Les 12 Servitudes D'Hélène (Épisode 15)
-(4ème servitude)- êta et le philosophe...
Elles avaient chevauché si longtemps ! Plusieurs jours... s'éloignant toujours un peu plus de l'univers qu'elles avaient fui, la colère sans borne d'Hyppolitée et les flèches des Amazones. Lysippée ne libérait jamais êta de ses liens. Lorsqu'elles avaient galopé plusieurs heures, Lysippée accordait enfin un peu de repos à leur monture épuisée. Elles trouvaient alors refuge dans un bosquet ou une grotte et se reposaient quelques heures, faisant un minimum de feu juste pour se nourrir de quelques menus gibiers, avant de reprendre leur chevauchée. Toujours nue et entravée, êta demeurait impassible et docile. Chaque soir, Lysippée lui permettait de se soulager enfin, accroupie mais les mains liées dans le dos, sous Ses yeux. La guerrière chassait donc un peu et prenait plaisir à nourrir du bout des doigts son esclave, lui présentant les mets comme par exemple des bouts de viandes cuites dune perdrix rouge en petites bouchées qu'êta devait solliciter en avançant langoureusement les lèvres. Et la nuit, bien sûr, ces mêmes lèvres et la langue agile et humide de la blonde femelle offraient à Lysippée les plus subtils plaisirs.
Mais tandis que les jours s'écoulaient, l'humeur de Lysippée devenait morose. Elle semblait inquiète et se montrait irritable. Le cheval qu'elle avait volé commençait à montrer de sérieux signes de fatigue et elle craignait qu'il ne succombe bientôt à leur escapade. La nervosité de la guerrière, plus habituée aux affrontements qu'à la fuite assombrissait trop son humeur. Un soir, elle ressentit le besoin de soulager cette humeur si irritable, de donner libre cours à son besoin de défoulement. Elle laissa donc êta dans un coin de forêt, attachée à un tronc et s'éloigna. L'esclave avait les mains liées au-dessus de la tête, attachées à une branche haute et seule la pointe de ses pieds nus touchait le sol humide. Sa chevelure se répandait en un flot épais sur ses épaules et jusqu'au bas de son dos.
- J'aime te voir ainsi... abandonnée, fragile, livrée à qui passera par là... lui susurra-t-elle à l'oreille...
Lysippée savança puis se mit à caresser êta, son dos, ses reins, ses hanches, la ferme rondeur de son cul. Elle passa un doigt dans la raie délicate séparant les fesses, y glissa un doigt qu'elle poussa à l'entrée de l'anus, forçant la rosette pour s'enfoncer lentement. Puis elle le ressortit et porta le doigt aux lèvres de l'esclave qui le lécha avec application...
- Tu ne refuses jamais rien. Tu ne te plains pas, à peine quelques gémissements sous la souffrance, mais si la douleur te fait parfois crier, les traces n'en demeurent jamais longtemps. Cela tient du prodige
Mais qui donc es tu ? de quoi es-tu donc faite ? interrogeait, sans espérer de réponse, Lysippée.
Lysippée ne pouvait savoir qu'êta était en fait La Belle Hélène dont les poètes célébraient déjà les charmes aux quatre coins du monde, mais dont la mémoire avait été effacée par une cruelle Déesse qui se vengeait en livrant la plus belle des femmes aux plus avilissantes turpitudes de l'humanité.
- J'obéis répondit d'une voix douce et mesurée êta, aussi ignorante de sa vraie identité que l'était Lysippée.
Cette dernière ne répondit pas. Levant haut la branche qu'elle venait de tailler, elle l'abattit avec force sur la croupe de l'esclave. Une, deux, trois... cinq... dix fois la branche s'abattit puissamment et avec régularité.
- Aaah ! Chienne, tu n'es qu'une chienne en chaleur cria Lysippée.
Le charme mystique, divin (cest le cas de le dire) d'êta était trop fort et la guerrière trop fruste dans ses plaisirs pour ne pas succomber. Les deux corps se mêlèrent avec fougue et passion, Lysippée s'emparant de ce corps sur lequel s'effaçaient déjà les traces de la flagellation (selon la Volonté Divine). Bien qu'entravée, êta savait encore prodiguer les plus subtils plaisirs, avec sa bouche, sa langue, les ondulations de son corps.
Le lendemain matin, elles se réveillèrent quasi aussi épuisées que la veille... Mais Lysippée avait l'intention de poursuivre leur chevauchée aussi loin que possible. Elles n'étaient plus très loin de son but et elle tenait à l'atteindre afin de se mettre définitivement à l'abri de ses soeurs amazones qui les traquaient sans doute encore. êta se tenait bien sûr à ses côtés, lovée contre son corps, la peau guérie des traces de la dure correction subie la veille, à l'exception de quelques traces qui disparaîtraient bientôt ... Lysippée connaissait cette contrée, elle savait que non loin de là coulait une rivière. Elle y entraîna êta sans pour autant lui délier les poignets, passant un bout de corde autour du cou tel un licou, afin de mener sa chose docile... Elles arrivèrent à la rivière et Lysippée mena êta jusqu'au bord
- Boit, ma douce chienne ordonna-t-elle.
En disant cela, elle tirait sur le licou afin de faire s'agenouiller l'esclave qui suivit le mouvement jusqu'à pouvoir s'abreuver en lapant l'eau fraîche. Puis le besoin de se décrasser tant la poussière, la terre envahissaient leur corps, Lysippée entraîna êta à sa suite dans la rivière et elles se laissèrent gagner par la douce fraîcheur de l'eau. êta demeurant les poignets liés dans le dos, Lysippée prenait plaisir à la caresser et la frotter afin de faire disparaître les traces de terre de son corps.
- Aah chienne !!! Chienne !!! Je n'ai jamais connu femelle plus lubrique que toi, sous tes airs de prude virginité !"criait Lysippée.
A nouveau saisie d'un véritable tourbillon de désir et de Domination, elle frappait le cul d'êta tout en enfonçant son poing entier dans le sexe largement ouvert de l'esclave qu'elle insultait et raillait pour sa docilité et sa lubricité
Lorsqu'une voix s'éleva depuis l'autre berge de l'étroit cours d'eau. :
- Je vois que tu n'as pas changé, chère Lysippée, tu ne cesses d'appliquer cette idée qu'il est de notre nature la plus profonde d'user de toutes choses et d'y prendre plaisir. Quitte à infliger quelque souffrance à l'autre
Lysippée s'interrompit et se tourna :
- Anamystène ! Moi qui craignais de ne pas te trouver ! Et c'est toi qui me débusque ! Vieux renard !
- Tu me flattes Lysippée. Mais figure-toi que le récit de tes exploits est déjà parvenu jusqu'à moi. Et depuis quelques jours, je viens ici, car je supposais que tu y ferais étape avant de venir chez moi. je constate que tu as su conserver ce si fameux trésor que tu as dérobé à ta reine
Lysippée saisit à pleine main la blonde et épaisse crinière blonde de l'esclave... l'attirant vers elle et l'exhibant dans sa nudité humide aux yeux d'Anamystène
- Je te présente êta
cest la plus exceptionnelle catin qu'il m'ait été donné de croiser
- J'apprécie la présentation et les formes commenta sobrement Anamystène en souriant, les yeux rivés sur les globes pâles et humides des seins de l'esclave...
(A suivre
)
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