Dans La Chaleur De La Nuit.

Cette histoire est un premier essai. Il a été fait exprès de ne pas décrire physiquement les personnages, pour que tout le monde puisse imaginer les personnes ou les physiques qui leur plaisent. Si vous n’avez personne en tête, il peut être conseillé avant la lecture de vous représenter un homme et une femme que vous décrirez dans votre imagination. Bonne lecture !


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C’est dans la douce tiédeur de ses draps qu’elle était allongée. Elle poussa un profond soupir, frottant légèrement sa joue contre l’oreiller. Le silence était agréable, et la détente qui s’emparait progressivement de son corps lui donnait envie de rester ainsi pendant des heures sans que cela ne cesse. Cependant, les tracas n’étaient jamais loin, et elle se rappela qu’il était déjà tard et que le lendemain, elle aurait une longue journée, il lui fallait donc se reposer.
Malgré tout une pensée dériva doucement puis apparut clairement à son esprit. Etait-il lui aussi en train d’essayer de trouver le sommeil ? Elle l’imaginait dans des draps noirs, torse nu, les yeux ouverts dans la noirceur de la nuit. Oui, son beau torse devait être nu, étant donnée la chaleur de ces derniers jours. Elle même portait un léger débardeur noir et une culotte rose. S’il la voyait ainsi…

Elle se retourna. Ce n’était pas le moment de penser à ce genre de choses, et elle sentait monter en son être des considérations qui ne l’aideraient pas à s’endormir paisiblement. Elle poussa un nouveau soupir, essayant d’effacer de son esprit ce genre d’idées.
Et lui, essayait-il aussi de l’effacer de son esprit alors qu’il sentait son corps s’échauffer, au beau milieu de la nuit, tandis qu’il avait besoin de repos ? Elle imaginait que sous la couette, son short de pyjama commencerait peu à peu à laisser apparaître un chapiteau, qui grandirait perpendiculairement au reste de son corps.

L’homme de ses pensée pousserait un soupir de dépit, se plaçant sur le dos, son membre commençant à se dresser fièrement vers le ciel.

Et c’était de sa faute à elle. C’était parce qu’il pensait à elle dans sa tenue de nuit, parce qu’il se représentait sa beauté, son visage, ses cheveux, et certainement d’autres parties de son corps probablement encore plus alléchantes qu’il se retrouverait ainsi, incapable de s’endormir à cause de ses pensées et de ses réactions physiques. A cette idée, elle ne put réprimer un grand sourire. Peut-être la trouvait-il belle, voire excitante ou même torride. Elle se plaça elle aussi sur le dos, sa féminité aimant de plus en plus ces perspectives. Son corps commençait à s’échauffer, et devenait de plus en plus conscient de son sexe qui s’éveillait progressivement. Une certaine sensation, un picotement lui faisait prendre conscience du fait que son entrejambe se gorgeait de sang, devenant agréables et sensibles sous le tissu qui les recouvrait, et son bas-ventre se décidait peu à peu à vouloir se contracter au rythme de ses idées vagabondes. Lui de son côté aurait un membre qui serait très certainement prêt : bien dur et tout chaud pour elle. Et, doucement, peut-être que la main droite de l’homme partirait de son plexus, pour descendre sur ses pectoraux, passant par son ventre, arrivant enfin à son délicieux attirail qui se contracterait en l’attente de ses attentions.

Elle de son côté n’allait pas aussi vite : pendant que lui commencerait à caresser son sexe du bout des doigts, elle vint titiller doucement son téton droit. A l’image de la verge de son amant fantasmatique, son petit bouton était tout dur et tout sensible. Elle le prit entre le pouce et l’index, appuyant d’abord tout doucement, puis légèrement plus fortement. Avec les yeux fermés, son visage rougissant offrait à la nuit, sans pudeur, la manifestation de son excitation et de son plaisir. Elle vint ensuite soupeser son sein, adorant le sentir contre sa paume, avant de diriger sa main vers son autre téton, ne voulant pas faire de jaloux.
Elle s’était toujours masturbée ainsi, depuis qu’elle avait découvert les plaisirs que son corps pouvait avoir à lui offrir. Elle savait que beaucoup de femmes ne donnaient pas d’attention à leur poitrine dans leurs ébats solitaires, mais elle non, elle avait toujours aimé les petits chocs électriques que ses attributs féminins avaient à lui offrir, et son sexe était toujours plus prêt, plus réceptif après qu’elle ait joué avec ses seins.
Cependant, son homme avait pris de l’avance : sa main tenait maintenant sa verge, et après les caresses, il commençait à faire descendre son bras, laissant apparaître son gland. Elle enleva alors son débardeur, pour que dans son imagination, il puisse la voir poitrine découverte, tandis que lui avait déjà laissé glisser sur ses jambes le peu de tissu qui cachait son membre dressé. L’amant de ses songes était libre d’imaginer ses seins, ses tétons qui étaient sensibles et durs à cause de lui. Le jour, elle le laissait entrevoir comme elle le pouvait ses formes, mettant parfois des vêtements plutôt moulants ou peu couvrants, quand elle savait qu’elle le croiserait. Et dans ce songe nocturne, il pouvait la voir descendre doucement sa petite main sur son ventre, puis il lui était donné d’observer ses doigts arrivant doucement jusqu’à sa culotte rose. Parfois, elle aimait caresser son minou par dessus ses sous-vêtement, le contact du tissu un peu rêche contre son sexe lui donnant de nouvelles sensations, mais ici non : sa main glissa fluidement sous l’élastique pour venir rencontrer son entrée de plaisir. Elle anticipait délicieusement ce qu’elle allait découvrir sous sa culotte, dans cet endroit intime, chaud et humide : sa chatte était trempée, sensible et n’avait de cesse de se contracter sous l’excitation de ses fantasmes nocturnes. Et ses doigts ne furent pas déçus. Ils purent se couvrir de son fluide d’amour, et sa vulve glissante réagissait d’une délicate manière au moindre petit contact.
Lui de son côté faisait des mouvements de va-et-vient avec sa main de plus en plus rapides, les yeux fermés, alors qu’il pouvait voir son amante découvrir les réactions qu’il provoquait chez elle.
Elle laissa son majeur et son index caresser son intimité, pour se couvrir de cyprine. Elle leva alors les fesses, et se débarrassant de culotte, elle se présenta sous son plus simple habit à son amant, qui en contracta son sexe, le rendant encore plus dur alors que ses mouvements s’accéléraient. Et elle devait le rejoindre dans son plaisir. Alors ses deux doigts maintenant lubrifiés vinrent presque timidement à la rencontre de son bouton d’amour, lui qui était prêt et particulièrement sensible. Elle tressaillit, la sensation étant puissante, mais ne prit que peu de temps avant d’y retoucher : elle caressa d’abord son clitoris de haut en bas, puis avec des mouvements plus circulaires. De petits bruits mouillés se firent alors entendre sous ses mains, ces bruits si caractéristiques de ses balades imaginaires dans des contrées chaudes, remplies de sexe et d’excitation.

Et tandis que son corps brûlait de désir et que le plaisir montait peu à peu, elle voulut plus. Elle ne voulut pas simplement l’imaginer se masturber en pensant à elle, elle voulut qu’il soit là, devant lui. Elle voulut qu’en ouvrant les yeux, elle croise les siens, puis que leurs lèvres se rejoignent dans un torride baiser. Elle voulut qu’ensuite sa bouche descende sur son menton, sur son cou puis sur ses seins. Sa main gauche, jusqu’alors occupée à froisser ses draps sous le plaisir, suivit le mouvement que ferait son homme. Elle passa de sa gorge à ses tétons, et, tandis que sa dextre continuait petit à petit à lui faire perdre la tête, sa senestre alla pincer ses tétons, imaginant qu’il s’agissait des lèvres de son amant. Mais le mâle aussi en voudrait plus. Alors, il viendrait placer son sexe viril à l’entrée du sien. Elle laissa sa main gauche prendre le relai sur son petit clitoris, et sa main droite irait imiter le pieux de son mec. Voyant avec plaisir qu’elle était déjà toute prête à l’accueillir en son intérieur trempé, il la pénétrerait rapidement, glissant sans mal, écartant ses lèvres par sa grosseur, lui provoquant ainsi un grand plaisir.
Il s’enfoncerait en elle jusqu’à-ce qu’il atteigne le fond sans hésiter un seul instant.

La femme fiévreuse de fantasmes et de plaisir gémit, brisant le silence de la nuit, tandis que trois de ses doigts la pénétraient. Ce n’était malheureusement pas une vraie verge, grosse, chaude et dure, mais elle s’en conterait… pour le moment. Son homme aussi grognerait de plaisir, puis viendrait tendrement l’embrasser, avant de commencer un délicieux mouvement de va-et-vient à l’intérieur de sa compagne. Ils feraient alors l’amour, emplissant le silence de leurs expressions de plaisir. Lui au dessus d’elle, il l’embrasserait maintenant avec fougue, et tandis que leurs langues batailleraient dans leurs bouches, leurs intimités connectées ne cesseraient en rien leur danse endiablée. Elle sentirait qu’il atteindrait différents endroits de son intérieur, lui provoquant mille émotions différents de son chibre habile, et alors qu’elle se perdait dans un océan de sensations toutes plus merveilleuses les unes que les autres, il la ferait se retourner, pour la pénétrer d’une autre position. Elle se plaça donc sur les ventre, ses mains ayant moins d’espace pour agir mais ses jambes tendues lui permettant toujours de lui donner les caresses qu’elle aimait tant. Elle n’en perdit pas moins le fil de son fantasme, et revint à son homme qui la prenait en levrette, entrant en un elle d’une autre manière, lui faisant ressentir toujours plus de nouvelles sensations.
Et peu à peu, elle sentirait son organe tressaillir, trembler à l’intérieur de sa cavité, qui elle aussi se contracterait pour le serrer d’autant plus et leur provoquer à tous les deux de délicieuses perceptions. Elle sentirait la jouissance qui se ferait de plus en plus impérieuse, montant de sa petite chatte pour venir submerger sa tête sous une déferlante de plaisir, qui l’enverrait loin, très loin au septième ciel. Elle qui laissait s’échapper dans sa chambre de petits gémissements perdit la voix, incapable d’émettre le moindre son pendant que tout son corps se contractait sous cet incroyable orgasme.

C’est une femme nue, trempée de sueur et d’autres fluides qui rouvrit les yeux, les réminiscence de son plaisir disparaissant pu à peu. Elle poussa malgré tout un soupir soulagé, pantelante. Elle aimait son corps qui lui donnait tant de plaisir, elle aimait sa vie, et elle aimait cet homme. Elle avait hâte que le fantasme devienne réalité et, en se contentant de simplement remonter sa culotte sur ses cuisses, sans rien nettoyer, elle se retourna sur le côté et ferma les yeux, tombant bien vite dans un sommeil doux et agréable, certainement peuplé de rêves fort plaisants.

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