Jeux De Société, 3 Via Ferrata
Cette fois-ci, c'est une suite
Le premier épisode, "Mot compte triple" était de ma main
Le second, "Les filles aussi aiment les jeux" a été écrit par Misa
Voici le troisième, par moi à nouveau
Et ce ne sera pas le dernier ... si Misa m'entend, me lit ... si Misa veut bien suivre
C'est si bon ces aventures sportives de rencontres aimantes au soleil chaleureux d'hiver
Enfin, moi j'aime...
Dîtes-nous si vous aimez aussi, Vous
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Elle a ri et sa frimousse sest brusquement éclairée comme un bonheur de nuit dété.
Elle a dit, cest daccord, jai perdu, viens on va baiser.
On était fatigués, on na pas cherché à finasser, on est allés tout droit à la chambre main dans la main.
Son collant, sa robe sur la chaise de droite, mes petites affaires sur celle de gauche, les lampes de chevet éteintes en simultané, mes bras autour delle et moi dans les siens, nous nous sommes endormis sans plus penser à rien.
Au matin, je me suis levé pour ouvrir les volets.
Le dimanche, toujours, le soleil inonde mon lit.
En sortant de la douche jétais triomphant.
Mais elle ny avait aucun mérite, le matin en sortant de la douche je suis toujours triomphant.
Elle dormait profondément. Cependant son il du dessus nétant pas tout à fait fermé, jai vu un sourire sur sa bouche engourdie de sommeil.
Jai fait le tour du lit et, encore un peu humide de peau de partout, me suis glissé sous les draps. Elle était chaude et je me suis serré contre elle, prenant, par le dos, son corps serré entre mes bras. Elle était toute coulante et je suis entré en elle comme par hasard, sans le vouloir, sans du tout lavoir cherchée.
Je ne la voyais pas. Comme on dit, elle me tournait dos.
Toute une nuit, nous avions dormi, elle et moi, paisibles.
Maintenant ma bite était en elle, ses fesses collées à mon ventre.
Je pensais au Scrabble et les lettres tournaient dans ma tête. Je voyais parfaitement cette case bleu foncé marquée lettre-compte-triple et je navais quune idée, y poser le K ou même le W. Les mots virevoltaient. Essayer aussi, en plus de faire, sur le rose, mot compte double
Autour de moi, de ma bite, elle a entamé une farandole. Elle me pressait. Je sentais bien quelle cherchait à assurer sa prise. Elle partait de bas, de ma racine, du pubis. Son serrage remontait ma tige, ma hampe. Je pensais, bientôt elle en sera au gland. Vais-je résister ?
Le gland, quand il est au fond, est bien. Enfin, dirais-je, est à son affaire. Le fond nest pas zone active. Au fond il y a la fameuse porte étroite. Dure, visqueuse, accueillante
la porte de vie, le grand col.
Moi, jaime au fond, glisser mon méat contre les lèvres solides de lutérus ; je sais bien, je sens bien que cest là et pas ailleurs quil faut gicler les bons spermatos porteurs de vie.
Je suis descendu chez le boulanger du dimanche matin chercher les brioches. Les rues le long du chemin étaient glacées de laube hivernale mais déjà baignées de soleil tiède. Elles étaient propices à la réflexion.
Je pensais, comme cette situation est surprenante
Cette fille avec ses copines faisait bande à part des gens de lusine. Jamais je naurais imaginé quelle aurait cran à me suivre comme ça, sans retenue, jusque chez moi, moi qui nétais pas, du tout, de sa famille. Pourtant après ce long temps collé contre elle, devant le buffet, je savais, je savais tout.
Fille facile ? Non sûrement pas. Coup de foudre alors ? Ca nexiste pas. Alors quoi ?
Les filles des bureaux ne frayent pas avec les gars de lusine. Avec les ouvriers, elles se croient. Avec les techniciens, les cadres, elles restent en timidité. Et puis elles sont bien ensemble, entre elles seulement, et vivent cet écart comme un statut, comme leur rôle ici-bas.
Elle, nest pas gourgandine. Toujours elle est restée en retenue. Sans lil pétillant de malice de la fille qui se réjouit de se faire, bientôt, sauter. Sans la main, frôleuse sur la braguette, de celle qui, dans lauto, veut faire monter lambiance. Elle a été pudique, silencieuse, réservée.
Mais chez moi elle avait été immédiatement en terrain conquis, elle sétait approprié sinon le mec du moins son gîte. Chez moi, elle était pleinement à son aise, chez-elle.
Le coup du priapisme, franchement mérite trois étoiles ! Si cest pas une avance
ça
Surtout quen plus je ne crois même pas avoir été bandant à ce moment-là. Sûr que je matais alors son entrecuisses, ça oui, mais bandais-je effectivement ? Probablement. Mais comment eût-elle pu le savoir ?
Bénéfice du doute
On sétait couchés, vieux mariés confits dans l'habitude et la tendresse. Ou bien copains d'enfance en partage.
Elle sétait endormie, jambes mêlées aux miennes comme une jeune fille, tête à touche de la mienne sur loreiller unique de mon lit de garçon solitaire.
Comment penser un instant que cet sage se métamorphoserait au matin en une jeune femme amoureuse, diablement amoureuse.
Elle nétait pas oie blanche, oh non. Javais parfaitement ressenti son ouïe attentive quand javais, discrètement, déchiré létui pour enfiler la capote. Pourtant je n'avais rien montré, elle navait rien vu, javais été habile et rapide. Javais aimé cette complicité. Ca me changeait des petites étudiantes cathos coincées qui craignaient tout, les bébés, le sida, les gonos
Elle sétait ouverte, cambrée en confiance, certaine que je ne lui ferais pas un dans le dos.
Elle avait préparé du café. Elle portait un teeshirt marqué Nürburgring avec une moto à 60° sur le devant que je connaissais bien et un caleçon blanc trop grand qui baillait de partout qu'elle avait chipés dans le tiroir de ma commode.
Elle a dit, à l'usine, ça ne se fait pas, nous, de rester avec les garçons.
J'ai pensé, voilà je suis entré dans une nouvelle ère, l'ère du café léger.
Ce n'était pas pour me déplaire.
J'ai aussi pensé, va, lutte des classes c'est le passé. La bite c'est fait pour déchirer les cloisons sociales, de saillies acérées qui déglinguent les clans et construisent le monde ouvert de demain.
Et puis je suis revenu au scrabble et j'ai eu soudainement la vision du mot qui allait me permettre de poser à la fois mon K et mon W
Un mot inspiré de ma guerrière du matin, walkyrie
Et même le Y en sus, Nürburgring dans le Palatinat en Allemagne rhénane, merci.
Ce caleçon était une invite à y passer les mains par tous ces trous de partout. Ses fesses étaient dures et je pensais, elle doit faire un sport spécial qui fait les fesses ainsi. Et aussi qui fait que quand elle baise cest si bon en elle quand elle te serre.
Dans ma petite tête du dimanche matin je me disais, mec çcoup-ci, tas touché l'gros lot.
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Jpj, Pic Saint-Loup, février 2014
Le caleçon, mon caleçon, était bien trop grand pour elle.
Jen profitais, chaque fois quelle passait près de moi, en me régalant à mettre les mains sur le haut de ses cuisses et à remonter par derrière empaumer ses fesses. Ses cuisses étaient dures, musclées, tourmentées sous mes doigts. Et ses fesses, passé le pli, ce pli émouvant, avaient à la fois la douceur de peau dun velours, la souplesse élastique dun pilate et la dureté, la fermeté, la détermination des petits fessiers tendus sous effort.
Elle me dit, jai rendez-vous avec Sophie ce matin à onze heures
Sophie cest mon amie du club descalade
Jai alors compris deux choses
La première cest que cette fille fine et musclée nétait pas que férue de Scrabble mais quelle était aussi, et ce nétait pas pour me déplaire, sportive.
La deuxième, cest que son cur était pris : elle navait pas dit, une copine ni même ma copine, non, elle avait dit, Sophie, mon amie.
J'en étais chagrin.
Mais elle a enchaîné, et là franchement jai aimé, si tu veux bien nous accompagner ce serait super, tous les trois.
Lescalade, je ne connais pas. Lamie Sophie, non plus. Mais rester avec cette fille aux cheveux si courts et aux fesses si dures, en ce dimanche dhiver, ça, jétais pour, sans réticence aucune.
Jai du convenablement me faire comprendre car quelques minutes plus tard nous étions tous deux dans mon auto, moi en anorak, des chaussures rando Décathlon à haute tige aux pieds, un bonnet noir marqué Compétition Team sur les oreilles.
Elle m'avait dit, prend ton sac à dos, un teeshirt et un pull de rechange, de l'eau, des chaussettes, des gâteaux, du chocolat, des Kleenex.
T'as un sac à dos, non ?
Elle n'avait pas dit tes capotes mais je l'avais presque entendu. Distinctement.
On est passés dabord chez elle prendre son sac à dos à elle. Elle est redescendue en gros pull blanc et pantacourt bleu léger fermé à la taille et aux jambes par des cordons de coton. Aux pieds elle portait de fines chaussures d'escalade et sur ses cheveux courts un bonnet de ski blanc juste posé sur le haut du crâne, comme une Stroumpfette. Dans lauto elle a ôté le pull et sest tartinée de crème solaire sur les bras, le cou, le visage.
Au clubhouse Montpellier-Escalade, sa Sophie nous attendait. Elle portait le même pantacourt bleu. Elle a regardé mes chaussures et lui a dit, tu veux emmener ce gars à l'Hortus avec les godasses qu'il a là ? Passera jamais.
J'ai compris que je n'étais pas bienvenu.
Au club, vu quelles avaient la clef, elles sont allées prendre deux cordages lovés, les casques et un harnais pour moi ainsi que du petit matériel en alu bleu et rouge.
Sophie a dit, nous on a nos baudriers perso Selena, on t'a pris un Peltz. Avec ton jean, tu seras OK.
J'ai voulu tester et effectivement le bazar entre les jambes ne laissait aucune liberté. Deux sangles étroites en X te coinçaient le paquet en présentation sur le devant. Jallais déguster avec ces sangles sous les fesses qui tiraient sur le devant par les plis de laine.
Cette Sophie était une brune à cheveux longs repliés en vrac dans le bonnet. Le bonnet lui faisait un visage de madone. Le pantacourt bleu avait des poches sur les cuisses et, pendu à la ceinture, du matériel d'escalade en alu sonore qui chantait quand elle marchait. Comme une vache mauve de chez Milka.
On a entassé les deux anneaux de cordes roulées, les trois casques, le harnais, les baudriers et les sacs à dos dans le coffre de ma caisse et on est partis direction l'Hortus vers le site. Sophie derrière a dit, j'ai deux copains qui vont peut être nous rejoindre.
J'ai tout de suite compris, à la mimique de ma nouvelle copine, que rien nétait vrai et que nous ne serions avec elle, que lamie Sophie et moi. Que trois, sur cette Via Ferrata, rien que trois, nous trois.
Elle m'avait expliqué le principe et m'avait rassuré, tu es costaud tu n'auras aucune difficulté, le difficile dans l'escalade c'est la sécurité, c'est de ne pas tomber de ne pas dévisser.
Là où l'on va, à l'Hortus, il y a une Via Ferrata. C'est un câble d'acier qui court tout du long de la voie et auquel on est accroché par un mousqueton. Si tu perds l'équilibre, no problème, tu restes pendu par la longe.
Moi cette affaire de câble auquel on reste accroché me plaisait bien. Non pas que je sois craintif mais quand même, c'est mieux de rester pendu plutôt que d'aller s'écraser en bas de la montagne direct ou après avoir rebondi ricoché sur la paroi deux ou trois fois. Moi, j'ai vu Cliffhanger avec Sylvester Stallone alors je suis un peu branché climbage.
Même si, quand tu restes pendu, ce fichu harnais te ravage probablement définitivement les couilles
On a garé l'auto sur un parking de garrigue. On a monté un chemin escarpé jusqu'au plateau, belle rando dune petite heure sous le soleil dhiver. Elles mavaient chargé des deux cordages lovés que je jai portés en travers sur les épaules en sus de mon sac à dos. Le baudet.
Ces shorts bleus de ces deux filles faisaient turbiner mes neurones. Elles avaient toutes deux, à lintérieur, les mêmes petites fesses hyperactives que l'on voyait s'agiter et tendre ce tissu fin tissé serré droit rigide. On ne voyait ni chez l'une ni chez l'autre marque de culotte.
Moi je pensais, probablement portent-elles des culottes d'escalade qui n'ont pas d'élastique ... puisque je ne vois pas la marque de l'élastique sur leurs fesses. Ou alors, leurs fesses sont-elles tellement dures quil ne marque pas, ce putain délastique. Ou alors, nen portent-elles pas du tout, de culotte...
Je me disais ce doit être ça, la fille hier soir n'avait pas de culotte sous son collant de Scrabble. Pas de culotte du tout. Dhabitude les filles portent une culotte sous leur collant
mais pas elle.
Peut être que cest pareil pour lescalade.
Moi j'aime bien ça les filles qui ne mettent pas de culotte. C'est, comme qui dirait, montre d'un certain état d'esprit, d'un bon état desprit.
L'Hortus est une grande montagne, face au Pic Saint Loup. La falaise est abrupte sur facilement mille mètres de large et cent d'à pic.
La Via Ferrata commençait à l'est tout en haut et finissait bien plus loin à l'ouest, montant descendant sur la paroi de calcaire blanc au dessus d'un abime impressionnant.
La copine Sophie me regardait avec intérêt. Allais-je me dégonfler ?
Moi je l'avais jugée jaugée tout du long de la montée cette copine, cette soi-disant amie.
Petit cul qui dansait à chaque pas, fesse gauche fesse droite et qui montrait, cuisses alternativement montante et descendante, une certaine ouverture, intellectuelle, de bon aloi.
Très vite j'avais remisé mon anorak dans le sac à dos et les filles aussi leurs pulls car la montée par ce sentier pentu sauvage sous le soleil de midi échauffait.
Sophie portait un sweet sombre de maille fine à manches longues qui détaillait une forte poitrine. Une forte poitrine sur une fille svelte c'est sympa. Surtout quand elle est harnachée sous le sweet par les bretelles du soutif cur-croisé dessinées en reliefs et encadrée par dessus par celles, bien plus larges, du sac à dos. Les deux magnifiques nibars explosaient d'arrogance sur ce buste cambré par le poids en arrière du sac.
Mais moi je trouvais bien plus bandants les petits tétons pointus que j'avais eu sous les mains dans mon sommeil toute la nuit durant et que je voyais, ébloui, maintenant détaillés par le débardeur fin blanc tendu devant par le sac derrière. C'étaient de vrais seins de jeune fille, des seins pour la déco de proue, pas du tout de ces seins pour l'alimentation des bébés comme ceux de la copine.
Alors, et la main de l'homme dans tout ça ?
J'en étais là de mes pensées en grimpant en cadence rythmée vers le plateau, fermant la marche, mes yeux passant du sol caillouteux irrégulier aux shorts bleus de l'une et de l'autre en permutation circulaire ,valse à trois temps.
Les casques, suspendus sous les sacs à dos, oscillaient à chaque pas, captivant hypnotiques le regard
Déjà je voyais sur les mollets de l'une et de l'autre, le brillant de sueur qui n'avait pas encore perlé et nappait la peau jusqu'à la chaussette.
La copine Sophie avait le buste envahi de transpiration en particulier son cou et le haut de ses seins. Je pensai, sous le sac, son dos doit être trempé.
Son pantacourt bleu restait discret, trop ample pour révéler autre chose que le contenu des poches, basses sur les cuisses, la carte, un crayon, le portable, des clefs, ...
Arrivées sur le plateau les filles se sont assises sur de grosses pierres et ont sorti de quoi grignoter. On a partagé leurs viatiques, cest ainsi quelles appelaient les casse-croute quelles avaient chacune apportés, et mes Figolu ont fait office de dessert avec quelques mandarines et le chocolat. Nous avons bu copieusement.
Le départ était là et bien entendu aucun copain de la Sophie ne nous avait rejoints. Nous étions bien seuls tous trois face au soleil sur le Pic Saint Loup illuminant un essaim de planeurs blancs qui tournoyaient en silence.
Le ciel était clair et le regard portait loin, au sud la Méditerranée, à l'est le Mont-Ventoux coiffé de neige blanche et à l'ouest, à l'ouest moi je voyais ce câble croché dans la falaise qui montait descendait au dessus du vide et disparaissait au loin derrière une avancée de la muraille de pierre.
Je pensais, il n'y a pas grand chose pour se tenir, pour poser ses pieds, pour passer ... je balisais.
Les filles ont dit, voilà tu es à pied d'uvre. Nous on l'a déjà faite dix fois, cette course. Elle est cotée TD mais tu verras, costaud et sec comme tu es, tu passeras partout. En plus on t'a pris un harnais Peltz tu seras bien assuré.
Il y a deux passages où il faut s'encorder mais pas longs. Et puis à la fin on descend cinquante mètres en rappel. Ca c'est cool.
Elles ont enfilé leurs baudriers et moi aussi je me suis harnaché. Les casques sur la tête, les longes en main, les filles m'encadraient, l'une devant, l'autre derrière.
Une pancarte aux écritures délavées indiquait la dénivelée, la longueur, le temps requis et surtout la cotation. C'est là que j'ai compris que TD signifiait très difficile.
Les filles m'observaient.
C'est con, un mec ... avec ces trucs de couilles de corones.
Trop tard pour reculer. De toutes façons j'étais demandeur d'adrénaline...
Encore plus que de tendresse ou même de cul.
En plus, je pouvais peut être avoir les trois, en ce dimanche ensoleillé de janvier avec ces deux chamois femelles, ces deux grimpeuses pleines de santé.
Les baudriers leur donnaient un petit air Lara Croft avec les sangles larges sur le haut des cuisses.
Surtout Sophie avec sa poitrine Grand Format, très conforme à l'avatar. Et puis ces shorts pareils, de même couleur, remplis tous deux des mêmes petites fesses attrayantes donnaient à ces deux filles un look jumelles.
On se disait, enfin moi je me disais, j'ai eu l'une la nuit dernière, j'aurais l'autre la nuit prochaine. En fait c'est la même. C'est les deux mêmes.
Et sans m'en douter, je n'étais pas loin du compte....
Moi j'avais presque honte dans ce harnais qui tirait mon futal aux plis des cuisses et je pensais, me faut m'appliquer à pas bander. Si je bande ce sera foutrement indécent et je ne saurai plus où me mettre. Je listais déjà une série de choses non bandantes sur lesquelles concentrer mon esprit en cas de au cas si par hasard on sait jamais.
Une sorte de bouton panique à appuyer, casser la glace en cas d'incendie...
Mais ces filles ne regardaient rien. Les filles, c'est pas comme les garçons...
Nous quand on voit une fente moulée par un hasard heureux, on y pose les yeux et ceux-ci restent là, glués dessus à ne plus pouvoir se détacher. Nous les mecs on a un sens inné qui nous fait mater sans retenue l'orifice convoité.
La Via Ferrata est à l'escalade ce que le GR est à la rando. Le gros câble d'acier montre le chemin à suivre. Ainsi la voie est tracée. Mais en plus, chaque fois qu'il y a une grosse difficulté, alors des gens de la DDE de montagne ont placé des échelons, une poignée de maintien, une barre d'appui, un accroche pied ... enfin tout ce qui rend la vie du touriste varappeur plus facile.
Mais enfin, c'était quand même de la vraie escalade. La longe qui faisait assurance était suffisamment longue pour que l'on se sente libre. Il fallait monter, descendre, placer la pointe du pied, s'accrocher avec les mains, tirer, pousser, regarder, décider, s'élancer, s'agripper. Enfin c'était bien et ça me plaisait.
Elles mont soulagé des cordages, prenant chacune un anneau en bandoulière autour du buste.
Franchement ces cordages en biais entre leurs seins faisaient bon effet là au soleil dhiver.
La fille de devant filait sans attendre, celle de derrière poussait en prodiguant des conseils pour éviter que je bouchonne. La fille de devant, Sophie, grimpait au dessus de mon nez. Le pantacourt était mon seul horizon avec la fesse de droite puis la fesse de gauche, rondes rebondies pleines, et le tissu profondément enfoui entre. Et moi le nez en l'air à bien observer où placer les mains où placer les pieds. Enfin moi le nez dans le bleu à mater la fente moulée à chaque montée, indécente.
Et de me dire, Sophie est son amie, j'ai donc le droit de bander pour elle aussi.
Les amies de mon amie sont mes amies.
On apprend ça à l'école, et bien, je puis vous le dire, c'est vrai ici aussi.
Je ne les voyais pas mais les gros nichons participaient aussi de la fête. Dans ma tête.
Brusquement je me suis repris, j'ai eu un peu honte.
Alors je me suis retourné, elle était tout contre moi, ma bouche a touché la sienne et elle, pendue en arrière accrochée de ses deux bras tendus, m'a rendu le baiser, mes yeux perdus dans l'abime vertigineux, mon cur tout enamouré.
Son sourire était éblouissant et le débardeur blanc tendu sur ses seins de gamine me chavira.
Elle ma dit, prend garde au vertige. Lescalade est un sport qui rend amoureux. Probablement une affaire de sang, de chaleur, dhormones.!
- Il te faut regarder vers le haut.
Moi je pensais, mais vers le haut, sous mon nez, il y a surtout le pantacourt de lamie Sophie !
Jai bien vu quelle suivait ma pensée, ma pensée monomaniaque de garçon. Elle ma souri, ambiguë ... et je nai plus su que penser !
On est arrivés à un endroit où le câble sinterrompait. Sophie a dégagé le cordage de sa poitrine, a planté une dégaine à deux mousquetons bleu sur le dernier piton et a passé lextrémité de la corde dedans avant de lattacher par un nud compliqué à la boucle de son baudrier.
Ma copine était sur moi, collée derrière. Je la sentais bouger, je sentais ses muscles et son attirail accroché à la ceinture contre mes fesses. Elle a attrapé le bobinot des mains de Sophie.
Sophie est partie en escalade comme un écureuil, vive et légère.
Nous la suivions des yeux. La corde filait dans le mousqueton. Ma copine, collée à moi, déroulait en synchronie.
Elle avait la bouche contre mon cou et je sentais sa respiration sur ma peau humide.
Quand Sophie est arrivée un peu plus haut, là où le câble reprenait, elle a fixé les deux mousquetons de sa longe sur le câble et a placé sur le piton scellé à la roche une autre dégaine à deux mousquetons bleu pâle reliés par un court lien, avec la corde en coulisse.
Ma copine, dans mon cou, alors ma dit des confidences
elle ma dit, tu sais tu plais à mon amie. Nous on est toutes deux pareilles, on a attirance pour les mêmes garçons.
Moi je nai rien répondu mais je regardais la Sophie au dessus de nos têtes et je me disais, balivernes, la Sophie cest pour Toi quelle en pince, pas pour moi. Jai bien vu comment elle ma accueilli et comment elle te regarde avec cet il noir, et où tas passé la nuit, Toi ?
Le cordage est redescendu coulissant dans le mousqueton du haut façon poulie. Je lai fixé à la boucle de mon harnais. Elle a vérifié le nud. Et puis, sans penser aux cent mètres de précipice, je suis parti en grimpette. En fait facile la grimpette surtout quil y avait deux trois échelons dacier pour assoir ses prises.
En haut cétait même topo. Une fois assuré au câble par ma longe et ses deux mousquetons, Sophie a défait le nud. On était collés lun à lautre, accrochés à la montagne. Elle tripotait le harnais et mengueulait, comment as-tu fait ce nud, faut-y mettre les deux mains pour le défaire.
Jétais un peu surpris car au prétexte de difficultés avec le cordage noué à mon harnais, elle passait et repassait les mains sur mon paquet moulé proéminent par les sangles daine.
Il ma fallu des trésors de volonté pour calmer ma libido exacerbée qui ne demandait quà sexprimer à travers lépais tissu denim.
Je pensais, et bien nous y voilà
avais-je mal évalué la situation ?
De toutes façons cette Sophie ne s'intéressait pas vraiment à moi.
Vrai qu'elle était toute emmêlée à moi accrochée au piton, ficelée, sanglée, la longe, les mousquetons, la corde, moi de même, les pieds crispés dans des cavités de la falaise blanche inondée de soleil, les mains crochées pareil, nos corps l'un contre l'autre en contact de partout des mollets, des cuisses, du bassin, du ventre, du poitrail.
Nos lèvres à touche qui se murmuraient des mots qui ne nous concernaient pas mais étaient tout entiers pour dire notre amie, là en bas, notre amie à elle et à moi. Mon amie, la sienne aussi.
Nous étions tous deux serrés en préoccupation de cette blonde à cheveux courts et tétés juvéniles qui, je l'avais maintenant compris, était à elle avant d'avoir été un matin, ce matin, à moi.
Fulgurance du dit matin...
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La suite, la suite, Misa, s'il te plait
Ta vision, ton histoire
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