Histoires De Mûrs
Désolé, lhistoire qui suit ne met pas en scène de jeunes minets adorables et appétissants, mais des seniors dont je fais moi-même partie. La soixantaine légèrement dépassée, jai toujours eu une sexualité hétéro, si lon excepte quelques pipes offertes à des camarades détude il y a bien, bien longtemps... Jaurais même pu me faire sodomiser si le partenaire du moment, tout aussi novice que moi, navait pas tout lâché au moment même de la pénétration, sous le coup dune trop forte émotion. Cest probablement le souvenir de ces moments lointains, et plus certainement le désintérêt croissant de mon épouse pour les cabrioles après la ménopause, qui mont conduit à rechercher la nouveauté auprès des hommes, et ce depuis une bonne dizaine dannées.
Progressivement, sans violence et sans heurts, je suis devenu comme on dit un «bi» avec une nette prédilection pour une attitude passive. Je naime pas trop ce terme qui ne rend pas bien compte des efforts que je fais pour satisfaire mes partenaires et leur offrir un plaisir dont leurs râles et gémissements me remercient largement. Cela peut paraître banal à la jeune génération, mais pour un homme de mon âge, il subsiste des tas de tabous qui compliquent le fait dassumer cette bisexualité.
Mon statut de passif est devenu permanent à la suite dune opération de la prostate qui ma rendu totalement impuissant. Non seulement je ne pouvais plus avoir aucune érection ni éjaculation, mais en plus ma verge sest mise à se rétracter, interdisant toute manipulation et mobligeant à faire pipi assis sur le siège des toilettes, tout comme les dames. Heureusement, Charles, mon amant depuis plusieurs années, a relativement bien pris la chose. Il assume pleinement son rôle de mâle dominant sur la pauvre chose asexuée que je suis devenu.
Charles fait merveilleusement bien lamour. Nous ne pratiquons pas systématiquement la sodomie, mais jadore quand lenvie le prend de senfoncer entre mes fesses et de me posséder.
Charles, au contraire, me fait lamour. Il sait ce que japprécie le plus dans la sodomie. Il sait faire durer le moment de la pénétration, quand les chairs sécartent pour laisser passer le membre dilaté, cet instant ou lanneau du gland franchit le second sphincter si sensible. Pour men faire profiter au maximum il répète lopération, senfonçant au plus profond de mon rectum puis ressortant tout entier, pour me pénétrer à nouveau, doucement, lentement. Il sait aussi que japprécie la profondeur de la pénétration, quand le gland vient buter dans langle formé par lintestin à lextrémité du rectum. Chez moi, cet endroit est hypersensible et sa verge de 18 cm latteint précisément, tandis que je sens ses couilles plaquées contre la raie de mes fesses. Ces sensations compensent largement celles que me procurait le frottement du sexe contre ma prostate, avant lopération. Charles étant un gentleman, il prend justement le plus grand soin déviter de toucher cette région de la prostate, qui reste encore douloureuse.
Nous avons toujours eu des rapports protégés, Charles et moi, mais il y a quelques semaines il sest plaint de cet état de fait et a commencé à avancer des arguments pour me convaincre doublier le préservatif. Sa principale doléance était quavec des éjaculations abondantes, le réservoir des capotes ne suffisant pas et que la pression ainsi engendrée lui faisait un peu mal au moment décisif. Pour avoir éprouvé la même gêne dans mes rapports sexuels conjuguaux, je ne pouvais quaccepter son argumentation, dautant que lidée de recevoir le sperme de Charles directement dans mes entrailles était bigrement érotique.
Nous voici donc partis ensemble à linstitut F. pour faire la prise de sang et quelques jours plus tard nous avions la confirmation des résultats négatifs quon pouvait attendre de deux pépères de familles comme nous. De retour chez Charles, après la remise des résultats, nous navions plus le temps pour faire des choses sérieuses avant le retour de sa femme, mais jai quand même pris le temps de lui offrir une fellation complète, sans crainte et sans retenue. Contrairement à dhabitude, je lai retenu dans ma bouche quand jai senti ses premiers spasmes et, avant de tout avaler, jai failli m quand les fortes giclées de sperme chaud sont arrivées dans ma gorge. Cétait la première fois que je «buvais» un homme et nous avons vraiment pris un pied fantastique tous les deux ce soir là.
Plus tard dans la semaine, nous avons eu notre premier rapport non protégé. Physiquement, je ne pourrais pas dire que cétait différent des autres fois, sauf pour Charles bien sûr, qui a clâmé son bonheur déjaculer en toute liberté et sans surpression. De mon côté jai été un peu déçu de ne pas vraiment sentir les jets de sperme. Je mimaginais une éruption volcanique et à peine ai-je ressenti un peu plus de chaleur que dhabitude. Dans ma tête par contre, cétait un véritable feu dartifice. Enfin je me donnais entièrement à mon amant, je lui offrait mon corps sans aucune retenue et le bonheur que je lisais sur son visage ne contredisait rien de cette communion. Jimaginais mon rectum et, au delà, tout mon ventre innondés de sa semence et je ne len aimais que plus.
Quand enfin il a déculé, son membre redevenu flacide nobturant plus mes orifices, nous sommes restés un long moment enlacés et cest avec un délice incomparable que je sentais le trop plein de son jus ressortir de mon petit trou et ségoutter doucement le long de mes testicules. Je pensais en souriant au nom que les ango-saxons donnent à cette image. Jai toujours aimé les tartes à la crème.
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