Leslie La71
Leslie LA71 - Laure, le journal intime - Linconnu, suite et fin
La question était sans ambiguïté, il avait apprécié et me demandait de revenir
Un bref sentiment de honte et de gêne lavait envahie en réalisant quelle venait de sexhiber devant cet horrible personnage. Si elle aimait visiblement sexhiber, elle nappréciait pas dêtre confrontée à ses voyeurs.
- Dites-moi plutôt qui vous a réservé la salle.
- Ce nest pas vous ?
- Pourquoi aurais-je fait ça ?
- Pour le plaisir ou pour réaliser un fantasme !
- Ça arrive souvent que des femmes vous réservent une cabine pour venir sexhiber et faire lamour avec des inconnus.
Il a éclaté de rire car visiblement, cétait une pratique courante et lune des spécialités de la maison. Des bourgeoises anonymes, plus ou moins jeunes, plus ou moins belles, venaient soffrir aux regards des clients, pour le plaisir de tous.
Il était clair que je nen tirerais rien de plus et jallais donc quitter létablissement, quand Didier ma rappelé.
- Noubliez pas vos cadeaux.
Et il ma tendu un grand sac par-dessus le comptoir.
- Parfois les clients offrent des cadeaux aux filles et celui-ci a dû vous apprécier parce quil na pas lésiné sur la dépense.
Une panoplie de sex-toys et de sentassaient dans le sac grand ouvert, je nallais pas refuser et de lui dire de tout garder, après tout, je les avais gagnés et si xiam me les avait offerts, cétait certainement pour une bonne raison.
- Et
pour la prochaine fois ? Me demanda Didier.
- Après avoir pris la carte du magasin, je lui ai dit :
- Je vous téléphonerais !
Tandis que je rentrais à mon appartement, javais la tête dans les nuages, nayant plus aucune crainte, ni aucune pudeur, à promener mon corps à moitié nu au milieu de la foule grouillante de la nuit.
Que de souvenirs en si peu de temps, tous sans exception étaient liés à des moments de plaisir aussi intenses que variés, mais le dernier plaisir avec mon inconnu allait-il avoir lieu ?
Arrivée à lappartement, jai retiré mon trench-coat, et je nai pas fermé les rideaux du salon, restant nue, comme si jinvitais les occupants des appartements situés en face du mien à se délecter à leur guise de mon corps.
Je me suis servi un grand whisky-glace, pour apaiser ce feu qui me dévorait le corps, mais jai reçu un nouveau message, le carillon familier de ma boîte mails venait de retentir
Cétait lui.
De : xiam@hotmail.com
Envoyé le : Ven. 30 mars 2011, 22 h 05 min 46 s
Objet : Chère Laure,
Jespère que vous avez apprécié...
Comme je vous le disais, vous êtes faite pour le sexe.
Prenez du plaisir ce soir
Une dizaine de photos accompagnaient le message.
Pour me donner le courage de les regarder, jai vidé dun trait mon verre de whisky, puis un autre et jai fait défiler les photos une à une.
Sortant de mon immeuble, le haut de ses cuisses brillantes au-dessus de mes cuissardes noires, assise sur le banc du parc, les jambes croisées sous le regard pénétrant de linconnu, en train de me faire baiser appuyée à un arbre, à moitié nue, lexhibition de mon cul, coquinement dévoilé, tandis que je sortais du parc, dans la rue grouillante, sous les regards admiratifs des passants et une série bien plus explicite, dans la cabine du sex-shop, offrant mon corps et mon sexe béant à lobjectif de lappareil.
Je ne savais que penser. Il mavait suivie toute la journée, épiant chacun de mes gestes, capturant à mon insu limage de mon corps de plus en plus dénudé. Je men voulais davoir été une nouvelle fois son docile jouet, davoir répondu à chacun de ses ordres comme une petite chienne obéissant à son maître. Javais envie de pleurer
Jai regardé dans le sac les objets en les sortant un à un du sac et en les déposant sur le canapé, un gode ceinture, deux godes réalistes, trois godes danus, des boules de Geisha et un uf vibrant. Une parfaite panoplie destinée aux plaisirs féminin.
Puis Carole ma téléphoné...
- Salut. Ça va ? Ta voix est bizarre.
- Je ne sais plus où jen suis, Carole. Je crains que cette histoire ne finisse par me rendre folle.
- Quest-ce que tu racontes, tu es fatiguée voilà tout.
Mais je nai pu résister à lui raconter ma journée, ce que javais fait un peu mécaniquement au début, puis les extases successives, dans le par cet dans la cabine du peep-show, tout, je lui ai tout raconté.
Quand Carole a raccroché, je me suis écroulée sur le divan, trempée de sueur et remplie à nouveau de désirs, alors jai été prendre une douche pour reprendre mes esprits sous le massage revigorant des jets bouillonnants de la douche, en ressortant de la salle de bains, javais un nouveau message.
Le corps nu et trempé de leau de la douche, je lai regardé, cétait lui
De : xiam@hotmail.com
Envoyé le : Ven. 30 mars 2011, 22 h 45 min 17 s
Objet : Chère Laure,
Je nen peux plus de vous faire languir
Ce soir, si vous le souhaitez, je me révèlerais à vous, je ne pourrais être chez vous que dans une heure, si vous le voulez.
Mais si vous acceptez, je vous demande de mattendre les yeux bandés, allongée nue sur votre lit et de préférence sur le ventre, afin de me laisser profiter anonymement de votre corps
Cest aussi pour cela que je vous demanderais de ne pas madresser la parole tant que je ne vous laurais pas adressée moi-même.
Jattends votre réponse
.
Javais attendu ce moment, à présent, je nétais plus du tout sûr den avoir envie, refuser ou accepter. Au point où jen étais à quoi bon ne pas aller au bout, alors jai envoyé un mail.
De : mignonne.laure@free.fr
Envoyé le : Ven. 30 mars 2011, 22 h 59 min 14 s
Objet : Inconnu
Je vous attendrais pour minuit, jespère que vous ne me décevrez pas.
Laure
PS : vous devez connaitre mon adresse puisque vous avez fait une photo de moi sortant de limmeuble, alors pas la peine de vous la transmettre.
Je me suis préparée et peu de temps après, alors que jétais allongée nue, à plat ventre sur le lit, jai entendu la porte dentrée souvrir.
Il est là !
Une décharge électrique ma traversé les chairs lorsque jai entendu le bruit de la porte dentrée se refermant, puis le bruit de mouvements dans le salon, peut-être-était-il de train de fouiller dans mes affaires, il devait avoir découvert mes accessoires restés sur le canapé
Ce fut comme une libération dentendre des pas dans le couloir menant à ma chambre et cette présence à côté de moi, trahie par une respiration plutôt douce et les arômes puissants dun parfum masculin, aux relents de musc et dambre, une libération qui me fit couler une chaude humidité de mon sexe que jai senti couler entre mes cuisses, tandis que limpatience commençait à monter en moi.
Jai senti son regard glisser sur mon corps dénudé, avant que ses doigts ne viennent frôler ma peau. Il ma pris les mains pour les amener au-dessus de ma tête et je me suis laissé faire, définitivement offerte aux désirs de mon mystérieux visiteur, inconnu.
Trois minutes plus tard, je gisais les poignets noués au-dessus de ma tête, toujours sur le ventre, mon sexe béant brillait des liqueurs qui ne cessaient de sécouler de ma caverne.
Les mains et les lèvres de xiam étaient douces, presque féminines, jaurais aimé quil vienne me dévorer la bouche, mais il était trop occupé à me dévorer le dos, les fesses, les cuisses, retardant le moment où il sattaquerait au fruit juteux qui frémissait dimpatience entre ses cuisses.
Lorsque la langue est enfin venue se glisser dans ma raie des fesses, un frisson ma parcouru, puis la langue est descendue pour aller titiller mon petit bouton et mes fesses se sont brusquement relevées, comme pour faciliter laccès, lançant mon sexe à la rencontre de cette bouche dévorante, déclenchant par la même occasion un long jet de cyprine qui a dû inonder le visage de mon mystérieux amant.
Il sest éloigné un instant, et jai eu peur quil ne mabandonne déjà, mais jai bientôt entendu le bruit dun petit moteur dont je nai pas tardé à en deviner lorigine.
Je suis restée seule dans la chambre, reprenant peu à peu mon souffle et mes esprits, je ne pouvais toujours pas deviner qui pouvait être son mystérieux inconnu, mais je fus sortie de mes réflexions lorsque linconnu est revenu dans la chambre pour me soulever le ventre et passer un coussin dessous, la tête posée entre ses bras toujours attachés au sommet du lit.
Ainsi disposée, javais le cul cambré et offert à toutes ses velléités.
Il lui ma caressé avec ses mains qui parcouraient sensuellement chaque centimètre de mon corps, puis la tête enfoncée dans les draps, il ma obligée à magenouiller pour que je lui offre le spectacle enivrant de mon cul dressé.
Il a pris mon clitoris entre ses doigts pour le malmener, me faisant agiter mon cul en poussant de petits cris, comme pour mobliger à mabandonner avant de glisser ses doigts entre mes lèvres béantes et ruisselantes de ma petite chatte, avant de remonter entre mes fesses et se presser contre ma rondelle frémissante.
Il savait y faire et me tenait en haleine mobligeant à cambrer encore et encore plus mes reins et aller au-devant de ses caresses.
Puis jugeant sans doute que jétais prête, il mavait saisi par les hanches, et je métais préparée à offrir enfin ma chatte affamée à ses assauts virils.
Mais ce nest pas un sexe dhomme, chaud et frémissant, qui est venu mécarteler la chatte. Cétait le gode qui mavait déjà visitée plusieurs fois déjà et que mes amantes se servaient pour membrocher.
Ce gode-ceinture, dont Carole aimait se servir lorsquil était attaché à son bassin
Alors jai hurlé :
- Carole !
Jai crié son prénom, comme une révélation alors le gourdin de latex me défonçait la chatte.
Je jouissais presque malgré moi sans pouvoir chasser de mon esprit lidée que mon amie avait tout manigancé à mon insu, alors jai répété :
- Carole ?
Et pour toute réponse, jai eu le contact glacé dun gode métallique sur mon petit trou fripé, qui préalablement lubrifié sest enfoncé inexorablement dans mon anus.
Sous leffet du gobe enfoncé dans mes fesses et les coups de boutoir du gourdin de latex avec lequel on me pilonnait la chatte, je me suis mise à râler bruyamment, le visage enfoui dans les draps défaits. Le frottement des deux bites artificielles coulissant contre mes chairs provoquait des éclairs violents qui menflammaient la chatte et le cul.
- Arrête Carole, je ten supplie, je nen peux plus !
Mon mystérieux visiteur na pas obéi tout de suite, prolongeant encore pendant plus dune minute lorgasme ininterrompu qui membrasait le corps, puis il a arrêté les pénétrations de retirer lentement les deux lances enfoncées dans ms intimités.
Cétait fini. Je me suis laissée retomber sur le lit avant de sentir le corps nu de mon amie venir se coller contre le mien, délivrer mes mains encore nouées au-dessus de ma tête, et poser un chapelet de baiser sur mon corps brûlant.
- Tu ne men veux pas trop ?
Pour toute réponse, jai tourné la tête pour aller à la rencontre de la bouche de mon amie, et laisser nos langues se mêler dans un baiser passionné.
Nous avons fait lamour toute la nuit sans que je lui reproche quoi que ce soit, ce nétait ni lheure, ni le moment, mais je songeais déjà à ma prochaine vengeance
Au petit matin, Carole sest réveillé les mains et les pieds attachés aux quatre coins du lit, elle ma regardé surprise, mais elle a tout de suite compris que lheure de la revanche était arrivée.
A suivre
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