La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°262)
Vanessa au château - Suite de l'épisode 253 -
Vanessa aimerait lever les yeux sur la personne qui vient de pénétrer en ces lieux, mais sans connaître les règles du jeu, elle a comme la sensation que ce ne serait pas approprié et préfère donc les garder baissés. Ses nombreux entraînements de sapeurs-pompiers, dans lobscurité lui permettent de se concentrer sur ses autres sens, elle a apprit à se repérer à lodeur, aux sons et au déplacement de lair. Elle entend des pas légers, certainement ceux dun homme, il est calme, prend le temps de sarrêter à deux mètres devant elle, avant de partir sur sa gauche pour la contourner afin de lobserver sous tous les angles. Il sarrête un instant puis revient par sa droite pour se placer devant elle. Il est à moins dun mètre, elle peut entendre sa respiration, elle voit ses chaussures de cuir noir. Elle ne sy connaît pas en grandes marques, mais vu la qualité du cuir, il lui semble quelles ont une grande valeur. Vanessa se surprend à simaginer les lécher, puis se reprend, honteuse de ses propres fantasmes, enchaînée à léducation quelle a reçu, aspirant à plus de liberté. Cest pourtant cette envie de liberté qui la poussé à écrire son numéro de téléphone sur ce bout de carton, cest cette même envie qui la amené ici aujourdhui, pourtant quelque chose au fond delle-même tente de résister à ce quelle est en train de faire, comme ci les chaînes quelle voulait briser avaient décidé de ne pas rompre sans lutter. Vanessa en est là de sa réflexion lorsquune voix ferme et posée retentie dans la pièce.
- Ques-tu venue faire en ces lieux ?
Vanessa ouvre la bouche pour répondre, mais ne sachant que dire, aucun son nen sort. Monsieur Le Marquis dEvans, puisque cest bien de lui quil sagit, sourit, Il ressent son trouble, Il sen nourrit, le premier instant pendant lequel une soumise soffre est toujours magique, cest presque comme une naissance, un instant gravé dans le temps.
- Ici, il ne se passera rien que tu n'aies pas souhaité, aussi je dois entendre de ta bouche la raison de ton invitation et ce que tu attends de moi.
- Eh bien... je... enfin j'avais pensé que... disons que j'ai comme envie de tester ce genre de chose, dit-elle d'une voix à peine audible.
- Hum, il va falloir être plus claire, quel genre de chose ? questionne-t-Il pour la forcer à avouer ses fantasmes.
- Euh
Eh bien
le fait de se soumettre à un homme.
- Et d'où te vient cette envie ?
- Je ne sais pas, je l'ai toujours eu, je crois.
- Bien et dans quels moments y songes-tu ?
- Eh bien lorsque je lis certaines nouvelles racontant ce genre de relation, ou encore lorsque je regarde des films de ce genre...
- Et ?
Elle se sentie piégée, le ton de sa voix laissait entendre qu'il y avait une autre chose, mais elle n'osait pas l'avouer à cet homme dont elle ignorait tout ou presque.
-
Et c'est tout, n'est-ce pas suffisant ?
- Et ?
Insista le Marquis, le regard toujours plongé dans le sien
-
Et lorsque je me donne du plaisir, avoua-t-elle en baissant les yeux.
Le Marquis dEvans sourit, se relève solennellement et s'écarte à nouveau. Il l'observe un long moment en silence, appréciant les courbes de son corps sculpté tout en finesse, certainement par les nombreux entraînements physiques qu'elle doit s'imposer.
- Place tes mains derrière la nuque.
Ce simple ordre envoya une décharge dans son bas ventre, elle sent son intimité s'humidifier sans rien pouvoir faire pour la contrôler, et sans attendre elle s'exécute, plaçant ses mains croisées derrière sa nuque, cambrant un peu plus son dos pour parfaire sa position. Le Châtelain l'observe à nouveau, cette position met en valeur les muscles de son dos et de ses épaules, sa poitrine ferme est dressée vers l'avant, appelant des désirs inavoués. Rien n'aurait pu laisser songer que sous cette veste de feu existait un corps aussi envoûtant, mais le Marquis a l'il pour ce genre de chose, il savait que débarrassée de tous ces vêtements elle serait si agréable à regarder.
- N'as-tu pas omis quelque chose ? accuse-t-Il d'une voix déçue.
Vanessa cherche à toute vitesse dans son esprit, repense à ce qu'Il lui avait demandé dans la lettre, mais elle ne voit pas ce qu'elle aurait pu oublier.
- Excusez-moi, mais je ne vois pas.
- Une soumise n'utilise jamais l'impératif pour s'adresser à un Maître, je n'ai pas d'ordre à recevoir de toi, dit-il d'une voix forte.
- Je vous prie de bien vouloir m'excuser, Monsieur, je ferai attention à l'avenir.
- Je suis certain que tu y feras attention, puisque cet écart de parole sera corrigé comme il se doit, annonce-t-il d'une voix sereine.
A ces mots, Vanessa tremble, sachant tout ce qui se trouve dans cette pièce et les multiples façons qu'il doit exister pour s'en servir, elle n'est pas certaine de supporter ce qu'il aura décidé.
- Mais ceci ne répond toujours pas à ma question.
- J'ai beau chercher Monsieur, je ne vois pas ce que j'ai omis, je vous prie de bien vouloir m'éclairer.
- Hum, il est naturel de remercier lorsqu'on reçoit un cadeau, soumise ou non, n'est-ce pas ?
- Oui, Monsieur.
- Et alors ?
Encore une fois Vanessa cherche de quoi Il peut bien parler, puis repense aux mots de la lettre : " Voila mon cadeau, cette laisse et ton collier que je toffre." Elle comprend alors ce que Monsieur le Marquis attend d'elle.
- Monsieur, je tiens à vous adresser mes remerciements pour cette laisse et ce collier que vous m'avez offert, et je souhaite m'excu... euh... vous présenter mes excuses pour avoir tardé à vous en remercier.
- Ne t'inquiètes pas, cette omission sera elle aussi corrigée comme il se doit.
Vanessa se promet de se concentrer pour éviter à l'avenir d'accumuler les mauvais points, mais malgré son appréhension de ces corrections promises, elle sent inévitablement son intimité couler le long de sa cuisse gauche. Le Noble ressent son trouble, l'observe longuement, puis pose ses yeux sur l'intérieur de ses cuisses pour découvrir une humidité flagrante. Il sourit, décidemment Il ne s'était pas trompé, elle est faite pour ça. Le Maître des lieux pose un doigt sur l'intérieur de son genou gauche, le remonte doucement jusqu'à son intimité, l'effleure l'espace d'un instant, puis porte son doigt jusqu'entre ses lèvres. Sans recevoir d'ordre, elle comprend ce que le Marquis attend d'elle et se risque à le lécher pour le nettoyer de sa propre essence.
- Bien, on va peut-être pouvoir faire quelque chose de toi, dit-Il en s'écartant.
- Merci Monsieur, je l'espère de toute mon âme
Sa réponse ne se fait pas attendre, Vanessa attend le sifflement de la cravache une demi-seconde avant d'en ressentir la morsure sur son sein droit. Elle a sursauté, ne s'y attendant pas, et ne comprenant pas la raison de ce geste, ses mains se sont un instant décollées de sa nuque, mais elle les a replacées instantanément.
- Une soumise ne parle que lorsqu'on lui en a donné l'ordre, est-ce bien compris ?
- Oui, dit-elle d'une faible voix.
- Oui qui ? questionne-t-Il en frappant légèrement son sein gauche.
- Oui, Monsieur, s'empresse-t-elle de répondre.
- A partir de maintenant, tu dois mappeler Maître.
- Oui, Maître.
- Ecarte tes jambes, intime-t-il en frappant légèrement l'intérieur de ses cuisses du bout de sa cravache.
Vanessa s'exécute sans attendre, puis l'entend passer derrière elle, le Marquis lui intime l'ordre de relever ses fesses de quelques centimètres, la position n'est pas difficile à prendre, mais au bout de quelques secondes seulement elle comprend que la tenir sera une toute autre affaire. En effet, ses épaules commencent à être douloureuses à force d'avoir les mains derrière la tête, mais cette nouvelle position tire en plus sur ses cuisses, qui malgré sa musculature et son entraînement deviennent rapidement tétanisées. Il la laisse ainsi, baladant sa cravache sur son corps au gré de ses envies, caressant ainsi sa poitrine, son ventre, ses fesses, le creux de ses reins, suivant ses courbes. Elle ressent un étrange mélange dappréhension et de plaisir, appréhension face à cet instrument qui peut à tout moment se faire dur, et plaisir face à ces caresses du bout de la palette quelle ressent comme le prolongement de la main de cet homme quelle découvre comme elle ne laurait jamais imaginé.
Après plusieurs minutes de ce traitement, conservant sa cravache dans la main droite, le Noble saisit de sa main gauche la dragonne de la laisse qui pendait entre ses seins. Sans dire un mot, il tire vers lavant, contraignant Vanessa à se mettre à quatre pattes. Il entreprend de la faire marcher ainsi, ses premiers pas dans cette position sont hésitants, elle cherche la bonne démarche, le bon timing. Il laide en fouettant de sa cravache son postérieur lorsque sa démarche nest pas assez féline. Lorsque le Maître juge lexercice suffisant, Il la fait stopper en face de la croix de Saint-André.
- Debout, ordonne-t-Il dune voix ferme.
Vanessa se relève doucement, ses jambes, engourdies par la position à genoux et la marche à quatre pattes, peinent à retrouver toute leur stabilité. Le Marquis lui laisse le temps nécessaire, puis sans dire un mot Il la pousse vers la croix. Son ventre entre en contact avec le bois qui la compose, elle comprend immédiatement où elle se situe et prend une grande inspiration, comme si elle séveillait enfin. Le Maître lui prend les bras, passe un bracelet de cuir à chacun de ses poignets, puis les accroches aux extrémités de la grande croix. Il fait de même avec ses chevilles, et elle se retrouve en un instant attachée, bras et jambes écartés, offerte aux désirs de cet homme, soumise, comme dans ses plus profonds fantasmes.
- Bien, pour ta première punition je vais te laisser le privilège de choisir entre la badine, le martinet ou la cravache.
Vanessa sait quelle va devoir le remercier pour cette liberté de choix, pourtant ce nest pas un cadeau pour elle, ne connaissant pas leffet de ces instruments, elle est incapable de savoir lequel serait le moins douloureux, et donc son choix ne peut se faire quà laveugle.
- Alors lequel choisis-tu ?
- Maître, je vous remercie de cette liberté que vous moffrez, mais je ne puis laccepter et préfère men remettre à votre choix, annonce-t-elle dune voix pleine de respect.
- Je tai demandé de choisir, ten remettre à Ma décision nest pas un choix que je tai laissé, accuse-t-il, bien conscient quelle tente de ne pas avoir à faire ce choix.
- Alors
je choisis
le
la
la badine, dit-elle dans la précipitation.
- Quil en soit ainsi.
Le Marquis dEvans se dirige vers le mur où sont pendus ses accessoires, y repose la cravache et se saisit dune fine badine assez souple avant de revenir vers Vanessa.
- Ecoute bien ! Tu vas recevoir 15 coups, tu ne devras pas crier, ni bouger, dans le cas contraire, je repartirai à zéro, autant de fois quil le faudra. As-tu bien compris ?
- Oui, Maître, répondit-elle dune voix anxieuse.
Au fond delle-même, Vanessa espère quIl contienne sa force, quIl prenne en compte que cest sa première fois, et quIl fasse en sorte quelle ne faillisse pas. Mais
(A suivre
)
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