La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°269)

Suite de l'épisode précédent N°268 - L'histoire de Thaïs et son Maître Vénéré -

Le Marquis se recule de quelques pas attrapant Sa soumise sous le bras, pour qu'elle se mette à quatre pattes pour suivre son Maître et se retournant à peine, IL ajoute assez distinctement pour scander ses derniers ordres.

- Quant à toi, tu vas commencer par nettoyer tes saletés, avant que je n'accepte de revenir te parler. Les mains derrière le dos, tu vas commencer à apprendre à te servir de ta langue, celle d'un chien qui se croit autorisé à faire n'importe quoi et n'importe où. Et surtout lèche bien, je ne veux plus voir une seule trace par terre de ton foutre dégoulinant. Tu as sali le beau parquet de la chambre de ce château aux murs d'un autre âge, c'est intolérable ! Tu n'as donc aucun respect pour Ma Noble personne, et guère plus pour les belles choses anciennes. Quand tu auras terminé, tu devras ensuite en te servant de tes doigts cette fois, ramasser tout ce qui traîne sur ton corps et tâcher de te nettoyer en te servant de ta main comme d'un gant que tu rinceras de ta salive dans ta bouche. J'ai à faire avec Ma soumise et je te préviens je ne veux plus rien voir quand je reviens, aucune trace de ton méfait, ce qui n'empêche que tu seras quand même sévèrement puni pour avoir oser jouir sans en avoir reçu l'autorisation préalable et pour avoir osé salir les appartements que j'occupe.

Le Marquis se dirige vers le fauteuil qu'IL avait laissé quelques longues minutes plus tôt. IL s'installe et récupère la boite écrin qui se trouve sur la table de salon juste à côté.

- Ma belle Thaïs, Ma belle chienne, je pense que tu as mérité un cadeau car je veux te récompenser de ta prestation de comédienne, même si tu n'es pas responsable d'être tombée sur un mauvais chien non racé qui n'arrête pas de remuer de la queue à tort et à travers, mais si besoin est, je saurai bien le dresser avec un régime spécial, avec une cage de chasteté qui lui interdira toute érection chez cet énergumène (dit-IL assez fort pour que Thierry puisse entendre le Marquis, même s'il ne peut pas le voir car le soumis a commencé à se baisser pour lécher sa propre semence).



Thierry n'a jamais goûté ce qu'il découvre, il n'a même jamais éjaculé dans la bouche d'une femme, ne voulant pas forcer qui que ce soit à devoir avaler son sperme, refusant d'admettre que certaines personnes peuvent se délecter du nectar qui leur est ainsi offert. Il est resté très prude et assez coincé du fait de son éducation ultra judéo-chrétienne très sclérosée et très rétrograde, qui lui a inculqué que tout ce qui touche au sexe est sale par nature, et que faire l'amour est avant tout comme le souhaite la tradition religieuse un acte de procréation pour le maintien de l'espèce et non un acte destiné aux plaisirs partagés et à la jouissance. Il est profondément écœuré et a bien du mal à déglutir en avalant le liquide âpre qui pourtant vient de sortir de son propre corps. Il commence à s'interroger sur le désir qui le maintient à cette place, qu'il ne peut qualifier que de pervers. Certes, il reconnaît qu'il est assez inconvenant d'avoir éjaculé ainsi à même le parquet, mais ce qu'il vit depuis le matin l'a complètement déboussolé au point qu'il ne se reconnaît même plus et les râles de jouissance de Thaïs qu'il a imaginée entre les mains expertes du Marquis d'Evans, vu la teneur de ses gémissements de plaisirs, ont eu raison de la tension sexuelle accumulée dans son corps. Mais il trouve que le Noble n'a même pas eu le moindre geste de complaisance envers lui, prenant en compte son inexpérience et son excitation qui lui semblent quand même légitimes car il n'est qu'un homme après tout dont les désirs sexuels le font bander. Comment le Châtelain peut-IL parler de tout cela aussi facilement, comme si lui, Thierry, qui n'a déjà plus de nom dans les propos sortant de la bouche du Marquis qui le traite de " petite chose sans nom ", n'avait même déjà plus rien d'un être humain ?

Le jeune businessman avait bien rêvé de quitter sa vie, dont la futilité et la monotonie toute tracée l'embêtaient au plus haut point et Il avait parfois fantasmé à l'idée de se retrouver un jour à la merci de quelqu'un mais il n'avait jamais songé à ce que cela devienne une réalité et à fortiori il n'avait jamais été aussi loin dans la projection de sa propre déchéance, au point de s'imaginer en train de lécher à quatre pattes du sperme à même le parquet sous les yeux inquisiteurs du Grand Maître dont il imagine qu'ils sont encore très régulièrement fixés sur lui pour s'assurer qu'il exécute bien les ordres qu'il a reçus.
Et d'un autre côté, il se sent mû par une force intérieure qui l'empêche de se rebeller et le force à accomplir ce que l'on a exigé de lui. C'est donc avec un peu plus de conviction, une fois les premiers doutes passés, que, renonçant à tout égo et abandonnant toute sa dignité d'homme comme faisant partie l'un et l'autre de son passé qu'il a laissé derrière lui en entrant dans cette pièce, il s'affaire à faire disparaître avec application mais pas sans haut-le-cœur, par de grandes lapées, le liquide blanchâtre et collant, qu'il a lui même répandu sur le sol et sur son corps, manquant chaque fois de perdre l'équilibre ayant les mains dans le dos qui ne peuvent lui servir de balancier, dont il n'ose cependant pas décroiser les dix doigts de ses mains qui se sont agrippés les uns aux autres.

Le Marquis pendant ce temps là vient d'ouvrir le coffret à bijoux un peu spécial qu'IL a fait fabriquer sur mesure. A l'intérieur, se trouve un collier et deux bracelets qui sont de vrais bijoux aux formes épurées mais d'un esthétisme recherché, tel qu'on les imaginerait plus sortis de l'atelier d'un grand créateur-bijoutier, plutôt que d'un magasin d'accessoires D/s ou fétichiste. Le collier est constitué d'une large bande d'acier mat qui fait 2 cm de hauteur et de chaque côté, en haut et en bas, se trouve comme s'il s'agissait de l'encercler et de la maintenir fermement, une fine finition demi-ronde en or jaune qui contraste avec la couleur de l'acier mat et qui est posée sur tout l'épaisseur du cerclage en métal brut.

Sur la partie avant du collier, en pendentif, se trouve un gros anneau en acier de 3 cm de diamètre qui est relié au collier parce qu'il est inséré dans un premier anneau ovale lui même soudé dessus et dessous le collier. Juste au dessus du point de l'attache se trouve une pierre de couleur bleu saphir en forme de cœur taillé à facettes, insérée dans l'épaisseur même de la partie en acier du collier, dont on a l'impression qu'il ne fait qu'un seul bloc car on n'aperçoit aucun système apparent de fermeture.
Sur le collier ont été gravé d'un côté les armoiries du Marquis d'Evans et de l'autre ses initiales, topographiées de telle manière que les trois lettres MDE se touchent et forment comme un symbole géométrique de lignes et de diagonales entrecroisées. Sur les deux cotés et sur l'arrière, se trouvent trois arceaux aplatis semblant assez solides qui font comme des demis cercles qui auraient été rajoutés et fondus sur l'ensemble du bijou, et qui étant en or jaune, contrastent également avec l'acier mat sur lesquels ils sont posés. Le collier est également serti de petits strass de Swaroski bleu vif qui dessinent à plat dans la masse d'acier des maillons de chaînes entrelacés.

Les deux bracelets reprennent, mais en beaucoup plus simple et plus petit un décor coordonné à celui du collier, formé d'une bande de 2 cm également, des deux bordures en or jaune et de 4 arceaux dorés qui dépassent et qui ont été scellés comme s'ils étaient posés aux quatre points cardinaux sur le métal brut. Le décor des deux maillons de chaînes entrelacés est reporté sur chacune des 4 parties incurvées entre les 4 arceaux. Là encore aucun système d'ouverture et de fermeture n'est apparent.

Le Marquis d'Evans a mis la parure toujours présentée dans son coffret sous les yeux de Thaïs qui trouve l'ensemble bien trop joli et seyant pour sa condition d'esclave-soumise aux pieds de son Maître, et qui se prend à regretter le simple collier de chien que son Maître lui avait posé autour du cou, la première fois qu'elle avait pu se trouver en sa présence et qu'IL avait daigné venir lui rendre visite dans son humble demeure. Mais d'un autre côté, son côté féminin et son goût des belles choses, lui font regarder avec beaucoup d'intérêt le magnifique ensemble qu'elle a sous les yeux, espérant que bientôt ce dernier viendra parer son cou qui est bien vide pour l'instant.

(A suivre ….)

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