Leslie La79

Leslie LA79 - Laure, le journal intime - Période saphique, Lesbiennes & Co, suite

Bien-sûr, avec Sophie nous nous sommes retrouvées le jeudi soir, pour déjà fêter la fin de sa mission et continuer notre aventure saphique.
Nous nous étions donné rendez-vous à la porte Maillot, pour dîner à l’Auberge Dab.
Lorsque je suis arrivée, Sophie était déjà là, installée, mais pas seule, un homme d’une quarantaine d’année était assis auprès d’elle. Lorsqu’il l’ont vu arriver, Sophie s’est levée pour m’embrasser sur la bouche, et elle m’a présenté.

- Laure, je te présente John, et voici Laure.

John attendait debout et en se rapprochant, il m’a embrassé sur les joues en me complimentant sur ma beauté et ma tenue.
Avant que je m’installe et que Sophie ne se rassoie, elle s’est tournée vers John, pour lui dire :

- Excuses-nous une minute, nous allons aller faire une retouche à notre beauté.

Arrivées aux toilettes, Sophie m’embrassa à nouveau et me dit :

- Excuses-moi, Laure, mais hier lors de notre séance avec Karl, j’ai senti ta bisexualité et ton désir d’homme, je pense que cela te manque, alors, bien que je sentes que tu me désires, je t’ai fait la surprise d’inviter John, c’est un ancien amant avec qui j’ai gardé contact, il est super, tu verras, et puis tu es libre car je ne lui ai rien dit, te laissant le choix.

- Tu es vraiment sympa, Sophie, je te remercie de penser à mon plaisir surtout que tu n’as pas amener le plus moche.

- Mais tu n’es pas au bout de tes surprises !

Et là elle m’a mis l’eau à la bouche, et de rajouter :

- C’est vrai que tu es très en beauté ce soir.

En me regardant dans la grande glace, j’ai vu mon image, une jeune femme, en tailleur-jupe, gris anthracite, la veste cintrée à la taille, la jupe fendue à mi-cuisses, montées que des escarpins à talons-aiguilles, je devais faire sensation…

Mais dessous ? Une guêpière noire, seins nus, très originale du fait qu’elle faisait office de porte-jarretelles dans la continuité du soutien-gorge, très évasée elle laissait mon nombril apparent et j’avais osé ne pas mettre de string, laissant ma vulve nue, et par-dessus un chemisier noir, laissé ouvert sur la naissance de ma poitrine, et bien sûr des bas noirs à coutures.



Nous avons fait une retouche à notre maquillage, j’ai légèrement accentué le khôl sur mes muqueuses pour intensifier mon regard, un peu de parfum, et nous sommes remontées retrouver John.
Rapidement nous avons commandé un plateau de fruits de mer, prestige pour le homard, et une bouteille de sancerre blanc, avec un whisky single malt pour nous faire patienter.

Le repas fut convivial, la conversation tournant sur nos passions et à la fin du plateau, John et Sophie se remémoraient leurs instants intimes, sans pudeur en n’omettant pas les détails.
Si bien que je commençais sérieusement à paniquer, n’ayant pas de tissu protecteur pour retenir la mouille que je sentais poindre dans mon antre.
Les mille-feuilles tradition servis, John prit la main de Sophie et se tournant vers elle, lui demanda :

- Ça fait combien de temps que je n’ai pas profité de ton corps, ma chérie ?

- Ohhh, dit Sophie, peut-être deux ans, plus, je ne sais plus.

- Deux ans et trois mois, dit John, et depuis il me manque terriblement.

- Tu me flattes, joli séducteur !

- Non, je ne te raconte pas de bêtises, car je n’ai pu t’oublier.

Sophie parut troublée et entama son dessert, il se tourna alors vers moi et me regarda en disant :

- Et vous belle Laure, avez-vous quelqu’un dans votre vie ?

- Personne, pour l’instant, des femmes parfois, Sophie en ce moment, mais pas d’hommes si c’est à cela que vous pensez.

- Et cela ne vous manque pas ?

- Parfois, beaucoup.

Il me draguait, ce bel homme aux tempes grisonnantes, grand, le corps bien entretenu, il me faisait de l’effet, je l’avoue et son charme commençait à produire ses effets.
Après le café, il se leva et alla payer à la caisse, Sophie en profita pour me demander :
- Alors, tu le trouves comment ?

- Il a du charme et me plait bien !

- Je suis certaine que tu mouilles déjà ta petite culotte…

- Faudrait-il que j’en ai mis une !

- Quoi ! T’es à poil sous ta jupe, vicieuse.


Elle se tut car John revenait vers notre table, arrivé près de nous, il déclara :

- Une coupe de champagne à la maison, ça vous dit ?

- Pourquoi pas, dis-je, allons-y !

Arrivés chez lui, il m’installa dans un fauteuil en cuir, puis dit à Sophie :

- Tu connais la maison, sort donc les coupes pendant que je vais chercher le champagne au frigo dans la cuisine, tu sais, le meuble bas dans la salle à manger.

Il revint avec une bouteille de Lanson vintage 1982, l’année de ma naissance et mon champagne préféré. Hasard ou confidence de Sophie ?

- En espérant vous faire plaisir, dit-il.

- Mieux ce serait indécent !

Rien n’est indécent, me dit-il en me regardant dans les yeux, seul notre esprit tordu nous en fixe la limite arbitraire.
Il allait continuer, mais Sophie revenait avec les coupes, et ce qu’elle nous offre est ravissant, Sophie est nue, elle porte les coupes dans ses mains et s’avance vers nous dans cette tenue impudique, en disant :
- En souvenir du bon vieux temps et à ta nostalgie de mon corps.

John regarde les seins de Sophie, et je regarde John et Sophie qui se regardent, il n’a d’yeux que pour son corps, alors Sophie lui dit :

- Et peut-être que moi aussi je suis nostalgique !

Sophie m’étonne, je ne la reconnais plus, où est cette femme de la réunion, posée et réservée, elle demande ouvertement à John de se montrer nu lui aussi.
La connivence entre les anciens amants fonctionne encore, car je vois John se lever et se déshabiller, et je vois Sophie les yeux figés sur le membre de John, qui, devant elle, est dressé, droit et fier.

Quel membre, John a été gâté par la nature, et comprends que je n’étais pas au bout de mes surprises, là je suis scotchée dans mon fauteuil la bouche grande ouverte, les yeux écarquillés devant le sexe de John.
Sophie pose les coupes sur la table basse et John après avoir fait sauter le bouchon, nous sert le champagne, nous trinquons et commençons à déguster le divin nectar.


Je me trouve un peu cruche, habillée, entre mes deux compagnons tous nus, assise un peu à l’écart, mais je ne veux pas briser les retrouvailles de ces deux-là, car je sens entre eux un courant qui passe et je sais qu’il va se passer quelque chose…
John désire follement Sophie, je le vois bien à son corps tendu de désir mais plus encore à son regard fixe et à ses pupilles qui se dilatent et se rétractent.Alors je me fais toute petite et deviens spectatrice d’un moment que j’imagine torride.

John à un corps très mince, musclé, il bande, et caresse nonchalamment son sexe en regardant le visage de Sophie, qui a les yeux rivés sur ce sexe qu’elle convoité.
John s’approche finalement de Sophie et lui prend les seins dans les paumes, il hésite à caresser le mamelon, s’en empare et joue délicatement avec, le presse entre son pouce et son index et effectue un petit mouvement circulaire.

Sophie pousse de légers halètements presque imperceptibles, elle tend son buste à la caresse des mains de John. Il répète la même chose avec le gauche puis avec les deux.
Maintenant, toujours face à face, Sophie branle John. Sa main va-et-vient sur la bite qui se gorge de désir, ils sont près de la rupture.

Sans même m’en apercevoir j’ai écarté les cuisses, j’ai les fesses à l’air et la fente qui dégouline. J’ôte ma veste et dégrafe mon corsage, que j’ôte aussi après avoir fait volé ma jupe. Me voilà en guêpière la vulve à nue et les pointes de mes seins érigées, je sens mon vagin répandre une forte liqueur; une boule de feu me broie le ventre.

Sophie fait toujours face à John qui la sert contre lui en lui flattant les fesses, il les empoigne, les écarte doucement et glisse son index sur la petite pastille.
Sophie abandonne la verge et fait la même chose. Elle agace de son ongle le trou du cul, cherche à y enfoncer sa première phalange.

John quitte les fesses pour la chatte qu’il écarte de ses doigts.
Sophie écarte les jambes pour faciliter le passage. Elle pousse son doigt dans le cul de John et le fait très lentement coulisser.
L’homme frotte sa main toute entière rapidement sur le clitoris et sur les lèvres que j’imagine ouvertes et abondantes, Sophie flanche un peu et elle attire John entre ses jambes pour qu’il la lèche.
Elle est maintenant assise sur le canapé, la croupe levée, les jambes bien écartées et ramenées sur la poitrine, la chatte dirigée vers John qui tombe à genoux devant elle.
Elle s’offre ainsi totalement au regard, à la bouche et aux mains de son amant.
Il n’ont pas besoin de se parler, retrouvant les gestes et les position longtemps pratiqués dans le passé, John regarde attentivement le sexe offert, caresse le buste de Sophie, joue avec les seins, lui caresse le cou. Il s’attaque aux cuisses dont il apprécie la douceur. Il prend son temps et n’a pas l’air de vouloir accéder aux désirs de Sophie. Elle n’ose pas se branler mais on sent qu’elle en a envie. Elle se tortille, lance ses hanches vers le visage de John qui demeure impassible

J’ai moi fermé les yeux pour imaginer le souffle de John sur ma chatte, sa bite bien dure constamment à mon esprit, une caresse si légère qu’il retiendrait encore. Un liquide épais qui coule entre mes fesses. Je m’enfonce deux doigts.

John a maintenant le visage tout prêt du sexe de Sophie. Il embrasse la peau fine et porte un premier doigt sur le clito pour en constater le volume. Je constate, comme lui sans doute, qu’il ressemble à un gros bonbon cramoisi qui semble doué d’une vie autonome. Il palpite. John le prend dans ses doigts et le masse. Il rapproche son visage et souffle sur les lèvres ouvertes.

Sophie supplie du regard John de lui en donner davantage. Une main consacrée au clitoris, l’autre au vagin, il a maintenant trois doigts qu’il glisse. Sophie grogne, implore, John ne répond pas. Il se concentre sur le vagin qui s’ouvre un peu plus.

Je me caresse furieusement d’une main et de l’autre je vais à la recherche de mon œillet plissé, je pense à Zahra et au sexe de John, je vais me faire jouir…
John enfonce ses doigts dans le sexe de Sophie, qui se mord la lèvre, secoue la tête dans tous les sens. Les cris qu’elle pousse s’amplifient. Il donne de légers coups de langue sur le clito, passe la langue à plat sur les lèvres ouvertes. Sophie s’abandonne tout à fait, la jouissance n’est pas loin. Elle s’empare de la tête de l’homme et l’enfonce entre ses cuisses. Sophie, s’écartèle et jouit dans un râle.

John est follement excité, et demande à Sophie de se mettre à quatre pattes afin de la prendre en levrette. Il présente sa bite au trou du cul de Sophie, qui cambre les reins dans l’attente de la pénétration.
John ne rencontre pas de difficultés. Son pieu entre facilement dans la rosette de Sophie. Je le vois disparaître comme happé par une grotte vivante, apparaître de plus en plus énorme, écarlate. Les seins de Sophie cognent sur le canapé et c’est à ce moment que je Sophie hurle de nouveau son plaisir.

Je me fais partir et quand je reprends mes esprits, je n’ai qu’une envie, celle de profiter moi aussi de ce membre…
Alors, dans un gémissement, j’entends Sophie me dire :

- Viens ma douce, laisse-toi te préparer avant que John ne te baise.

Je me place près de Sophie qui pose ses mains sur mon corps. Ses lèvres courent sur ma peau nue, de petits baisers qui alternent avec des petits coups de langue, de la douceur, son souffle près de mon visage et sa bouche enfin dont je m’empare avec violence.

John nous regarde entretenant sa raideur de la main.
Maintenant j’ai envie qu’il me baise, j’ai envie de ce membre en moi, alors comme dans une invite, je me mets en levrette, offerte, j’attends les assauts de mon nouvel amant.
Ma mouille coule sur mes cuisses, j’ouvre encore plus impudiquement les cuisses en émettant un petit feulement.

- John, dit Sophie, tu ne peux pas laisser mon amie dans cette état, elle réclame, alors ne la laisse comme ça.
John, la bite dans la main, se place derrière moi, écarte mon vagin et l’introduit d’un coup bien profond, sans trouvé évidemment aucune résistance car je suis si excitée que je la sens à peine aller et venir.
Cette position ne convient pas à l’état présent de mon corps. Je demande à John de s’allonger parterre afin de pouvoir grimper sur lui. Je prends place et monte et descends frénétiquement sur cette masse de chair. Sophie me caresse les seins en m’embrassant le dos. Je sers les lèvres et accentue la cadence. Mes cheveux blonds flottent sur mes épaules. Je suis bien, je vais jouir.

Mes cris résonnent dans la pièce, John caresse mon ventre, pétris mes fesses, remonte vers ma poitrine dont il étire les mamelons. Son bassin part à ma rencontre et je ne suis pas longue à m’abattre sur son épaule, le souffle court et le sourire aux lèvres.
John m’inonde et je jouis quand je le sens me remplir.
John me remet dans ma position initiale, en levrette, mon corps se tend et frémis à l’idée qu’il va m’enculer et que sa grosse bite va me remplir le cul, et j’ai hurlé comme une folle quand il a entré son membre dans l’œillet.

Ce fut une soirée de débauche, John insatiable nous à baiser et enculer de nombreuses fois, et ce fut à chaque fois merveilleux, Avec Sophie nous avons fait l’amour, laissant à John le temps de récupérer, mais j’ai sentis que Sophie n’était plus aussi attentive.

Quand je les ai quittés, pour rentrer chez moi, je savais que Sophie avait retrouvé son amant et qu’elle était perdue pour moi, et pour le saphisme, peut-être un instant. En me quittant, elle m’a embrassé et serré fort contre elle en disant :

- Merci, ma chérie !

A suivre…

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