Leslie La73

Leslie LA73 - Laure, le journal intime – Période saphique, Zahra, suite et fin

Layla afficha un sourire satisfait en voyant que je connaissais les godes-ceinture et que le sien ne m’avait pas effrayé, un joli gode représentant en tout point un sexe d’homme circoncis, mais merveilleusement membré soit dit en passant.

- Tu sais donc, que les femmes utilisent des sex-toys dans leur relation pour se donner encore plus de plaisir ?

- Bah! Oui, qu’est-ce-que tu crois…

- Arrêtes, ne me dis pas que tu en as déjà utilisé ?

Je n’aimais pas que ma tante me prenne pour une idiote, une vierge effarouchée, j’étais jeune mais j’avais déjà eu pas mal d’amantes, et mes orifices en avaient vu de toutes tailles et toutes les couleurs au gré des équipements de mes amantes. Il me fallait mettre un terme à son doute et lui faire savoir que je n’étais pas une ingénue, alors je lui ai dit :

- C’est n’importe quoi ! Tu penses qu’avec mes copines nous nous regardons dans le blanc des yeux à poil dans un lit. Rien, en amour, ne me fait peur, et encore moins une femme qui voudrait m’entraîner dans son lit harnachée d’un gode ceinture avec des velléités de sodomie, oui car j’adore cette pénétration et cela m’amuse de l’allumer, de jouer avec elle et de lui faire sentir ce désir interdit pour certaines. Je ne suis pas le genre à aguicher et laisser ensuite ma partenaire sur sa faim !

Layla me regarda étonnée et me demanda :

- Tu n’es plus vierge ? Et t’adores la sodomie, je voudrais bien voir ça !

Piquée au vif, je me suis dressée d’un bond, si prestement que la tête me tourna, et retrouvant mon équilibre, j’ai commencé d’une main tremblante à me déshabiller, me déhanchant pour l’aguicher un peu.

J’ai bien senti que devant mon impudeur, Layla en eut vite la gorge sèche.
Son regard restait figé sur mon jeune corps qui se découvrait devant ses yeux, mais résista à la tentation de tendre sa main et de caresser mon corps, encore à peine dénudé.



Je devais, à cet instant, être la jeune femme la plus désirable, fragile et troublante dans mes sous-vêtements qui me rendaient terriblement sexy.
Layla se secoua comme pour tenter de sortir d’un rêve, mais une fois nue, je suis tombée à la renverse dans le canapé, la tête me tournait et je me suis abandonnée dans un long râle de bonheur. Je venais de prouver à ma tante, en restant là, allongée, nue et offerte, que je n’étais pas aussi ingénue que ça ! Et pour la provoquée, je lui ai dit :
- Et maintenant que vas-tu faire ?

Je devais être divinement affolante ainsi étendue nue, offerte, dévoilant toute mon Intimité, lisse comme les marocaines aiment être, ce qui devait me rendre encore plus désirable. Layla n’y tint pas, elle se pencha sur moi et commença à me caresser le corps.
Ce fut les épaules pour commencer, puis le ventre, avec une douceur infinie, surprise, je me tendis comme un arc.

Comme tu es belle et désirable, me susurra Layla au creux de l’oreille.
Sa voix était apaisante et bientôt, une chaleur intense envahit mon corps alors que ses doigts légers dessinaient des courbes autour de mon nombril, remontant vers le haut, glissant entre mes deux seins pour les escalader doucement un à un.
Layla trouvait que j’avais une poitrine splendide et me le dit d’une voix rauque, puis elle posa sa main à plat sur un sein d’une façon plus appuyée.

Un long frisson me parcouru et j’ai senti un souffle chaud vers mon cou, et le baiser qui s’ensuivit me fit gémir.

- Tu as une peau exquise, Zahra, me dit Layla.
- Mais il est temps de passer aux choses sérieuses ? Lui dis-je.
- Ah ? Toutes les deux, dans ma chambre ?

- Oui, j’ai tellement envie !

Le visage de Layla était grave alors qu’elle me dévisageait avec insistance et elle me dit :
- Ne dis pas n’importe quoi.
- Pourquoi ? On pourrait passer la nuit toutes des deux à se faire l’amour comme jamais on ne l’aurait fait, non ? Ce serait dommage que je rentre chez moi et qu’on dorme chacune de notre côté alors qu’on en meurt d’envie toutes les deux.


- Tu sais bien que c’est impossible. Je t’aime comme une tante, comme une mère presque, ce n’est pas possible, même si moi aussi j’en meure d’envie.

Je me suis rapproché d’elle en la dévorant des yeux et approchant mes lèvres des siennes, je lui ai dit dans un souffle :

- Une tante qui aurait une nièce qui l’embrasserait comme ça…
J’ai pris possession de sa bouche, cherchant aussitôt sa langue. Surprise, elle s’est laissé faire. Un baiser doux, profond et passionné.

Terriblement sensuel et excitant, lorsqu’il prit fin, Layla était trop excitée et elle m’entraîna dans sa chambre et me coinçant contre le mur, ses mains prirent possession de mes seins aux bouts tendus.

J’ai gémit, et ne cessais de râler lorsque ses baisers avides se posèrent sur mes seins, avant de remonter le long de mon cou, cherchant ma bouche.
Puis Layla s’accroupit entre mes jambes écartées, caressant l’intérieur de mes cuisses et prit en même temps possession de mon sexe d’une main active, le caressant sur toute la longueur, j’étais tellement mouillée d’excitation, que c’est sans difficulté que Layla me posséda de ses trois doigts, me masturbant sans relâche.

Je ne pouvais, à cet instant, plus répondre de mon corps consentant à cette caresse divine, et je m’offrais entièrement à ma tante. Celle-ci enfonça alors un autre doigt dans mon anus, comme pour vérifier la disponibilité de mon intimité secrète, attisant encore plus mon désir et je ne pus mes plaintes, honteuse d’être déjà au bord de l’orgasme. Je me mordis les lèvres pour retenir un cri de frustration lorsque Layla cessa sa caresse.

Son regard était embué de désir lorsque Layla se redressa et ôta ses vêtements pour se mettre nue. Un instant, nous sommes restées face à face, immobiles, comme interdites, le souffle court en nous dévorant des yeux.

Puis nous nous sommes enlacées et Layla me renversa sur le lit et se coucha sur moi, se coulant et se déhanchant sur tout mon corps d’un mouvement lent et sensuel.

Nos seins se frottaient l’un contre l’autre, et mes mains descendirent le long du dos de ma partenaire jusqu’à ses fesses et les palpèrent frénétiquement.

Puis Layla descendit le long de mon corps, en accompagnant son mouvement de baisers sur mon corps, et elle me fit me cambrer brutalement en poussant un cri de surprise lorsque ses seins, se posèrent sur toute la longueur de mon vagin lubrifié, venant, de leurs bouts dressés, caresser mon clitoris d’une façon agaçante…

C’était délicieux et insoutenable à la fois, je me sentais sa chose, et à présent je désirais qu’elle me possède et Layla répondit à mes attentes en enfonçant sa tête entre mes jambes, stimulant mon clitoris de sa bouche, glissant dans ma vallée ruisselante de toute la longueur de sa langue. Je n’en pouvais plus et me tordais dans tous les sens, haletante et tremblante.

Layla finit par m’arracher un orgasme si violent que je faillis perdre connaissance, hurlant ma libération et agitant mon pubis sur sa bouche qui se fit plus active.

Je me sentais apaisée, mais encore pleine de désirs, alors Layla se leva, et prit le gode ceinture qu’elle enfila avec autant de rapidité que de dextérité.
À genoux sur le lit, comme dans mes pensées de tout à l’heure, elle le brandit comme un trophée, le dévoilant sous mon regard trouble, et je n’arrivais pas à en détacher mon regard, comme fascinée.

- Prends-le dans ta bouche, me dit Layla.

Je ne me fis pas prier, c’était l’habitude avant toute pénétration, et même si je n’avais jamais vu un vrai sexe, celui-là, factice, me paraissait être une belle reproduction, gros, long et d’une impudeur déroutante.

Docile et obéissante, c’est le souffle court que je l’ai saisi entre mes lèvres, jouant de ma langue sur toute la longueur, le léchant avec passion, l’idolâtrant comme une œuvre d’art qui, summum de l’érotisme, allait me pénétrer de toute sa longueur.

J’en frémissais d’impatience.


Aussi, je me suis laissé guider alors que Layla me retourna, variante de mes idées précédentes, Layla mit ses mains sur mes hanches puis releva mes fesses, me positionnant la croupe pour que je sois totalement offerte. Ses doigts entamèrent un délicieux massage sur ma raie des fesses, du sphincter au vagin, puis elle humidifia avec sa bouche toute mon anatomie pendant un trop court instant.
J’ai sentis soudain le bout du gode se présenter face à mon orifice, vaginal d’abord, et j’ai gémi de plaisir. Les mains de Layla agrippèrent mes épaules et, d’un seul coup de rein, elle me pénétra vigoureusement.

J’ai laissé échapper un cri, mais n’y tenant pas compte, Layla a investi ma chatte jusqu’à la garde du gode. Je hurlais, mes mains tordaient les draps, je remuais de la croupe, accentuant les coups de boutoir qui me défonçaient.

J’étais écartelée par la grosseur de ce membre qui frottait sur l’intérieur de mon intimité et mon orgasme explosa en un plaisir indicible, il fut si intense et bouleversant que je n’ai même pas réalisé, enfin pas tout de suite, que le gode s’était retiré pour que le bout du gland effectue de lents mouvements de va-et-vient à l’entrée de mon autre orifice, au bord de mon anus.

Puis, peu à peu, les déhanchements prirent plus d’amplitude et, brusquement les coups de boutoir s’amplifièrent, provoquant de nouveaux hurlements de plaisir et hors de moi, j’ai trouvé la souplesse pour me redresser, et partir à la recherche de la bouche de mon amante, comme pour l’encourager à poursuivre, avant de retomber à quatre pattes, éblouie et anéantie par tout ce qui m’arrivait.

Combien de fois j’ai atteint l’orgasme pendant les minutes qui suivirent ? Je serais incapable de le dire mais que j’avais rarement atteint et connu un tel plaisir.

Mais cela n’était pas fini… Alternant les pénétrations, Layla me retournait à sa guise, sur le dos ensuite, me faisant l’amour avec un mélange de fureur et de tendresse.
Au bout d’une heure de ce traitement, elle m’acheva tendrement, m’emmenant vers une ultime jouissance en me susurrant des mots doux à l’oreille.

Enfin, elle se retira, me contemplant, moi sa victime, vaincue et heureuse de mon état, le corps ruisselant de sueur, baisée comme je ne l’avais jamais certainement été.
Reconnaissante et amoureuse, je me suis coulée sur elle, parcourant son corps de la langue et, encastrées l’une dans l’autre, sexe contre sexe, mêlant clitoris et nudité de nos pubis, nous avons trouvé un plaisir immense dans ce frottement voluptueux, frustrant par instant, mais si divin dans toutes ces sensations diffuses que cela nous procurait.
L’excitation finit par être si vive que, tremblantes et gémissantes, nous avons explosé de plaisir en même temps, ébahies d’avoir atteint l’orgasme ensemble, éperdues d’amour, nous nous sommes enlacées pour nous embrasser longuement, avec une tendresse infinie.

Zahra, avait terminé de me raconter son aventure avec Layla, sa tante, mai rajouta :

Nous nous voyons, depuis, tous les vendredis soirs et nous nous aimons comme des furies toute la nuit. Nous avons continué de nous voir le plus souvent possible, mais lassées de vivre notre relation en cachette, nous avons fini par mettre les choses au clair en prévenant mes parents qui, accusant difficilement le coup, ne pardonneraient jamais nos choix, aucune réconciliation n’était possible. Peu m’importe, j’assume mon homosexualité.
L’ayant prévenu que je ne viendrais pas la rejoindre, hier, elle s’est doutée que c’était pour une autre femme, et dans sa voix j’ai senti que cela la rendait triste.

- C’est la vie, lui dis-je.

- Oui mais nous pourrions trouver une solution ! Me dit-elle.

- Comme avoir une relation à trois.

- Ce serait superbe, non ?

Zahra, voulait tout partager avec sa tante-amante, sans aucune limite…
Même moi !

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