Péplum, Passe Donc Pas Ta Main Sous Ma Toge !
Jpj, janvier 0002 post JC
Quel Jean-Foutre !
Pourtant d'ordinaire il n'a aucune retenue, rien, nix
Je dirais même qu'il aime vachement ça, avoir sa tige dans ma main !
Enfin, disons, avoir sa tige dans la main d'une femme
Enfin, sa tige dans une main
Aimante et tactiloactive
Sa tige est longue, fine, immédiatement dressée dès que j'y touche
Dés que l'on y touche
C'est une tige érectotactile, qui jaillit dans vos doigts sur votre paume
Comme couleuvre du Rubicon
L'est ainsi, mon gladiateur
Et c'est pour ça qu'on l'aime, que, moi Péplum, je l'aime.
Sent bon le sable chaud, mon gladiateur
Vrai
Vachement bon
Ce soir on est invités, tous deux, à l'enterrement vie-puella de Clara
Clara, son amie d'enfance, sa soeur de lait, mon honnie
Taverne derrière le Sénat, terrasse ensoleillée au couchant
Avec mille lampes à huile déjà allumées et fumantes dans la lumière rouge sombre du soir
Son père adoptif, qui invitait, trônait à la grande table une coupe de vin mulsum à la main
L'odeur forte de miel enrobait la table comme un nuage, propagée par les esclaves versant le breuvage apéritif, amphore à l'épaule, dans les coupes larges en terre cuite vernissée de chacun des convives, à couler haut en filet fin sans gicler mais dégageant le puissant arôme mielleux tout alentour.
Les garçons portent tous la toge ocre de tissu fin drapée sur leur corps musculeux, épingle d'or à l'épaule gauche et pin de bronze sur le pectoral droit.
Les pins manufacturés, tous, par Artus B., un sculpteur byzantin qui aime les signes et qui, sûr, laissera empreinte.
Moi j'aime cette vêture, la toge.
Surtout j'aime passer les mains par en dessous.
Cette étoffe, non taillée, couvre en vrac le corps des hommes et l'on y peut passer partout la paume le bras les doigts avec bonheur
Par dessous, par cotés, par ici, par là, par ailleurs, partout
Bonheur vous dis-je.
Je ne crois pas qu'un jour modernité puisse mieux faire que toge sur corps de garçon.
Enfin, faut voir... Rien n'est pire que n'avoir pas espoir de meilleur...
Faut croire en l'évolution, O Toi, Darwin, mon maître...
M'enfin, ma main, ouverte, par en dessous, qui remonte et empaume la fesse
Dure la fesse, roc, pierre
Ma main qui appelle alors sa soeur sa copine son amie pour fraternellement prendre en main l'autre
En symétrie et tirer, attirer à moi
Et moi de chavirer
Partir en arrière, crochée à ses épaules, jambe pliée qui remonte, faisant rouler sur le dessus glabre de ma cuisse les deux couilles couvertes de douce toison.
La toge est là, vrac, entre nos deux pubis, faisant écran à sa bite dressée, faisant matelas coussin obstacle.
Ma main descend entre nos ventres
Ma main sait les draps et écarte les volutes
La tige est là, vigoureuse, agressive, déterminée
La tige saillante porte son gland doux qui pointe mon ventre, juste au dessus de mon buisson.
Je sens le mouvement, fléchissement de jambes, puis le brusque impératif sursaut et le gland est là à l'orée il est déjà entre les ailes du papillon, sous la languette qui l'adoube comme chevalier à sacrer.
Mon être s'est ouvert et a tout avalé en gluante aspiration.
Péplum, pense pas comme ça tout le temps à la toge des garçons...
Portent rien en dessous ?
Tous des cochons... Les garçons !
Normal, c'est fait pour ça, les garçons...
Savent-ils seulement, les garçons, que vingt siècles plus loin, ce seront les filles à leur tour qui porteront des jupes sans rien dessous que leur touffe et leur fente accueillante juteuse ouverte ?
Les garçons aujourd'hui, sous leur toge, avec leur bite dressée ne savent rien de la vérité de demain.
Savent pas les garçons l'avenir de l'humanité et ce bouleversement qui les attend.
Savent pas les garçons que ce sera grand changement, très grand.
Mais voyons, Péplum, cesse donc de passer tes mains sous ma toge !
Qu'il me dit, le salaud...
Le con...
Profite donc !
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