Leslie La72

LA72 - Laure, le journal intime – Période saphique, Zahra

En y repensant, je vivais beaucoup d’aventures saphiques, ce n’est pas que je les recherchais, mais plutôt que les femmes recherchaient ma compagnie. J’avoue y avoir pris beaucoup de plaisir et ne regrette rien.
Mais bien que bisexuelle, je me laissais facilement tenter par les femmes qui étaient désireuses de m’emmener dans leur couche et passer du bon temps avec moi.

Je venais de terminer une courte aventure avec un homme, bien plus âgé que moi, et qui se satisfaisait de venir me baiser de temps en temps quand l’envie lui prenait.
J’avais fait une grosse erreur de le suivre un soir, alors qu’il m’avait dragué à la sortie du cinéma, il était représentant et voyageait beaucoup, mais il s’était bien de me dire qu’il était marié.

Néanmoins c’était un bon coup, comme on dit, il me baisait bien, mais dès le premier soir il a voulu me sodomiser et j’ai refusé, déçu il m’a dit que j’étais une sale petite allumeuse…
Il venait me voir sans prévenir et s’énervant si je n’étais pas libre, et à chaque rencontre, il n’avait qu’une idée en tête, celle de m’enculer, alors apprenant qu’il était marié et pas toujours disponible, je lui ai dit d’aller demander à sa femme de lui offrir son cul et de l’enculer.

Déçue par cet homme qui n’en voulait qu’à mon trou du cul, j’ai fait une longue période dans les bras des femmes…

Je me suis mise à sortir tous les soirs, pour effacer et oublier cet homme, avec le secret espoir de rencontrer celui ou celle qui me fera oublier et retrouver le plaisir partagé.
N’ayant aucun à priori, je me suis donc laissée aborder, un vendredi soir, par une jeune fille au teint mat.

- Bonsoir, me dit-elle, pourrions-nous partager notre solitude ?

- Pourquoi pas, lui dis-je en levant les yeux.

- Merci, me dit-elle en souriant et en s’installant en face de moi.


- Je suis Zahra, me dit-elle
.
- Et moi, Laure.

Zahra, était une marocaine de vingt ans, mince aux formes peu prononcées, les hanches étroites et une jolie poitrine pleine et ferme qui contrastait avec sa minceur, pas très grande, sa silhouette se mouvait avec un mélange d’innocence puérile et de sensualité et devait provoquer le torticolis de tous les hommes qui croisaient son passage.
Son visage in, aux lèvres pleines et ses longs cheveux noirs qui cascadaient sur ses épaules, devaient finir de désarçonner les hommes les plus récalcitrants, qui devaient rester bouche bée et l’air stupide en la regardant.

Nous avons conversées un moment en buvant des mojitos, la conversation nous en apprenait sur l’une et l’autre, Zahra était directe dans ses propos et j’ai tout de suite senti où elle voulait en venir.

Ainsi, j’appris que peu d’hommes n’osaient l’approcher, s’imaginant certainement qu’une aussi délicieuse créature était déjà comblée d’amour et inaccessible, et ceux qui franchissaient le pas se faisaient aussitôt repoussés, car Zahra était exclusivement lesbienne et n’avait jamais connu d’homme.

Elle se disait d’une nature timide, sauf en compagnie d’une femme qui lui plaisait, ce qui devait être le cas avec moi, et devenait vite sauvage, avec du caractère et de la confiance en elle.
Et, une fois dans les bras d’une femme, elle se faisait une joie de briser les tabous, s’aventurant parfois sur des terrains inconnus, recherchant le plaisir grandiose, celui qui égare et chavire, celui qui donne envie de s’épanouir et d’aller encore plus loin.
Le sexe, était une pulsion naturelle chez elle et elle le pratiquait sans modération, le plus souvent possible…
Je savais tout d’elle à présent, jusqu'à ces tendances cachées, alors c’est tout naturellement que je lui ai demandé :

- Tu veux venir chez moi ?

- Cela me plairait bien, car je te trouve très à mon goût !

Nous avons parcouru le court chemin qui nous séparait de la maison, elle me tenait par la taille, comme une amante de longue date sous les regards réprobateurs de certains passants.


Une fois à la maison nous avons continué de nous confier l’une à l’autre, parlant sans pudeur de nos préférences dans les rapports ce que nous nous aimions, attendions et ce qui nous faisait jouir sans retenue…

Malgré son jeune âge et ses rapports exclusivement lesbiens, elle me dit qu’elle n’était plus vierge, car initiée très jeune par une amie de sa mère, elle avait connu la pénétration des godes dont se servait son initiatrice, et m’avoua adorer la sodomie, qui était pour elle l’acte le plus intime et l’offrande ultime qu’elle pouvait offrir à son amante…

Dans le salon, l’une près de l’autre, installées dans le canapé, nous nous sommes longuement découverte physiquement, baisers passionnés et caresses profondes nous emmenèrent vers les rives du plaisir, puis une fois dans la chambre nous avons fait l’amour, nous gouttant à tour de rôle et nous faisant jouir de nos bouches et de nos doigts.

Très naturellement, Zahra, me demanda de lui faire l’amour avec mon gode-ceinture et m’offrit ses reins pour que je la sodomise, elle hurla de plaisir et à son tour elle me fit connaître les délices des pénétrations.
Nous nous sommes endormies, comblées et heureuses de s’être rencontrées.

Le lendemain matin, elle me dit :

- Tu es formidable, je suis tellement heureuse.

- Moi aussi, dis-je, tu m’as fait oublier toutes mes déceptions passées.

- Tu sais, dit-elle, nous pourrions passer le week-end ensemble.

- Waouh, crias-je, super, je n’ai rien de prévu, je te garde pour moi toute seule.

Elle parut heureuse et m’embrasa à pleine bouche, puis en prenant notre petit-déjeuner, elle me confia :
« J’ai une tante qui s’appelle Layla et l’autre jour,, j’ai vécu un truc incroyable avec elle, un samedi, il a peut-être un mois, j’ai rendu visite à ma tante, elle a quarante-deux ans.
En théorie, c’est elle qui me surveille car mes parents sont restés au pays, mais elle me laisse libre à condition d’aller la voir régulièrement…

En arrivant chez elle ce jour-là, j’ai bien senti qu’elle ne se lassait pas de me contempler, mais je n’y ai pas prêté attention, c’était ma tante et cela m’apparut tout à fait normal, même quand elle m’a dit :

- Tu es très belle et ton corps est magnifique, un corps de rêve fait pour l’amour.


En préparant le repas elle me demanda :

- Tu as des nouvelles de tes parents ?

- Oui, ils vont bien et sont contents et rassurés de savoir que tu me surveilles !

- Tant mieux !

Nous sommes passées à table et avons bien profité, et avec le vin qui coula généreusement, à la fin du repas nous étions à moitié ivres, riant pour un rien,Je me suis installée dans le salon pour prendre un café et je me suis laissé tomber dans le canapé, tenant à peine sur mes jambes.

Pendant qu’elle préparait le café, je la regardait discrètement, son corps voluptueux m’impressionnait, en tant que lesbienne, si elle n’avait pas été ma tante je lui aurait fait du charme pour l’attirer à moi, elle avait beaucoup de charme et il se dégageait d’elle une énergie sexuelle hors du commun, le sexe ressortait par tous les pores de sa peau et en faisait une femme très attirante.

Je me suis dit, qu’avec une femme pareille, les hommes devaient perdre leurs moyens, se laisser étourdir et dominer. Layla était du genre à tenir les rênes dans les rapports et imposer sa volonté, son âge jouait en sa faveur, l’expérience devait la laisser sans aucun tabou et elle devait être une vraie furie dans l’acte…

Un corps bien entretenu par de la gymnastique, lui laissait un ventre ferme et des cuisses musclées. Les hommes devaient être fous de ses hanches à peine dessinées et surtout, ses seins bien que volumineux, lourds, devaient répondre aux fantasmes masculins les plus exigeants.

Mes pensées me laissèrent dans un drôle d’état, embarrassée par de telles idées envers ma tante, j’avais trop bu.

En de me rejoignant avec le café, Layla vint vers moi en se déhanchant exagérément et je fus surprise, quand elle me posa des questions très intimes et personnelles :

- Alors, dis-moi, tu as un petit-ami ?

- Ah non, quelle horreur !

J’ai répondu directement et rapidement, sans même faire attention que je l’ai dit avec un certain dégoût.


- Tu n’as pas de petit-ami ?

- Non, d’ailleurs je n’aime pas les hommes !

- Ne me dis pas que tu es lesbienne ?

- Si, je le suis et je n’aime que les femmes !

- Tu me taquines, là ! Toi, une lesbienne, alors là !

Le visage de Layla devint grave, mais je remarquais une lueur d’intérêt.
Un silence pesant un instant et ma tante me dit :

- Eh bien, j’étais loin de me douter et ta mère est au courant ?

- Ohhh, non, elle ne le supporterait pas, elle veut me marier au pays…

- Désolée, je ne savais pas…

- C’est pourquoi, je reste ici et compte sur toi pour l’a dissuadé de ce projet, je me ais si elle le fait. Plutôt mourir que d’être possédée par un homme !

- Je te comprends, car tu vois moi aussi j’aime les femmes !

- Quoi ! Heu, tu aimes les femmes ? Et maman est au courant ?

- Tu plaisantes j’espère ? Ta mère, tu le sais est tellement rigide et austère qu’elle ne me le pardonnerait pas… D’ailleurs, je compte sur ta plus grande discrétion…

- Évidemment ! Ce sera notre secret !

Ma tante éclata de rire et dit :

- Je t’adore, Zahra ! Avoir deux lesbiennes dans la famille, c’est beaucoup pour une seule femme !

Et elle me confia :

- Tu me rappelles tant ma dernière amante, elle avait ton âge, jeune et belle, très gourmande de sexe et son souvenir me rend nostalgique…

J’étais terriblement embarrassée, mais excitée aussi, les confidences intimes de ma tante réveillaient en moi le désir, et elle continua :

- J’ai adoré notre liaison, mais son envie d'y mettre brusquement un terme liaison m’a brisé le cœur, alors maintenant je vis de sexe en essayant de jamais m’attacher, avec des femmes exclusivement, bien évidemment…
Elle me regarda, les yeux remplis de tristesse et ajouta :

Toi seule pourrais me la faire oublier, mais je suis certaine que l’idée de coucher avec moi ne t’a jamais effleuré l’esprit.

- Humm, j’avoue, pas jusqu'à aujourd’hui !

- Attends, je reviens…

Vive comme l’éclair, ma tante se dressa d’un bond et disparut dans sa chambre.
J’étais tellement surprise que je restais là, sans rien dire, ma tante une lesbienne, jamais je ne l’aurais imaginé, enfin peut-être un peu espérant secrètement qu’elle me drague et que l’interdit soit étrangement stimulant !

Mes yeux s’écarquillèrent de surprise lorsque Layla revint avec un gode ceinture et en me le tendant elle me dit :

- Tiens, voilà un gode ceinture, du plaisir pour de longues heures et de longues nuits, je pense que tu connais ?

- Oui bien-sûr.

Je tentais de contrôler les tremblements nerveux qui m’agitaient de la tête aux pieds.
Des images impudiques passèrent devant mes yeux, Layla harnachée du gode ceinture avec une autre femme, sa jeune amante, tenant son faux sexe comme une arme redoutable pour le pointer vers les cuisses de cette jeune-fille.

Puis Layla à genoux, écartant ses jambes, les relevant et plongeant son gadget dans son sexe entièrement rasé, ouvert et brillant de liqueur intime, accueillant la pénétration en gémissant.
C’est alors qu’un frisson me parcourt quand j’imagine que la jeune fille, c’est moi !

Désorientée, ma poitrine se dressa et elle je mordis les lèvres pour ne pas gémir de plaisir, en détournant mes yeux, excitée et perdue.

A suivre…

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