Looking For Sophie
Émilie se leva tard. Jétais dans la cuisine à préparer le repas du midi quand elle se présenta simplement vêtue de sa petite culotte blanche, si simple et pourtant terriblement sexy. Elle sapprocha de moi et membrassa.
Merci pour ce cadeau, me dit-elle.
Émilie savait pour Sophie. Il ne me serait jamais venu à lesprit de le lui cacher, de même quelle me parlait toujours de ses rencontres, ses aventures. Elle savait tout de nos rencontres et de notre première fois ensemble. Mais, à chaque fois que je lui parlais delle, je mabstenais de la décrire, je ne donnais aucun détail qui aurait pu permettre à Émilie de la reconnaitre dans la foule. Javais une idée en tête que je lui exposais après ma première nuit avec Sophie.
Un soir, lui dis-je, nous sortirons, nous irons en boite, ou à une soirée, et Sophie sera là, dans la foule. Elle dansera sur la piste, boira un verre au bar, discuteras avec des amis. Elle nous attendra, mais ne viendra pas vers nous. Elle attendra que tu la trouves, que tu ailles vers elle, que tu lui parles, que tu la dragues, que tu lui proposes de rentrer avec nous. Mais, si tu te trompes, si tu vas vers une autre femme, elle partira, et tu devras attendre pour la rencontrer.
Émilie fut séduite par cette idée, par ce jeu qui pouvait durer longtemps. Par lenvie de rencontrer Sophie, par les déceptions possibles, et les possibilités aussi.
La première fois fut une soirée étudiante. Une salle bondée, de la musique, de lalcool, des rires, des cris. Je ne repérais Sophie quau bout de quelques minutes. Elle sétait installée à une table, seule, buvant un verre. Elle portait une robe rouge très moulante. Je ne voyais quelle, mais Sophie se dirigea vers une nana qui dansait. Mignonne sans plus, elle sagitait sur la piste dans lespoir dattirer lattention et fut un peu déçu de voir arriver Émilie. Celle-ci dansa avec elle, se frotta dun peu trop près, mais la fille se laissa faire.
Du coin de lil je vis Sophie se lever et partir en menvoyant un clin dil et un baiser. Premier échec pour Émilie, mais si elle navait pas trouvé Sophie, elle samusait bien avec cette fille jusquau moment où elle lui proposa de baiser.
Je lui ai juste dit que jaimerais bien rentrer avec elle et profiter de son corps, me raconta-t-elle sur le chemin de lappart, elle nétait pas obligée de me gifler.
Nous rigolâmes de cette mésaventure, même si nous étions tous les deux déçus de rentrer sans Sophie.
Une semaine plus tard, cest en boite que nous allions « chasser ». Émilie vexée par son premier échec attendit avant daborder la moindre personne. Elle observa, scruta, analysa. Sophie, qui portait la même robe rouge que la fois précédente, eu le temps de boire n verre au bar, de se déhancher sur la piste puis daller sinstaller sur un pouf dans un coin avant quÉmilie ne fasse le premier pas.
Hélas ce ne fut pas vers Sophie. Elle savança vers une table où trois filles discutaient, elle se pencha vers lune delles et repartie trempée par le whisky-coca que venait de lui balancer la nana quelle avait prise pour Sophie. Deuxième échec, encore plus vexant que le premier.
Je lui ai dit que je la trouvais jolie, même mignonne et lui ai demandé si elle voulait aller danser.
Cest juste à cause de ça quelle ta balancée son verre ?
Non, cest quand elle a dit quelle nétait pas lesbienne et que je lui ai répondu que ça pouvait toujours sarranger.
Émilie ne voulait pas sarrêter là, et comptait bien trouver Sophie à nos troisièmes sorties. Dans un bar, pour une soirée quizz. Sophie était avec des amis, dans une tenue plus sobre, jean et chemise blanche. Cheveux attachés, maquillage léger. Une fille ordinaire dans une foule banale. Émilie sinstalla, fit courir son regard sur la salle. Elle nécouta pas les questions, ne toucha pas à sa bière. Je tentais de participer, répondis à quelques questions, mais jattendais le moment où Émilie se lèverait et irait enfin vers Sophie.
La quatrième fois nous retournâmes en boite. Je ne vis pas Sophie tout de suite. Elle arriva juste après nous, portait un pantalon et un chemisier presque transparent. Elle passa à côte nous sans quÉmilie ne la remarque. Je me dis que cétait mort, et que sans doute jamais la rencontre ne se produirait. Dautant plus quÉmilie était persuadée davoir enfin trouvé.
La fille qui se trémousse là bas, me dit-elle en désignant une nana blonde, elle était déjà là la dernière fois, et je suis sûre quelle était aussi dans le bar la semaine dernière.
Émilie alla la rejoindre, dansa avec elle. Quand la fille se colla, se frotta, Émilie me fit signe que cétait bon. Si ce nétait pas Sophie, au moins celle-ci était partante pour plus quune simple danse. Émilie se pencha vers elle et lui demanda si elle voulait rentrer avec nous. Pour toute réponse elle obtint un baiser à pleine bouche.
Ce soir-là nous ne rentrâmes pas seuls, et Carla nous accompagna pour le reste de la soirée. Émilie fût un peu déçue de ne pas voir de bite sortir de la culotte de notre nouvelle amie, mais elle nen laissa rien paraitre et se jeta sur cette chatte toute lisse pendant que joffrais ma bite bien dure à sucer à Carla. Elle se révéla une belle gourmande, et après avoir bu mon foutre se précipita pour boire à la chatte dÉmilie quelle fit jouir en quelques minutes. Cette soirée, qui ne sarrêta pas à ses quelques caresses buccales, ne fut pas un échec total.
Je proposais à Émilie de tenter une dernière fois de trouver Sophie, qui était tout aussi difficile de repérer que le légendaire Charlie, mais elle me dit quelle ne sarrêterait pas avant dy être arriver, même si cela devait durer encore des mois.
Heureusement, la septième fois fut la bonne. Sophie prenait un verre au bar dune soirée étudiante. Elle était venue en tenu de travail, bien habillée mais de façon très banale.
Je lui ai dit que je trouvais que sa jupe lui faisait un beau cul, cest tout. Je navais aucune idée de qui il sagissait. Et puis voilà, elle ma remercié, je lui ai dit que je la trouvais jolie, que jaimais ses yeux. Elle ma fait des compliments en retour et de fil en aiguille
Sophie a joué le jeu à fond, sans rien dévoiler. Émilie et elle sont allées danser, et jai bien vu quand Sophie sest collée à elle, quÉmilie avait compris. Elle ma regardé ma fait un grand sourire. Elle sest penchée vers Sophie, a prononcé quelques mots, et les deux filles se sont embrassées.
Nous sommes rentrés à pied. Jétais entre elles. Nous avions tous les trois très envie de nous retrouver chez nous, et denfin assouvir ce fantasme. Mais nous nous retenions de courir. Nous profitions aussi de ce moment de calme avant de nous déchainer.
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