Avec Lui - Chapitre 2

Les chats ne font pas des chiens... Mais les chattes font les chiennes... Du moins c'est la perception que j'ai : l'impression que c'est mon minou et non mon cerveau qui dicte mes actes et me font devenir une chienne perverse et salope, une chienne en chaleur obsédée par le mâle. Le mâle ? Quel mâle ? Souvenez-vous de la première partie de mon récit :

Je suis obsédée depuis un certain temps par un homme, une personne qui habite le voisinage et qui depuis que le beau temps est là bricole une clôture. Ce grand gaillard, visiblement la trentaine pourrait ne pas avoir éveillé ma curiosité plus que ça si ce n'est qu'il travaille torse-nu... Et quelle vision !!! : Les biceps saillants, les pectoraux arrogants, les triceps attirants, les trapèzes dardants, les abdominaux envoûtants... Pour résumer je mouille abondamment en pensant à ce mec et ce malgré le fait que j'ai un petit ami, Florentin, avec qui ça se passe bien !...

... ...

Au début je me suis dite que ce fantasme allait passer mais au contraire il est devenu de plus en plus présent... Et au final je suis obnubilée par lui au point que cela rejaillit sur ma vie de tout les jours...

Alors que faire ?...

Ce ne sont pas tant les scrupules qui désormais me posent problème, non c'est comment m'y prendre. Je me dis qu'on ne vie qu'une fois et que le désir est si grand qu'il faut que j'assouvisse mes pulsions.

Je me creusais la tête pour savoir comment m'y prendre pour engager la conversation, pour faire connaissance avec mon bel inconnu. Le coup de la pane de voiture... Ouai bof...

L'idée m'est venue : pourquoi ne pas lui donner la même envie que moi ? Pour cela il fallait que je m'exhibe à lui... Fin Juillet je prends mes vacances une semaine avant Florentin, je vais pouvoir mettre en place mon plan d'attaque.

Le stratagème est simple, je m'habille avec une robe très courte et j'enfourche mon vélo puis je passe devant mon gaillard.

.. Les deux premiers jours je passe plusieurs fois devant mon inconnu torse-nu, du coin de l'œil je remarque qu'il ne se gène pas pour me regarder passer... Quand je rentre chez moi je suis une furie, je me couche sur le lit et me masturbe sauvagement !

Le troisième jour je ne tiens plus, je passe une, deux, trois, quatre.... fois devant le bricoleur ! Là, au lieu de passer sans le regarder, au contraire je me tourne et lui souris. Je l'aguiche et l'homme se laisse prendre au piège...

Alors que je m'engage dans sa rue pour passer une énième fois devant son pavillon, j'aperçois ma proie postée sur le trottoir, il me fait signe : il a une bouteille d'eau à la main.

- Bonjour.
- Bonjour Monsieur, lui répondis-je.

- Je vous ai vu passer plusieurs fois avec votre vélo, vous devez avoir chaud avec cette chaleur, tenez...

Et il me tend la bouteille. Je le remercie, c'est vrai que j'ai la gorge sèche, je bois avidement au goulot et laisse échapper abondamment de nombreuses goutes d'eau qui viennent tremper mon tee-shirt qui devient presque transparent.

Il s'ensuit un moment où l'on ne parle pas, on se regarde dans le blanc des yeux, il y a une tension sexuelle énorme... Je suis toute tremblante. L'homme me dit alors :

- Enchanté, moi c'est Greg.

Je balbutie tant bien que mal mon nom :

- Cé... Céline.

- Ca va ? Vous êtes toute rouge, vous avez surement pris un coup de soleil, venez plutôt au frais vous abriter.

La morale ou la prudence aurait voulu que je refuse son offre, que je lui dises que je n'habite pas loin et que je vais rentrer chez moi. Après tout je ne connais rien de cet homme...

Mais devant cette montagne de muscles je ne puis refuser : la chair est faible, la mienne en l'occurrence est parcourue de frissons d'excitation.

Je suit donc Greg chez lui, effectivement le salon dans lequel nous entrons est confortable, la fraicheur de celui-ci est appréciable.

Greg s'assoie dans une grand canapé, il me fait signe de m'approcher :

- Venez là Céline, venez près de moi.

Je suis toute tendue, il pose alors ses grosses mains sur mes épaules :

- Là détendez-vous, tout se sport que vous faites chaque jour doit vous épuiser, pourquoi faire autant d'activité physique ? Certainement pas pour maigrir vous êtes très bien comme vous êtes.

Je ne sais que répondre :

- Heu...
Son massage est efficace, je me détends et deviens toute môle.

- En tout les cas vous devriez faire plus attention au soleil, vous devriez faire du vélo tôt le matin ou tard le soir, mais en cette saison l'après-midi c'est déconseillé.

Je n'écoute pas trop ce qu'il me dit, je me régale des doigts qui me pétrissent le dos, je ferme les yeux et me laisse aller à ce plaisir. Je laisse même échapper un petit soupir qui ne passe pas inaperçu :

- Et bien dites donc, vous êtes réceptives à mon massage.

- Oh oui c'est bon... Dis-je d'une voix fluette...

Ses attouchements se font alors caresses...

- Et là vous aimez toujours ?

C'est alors qu'une pulsion subite prend possession de mon corps et mon esprit : les désirs et les frustrations, les fantasmes et les tensions qui m'obsédaient ces derniers temps ressurgissent :

Alors d'une voix plus assurée je lui réponds :

- Oh oui caressez-moi, touchez-moi, faites de moi ce que vous voulez, j'ai tellement envie...

Je me retourne et l'embrasse, je plaque mon corps contre son torse, je le touche à mon tour, je parcours de mes mains les muscles saillants... Je n'en peu plus j'ai envie de baiser comme jamais, comme une affamée je lui roule une pèle comme si je voulais le dévorer. Je tâte son entrejambe à travers son pantalon... J'y trouve une bosse prometteuse.

En quelques secondes nous sommes nus, je ne suis pas déçue, bien au contraire. Greg a un corps d'athlète mais au contraire des statues grecques son pénis est d'une taille au dessus de la moyenne.

Nous nous sautons dessus, l'homme est viril et me plante sa queue bien dure au fond de ma matrice. Les préliminaires ont été brefs, le rut est bestial, la saillie animale... Je jouis très vite tant je suis excitée, mais lui est endurant et continue à me chevaucher. Le plaisir monte à nouveau, puis encore et encore, je perds un peu la notion des choses et du temps jusqu'à se qu'un orgasme bien plus fort que les autres, un orgasme dont la puissance m'étaient inconnue jusque là me terrasse. Greg a ressentis cela et à entendu le cris que j'ai poussé à ce moment là, c'est l'instant qu'il choisit pour éjaculer dans ma minette...

Pour un premier contact avec mon amant, je me suis trouvée féline... Greg exhale la virilité et la puissance.

Je suis heureuse, mon amant a du chien et il n'a eut aucun mal à faire miauler ma chatte...

---

Voilà, c'est fini pour aujourd'hui. Je vous conterai la suite bientôt.

Bises à toutes et à tous et merci pour vos messages d'encouragements.

Céline - 18 Aout 2013 -