Weekends: Emilie, Sandra Et Moi (1)
Le printemps sécoula tranquillement. Les premières chaleurs nous poussèrent sur la terrasse, où, à labri des regards, nous pouvions bronzer nus sur les transats. Nos corps reprenaient de la vigueur et se teintaient dun hale ambré. Nous étions bien, heureux, et reculions le plus possible ce moment inéluctable où notre belle « famille » devrait se séparer.
Déjà Nina passait de plus en plus de temps avec Nadège. Félix et Erwann, sans quitter encore lappartement ne se mêlaient plus trop au groupe. De notre côté Émilie et moi nous retrouvions seuls, comme au début de notre histoire, ou avec Sophie.
Aux derniers jours de ce printemps magnifique, comme pour nous signifier la fin de cette époque enchantée, nous partîmes en weekend chacun de notre côté. Nina partit avec Nadège. Émilie et moi allions voir Sandra. Quant à Félix et Erwann, ils restaient seuls dans lappartement.
Sandra, quÉmilie navait pas vue depuis presque deux ans, se rappela au bon souvenir de son amie pendant lhiver. Dabord avec une longue lettre, puis par téléphone de façon régulière. Quand arriva le mois de mai et ses longs weekends, elle nous invita à venir passer quelques jours chez elle.
Nous pourrons rattr le temps perdu, lui dit-elle.
Émilie demanda si je pouvais me joindre à elle, ce qui ne posa pas de problème. Nous primes donc la route tôt le matin, et en nous relayant nous arrivâmes en fin daprès-midi chez Sandra. Plus exactement chez sa tante. Depuis presque un an, Sandra vivait avec la sur de sa mère. Quand ses parents avaient appris, de la bouche même de leur fille, son homosexualité, ils lui avaient coupé les vivres, et Sandra se retrouva à la rue. Ce fut donc sa tante, le vilain petit canard de la famille qui laccueillit sans poser de question. Celle-ci avait vécu une vie aventureuse, partant vivre en Amérique du Sud, en Afrique, gavant sa vie avec des métiers divers et varié, vivant avec des hommes ou des femmes.
Sandra sauta au cou dÉmilie lembrassa à pleine bouche. Je regardais les deux amies, amantes se retrouver après une longue séparation. Je déchargeais nos sacs et attendit quÉmilie me présente à Sandra. Elle membrassa avec beaucoup moins de fougue. Elle nous guida jusquà nos chambres.
Eh oui les amis, pour ce weekend cest chacun sa chambre, dit-elle, comme ça je pourrais rejoindre Émilie sans prendre le risque de vous déranger en pleine action.
Et ça te gênerait de nous déranger ?
Peut que lui ça le dérangerait, dit elle en me souriant.
Au contraire, il serait ravi davoir deux femmes pour lui.
Il serait déçu, je ne suis pas portée sur la bite.
Il sait, mais ça nempêche que ça pourrait être amusant.
Elle nous laissa défaire nos sacs, descendit sur la terrasse où elle avait préparé un petit apéro à prendre tranquillement le soleil se coucher au-dessus de la piscine. Nous trinquâmes à ce weekend et les deux amies se mirent à se remémore leurs souvenirs communs, à parler de leurs vies. Sandra fut surprise dentendre Émilie raconter sa vie sexuelle bien plus remplie que la sienne.
Jai quelques aventures, de temps en temps, de loin en loin, dit-elle, mais jamais aussi débridé que ce que tu as pu vivre. Il va falloir que je me surpasse pour te faire plaisir.
Émilie lembrassa et la rassura. Nous rigolâmes en finissant nos verres, en mangeant des olives et des cacahouètes. Puis elle nous apporta une salade, une bouteille de vin, et la soirée sécoula doucement, laissant la fraicheur de la nuit tomber avant de rentrer.
Sandra poussa Émilie sur le canapé, et avouant quelle était un peu saoule, lembrassa, dégrafa son chemisier, saisi ses seins, les lécha, les suça, fit glisser sa main sur son ventre, passa sous sa ceinture, dans sa culotte.
Je mallongeais sur le lit, et prit ma queue en main. Je fermais les yeux, et en me laissant porter par les voix qui venaient du salon, jimaginais les ébats saphiques dÉmilie et Sandra. Leurs baisers, la bouche de Sandra goutant le sexe dÉmilie, retrouvant ses parfums, ses saveurs. Émilie léchant les seins de sa première amante, de son initiatrice. Je me masturbais en tentant de faire durer le plaisir. Je le sentais monter le long de ma verge, ralentissant la cadence je le faisais redescendre. Je contrôlais au maximum, mais, alors que Sandra faisait jouir Émilie, ou le contraire, jéjaculais. Un long jet de foutre monta avant de me retomber sur le torse, et de tacher aussi les draps.
Je restais allongé, à demi endormi, les filles montèrent. Émilie poussa la porte de la chambre, me vit, souillé de sperme.
Le pauvre, il a dû samuser tout seul, dit-elle à Sandra, ce nest pas gentil ce quon a fait.
Oui, mais cétait bon, très bon même.
Je vous ai entendu, dis-je en ouvrant un il.
Appuyées contre le mur, nues toutes les deux, elles me regardaient dun il amusé. Émilie savança, se glissa sur le lit, fit courir sa langue sur mon ventre, léchant mon foutre, lavalant, posa sa main sur ma queue, la caressa.
Tu ne veux pas venir avec moi, demanda-t-elle à Sandra ?
Non, je vais vous laisser.
Reste, sil te plait, assieds-toi, regarde-nous.
Émilie prit ma bite en bouche et la fit durcir entre ses lèvres. Sandra toujours adossée au mur regardait son amie faire. Émilie sappliquait à me faire bander de nouveau, ce qui ne lui prit pas trop de temps.
Regarde comme il aime ma bouche, dit Émilie, cest dommage que tu ne sois pas bi comme moi, cest la porte ouverte à deux fois plus de plaisir.
Sur ces paroles elle sempaler sur moi. Sandra sapprocha, embrassa Émilie.
Je ne suis pas folle des bites ma belle, dit-elle, mais ton mec peut peut être apprécier ma chatte ?
Jen suis certaine.
Sandra sinstalla au-dessus de moi, moffrant son sexe humide. Jy glissais ma langue, en pensant que cétait le premier sexe quavait connu Émilie. Sandra était presque assise sur moi, à deux doigts de m de sa chatte que je dévorais avec délectation. Sandra et Émilie sembrassaient au-dessus de moi, profitant lune de ma bite, lautre de ma langue. Je nallais pas me plaindre de la situation. Bien au contraire. Après mavoir fait jouir, les deux amantes reprirent sous mes yeux leurs caresses et jouirent de nouveau.
Alors que nous avions chacun une chambre, nous nous endormirent dans le même lit.
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