Peinture À Domicile
Jhabite, seul, un trois pièces dans le centre de Paris, que jai acheté il y a déjà longtemps, à lépoque où cela était encore abordable.
Bien sûr, avec les années, il sest quelque peu défraîchi, cest pourquoi lété dernier jai fait appel à une société dans mon quartier pour le repeindre. Je me suis mis daccord sur le devis avec le patron de lentreprise, qui ma prévenu que ses ouvriers étaient parfois des ouvrières.
- Les femmes font souvent un travail plus soigné, me dit-il, cest pour cela que je les embauche.
Pour ma part, je me moque de qui fait le job du moment que le résultat est bon.
Jai vu défiler des ouvriers pour la préparation des fonds qui a pris une bonne semaine.
Puis, un lundi matin, jai vu arriver deux jeunes femmes pour attaquer la peinture.
Elles étaient plutôt mignonnes dans leurs salopettes et sous leur casquette de chantier.
Quand je passais à lappartement dans la journée entre deux rendez-vous (je travaille en indépendant, depuis chez moi), je les voyais, perchées sur leur escabeau ou penchées sur les plinthes.
Javoue avoir parfois maté leurs joli fessiers et tenté dapercevoir leurs seins quand elles se penchaient, mais cela restait discret et rien nest venu troubler une relation somme toute professionnelle. Pour les finitions, seule une des deux est restée, lautre rejoignant un autre chantier.
Un jour, rentrant dun rendez-vous, je pose mes affaires dans lentrée et je me dirige vers les WC, qui sont dans ma salle de bain.
Jai poussé la porte et je suis tombé sur la peintre, la salopette sur les pieds, en train duriner
debout ! Je me suis prestement excusé de mon intrusion et jai filé menfermer dans ma chambre.
Javais eu le temps dapercevoir un soutien-gorge gonflé dune magnifique paire de seins, mais aussi une queue de bonne taille.
Jétais retourné. A la fois de confusion pour avoir ainsi pénétré dans ma salle de bain - quy pouvais-je ? - mais surtout par la vision que javais eue.
La peintre, dallure si féminine, était un mec. Mais ce que je ressentais, cétait surtout que cétait une fille, mais avec une queue, voilà tout.
Bref, cette première vision dun transsexuel me vrillait la tête.
Je me suis dit que jallais attendre quelle soit partie pour ressortir de ma chambre. Il était 17h et je savais quà 17h30 elle arrêterait son travail.
A lheure dite, jai entendu toquer à ma porte. Jétais assez nerveux, ne sachant quelle attitude adopter. Jai été ouvrir la porte et me suis retrouvé devant la peintre, qui me regardait avec un sourire, mais son regard trahissait une certaine appréhension.
- Je peux vous parler, Monsieur ?
- Bien sûr, allons dans la cuisine.
Nous nous sommes installés autour de la table.
- Voilà, jai bien conscience que ce que vous avez vu tout à lheure a pu vous surprendre, et même vous choquer. Je suis en effet une transsexuelle, mais je nen fait pas létalage, et je dois vous dire que personne dans ma société nest au courant. Je serais très ennuyée si cela se savait, je risquerais de perdre mon emploi, vous comprenez ?
- Ah, euh, oui, en effet, jai été surpris, mais pas choqué. Et je comprends que ce soit délicat de parler de cela à votre patron.
- Oui, cest pourquoi je vous serais reconnaissante de nen rien faire.
- Pourquoi le ferai-je ? Je suis très content du travail que vous avez fait, et ne vois pas en quoi votre vie privée devrait intéresser les autres.
- Merci Monsieur, je vous remercie vraiment. Tous les hommes ne réagissent pas comme vous quand ils découvrent ma singularité.
- Nen parlons plus. Je crois que vous en avez encore pour deux ou trois jours ici, et jaurai plaisir à voir finir le travail que vous faites avec soin. Je ne changerais de peintre pour rien au monde, ai-je fini avec un grand sourire.
Je voulais la rassurer, et en même temps, je sentais bien que jessayais aussi de lui être agréable, de lui plaire dune certaine façon.
- A demain avec plaisir, Monsieur, ma-t-elle dit en se levant et en me retournant un franc sourire cette fois.
Elle est partie, et je me suis mis à mon boulot.
Mais javais la tête ailleurs, dans cette conversation inhabituelle. Et surtout, je repensais à ces seins entrçus, à ce membre pendant la miction.
Le soir, je me suis caressé lentement, imaginant ses mains me parcourant le corps, me pinçant les tétons, sapprochant de mon bas ventre, me faisant monter le désir, puis prenant mon sexe en bouche.
Je pensais aussi à ce que ce serait de caresser des seins tout en suçant une queue.
Bien sûr, avec ces pensées nouvelles pour moi, je me suis excité puis je me suis aspergé le nombril avant de mendormir la tête pleine didées surprenantes
Le lendemain, javais rendez-vous de bon matin et je nai pas croisé ma peintre.
Je suis rentré vers 16h30 et je lai trouvée à genoux en train de fignoler un contour de fenêtre.
Je lai saluée dun sourire et me suis approché.
- Le travail est bientôt fini, cest superbe.
- Merci, je me suis appliquée, parce que jaime ça, mais aussi parce que notre conversation dhier soir ma donné envie de donner le meilleur de moi-même.
Je lai regardée, troublé par ses paroles. Elle sen est sûrement aperçue.
Je me suis approché delle.
Elle sest relevée.
Nous nous sommes regardés, droits dans les yeux.
- Jai pensé à vous hier soir, lui ai-je dit, à ce que jai vu dans la salle de bain. Je vous avoue que je suis très troublé, que des images me traversent lesprit, des images que je navais jamais eues auparavant.
- Je vous avoue que jai pensé à vous aussi, à votre compréhension, mais aussi à vos yeux, à votre visage, et à tout ce que je nai pas vu
pas encore ?
- Jai envie de vous, je ne comprends pas comment ni pourquoi, mais jai envie de vous.
- Venez
Elle ma pris par la main, ma emmené dans ma chambre.
Elle sest assise en face de moi, sur un petit fauteuil mis là en attendant la fin des travaux.
Elle a approché le siège, nos genoux se touchaient.
Elle a posé ses mains sur mes cuisses.
- Voulez-vous que je vous caresse pour commencer, ou voulez-vous me découvrir dabord ?
Je nai pas hésité. Je voulais connaître son corps, comprendre pourquoi jétais attiré par cette femme que je savais être un homme.
Je voulais voir ce que cétait dembrasser une femme, homme.
Je me suis approché delle, et jai posé mes mains sur ses épaules fines. Jai enlevé les boucles de la salopette qui est retombée, découvrant un corsage tendu.
Enlevant les boutons un à un, jai vu quelle navait pas de soutien-gorge.
- Jai pensé que ce serait mieux si on devait aller plus loin, ma-t-elle dit en souriant
- Tu as des seins magnifiques, ai-je répondu en les palpant, impressionné par leur douceur et leur fermeté.
Puis je lai allongée sur mon lit, et me suis mis à lui sucer les seins, à remonter dans son cou, puis, enfin, je lai embrassée.
Cest étonnant les idées que lon peut se faire. Embrasser un homme, cest comme embrasser une femme, cest aussi doux, humide, tendre et excitant.
Allongé contre lui, ma main parcourait son corps.
Jai senti la bosse sous la salopette. Jhésitais à la toucher, encore trop « hétéro » pour mautoriser un truc de « gay ». Elle a vu mon hésitation. Alors elle sest relevée, et sest déshabillée totalement, moffrant sa nudité totale. Je bandais dans mon caleçon en la regardant.
- Déshabille-toi aussi, ma-t-elle demandé en maidant à enlever mes vêtements.
Une fois nus tous les deux, nous nous sommes allongés à nouveau.
Je voyais son sexe dressé, ses seins tendus, et je trouvais cela...parfaitement normal.
Elle ma pris le sexe en main et à commencer à me branler lentement.
Je regardais sa main, puis ses seins, puis ses yeux qui me détaillaient avec tendresse.
Elle sest mise à quatre pattes sur le lit, a approché sa bouche de mon membre, ma léché le méat, puis dun coup a englouti ma tige.
Je la voyais me sucer, et je voyais ses seins sous mes yeux, qui balançaient, et sa queue, cette queue que je découvrais pendante mais raide.
Alors jai osé, jai mis la main sur son membre, et je lai branlée pendant quelle me suçait.
Cest un peu bizarre la première fois, mais sentir un sexe dhomme dans sa main est finalement très
habituel pour un garçon. Aussi, je mappliquais à le branler comme jaime le faire pour moi, et visiblement ses gémissements, la bouche pleine, me laissaient penser que je my prenais plutôt bien.
Mais javais envie daller plus loin, aussi je me suis tortillé sous lui pour me mettre en position de 69.
Et jai happé sa tige, la suçotant pour commencer, la léchant, puis, après une seconde de dernière hésitation, je lai avalée, littéralement. Et je lai pompé, pompé, découvrant la joie davoir un sexe en bouche, de sentir son frein, son gland, sa hampe me pénétrer.
Lui nétait pas inactif, et je sentais ma queue se durcir de plus en plus.
Je lui palpais les seins aussi, et de voir cette poitrine gonflée, sa bouche mavaler, et moi le sucer, mon excitation est montée dun coup, et je lui ai giclé dans la bouche sans prévenir.
Il faut croire quelle nattendait que cela pour gicler à son tour, et jai reçu la première éjaculation de ma vie dans ma bouche.
Etant allongé, jai failli m, mais jai avalé une partie de son jus, le reste bavant sur mon menton.
Soulagés, nous nous sommes allongés côte à côte.
Je lai pris dans mes bras, et sa tête sur mon épaule était légère.
Nous nous sommes embrassés, échangeant les restes et le goût de nos semences.
Et nous nous sommes endormis.
A suivre
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