Au Détour Du Chemin
Je ne sais ce qui se passe dans ma tête depuis quelque temps... Une longue absence de ma compagne a attiré vers moi une ancienne maitresse qui a instantanément réveillé ma libido. Sa petite taille, son buste longiligne et ses seins minuscules, mettent en valeur la cambrure de ses reins. Mon dieu, quel cul ! A la première rencontre, un baiser, quelques caresses et jarrache mes vêtements avant déparpiller ma semence sur le sol. Ma compagne dun instant, a demi dévêtue, sexe et fesses à lair, me câline pour calmer ma honte... Lexcitation me reprend. Elle saisit mon sexe entre ses lèvres et le besogne avec une vigueur peu commune. Je sens le plaisir monter. Elle aussi le perçoit et se retire. Trop tard ! Son visage et ses cheveux sengluent de mon foutre. Nouvelle infamie !
Quelques jours plus tard, ce sera le grand jeu... Doitage réciproque, 69 et levrette précédant un missionnaire qui finit par un double orgasme ou mon hurlement de plaisir est étouffé de sa bouche maladroite. Nous éliminons la sueur sous une douche tiède, un peu canaille. Je la quitte enthousiaste et gonflé du désir de reproduire ces instants. Dans les jours qui suivent, je rêve daller plus loin et méquipe de divers accessoires (gels, godmichés de différents calibres...). Jespère, jattends et puis plus rien... ! Quelques moments insipides ou elle écarte les cuisses pour satisfaire « mes besoins ». Jenfonce mes doigts dans son cul et son sexe tout en excitant son clito, sans réciprocité. Je lis un peu de plaisir sur son visage, le ressens dans quelques vibrations de son corps, mais rien de plus. Dès que je maventure à de nouvelles pratiques, elle men dissuade dun geste. Toute originalité mest bientôt interdite. Je ne perçois plus son désir. Je perds confiance en moi et deviens incapable de la pénétrer. Je ne la vois plus que de loin en loin.
Petit à petit, je me détourne de mes fantasmes hétéros pour quelques pensées homos réveillées par son doitage.
Par une belle après-midi, alors que je mengage, une fois de plus, sur un site « chaud », en bordure dun petit bois, je suis rejoint par un svelte septuagénaire de petite taille. Il me contemple. Suis-je à son goût ? Je ne sais. Je sens son regard et nose laborder de peur dêtre rejeté. Javance doucement et il me laisse partir. Quimporte ! Quelques centaines de mètres plus loin, un quinquagénaire massif en tenue de travail contemple la scène. Javance et passe devant lui. Il memboite le pas et me suit de tellement près que jentends son souffle. Jai envie quil me touche. Je ralentis, lui aussi. Je finis par marrêter. Il sapproche. Un sourire franc illumine son visage. Je remarque une boucle à son oreille gauche. Je le trouve plaisant. Nous restons ainsi sans parler, côte à côte, le souffle court. Le temps passe et me semble une éternité.
Il finit par me saisir par la main. Je suis étonné de la largeur de la sienne autant que par la douceur de son geste. Il me tire doucement vers le taillis. Ma dextre semble minuscule dans la sienne. Nous nous enfonçons sans un mot à travers la forêt. Il me saisit par la taille, avant de glisser sa paume sous mon tee-shirt. Sous la caresse, je frémis et marrête. Ses lèvres écrasent les miennes et son énorme langue emplit ma bouche pendant que ses deux battoirs massent violemment mes fesses.
Je rêve de sentir ses doigts énormes et boudinés dans mes orifices. Je veux quil me caresse et pénètre mon cul. Je transpire et pourtant, je tremble comme une feuille. Mais il ne semble plus me prêter attention. Il baisse son pantalon et son slip informe. Il presse sur mes épaules et moblige à magenouiller devant lui. Il présente sa large et courte queue à mes lèvres. Ses deux mains enserrent mes oreilles et mobligent à le sucer. Je suis excité et pourtant, son odeur et sa gestuelle me rebutent. Je macquitte de ma tâche dans lespoir den être récompensé. Je marrache à lui avant quil nexulte et laisse son foutre séparpiller sur lhumus. Il se calme, immobile, les yeux fermés quelques instants, puis remet de lordre dans sa vêture et disparaît dun pas rapide. Je reste là, les sens en révolution, frustré. Je soulage mon sexe de la main et ramasse mes habits. Je menfonce nu dans la forêt, mes nippes à la main, fou de désir au point que je pourrais tout donner à quiconque me porterait attention. Mais rien ne vient et je quitte les lieux la toilette en désordre.
Un autre jour, au détour dun chemin, sous les frondaisons, j'aperçois de nombreuses traces d'utilisation de capotes anglaises. Machinalement, je saisis un emballage et m'aperçois qu'il s'agit de condoms super lubrifiés qu'utilise habituellement la communauté homosexuelle. Vaguement excité, je m'engage dans le sous-bois pentu à la recherche de traces plus visibles. Effectivement, j'en trouve à profusion dans une minuscule clairière dont le replat forme un petit cirque dans le relief.
Aussi, la surprise est totale lorsque je sens une main fraîche se poser au bas de mon dos. Je sursaute, trébuche, me retourne et me trouve face à deux jeunes éphèbes hilares. Leurs torses nus minces et bronzés, leurs jambes fines, contrastent considérablement avec mon anatomie replète, livide et vieillissante. L'un est blond, vêtu d'un short clair et de sandalettes. L'autre, châtain, cache des fesses joliment rebondies sous un boxer grenat. Il est chaussé de tennis délacés. Sans un mot, ils se défont de leurs accessoires vestimentaires inutiles. Les yeux bleus du premier pétillent de malice alors que mon visage s'empourpre.
Son ami a mis un genou à terre. Sa bouche s'est emparée de mon sexe et commence de vigoureux mouvements de va-et-vient. Je me sens ridicule avec mon pantalon sur les chevilles. La main gauche du blond à remplacé la mienne entre mes fesses. Elle saventure dans mon anus déjà dilaté. Sa main droite déroule une capote sur son phallus érigé de dimension modeste. Je dégage brutalement mes pieds du jean au moment où mon compagnon entre en moi. Malgré toute sa délicatesse, lexpérience est douloureuse. Mes mains posées sur la tête de mon second amant se crispent.
Je ne sais ce que cette histoire dit de mon identité sexuelle. Ce que je vis aujourdhui cest la recherche désespérée dun amant qui sache me donner du plaisir et à qui je saurai en donner. Par contre, je me désespère de le reconnaitre au hasard de rencontres. En effet, comme pour mes premières relations féminines, je nai jamais ressenti de violente attirance pour quiconque...
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