Weekends: Nina Et Nadège (3)

Nina se réveilla. Elle se redressa dans le lit. Les draps étaient froissés, ils portaient les traces de leurs ébats de la nuit. Sur le sol les godes qui leurs avaient servis la veille reposaient au côté de ce plut anal qu’elle commençait à aimer. Nadège dormait encore. Nina s’allongea contre son dos, sa main glissant vers ses fesses, s’insinuant entre elles, cherchant ce sexe si doux, si chaud qu’elle avait dévorée la veille et dont elle avait encore envie de sentir le gout sur ses lèvres. Nadège tressaillit, soupira. Nina glissa un doigt dans sa chatte encore humide. Elle caressa doucement Nadège, la réveillant petit à petit. De son autre main, elle se masturba.

Leurs robes avaient glissé sur le sol du salon. Leurs bouches collées ne voulaient pas se séparer. Nadège attrapa la bouteille de champagne et en but une gorgée qu’elle partagea avec Nina dans un long baiser. Doucement elles s’étaient dirigées vers le canapé, laissant derrière elles leurs sous-vêtements de dentelle. Elles s’étaient installées en 69. Nina léchait le sexe de Nadège, buvant son nectar, suçant son clitoris. Elle se sentait traversée par le plaisir. De son sexe ouvert dans lequel la langue de son amante glissait remontaient des vagues de plaisir qui s’exprimait dans sa bouche, et qu’elle rendait à son tour en dévorant la chatte de Nadège. Elles jouirent presque ensemble.

Nina se sentait chauffée à blanc par les caresses de Nadège. Par ce premier orgasme. Elle qui, du temps où elle vivait avec cet homme qui ne la touchait que du bout des doigts, rêvait de sexe d’homme puissant lui traversant les entrailles, ne jouissait jamais autant que sous les caresses de Nadège.

Elles montèrent vers la chambre, s’embrassant dans l’escalier, se caressant encore, se léchant les seins. Elles étaient toutes les deux excitées comme jamais, voulant encore jouir et faire jouir l’autre.

Nadège sortit de son sac un gode ceinture, des vibros, le plut anal qu’avait porté Nina la veille.

Celle-ci s’en empara et demanda à Nadège de le lui glisser, avouant qu’elle avait adoré le sentir en elle, ouvrir son cul. Nadège la fit mettre sur le ventre, écarta ses fesses, du bout de sa langue elle massa la rondelle de Nina, la lubrifiant pour introduire le plut métallique. Nina se cambra, soupira, se laissa envahir la douce chaleur de cette pénétration.

Nadège grimpa sur le lit, et écarta les jambes face à Nina, se caressant pour l’inviter à venir de nouveau gouter à son minou. Nina rampa sur le lit, remontant doucement le long des jambes de Nadège, les embrassant, les caressant. Elle saisit un vibro, et l’appliqua sur le clito de Nadège pendant qu’elle la léchait. Les vibrations du sex-toy passaient du sexe de Nadège à la bouche de Nina.

Nadège se tortillait sur le lit, agrippant les draps, se mordant les lèvres. Le plaisir grossissait en elle, une boule de feu dans son ventre prête à exploser. Elle se contenait, voulait faire durer ce plaisir, mais quand Nina glissa deux doigts en elle, la masturbant vigoureusement, elle ne put plus résister et dans un grand cri se libéra. Nina arrêta le vibro, mais garda sa bouche collée au sexe palpitant de Nadège, buvant le nectar de son orgasme, se délectant de cette liqueur chaude.

Nina remonta vers la bouche de Nadège, l’embrassa. Baiser fougueux, humide, torride. Nadège mordilla les tétons de Nina, glissa sa main sur son sexe, branla son clito, la fit vibrer, soupirer, gémir. Accentuant sa pression elle glissa un doigt, et deux, et encouragée par sa maitresse, elle entreprit de la fister. Nina écarta les cuisses au maximum, elle voulait se sentir pleine de Nadège, cette sensation unique d’un sexe rempli.

Nadège y alla en douceur, écoutant les réactions de Nina, ses soupirs, ses gémissements. La chatte de Nina avala sa main. C’était chaud, humide. Elle sentait les moindres contractions, les pulsations. Nina bougeait sur la main de Nadège, se tortillait. Baisait cette main en elle. Elle se tendit, se cambra, ferma les yeux, posa la main sur sa bouche, et hurla son plaisir. Un cri qui emplit la chambre résonna dans toute la maison. Elle retomba sur le lit, le corps perlé de sueur.

Nadège se retira, lécha ses doigts, se branla de cette main humide, chaude. Nina reprenant ses esprits vint l’embrasser, se colla à elle, l’enlaça, la serra fort. Elles étaient trempées, leurs cheveux collés à leur peau. Elles allèrent dans la salle de bain. Nadège fit couler la douche, s’y glissa, s’installa sur le rebord de la baignoire alors que l’eau chaude lui glissait sur le corps. Nina entra à son tour, se plaça entre les jambes de Nadège, à genou, replongeant dans son sexe. Nadège jouit encore, sous le jet d’eau chaude.

Sans se sécher, elles retournèrent dans la chambre, Nina prit le gode ceinture, le tendit à Nadège qui s’en équipa. Elle se mit à quatre pattes sur le lit, fesses tendues vers Nadège. Le plug brillait entre ses fesses. Nadège le retira. Nina soupira, elle sentit le gode se positionner sur son petit trou bien détendu, et sans attendre s’y encula. Nadège la prit par les hanches, et la sodomisa. D’abord tendrement, doucement, puis alors qu’elle sentait Nina de plus en plus excitée, elle accéléra, s’enfonçant dans son conduit anal avec force, la baisant vigoureusement. Jusqu’à ce que Nina jouisse. Elle se tortilla de plaisir, parcouru par des vagues de jouissance, son sexe s’ouvrant et se vidant sur le lit, l’inondant de son jus.

Nadège arracha les draps trempés, les jeta au sol, défit son gode, et vint s’assoir sur le visage de Nina. Celle-ci dévora ce sexe dégoulinant, jusqu’à ce que Nadège jouisse en elle, l’abreuvant encore de son jus.

Les deux femmes retombèrent épuisées sur le lit défait, en sueur, le corps fourbu, elles s’endormirent enlacées.

— En auras-tu jamais assez, dit Nadège en se réveillant complètement ?
— De toi, jamais.

Les deux femmes se mirent sur le dos et se masturbèrent mutuellement, ravivant les désirs de leurs corps encore pris dans les brumes du sommeil. Nina soupirait, gémissait. Même si la veille elles avaient fait l’amour plusieurs fois, d’abord dans le salon, puis dans la chambre, dans la douche, et à nouveau dans leur chambre. Même si Nadège l’avait fait jouir de sa bouche, ses doigts, avec les godes dans sa chatte et dans son cul, elle avait encore envie de sexe. Nadège bien qu’encore à moitié endormie retrouva bien vite de la vigueur et après avoir branlée la petite chatte de Nina, se jeta dessus pour la dévorer.

Nina descendit préparer le petit-déjeuner. Elle ouvrit les volets. Le ciel était bleu, le soleil brillait déjà fort. Nadège la rejoignit sans avoir pris la peine de s’habiller. Les deux femmes sortirent dans le jardin en tenue d’Ève, le vent léger sur leur peau. Elles s’embrassèrent avant d’avaler de quoi recharger leurs batteries.

Nina pensa qu’elle ne pourrait jamais être aussi heureuse, aussi comblée qu’à cet instant.

Il leur fallut faire leurs valises, ranger la maison, et reprendre la route. Nadège conduisit. Comme à l’aller, Nina posa sa main sur la cuisse de sa maitresse, la faisant glisser sur la peau nue, remontant jusque vers ce sexe qu’elle aimait tant. Nadège lui jetait un regard de temps en temps. Un sourire.

Quand elles arrivèrent enfin, Nina embrassa Nadège, elle ne voulait pas la quitter. Elle savait qu’elles se rêveraient vite, mais aussi qu’il allait falloir annoncer aux autres qu’elle quittait l’appartement.