La Directrice

La journée est longue enfermée dans ce bureau avec ma directrice, à lire, chacun de notre côté, des appels d’offres. Pourtant les doux rayons dorés de cet après midi de printemps encouragent mes pensées vagabondes.
Lentement, insidieusement, je sens mon bas ventre se réchauffer. Au fil de mes lectures, je ne peux égarer mes regards sur les jambes de ma directrice. Ces longues jambes musclées qui se perdent sous l'arrête d'un bureau curieusement trop grand.
Qu’est-ce que je suis en train de faire ? Et si elle me surprenait ? A regarder, à épier, à chercher la moindre opportunité... pour deviner une intimité, un voile qui n'est que façade sur une toison sombre, (puisqu‘elle est brune)... et certainement trempée.
Je pousse un feuillet sur le rebord de la table en espérant le voir tomber pour pouvoir me baisser pour le récupérer et ainsi, voler une vue imprenable de son intimité. Chouette… il est tombé…
En me baissant, j'ai la curieuse sensation que je vais me faire surprendre. Ma main s'attarde à récupérer le feuillet. Je ne peux m’empêcher, de caresser du regard ses jambes. Si seulement je pouvais me déplacer un peu plus sur le côté, pour améliorer mon champs de vision. Mon sexe est dur. Tout cela m’excite.
Comme un fait exprès, sous le bureau, l'univers change. Puisque la directrice se tourne sur son siège, de quelques cm seulement, mais suffisamment pour le bonheur de mes yeux.
Mais impossible de voir quoique ce soit… elle a les cuisses trop serrées la garce ! Mais comme si elle m’avait entendu, soudain, elle desserre son étreinte et écarte ses cuisses que la lumière dévoile en s'engouffrant telle une caresse jusqu'au creux de ses reins jusqu'à une super toison. Je bande à en avoir mal.
Si je m’écoutais, je bondirais à l’abordage de son intimité. Pour éviter tout dérapage, je me résolu de me lever. C’est alors, qu’elle me fixe du regard... A-t-elle deviner l'effet qu'elle me fait ? Sait-elle que l'espace d'une seconde, une éternité, j'ai dévoré des yeux sa nudité sous sa jupe ? Je reste interdit.

Fixé à ses yeux, à ses moindres gestes. Lentement elle esquisse un sourire, sa main glisse du rebord de son bureau pour se nicher au creux de ses cuisses. De façon lancinante, hypnotique elle ondule sur son siège, et sous le bureau, le léger tissus de sa jupe disparait jusqu'au bas de son ventre dévoilant sa fabuleuse toison qu'un doigt a déjà pris possession. Sans me quitter des yeux, elle le laisse caresser ses grandes lèvres et envahir ses petites lèvres. Je sens ma queue de plus en plus à l’étroit dans mon pantalon.
Il fait soudain très chaud dans la pièce. J’ai encore la lucidité, d’aller verrouiller la porte du bureau. À mon retour, elle écarte ses cuisses pour que je profite du spectacle. De par ses deux doigts, elle m'offre une vue imprenable sur son con complètement offert.
Je m’avance jusqu’à la rejoindre de l’autre côté du bureau. J’effleure du bouts de mes doigts le sillon que forment les lèvres épaisses. Ils se plaisent à s’enfoncer dans la fente de ce sexe insatiable et à s’y frotter, insidieusement, contre cette petite verge femelle, là, au-dessus du vagin.
Je sens l’émotion gagner par ma directrice au rythme de sa respiration qui s’accélère. Elle serre ses cuisses, emprisonnant ma main. L’ondée s’accroît aux parfums marins qui m’enivrent. Je ne peux résister à faire appel à ma deuxième main. Toutes deux s’affairent sur ce sexe bouillonnant. Elle s’agite, s’énerve comme ne parvenant pas à se satisfaire. Brusquement elle se lève, se déshabille. Elle ouvre vivement un des tiroirs d‘un classeur, soulève une pile de dossiers, extirpe un étui duquel elle sort un modèle de phallus de proportions flatteuses. Portant ses doigts à sa bouche, elle les enduit de salive dont elle entoure le curieux engin. Enfin, elle revient sur son siège, s’y assoit, relève haut les cuisses, toujours gainé de noir. D’un geste hâtif, elle s’ouvre largement, enfonce l’appareil en son sexe.
Il y pénètre sans effort tant l’excitation la lubrifié. La main le pousse et il disparaît complètement.
Mais l’agilité des doigts parvient à le faire resurgir. S’en suit un mouvement de va-et-vient qu’accompagne un chuintement pervers. Elle halète. Les cuisses écartées, elle imprime à son bassin un balancement palpitant. De sa main valide, elle pétrit, alternativement, ses seins gonflés.
Puis elle change de position, sur les genoux, sur le côté, me fixant des yeux, elle tente et parvient à y introduire la fausse bite. Elle laisse échapper une plainte sourde mais poursuit, quelques instants, cette nouvelle manipulation. Qui ne doit, cependant, pas lui apporter de suffisantes satisfactions puisqu’elle se décide assez vite à replacer l’engin où il se trouvait le début.
C’est alors qu’elle déploie une nouvelle et farouche énergie. La vitesse augmente au point que je me demande comment elle parvient à agiter son bras de la sorte. C’est incroyable, inouï ! Elle ondule en cadence, s’agite avec frénésie, en transes. Ses nerfs exacerbés font vibrer son corps et je me demande comment je parviens à me maintenir en place.
Ma directrice me prouve qu’elle n’a besoin de personne pour s’envoyer au septième ciel ! La violence du jet de foutre que fait naître son orgasme, fit éjecter l’outil bienfaiteur qui va s’écraser à terre.
Puis elle prit place en équilibre sur la pointe des fesses, au bord de son bureau, les jambes grandes ouvertes. Elle se penche en arrière, offrant son sexe luisant de mouille.
- Suce-moi, vite! Je n’en peux plus.
Je me mis à lécher le sexe.
- Fais bouger mon petit bouton avec ta langue.
Je suivis d’un air gourmant les expressions de son visage. Elles révèlent la montée du plaisir toute proche. Elle se met à crier, la bouche grande ouverte. Elle se recule, fuyant ma bouche. Son sexe s’ouvre et se referme comme une bouche juteuse.
Plus tard, quand je suis sortis du bureau, je n’en menais pas large. Évitant les regards interrogateurs des collègues. Heureusement pour moi, le soir même j’étais en congé.
Et cela pour une quinzaine de jours, suffisamment je pense, pour que tout soit oublier.

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