Leslie La82
Leslie LA82 Laure, le journal intime Linconnue
A cette époque, je trompais mon ennui et soignais ma peur des hommes en traînant sur des réseaux de rencontre. Cest comme cela que jai fait connaissance dErica. Femme charmante et charmeuse, elle me séduisit par sa franchise.
Rapidement, nous avons pris lhabitude de nous téléphoner assez régulièrement. Je partageais déjà depuis longtemps mes aventures entre les hommes et les femmes, et là, rapidement un trouble de plus en plus envahissant se faisait en moi lors de nos discussions.
Nous avions beaucoup de points en commun, parmi lesquels lamour du sexe et de la sensualité, et lamour des femmes.
Très rapidement, les conversations tournaient à la séduction, nous excitant au maximum en projetant ce que nous pourrions faire ensemble, je navais plus de secret pour elle, me livrant dans la confidence en lui parlant de tout ce qui me faisait jouir, et elle aussi me parlait de ses désirs.
Si bien que jattendais ses appels avec impatience, ressentant un manque lorsque ceux-ci sespaçaient trop. Il faut dire que la coquine savait faire monter la pression !
Connaissant mes fantasmes les plus secrets, elle usait et abusait allègrement de son pouvoir sur moi, et me poussait de plus en plus dans mes retranchements. Cest ainsi que nous en sommes arrivées, un soir où nous discutions dans la chaleur de la nuit, à basculer et faire lamour par téléphone.
Ça nétait pas calculé, du moins de ma part, cela sétait fait naturellement, au hasard dun silence lourd de sens et de respirations plus profondes. Elle avait trouvé les mots qui déclencheraient en moi les envies les plus folles.
« Caresses-toi
Sens-tu mes lèvres sur ta peau ?
Je te fais lamour comme personne ne te la jamais fait. »
Jétais en transes, et rapidement, jai obtenu des orgasmes aussi fulgurants que générateurs de nouvelles envies.
Après le téléphone, ou plutôt en parallèle, nous en sommes venues à échanger des mails et cest ainsi que je reçus un jour sa photo qui accompagnait une missive au contenu torride et sans équivoque.
Un jour, en rentrant chez moi, je trouvais un message sur mon répondeur téléphonique.
Cétait elle, qui minformait quelle devait assez prochainement, assister à un séminaire de travail à Paris. Mon cur battait à tout rompre en entendant cela, mon esprit imaginait déjà tout ce que cela sous-entendait, et davance, je savais que je dirais oui à tout ce quelle me proposerait.
Je neus pas à attendre très longtemps, le soir même elle mappelait. Son séminaire aurait lieu à la Sorbonne, tout près de chez moi, et loccasion de nous voir enfin était trop belle pour que nous ne la saisissions pas. Par contre, je ne mattendais pas du tout à ses exigences.
« Je tappellerai juste avant darriver chez toi, ta porte ne sera pas fermée et tu seras allongée nue sur ton lit, les yeux bandés et tu prépareras quelque chose, comme des foulards, qui me permettrons de tattacher. »
La garce
Elle navait pas oublié ce que javais pu lui confier ! Oui, javais ce fantasme-là qui mexcitait prodigieusement, mais de là à franchir le cap et le réaliser
En même temps, javais faim delle et de sexe, de ses mains sur moi, de sa bouche sur ma peau. Soyons folle pour une fois, me suis-je dit. Jacceptais toutes ses volontés, y compris vestimentaires, non sans une pointe dappréhension. Après tout, je ne la connaissais pas vraiment, rien ne me garantissait quelle fût équilibrée et nallait pas r de son pouvoir. Cette peur contribua, durant la période dattente, à faire monter mon excitation. Je ne me reconnaissais plus, jen étais arrivée à dire oui aux folies proposées par une inconnue !
La veille de notre rencontre programmée, elle mappela pour savoir si javais bien compris ses demandes.
Elle sentit mon envie mêlée dappréhension, et cela sembla lamuser énormément. Nous nous sommes quittées sur un « À demain » chargé démotion et de promesses.
Le jour de la rencontre était enfin là, et je me levais aux aurores. Javais passé la nuit à me retourner, fébrile et inquiète. La journée fut longue
Dans la soirée, après un bon bain, je préparais sur mon lit trois foulards, un pour mes yeux, deux pour mes poignets, puis regagnais le salon, attendant, nue, le cur battant, la sonnerie du téléphone.
Il était vingt et une heures lorsque celle-ci retentit.
- Je suis là, je te donne cinq minutes pour être prête.
Cette fois nous y étions, plus moyen de reculer.
- Ma porte est ouverte, je tattends, répondis-je dune voix émue.
Jenfilais une paire descarpins, me rendit dans ma chambre où je me bandais les yeux avant de mallonger. Mon cur battait la chamade, je sentais les pulsations sanguines à mes tempes.
Après une attente qui me sembla très longue, jentendis des bruits sur le palier, je continuais dattendre sagement, le cur battant à tout va.
Puis le grincement de la porte dentrée se fit entendre, suivi de bruits de pas. Le silence rendait encore plus impressionnants ces quelques indices auditifs qui marrivaient. Malgré linquiétude qui était la mienne, je sentais entre mes cuisses naître une véritable fontaine. Je mouillais comme jamais, et jen ressentis une certaine honte.
Soudain, je sus quelle était là, près de moi. Des effluves dun parfum parvinrent à mes narines, cétait délicieux. Une main frôla ma jambe, remontant doucement sur le mollet, le genou, la cuisse. Javais besoin dentendre sa voix, mais elle sobstinait à rester muette, Linstant était si magique quun rien aurait pu en briser le charme, privée de la vue, tous mes sens étaient désormais en alerte, me rendant réceptive à un point que je navais jamais imaginé.
Délicatement, je sentis les foulards venir enserrer mes poignets relevés au-dessus de ma tête. Puis une bouche chaude se posa sur ma cuisse, remontant doucement vers mon pubis.
A cet instant, je ressentis lémotion dErica à ce moment-là, aussi bien que si javais pu la voir, me faisant suinter de désir
Mes seins étaient douloureux à force de se tendre, despérer une caresse. Mon corps réclamait des mains inquisitrices, sollicitant des attentions que mon amante ne semblait pas pressée de maccorder.
Lorsque nos lèvres se joignirent enfin, je devins folle. Folle dun désir qui ne demandait quà exploser, folle de lenvie de pouvoir toucher moi aussi, ce corps tant convoité mais quil métait même interdit de contempler.
La douceur de la langue qui me fouillait la bouche me fit complètement chavirer, mextorquant des gémissements voluptueux.
« Fais de moi ce que tu veux. » Me dis-je, éperdue de désir.
Erica dégustait mes seins, en aspirant les tétons érigés, les mordillant, les étirant.
Sa main courait sur mon ventre frémissant, exigeant le plus violemment possible dêtre pris, possédé, violé même.
Jétais devenue, un animal affamé qui réclamait son dû, ruant et gémissant que lon assouvisse son besoin primaire.
À ce moment, elle devait être tout près de moi, quand elle membrassa à nouveau et jai senti ses cheveux caresser mon corps, le faisant frémir quelque-peu.
Elle partit à la découverte de mon corps, léchant mon ventre plat, perdant sa langue dans son nombril, mordillant mes flancs délicieusement offerts. Jaimais lodeur animale qui se dégageait delle, derrière son parfum.
Elle mélectrisait totalement, accroissant encore mon désir dêtre possédée.
Lorsquelle sallongea sur moi, jai sentis la toison taillée court de son pubis sur le mien et elle me fit jouir une première fois en se frottant contre moi, pubis contre pubis
Brusquement elle me retourna, elle avait envie de contempler mon cul, mais bientôt, ses mains partirent à la découverte de mon intimité, parcourant de ses mains toute les parties basses de mon corps.
De ses doigts elle me pénétra la chatte, avec un dabord, puis deux et trois pour finir, je mouvrais délicieusement à elle, râlant et criant de bonheur. Elle me labourait, me dilatait avec un plaisir dévorant, contemplant certainement leffet du traitement infligé sur mon visage. Ma bouche qui laissait échapper des plaintes rauques de plus en plus soutenues, tout ceci devait la ravir.
Elle me fouillait au plus profond de mon corps, caressant le velours chaud et humide de mon intimité. Un autre doigt caressa mon illet, me faisant sursauter et hurler de bonheur, tandis quelle aspirait mon clitoris qui devait pointer comme une petite bite.
- Oui
Encore ! Plus fort, plus loin ! soupirais-je.
Continuant ses caresses internes, elle devait remarquer que mon con continuait de souvrir à elle, indécente béance ne demandant quà être comblée. Je perdis alors toute notion de bienséance et de raison et écartais encore plus les cuisses en réclamant :
- Oui, tout, je suis à toi !
Alors, le quatrième doigt vint rejoindre les trois autres dans mon con, puis forçant doucement, son pouce força mon antre afin de rejoindre ses congénères, tout en me caressant voluptueusement dun doigt de son autre main, mon illet palpitant.
Je coulais sur sa main et, cest sans mal quelle me rentra sa main entièrement en moi
Jétais fistée pour la première fois de ma vie, et de plus par une inconnue que je navais même pas vu.
À ma grande surprise, sa main fut aspirée jusquau poignet par ma fleur intime, elle me possédait comme jamais je naurais cru possible dêtre possédée par quelquun. Mes lèves pulsaient autour delle, lavalant, la suçant, et la dévorant toute entière, tandis que ses doigts continuaient leur danse infernale au fond de mon ventre.
Les yeux révulsés, je criais mon bonheur.
- Ohhh, oui, continue
Plus vite, plus fort !
Je sentis arriver le point de non-retour, juste avant que son poignet ne soit pris dans les mâchoires puissantes de létau de mon plaisir. Arc-boutée sur le lit, le corps secoué de spasmes violents, jai jouis sur sa main, laissant couler la fontaine de jouvence sur elle.
Lorgasme, cérébral dabord puis physique, me gagnait à mon tour, me laissant sans forces, mais sa main toujours en moi, nichée dans la chaleur de mon corps alangui.
Après cette folie vint la tendresse, que mon corps rassasié réclamait, caresses tendres et baisers légers, je me détendais heureuse, saoule de livresse dun bonheur jamais atteint, quand à nouveau la tempête se déchaîna sur mon corps
Après sêtre harnachée dun gode ceinture, elle me baisa en levrette, pendant un très long moment, me faisant jouir plusieurs fois, puis elle me sodomisa avec la même ardeur
Elle me laissa ainsi nue, allongée sur le ventre, puis tandis quelle me détachait les poignets, jentendis me dire :
La prochaine fois ce sera à ton tour de me rendre visite.
Le claquement de la porte dentrée me fit sursauter, elle était partie
A suivre
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