La Chute - 2
La chute - 2
Arrivé à l'ascenseur m'attendait une nouvelle épreuve: à croire qu'il voulait être fixé au plus vite, me forcer à faire demi-tour ou mieux me posséder - comme s'il n'avait rien à perdre.
Il appuya sur le bouton et passa derrière moi. Je sentis son souffle dans mon cou, près de mon oreille et sa voix, basse, tandis qu'il m'attrapait l'entrejambe sans délicatesse, d'une main pressante...
- tu te sens chavirer ma chérie ? les jambes tremblantes ? Oh, ton petit clito bande dur pour moi... Tu sens comme tu es déjà toute tendue?
Me parler au féminin mettait de la distance dans ce qu'il disait, comme si ce n'était pas moi, et m'autorisait à me laisser faire... De l'autre main il avait entrepris de me détacher quelques boutons de chemise sous ma veste déjà ouverte, et glissait des doigts épais et froids sur ma peau...
- tu es sensible à ce que je vois, tes tétines sont toutes durcies...
Mes tétines! Je trouvais le terme à la fois ridicule et obscène, d'autant plus qu'il les caressait d'une étrange manière, les massant de la paume de la main puis les attrapant entre deux doigts pour les pincer légèrement avant de les branler... Oui... il me branlait les seins et j'en étais totalement désemparé...
- Regarde-toi ma belle... Tu n'es pas de ce genre là disais-tu? regarde-toi dans la glace...
Il me poussa dans l'ascenseur qui venait de s'ouvrir et je vis un homme aux prises avec un autre à moitié dissimulé dans son dos, qui l'embrassait dans le cou, un homme dépoitraillé, une main qui défaisait le bouton de son pantalon, sa braguette, pour s'engouffrer voracement dans son slip, et en sortir sa bite, dressée, ruisselante de mouille, moi, cadre dirigeant d'une petite entreprise, dans un ascenseur, en train de me faire branler et le sexe et les seins, cambré, me débattant à peine, en proie à je ne savais quelle émotion...
- Tu es faite pour le sexe, je le sens, et pour faire plaisir...
Il profita que j'avais les lèvres ouvertes de stupéfaction et de désir pour me glisser ses doigts dans la bouche, sans me lâcher la queue.
- vas-y, suce-les... montre-moi...
Bon sang! Ce type avait fait tomber toutes mes barrières en quelques dizaines de minutes... Je ne savais déjà plus où j'en étais l'heure précédente, j'étais incapable d'aligner trois pensées cohérentes... Je n'ignorais pas que j'étais à moitié débraillé dans un ascenseur avec un mec qui aurait pu être mon père collé à mes reins, et qu'en cas d'arrêt impromptu il ne serait pas possible de donner le change, vu ma situation... Je le savais, et ne changeait rien: j'acceptais ses doigts en bouche et me mis à lui sucer d'abord timidement, et sous ses encouragements, plus goulument...
- C'est ça, suce les bien, salive , bave bien dessus... Oh c'est bon, je sens que tu vas me faire du bien avec cette bouche! suce les, lèche les, aspire bien au fond, fais glisser aussi loin que possible... Tu me sens remplir ta bouche avec mes doigts ? tu aimes avoir la bouche bien remplie? que je te possède jusqu'à la glotte ?
J'étouffais à moitié mais faisais tous les efforts du monde pour gober les doigts qu'il ajoutait jusqu'à ce qu'il en ait mis quatre profondément...
- je vais t'entrainer, tu vas devenir une vraie pro, tu vas voir... Bon dieu tu me fais couler le gland tellement tu m'excites...
Je crus qu'il allait me faire jouir rien qu'à me parler comme ça et me branler sans relâche.. mais il s'arrêta brutalement tandis que l'ascenseur s'arrêtait.
- reste comme ça me dit-il sur un ton autoritaire,
et il m'entraîna dans un couloir. Je me sentais honteux, le sexe à l'air, la chemise ouverte, mais docile et toute mon attention tendue vers ce qui allait se passer ensuite. Sa stratégie payait: ne me laisser le temps de rien, et surtout pas de me raviser. Il m'avait mis le feu et soufflait dessus sans interruption.
Il prit son temps pour ouvrir la porte de son appartement, et du coup je me pressais contre lui avec impatience, inquiet de me faire surprendre ainsi sur son palier. Il me sourit et s'effaça pour me laisser m'engouffrer dans l'étroit couloir de son entrée.
Il approcha son visage du mien, sans me quitter des yeux. Il ne disait plus rien, laissant le temps suspendu... Je constatais subitement que sa langue lui remplissait la bouche à l'excès, comme s'il n'y avait pas eu assez de place une fois ses mâchoires refermées. Il souriait d'un air pervers, et de plus en plus je lui trouvais une ressemblance avec ses oiseaux de proie... Son crâne chauve m'évoquant plutôt un vautour... et moi, moi... pauvre animal pris au piège...
Il me fit tomber la veste qu'il repoussa du pied plus loin dans le couloir. Il avait repris mon sexe en main qu'il tenait fermement juste sous le gland, comme s'il s'apprêtait à l'arracher d'un coup sec vers le haut... je ne débandais pas et ne comprenais pas pourquoi - ça commençait à me faire mal.
De l'autre main, toujours sans rien dire ni me quitter des yeux, il déboucla ma ceinture et mon pantalon s'effondra à mes pieds. je frissonnais de sentir l'air sur mes jambes...
- tes chaussures... murmura-t-il en approchant encore son visage, collant son ventre bedonnant sur le mien...
Comme j'hésitais il me serra la hampe et mon gland se gonfla sous la pression, augmentant la douleur. Je me déchaussai rapidement en utilisant mes pieds. Il s'accroupit lestement compte tenu de sa corpulence et dans un mouvement fluide m'ôta mon slip et dégagea mon pantalon.
tandis qu'il se redressait, je me retrouvais jambes et cul nu, n'ayant plus sur le dos que ma chemise ouverte.
Il avait entrouvert ses lèvres écarlates, comme gonflées de désir, et je sentais son souffle chaud sur mon visage... une haleine un peu forte, très masculine, qui me fit tourner la tête de côté..
- Tsss tsss... fit-il entre ses dents en resserrant sa prise à nouveau sur mon sexe.
Je tournais la tête vers lui et me noyais dans son regard, intense, dur, hypnotisant...
- Ta bouche... Donne-moi ta bouche...
Je ne savais pas quoi faire, l'idée même de l'embrasser me dégoutait, mais j'étais à sa merci. Je ne sus qu'entrouvrir mes lèvres en tremblant... Mais cela lui suffit.
Il plongea sur mes lèvres et y colla les siennes dans un puissant carambolage. Sa langue pénétra sous le choc dans ma bouche et je sentis au passage toute son épaisseur se frayer un chemin, me forçant à m'ouvrir pour le recevoir. D'une étonnante longueur, elle m'envahit totalement et s'insinua contre mon palais, au fond de ma gorge, à l'intérieur de mes joues, comme une bête folle... Je gémissais malgré moi et tentais mollement de résister. La pression de ses doigts libérait du liquide séminal qu'il s'empressait de badigeonner sur mon gland à l'aide de son pouce, exerçant une friction à la fois irritante et sensuelle. L'échange de sensation entre ma bite et ma bouche, la situation tellement inattendue pour un hétéro convaincu tel que moi, me faisait mouiller plus encore et baver, baver sur sa langue, ce qui ne manquait pas de le faire lui-même saliver... Il se mit à me murmurer des choses sans arrêter de me galocher, histoire de me faire grimper encore...
- Oh putain tu es bonne, j'y crois pas... ta bouche c'est une vraie ventouse, elle mouille comme une chatte c'est un vrai bonheur... Je vais te faire jouir de la bouche tu sais? Tu n'imagines pas tout ce qu'on peut faire avec une bouche si docile et gourmande... Tu te laisses faire, là, mais bientôt tu m'embrasseras de toi même, tu viendras me sucer goulument la langue pour te gaver de ma salive, tu me feras gicler la langue de bave comme on fait gicler une bite.
Tout en parlant il m'avait fait glisser le long de la porte en me pressant de l'autre main sur l'épaule. je me retrouvais accroupi, toujours dos à la porte, et lui face à moi, accroupi également. Il se décolla de moi pour me regarder dans les yeux, fièrement. Je devais être couvert de salive du nez au menton, je sentais que ça me coulait sur le torse. J'étais haletant, comme un chien... Une chienne a priori à le regarder me dévisager... Je n'avais pas joui mais ça avait été à deux doigts...
- touche toi les seins, vas-y...
Que pouvais-je dire maintenant ? Je levais mes mains maladroitement et m'empoignait les chairs... Ayant quelques kilos en trop j'avais un peu de poitrine, ou en tout cas ça pouvait faire cet effet.
- Caresse-toi comme quand tu te masturbes devant des vidéos, laisse monter la femelle en toi...
Comment pouvait-il savoir ? C'est vrai que depuis quelques temps, je m'étais découvert une sensibilité de ce côté là. C'est ma femme, en fait, qui m'avait révélé cette zone érogène. Elle m'avait pincé les tétons lors d'un de nos ébats et avait remarqué que ça me plaisait. j'avais joui plus vite et plus violemment. Elle avait renouvelé l'expérience et depuis je le faisais aussi quand je me masturbais.... Et notamment devant des films gays...
je fis comme j'en avais l'habitude et me caressait délicatement du bout des doigts les tétons... Puis je les pinçais doucement, les faisait tourner sur eux-mêmes... Lui, sans me lâcher le sexe, fit passer une main entre mes jambes et me flatta les cuisses tout d'abord...
- C'est ça, caresse-toi, fais-toi plaisir... montre-moi comme tu aimes t'exhiber... Ecarte-bien les cuisses...
De fait, c'était bien là ce qui me faisait encore bander à ce stade... Etre accroupi, jambes ouvertes, le torses bombé en avant, à me caresser devant cet homme qui prenait possession de mon âme... Il sentis mon état et poussa ses caresses sous mes testicules, me flattant le scrotum, puis s'avança jusqu'à ma raie des fesses, effleurant mon anus... Je me raidis, gêné...
- Qu'est-ce qu'il y a mon petit, tu n'aimes pas ?
Ses doigts frôlaient mes fesses, glissaient comme des plumes sur mes globes, puis bifurquaient vers mon trou que je sentais poisseux... au moins de sueur... Il jouait à l'entrée et commençait à me masser du bout des doigts. Je serrai les fesses...
- Non, non... je ...
- Quoi, qu'est-ce qui ne va pas? demanda-t-il en souriant...
- je ... je n'avais pas prévu... je ... je ne crois pas que je sois...
Il se jouait de moi et souriait de plus belle... aidé par ma sueur, il se frayait un passage progressivement...
-... Je ne crois pas que je sois très propre! lâchais-je, paniqué...
Il accentua sa caresse qui me procurait une sensation des plus troublantes... j'en avais des fourmillements dans le bas ventre et une boule qui gonflait dans la gorge, avec presque l'envie de pleurer et mes lèvres qui tremblaient...
- pas très propre? répéta-t-il...
je ne sentis plus ses doigts et poussait un soupir de soulagement... pour me retrouver avec ses doigts dans la bouche.
- Suce-les... Ils ne sont pas assez mouillés pour ce qui va suivre...
Ma honte fut intense et je regrettais rapidement de ne pas avoir eu un réflexe de rejet immédiat. Au lieu de ça, je suçais ses doigts... A ma grande surprise, et ma plus grande honte encore, le gout n'avait rien de désagréable...
Il n'attendit pas plus et reprit son exploration, me caressant à nouveau. Il m'avait lâché le sexe et me caressait, me pelotait les fesses de l'autre main, tout en forant mon anus plus vivement.
- Ne résiste pas... laisse toi aller... tu vas y passer de toute manière, alors laisse ta chatte s'ouvrir, ma belle... Vas-y, vas-y... ouvre-toi... donne-toi comme la femelle que tu es...
Il m'embrassa à nouveau, comme un homme embrasse une femme, avec force et sensualité, jouant de baisers et de coups de langues, d'aspirations de lèvres et de suçotements de langue...
- Ouvre-toi...
Ses doigts me massait fermement le trou en cercles concentriques, son autre main était remontée sur mes reins pour me faire me cambrer, avancer mon bassin vers lui et m'offrir plus encore à ses caresses...
- Ouvre-toi...
Il m'attrapa une main et me fit reprendre mes caresses sur mes seins, puis l'autre qu'il plaqua sur son entrejambe .. Elle y resta comme aimantée, tant la sensation de chaleur, et cette épaisseur encore molle me saisit
- Ouvre-toi...
Et je le fis.. mes sphincters se détendirent délicatement, laissant ses doigts me pénétrer, se frayer un chemin dans mon conduit... je me sentais encore mal à l'aise, cette intrusion dans cette partie de mon corps que je considérais depuis toujours, et aujourd'hui en particulier, comme sale... un espace qui ne pouvait être dédié au plaisir... Et pourtant, pourtant... quelle sensation que de le sentir m'envahir, avec un doigt d'abord... le majeur, s'enfonçant profondément...
- C'est ça...
Son doigt à nouveau dans ma bouche et moi le suçant... Sentant cette fois comme un gout poivré, salé également, mélange de sueur et de ...je n'y pensais pas et salivais dessus autant que je le pouvais...
- Ouvre-toi encore plus, c'est ça sens-moi bien, ne lâche pas tes seins, abandonne-toi... tu me sens palpité là dessous ? C'est pour toi, tu vas aimer te faire enfiler tu vas voir...
Et à nouveau ses doigts, deux cette fois, puis dans ma bouche, et moi qui bave et suce, et trois doigts qui vont et viennent et s'enfoncent, coulissent, m'ouvrent de plus en plus, et moi le bassin projeté vers cette sensation folle, inimaginable, de me faire prendre...
- Elle est bonne ta chatte!
Je manque de gicler à ses mots mais il a anticipé et retiré ses doigts, je suis juste sur la crête et tremble de tout mon corps... Il a remis ses doigts dans ma bouche et je me récupère en les nettoyant avec délectation...
- Pas très propre disais-tu ? Il rit doucement. Qu'en penses-tu? Ca n'a pas eu l'air de te déranger...
Il s'est relevé et défait son jeans en me toisant de toute sa hauteur. il ne dévoile pas son sexe cependant et se retourne. Il baisse son pantalon et je découvre qu'il ne porte pas de sous-vêtements... Il se tient le sexe contre le ventre et prend appuie sur ses cuisses velues... J'ai ses fesses, énormes vues de ma position, couvertes de poils, noirs ceux-là, à faible distance... L'odeur de sueur qui a rempli l'espace change sensiblement et... Mon dieu... Une odeur de cul, je n'ai pas d'autre mot qui me vient à l'esprit, la remplace aussitôt...
Je suis tétanisé... Le cul proéminent s'avance doucement vers moi et je ne peux m'empêcher d'en détailler les aspects... Ces poils courts frisotés, qui recouvrent comme un duvet les deux fesses à l'exception d'une zone au sommet de chaque fesse, comme une clairière pâle, cette raie sombre envahie de poils plus longs... Et tandis qu'il écarte ses deux globes pour me permettre de voir le reste, j'aperçois son anus étoilé, cette chair d'un brun douteux, qui palpite de désir...
- je crois que moi non plus, je ne suis pas très propre... Qu'est-ce que tu en dis?
Il a parlé dans les graves et sa voix m'a pénétré les sens... A moins que ce ne soit le lent mouvement qu'il a opéré pour approcher ses fesses, s'ouvrir encore plus et m'offrir l'accès à son intimité... Je contemple ce puits et m'absorbe dans son odeur... Rien de dégoutant me dis-je horrifié... Pas assez en tout cas pour me faire fuir.. mais le puis-je encore ?
- Pour en être sûr, il faut goûter...
Hein ? Ah ? C'est ça qu'il veut? me dis-je avec une fausse naïveté... Comme si je ne savais pas déjà... Comme si je ne m'étais pas dit que...
- Laisse-toi aller... Une fois que tu auras fait ça... Tout le reste sera possible.. Fais-moi un vrai baiser d'amour et le pacte sera scellé...
J'approchais, ou lui... mais je n'étais plus qu'à quelques centimètres, noyé dans son odeur de mâle...
- Allez, régale-toi!
Comme si j'attendais ces mots je plongeais... et perdis des millions de neurones dans l'opération tant l'expérience fut violente.
Je lapais son trou à coups de langue répétés, affamé de son gout piquant et curieusement sucré, cherchant dans les coins et recoins là où l'odeur était la plus forte, jouant dans les poils sur lesquels je bavais de désir... mes lèvres se faisait pulpeuses pour caresser son orifice, ma langue dardait pour l'ouvrir, puis je lui roulait une véritable galoche... Il avait parlé de baiser d'amour et j'embrassais ce qui était dans cet instant la plus désirable des bouches... Ma honte, qui ne me quittait pas, contribuait à mon excitation, en faisait un moteur pour ma frénésie nouvelle... Et lui qui m'encourageait...
- Ohhh Tu me fais du bien chérie, bouffe-moi le cul, je savais que tu étais prête à tout... Putain de femelle, tu ne vas pas le regretter .... tu vois ? Tu aimes mon cul, tu aimes que je ne me sois pas lavé, tu aimes les vrais mecs et tu vas en avoir, je vais te faire grimper au rideau, tu es une bonne chienne, vas-y, ohhh oui enfonce ta langue comme ça, tourne, nettoie-moi bien... Je t'avais dit qu'on ferait des saloperies... et ce n'est pas fini...
Et alors que je sentais le plaisir monter, sans même me toucher, il se redressa et remis son pantalon...
- Et maintenant tu appelles ta femme.
(à suivre... et merci pour vos commentaires!)
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