, Dylan fut réveillé dun tendre baiser par une Lisa habillée et maquillée.
« Debout flémard, il est lheure de se lever ? »
« Mais, tu es déjà prête ? »
« Ça fait deux heures que je suis debout ; Aujourdhui, cest le grand jour pour toi et moi. »
« Mais ils naffichent les résultats quà partir de quinze heures, on a tout le temps. Laisse-moi dormir encore un peu. »
Elle lenjamba et lui fit des chatouilles sur les flancs, sachant quil ne pourrait pas résister longtemps.
« Il nen est pas question. Jai tout un programme de prévu, je veux my tenir. »
Il la saisi par les hanches et la bascula sur le dos.
« Vous savez que vous prenez des risques jeune fille en venant me tirer dun si profond sommeil ? »
Ils lembrasa amoureusement, mais pas aussi intensément quil laurait souhaité, sachant que ses exhalations matinales nétaient pas des plus fraîches.
« Tu sais que tu es belle toi ? Être réveillé par un ange, cest le signe dune journée merveilleuse. »
Une heure plus tard, il était fin prêt. Les parents de Lisa, chez qui ils avaient dormi, dans le même lit, ce qui était désormais admis dans les deux familles, leur souhaitèrent bonne chance. Lisa pris un grand sac et sortit la première.
« Mais où memmènes-tu ? »
« Cest une surprise mon chéri. »
Ils enfourchèrent leurs scooters et, Lisa en tête, partir en direction du Golf. Il leur fallut quarante-cinq minutes pour rejoindre Vannes et le pavillon des parents du garçon. Ils les saluèrent brièvement.
« Tu laisses ton scooter ici. Maintenant, cest moi ton chauffeur. »
Il obtempéra et après avoir refermé la porte du garage, grimpa derrière elle. Trente-cinq minutes plus tard, ils franchissaient le portail de Naval Composite, dont lactivité était arrêtée pour trois semaines en juillet, et dont ils avaient les clés. Elle ouvrit la porte de latelier A et il pénétrèrent à lintérieur. La coque de leur voilier était recouverte de bâches armées. Elle grimpa à léchelle et tira à elle deux des plus grandes bâches, dévoilant le parquet flambant neuf du pont. Elle déposa son sac et louvrit, semblant faire linventaire de son contenu. Elle se releva et se tourna vers lui.
« Cest parfait, je nai rien oublié. Nous reviendront tout à lheure. »
« Quest-ce que tu mijotes ? »
« Chut ! Je tai dit que cétait une surprise. »
Elle lui prit la main et le força à redescendre du bateau. Ils ressortirent de latelier et elle prit soin de tout refermer derrière eux. Ils remontèrent sur le scooter et ressortirent de lenclos de lentreprise. Elle redémarra et pris la direction de Vannes. Trente cinq minutes plus tard, elle stoppa devant la gare. Elle verrouilla son scooter et lui tendit son billet.
« Composte-le, nous avons juste le temps de trouver le quai. » Ils sassirent côte à côte, dans un wagon plutôt bien rempli.
« Bonjour, jai réservé une table pour deux personnes.
« A quel nom sil vous plait ? »
« Monsieur et madame Nédélec. »
Dylan, effaré, regarda sa copine qui lui fit un clin dil des plus malicieux et mima un baiser avec ses lèvres.
On leur servit des couteaux grillés aux noisettes et aux herbes, puis des huitres gratinées au Saint Albray accompagnées de fagots de haricots verts, et enfin une excellente crème brûlée à lhydromel, le tout arrosé dun cidre paysan peu alcoolisé. Elle régla laddition et ils sortirent prendre un peu lair. Ils marchèrent une demi-heure dans le quartier pour se retrouver à lentrée du lycée où pas mal de monde sagitait autour des panneaux daffichage. Ils sapprochèrent et cherchèrent leurs deux noms. Lisa lui demanda de lattendre à lécart. Elle put sans difficulté se mettre au premier rang car, layant vu, de nombreux élèves sétaient respectueusement écartés pour lui céder la place. Elle resta quelques instants à scruter les lignes des douze feuilles punaisées, fit volte-face, revint vers Dylan et entoura son cou de ses deux mains.
« Je laurai juré, tu es reçu avec dix-huit virgule sept de moyenne et la mention très bien. Bravo mon amour. »
Elle lui tendit sa bouche et sa langue lui offrit un balai virevoltant.
« Et toi, dis-moi. »
« Je suis reçue avec dix-huit virgule neuf et la mention très bien. »
« Cette fois, cest moi qui te félicite. »
Il écarta les bras, les leva vers le ciel et sadressa à la foule présente.
« Lisa est la plus cultivée, la plus intelligente et la plus belle fille du monde et je laime. »
Et, de nouveau, ils scellèrent leur sort dans un long baiser.
La foule sagita soudain et se dirigea vers la sortie de létablissement. Une trentaine délèves semblèrent se regrouper et prendre la direction de la gare.
« Vient, on les suit. »
Ils prirent la rue dAntrain, tournèrent à langle de la rue Saint-Melaine et entrèrent au bar La Part des Anges. Il sentassèrent aux tables qui semblaient avoir été réservées. Corenthin qui faisait partie du groupe héla un serveur.
« Hé, tu nous apporte de la bière pour tout le monde, cest moi qui régale. »
Dylan lapostropha à distance.
« Et toi, quest-ce que ça a donné ? »
« Je suis reçu mon vieux, je nen reviens même pas. Mon père va me dresser une statue à lentrée de lentreprise ! »
Il se rassit et prit Lisa par lépaule.
« Je suis content pour lui, même si cest la dernière chose sur laquelle jaurais parié. »
Ils passèrent tous deux bonnes heures à parler de souvenir de classe et séchangèrent la promesse de ne pas se perdre de vue.
Lheure du départ sonna pour toute la bande et lon se sépara non sans grandes effusions.
Lisa et Dylan revinrent tranquillement à pied jusquà la gare, en flânant devant les boutiques commerçantes. Ils trouvèrent facilement leur quai et leur train qui semblait les attendre sur sa voie. Le voyage du retour les vit faire une sieste réparatrice et cest frais comme des gardons quils débarquèrent de la gare de vannes et reprirent le scooter de la jeune fille.
Elle repris le chemin de leur entreprise et ils entrèrent dans latelier une bonne demi-heure plus tard. Elle gravi les quelques marches de léchelle contre la coque et atterrit sur le pont.
Dylan la vit ouvrir son grand sac et en sortir une corde toute neuve.
« Tu veux bien la passer autour de la poutre au-dessus de nous sil te plait ? »
Il dû sy reprendre à plusieurs reprises pour y parvenir et lui tendit les deux extrémités. Elle y accrocha une lanterne à gaz quelle alluma.
Puis elle sorti un grand duvet pour deux et létala sur le parquet. Elle prit également une belle nappe à carreaux et un petit panier à pique-nique. Elle louvrit et en sorti deux assiettes, deux verres, deux jeux de couverts et deux serviettes, à carreaux elles aussi.
« Ma mère nous a préparé une salade composée dont tu me diras des nouvelles. Elle nous a fait aussi un petit far breton. Elle sortit également une bouteille de cidre et deux jolis bol gravés de leurs prénoms.
« Mais tu avais tout organisé ! je suis épaté Lisa, tu ne pouvais pas me faire plus plaisir. Jai apprécié la petite fête avec les copains-copines, mais je nattendais quune chose, cest quon puisse se retrouver tous les deux. »
« Tu nes pas au bout de tes surprise mon chéri, il men reste encore une que tu auras après le dîner. »
Ils sassirent en tailleur et profitèrent des victuailles avec bon appétit. Elle débarrassa la vaisselle pendant quil plia serviettes et nappe. Une fois le tout bien rangé dans le sac, elle se tourna vers lui, les yeux brillants et sapprocha à le toucher.
« Ce soir, je veux que tu fasses de moi une femme. Je le désire depuis si longtemps, mais je voulais que ce soit le jour de notre réussite au Bac et de notre entrée dans lâge adulte. Je taime Dylan, depuis si longtemps et dun amour si fort quil ne séteindra jamais. »
Il la prit dans ses bras.
« Moi aussi je taime Lisa. Depuis le premier jour où nous avons mis à leau nos dériveurs lun à côté de lautre. Je navais jamais vu une fille aussi belle que toi. Je te suivais du regard, jétais comme hypnotisé. Tes cheveux qui volaient dans le vent, ton joli visage si bien dessiné. Tu as tourné la tête, tu mas regardé et tu mas souri. Jai eu comme un coup délectricité dans tout le corps. Cétait le plus beau sourire que la terre et la mer puisse moffrir. Je suis tombé instantanément amoureux de toi. Jai su immédiatement que ce serait toi, et rien que toi. Tu as apprivoisé mon âme, et elle tappartient pour toujours. »
« Déshabille-moi. »
Il lui retira son sweet, puis saccroupit pour lui enlever ses Mustos et ses socquettes basses. Il lui fit des petits baisers tout le long de la jambe en remontant. Il tira son tee-shirt vers le haut, puis déposa quelques baisers sur son ventre. Il la fit se retourner et lui détacha son soutien-gorge, tout en léchant le haut de son dos en faisant des virages montant vers la tête. Arrivé à la nuque, il appuya ses baisers ; Pendant ce temps, ses mains accrochèrent sa culotte et commencèrent un voyage en sens inverse. Sa langue suivit le mouvement et sarrêta, alors que le sous-vêtement était au pied, à ses fesses. Elle fit alternativement lever ses pieds pour quil lôte définitivement. Ses mains prirent appui sur ses hanches et il appuya sa bouche contre sa raie pour lécarter. Sa langue atteint sa fine rosette et tournoya lentement autour, puis, délicatement, la pénétra. Elle eut un tremblement de tout le corps.
« Attends, cest mon tour. »
Elle le prit par les aisselles et le releva face à elle. Elle lui enleva son pull marine. Elle se mit à genou et lui retira ses Méphistos Trevis et ses Socks Merino. Elle laissa ses mains glisser le long de ses jambes en remontant. Elle lui retira son tee-shirt et mit ses mains sur ses épaules.
« Tu es beau comme un dieu. Jaime ton corps, il est fin, élancé, musclé. Tu respires la force, lénergie, la robustesse. »
Ses mains zigzaguaient sur son torse en décrivant des cercles pointant doucement vers le bas. Elle se saisit de son boxer, écarta lélastique, puis, tout en le fixant malicieusement dans les yeux, le fit descendre, son visage et sa bouche suivant le mouvement. Arrivée au pied, ses mains sarrêtèrent alors que sa bouche était à la hauteur de son pénis.
« Lui aussi il est à ton image. Beau, fort, doux, vigoureux.
Elle sortit sa langue et le lécha par petites touches.
« Jaime son goût, jaime quil enfle dans ma bouche, quil devienne gros, dressé, imposant et massif. »
Elle ouvrit sa bouche et le fit pénétrer lentement, comme pour éprouver toute sa longueur. Elle fit quelques aller-retours, puis leva les yeux vers lui tout en le suçotant ;
« Je veux quil fasse connaissance avec ma grotte damour secrète. Je veux quils sunissent, quils ne soient plus quun, quil deviennent le complément lun de lautre. »
Elle le saisit délicatement et sallongeât sur le duvet, lentrainant avec elle. Il voulut descendre vers son ventre, mais elle len empêcha doucement.
« Non, cest inutile ce soir. Je suis prête, viens, viens en moi, je te veux au fond de moi. »
Elle écarta ses cuisses et il prit naturellement place entre elles. Sitôt quil fut allongé, elle le ceintura avec ses jambes et ses bras. Il savança et son pénis vint naturellement se positionner contre ses grandes lèvres.
« Oui, viens, entre, je suis à toi. »
Il neut quà pousser légèrement pour que les lèvres sécartent et que le gland de son sexe pénètre son vagin trempé. Il attendit quelques secondes puis commença à pousser vers lavant, entrant progressivement. Quand il fut arrimé à elle, il cessa tout mouvement.
« Serre-moi. »
Elle noua plus fort ses jambes et ses bras autour de lui. Il mis sa main entre eux deux, sur son ventre.
« Non, là. Serre-moi là. Sens-moi, sens comme je suis bien en toi. Sens comme je suis entièrement en toi. Épouse-moi complètement. Tu me sens ? »
« Oui, je te sens bien. Je sens chaque centimètre de toi ; je sens ta chaleur, je sens ta force. Vien maintenant, fais-moi crier, fais-moi jouir. »
Il entama un lent et doux va et vient qui, à chaque poussée lui arrachait un gémissement de bonheur.
« Oh, oui. »
Il lembrassa profondément, faisant tournoyer sa langue à un rythme infernal. Dans le même temps, il accéléra ses mouvements et leur donna un peu plus de vigueur. Elle ouvrit la bouche, pour gémir, tout en lui léchant la langue.
« Ah, comme je te sens bien, cest bon, je sens que je vais venir. »
Il prit appui sur ses mains et enclencha une accélération qui augmenta le volume des gémissements de Lisa.
« Oui, je taime, cest bon, je viens. »
Elle tournait sa tête de droite à gauche, les yeux révulsés, la bouche grande ouverte cherchant de lair. Elle arcbouta son corps et cria sa délivrance au moment même où il se déversait en elle.
« Ouiiiiiiiiii. »
Le corps encore secoué de spasmes, elle se blottit contre lui et lembrassa, les yeux ouverts le regardant fixement pendant quil récupérait son souffle.
« Je voulais être à toi, pour que tu sois le premier et le dernier homme à qui je me donnerai. Je taime Dylan et je taimerai toute ma vie. »
Il attendit quelques instants que sa respiration reprenne son rythme naturel.
« Moi aussi je veux te faire une déclaration Lisa. Nous sommes jeunes, mais nous sommes en âge de nous faire des promesses. Je veux ten faire une ce soir. Nous allons nous embarquer pour une spé de deux ans, puis, si tout va bien pour lécole dingénieur pour trois ans. Quand nous seront diplômés, nous aurons vingt-trois ans. Il nous restera une dernière année à faire pour obtenir notre diplôme darchitecte naval. Cest à ce moment-là que je te demanderai de mépouser. Je veux unir nos deux vies, de façon officielle et définitive. »
« Dylan, mon amour, avec cinq ans davance, mon cur te dit oui, mille fois oui. »
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