Leslie La74
LESLIE LA74 - - Laure, le journal intime Période saphique, Ashlee
- Cest un moment de ma vie, dont je ne parle que très rarement, me dit Ashlee, mais je voudrais ten parler car tu as été si douce et si gentille avec moi, cela me ferait tant plaisir de me confier à toi.
Ashlee, je lai rencontré hier soir, vendredi, dans un bar sur les Champs-Elysées, elle paraissait perdue au milieu de cette foule bruyante, assise près de moi à la table à côté de la mienne, le regard dans le vide, elle me faisait de la peine en la regardant.
Jétais sortie pour me changer les idées, Zahra ayant été retrouvé Layla, sa tante, pour un week-end de plaisirs intense entre femmes. Lui ayant donné mon accord pour rencontrer Layla, avec elle. Ce matin, je lai vu partir toute heureuse de mon accord et daller mettre au point notre future rencontre, mais cela ma filé le blues
Alors jétais là, dans ce bar, sans savoir vraiment pourquoi, sinon de me changer les idées.
Perdue dans mes pensées, je lai vu se tourner vers moi et elle ma regardé, nos yeux se sont croisés et elle ma souri, un sourire de petite fille recherchant de la compréhension, je lui ai souri et elle sest assise à ma table.
Nous avons engagé la conversation, simplement, en fait je lécoutais, puis, je lui ai proposé de venir manger à la maison afin de prolonger notre rencontre.
Elle sappelait Ashlee, avait vingt et un ans, mignonne comme tout, mince, frêle et fragile, elle navait pratiquement pas de poitrine.
Après le repas, nous avons encore parlé en buvant des whiskys, mais au moment de partir, il se faisait tard, alors elle est restée dormir à la maison.
Cest dans la nuit quelle ma réveillé en venant me rejoindre dans mon lit, où jétais nue sous les draps. Toute tremblante, lair perdu et égaré, elle sest blottie dans mes bras et sest mise à pleurer.
Je lai câlinée doucement pour la rassurer et la calmer, sa main sest naturellement posée sur ma poitrine et je nai rien fait de peur de rompre le charme.
Je lui caressais tendrement les cheveux et je la sentais lentement sabandonner dans mes bras, puis sa main posée sur ma poitrine a bougé, elle est descendue lentement parcourant mon ventre, jusqu'à rencontrer mon sexe glabre et commençant à shumidifier, elle ma regardé en disant :
- Ohhh ! Tu mouilles pour moi, tu aimes les femmes ?
Je lai serré contre moi, plus fort en disant :
- Chut, laisses-toi aller, oui jaime les femmes.
Sa main a caressé mon sexe, timidement dabord, puis plus précisément en ouvrant mes lèvres intimes de ses doigts et en sattardant sur mon clitoris en le massant avec douceur du bout dun doigt, cela en gémissant doucement.
Je lai laissé faire, la laissant jouer avec mon sexe un moment, puis sa main est venue prendre la mienne, pour la poser sur son pubis taillé court, elle était trempée et à gémit à nouveau.
Petit à petit nos caresses se sont faites plus précises, plus pressantes, tout en continuant de me caresser le sexe, elle sest laissée doigter en feulant doucement.
Nous avons fait un mémorable soixante-neuf, oubliant sa tristesse elle devenait une tigresse et prenant le gode-ceinture sur la table de chevet, elle ma aidé à men ceindre la taille, puis en me regardant dans les yeux, elle ma dit :
- Viens !
Je me suis placée au-dessus delle et elle a guidé le pal pour que je la pénètre, et quand le gode est entré en elle, cest un long feulement qui sest échappé de sa gorge.
Sa petite poitrine gonflée de désirs montait et descendait au rythme de son souffle court, elle a passé ses jambes derrière moi pour memprisonner le corps de ses jambes et mattirer plus profondément en elle, sa respiration devait de plus en plus courte et elle à crier en jouissant.
Puis, tandis quelle mimposait son rythme à laide de ses jambes, elle ma dit dune petite voix, entre deux soupirs, à peine audible :
- Je jouis de toi !
Elle a explosé en hurlant son plaisir.
Cest après dans mes bras quelle sest confiée :
« Depuis mon plus jeune âge, lesbienne de la première heure de mes amours, à cette époque, il y a maintenant deux ans, je sortais dune déception amoureuse mayant fait larguer par ma copine, alors je trompais mon ennui et soignais ma déception en traînant sur des réseaux de rencontre, à la recherche dune femme qui me sortirait de ma solitude.
Je désirais vivre quelque chose de fort, hors du commun, quelque chose qui me ferait oublier ma copine et memmènerait vers des plaisirs inédits et ferait vibrer mon corps, me laissant un souvenir inoubliable, mais certainement pas avec un homme.
Cest comme cela que jai fait connaissance dAlbane, une femme charmante et charmeuse, elle ma séduisit par sa franchise.
Rapidement, les évènements se sont accélérés, les conversations téléphoniques devinrent journalières, et bien quà cette époque je naie jamais éprouvé dattirance particulière pour les femmes, je fus surprise quun trouble sinstalle en moi lors de nos discussions.
Nous avions beaucoup de points en commun, parmi lesquels lamour du sexe et de la sensualité.
Très rapidement, les conversations tournèrent à la séduction, puis sur le sexe et lacte.
Cest ainsi que dans la chaleur dune nuit, nous avons fait lamour par téléphone, déclenchant en moi les envies les plus folles. En raccrochant jétais en transes, et seule me caressant, jobtenais rapidement des orgasmes fulgurants et générateurs de nouvelles envies.
Un jour, en rentrant chez moi, je trouvais un message sur mon répondeur téléphonique.
Cétait elle, qui me demandait de la rappeler pour se rencontrer.
Mon cur battait à tout rompre je savais que je dirais oui à tout ce quelle me proposerait.
Le soir même je la rappelais et cest là, quelle me donna rendez-vous pour le lendemain.
Je devais lattendre en jupe, dessous sexy, bas et talons hauts, à la terrasse dun café.
Le jour de notre rencontre je me suis épilée les jambes, des aisselles, taillé le pubis, un peu de maquillage et soigné ma coiffure plus que d'habitude. Je me suis habillée dun porte-jarretelles de dentelle noire, string et soutien-gorge assortis, une paire de bas et une petite robe entièrement boutonnée sur le devant, et cintrée à la taille, un petit top blanc laissant deviner mon peu de poitrine.
Il était vingt heures et la nuit commençait à tomber quand elle ma abordé en sasseyant en face de moi à la terrasse du café.
Dès quelle fut assise, elle me demanda :
- Tu es prête ? Prêtes à me suivre ?
- Oui, je le suis, répondis-je dans un souffle.
Mon cur battait la chamade, je sentais les pulsations sanguines à mes tempes, après un long silence, elle memmena dans sa voiture pour me conduire chez elle.
Dans la voiture, elle me demanda si jétais disposée à la suivre dans ses fantasmes, faire ce quelle me demanderait, le trajet me parut long, puis nous sommes entrées dans la cour dune maison et cest là quelle ma bandé les yeux.
Mon dieu, que va-t-il se passer, je ne savais pas où nous étions et jai faillis arrêter et retirer mon bandeau, et puis non, je me laissais guider à lintérieur de la maison et elle me lissa seule en me disant :
- Ne bouges pas et attends sagement !
Lattente me parut une éternité, mais le grincement de la porte se fit entendre, suivi de bruits de pas. Le silence rendait encore plus impressionnants ces quelques indices auditifs qui marrivaient. Malgré linquiétude qui était la mienne, je sentais entre mes cuisses naître une véritable fontaine.
Je mouillais comme jamais, et jen ressentis une certaine honte.
Soudain, je sus quelle était là, près de moi.
Sa main frôla ma jambe, remontant doucement vers laine, javais besoin dentendre sa voix, mais elle sobstinait à rester muette, comme elle lavait décidé initialement dailleurs, ne parlant que des choses essentielles.
Privée de la vue, tous mes sens étaient désormais en alerte, me rendant réceptive à un point que je navais jamais imaginé. Puis une bouche chaude se posa sur mon mollet, remontant sur ma jambe, pour bientôt se retrouver sur la parcelle de peau nue, entre la jarretière et le string, celle qui est la plus sensible mais aussi la plus émouvante à découvrir.
Les boutons de ma robe furent défaits, laissant apparaître ma nudité à peine voilée.
Mon corps, tendu comme un arc, attendait les caresses, allant au-devant des mains inquisitrices, sollicitant des attentions que mon amante ne semblait pas pressée de maccorder.
Lorsque nos lèvres se joignirent enfin, je devins folle. Folle dun désir qui ne demandait quà exploser, folle de lenvie de pouvoir toucher moi aussi, ce corps tant convoité mais quil métait même interdit de contempler. La douceur de la langue qui me fouillait me fit complètement chavirer, mextorquant des gémissements voluptueux.
Albane dégustait mes seins, en aspirant les tétons érigés, les mordillant, les étirant. Sa main courait sur mon ventre frémissant, exigeant le plus violemment possible dêtre pris, possédé, violé même. Jétais un animal affamé qui réclamait son dû, ruant et gémissant que lon assouvisse son besoin primaire.
A suivre
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