Les 12 Servitudes D'Hélène (Épisode 21)
êta et le Pirate 3 (les sirènes)
La galère des pirates s'était éloignée des côtes de l'Asie mineure... Le trafic des navires de guerre grecs étant trop important. Ils s'étaient approchés de l'île de Lemnos, pourchassant quelques vaisseaux marchands, sans grand succès... L'ennui gagnait le bord et le philosophe capturé plusieurs jours auparavant faisait les frais du désoeuvrement de l'équipage. Quant à êta, elle était presque en permanence enfermée dans la minuscule cabine où le capitaine l'avait enchaînée, totalement nue et disponible en permanence... Frustré de ne pouvoir obtenir la récompense espérée auprès de la belle esclave, les marins se rattrapaient sur le jeune philosophe qui, lui aussi, apprenait à dispenser tous les plaisirs que des hommes peuvent exiger d'un être asservi et enchaîné nu et sans défense au mât d'un navire de pirates. Ayant contourné en vain Lemnos, la galère virait lentement au Sud-Est. On avait mis les rameurs au repos et un vent léger suffisait cependant à gonfler la voile et faire avancer le navire, dont le calme n'était dérangé que par les gémissements du philosophe, jouet des méchantes moqueries des pirates. Enchaîné au mât par les poignets, il avait été hissé nu afin que seule la pointe de ses pieds touche le sol... Et les marins s'amusaient à l'utiliser comme cible avec divers objets ou déchets...
Dans la cabine, le Pirate s'était couché de tout son poids sur êta et pétrissait sa ferme et forte poitrine, pinçant les tétons avec ardeur, les faisant lentement durcir, les roulant entre ses doigts épais, les faisant saillir ... Il adorait jouer ainsi de ces petits bouts de chair si sensibles et délicats... êta se cambrait et gémissait sous ses doigts, elle se tortillait et écartait les cuisses de plaisir, dexcitation à chaque fois quon titillait sa poitrine... s'offrant visiblement à la pénétration. Mais le Pirate prenait plaisir à la voir ainsi torturée de désir... Libérée de ses chaînes, la blonde et sculpturale femelle exhalait le plaisir par toutes les pores de sa peau si pâle et fine.
Soudain, une chose étrange se passa
le calme plat se fit... Dans le silence et la chaleur, le vaisseau cessa soudain d'avancer. Le vent qui cessa brusquement
Ce calme si complet que tous se demandèrent s'il ne fallait pas voir là quelque intervention directe de Poseidon le dieu des Mers et des Océans... Encalminé, le vaisseau n'avançait plus, on nentendait plus aucun bruit de la nature, ni brise, ni houle, rien. Et nul n'avait envie de faire l'effort de fouetter les rameurs... On aurait dit quune force extérieure (ou Divine) influençait leur comportement à linertie la plus totale. Aussi et comme le capitaine le faisait environ 1 fois par mois, décida-t-il de loccasion pour faire libérer les esclaves de leurs bancs de rame, afin qu'ils puissent plonger dans les eaux claires de la Mer Egée et se débarrasser un peu de l'odeur immonde dont ils étaient imprégnés... Rien que pour détacher les chaînes des galériens, les gardes usèrent defforts quasi insurmontables tant létrange inertie subite les habitait
Et cest lentement que les rameurs plongèrent dans leau étant tout aussi mou que leurs gardiens
Etrange ambiance que celle qui régnait ainsi, les esclaves-rameurs s'ébattant dans l'eau, les marins ayant délaissé le philosophe remontant péniblement des seaux d'eau pour s'asperger, pour rafraîchir leur corps lesquels une grande fatigue se faisait subitement sentir ... Le Capitaine lui-même avait fait choix de se laver, menant êta sur le pont et lui intimant l'ordre de se tenir accroupie en l'attendant, telle une bonne chienne. Ce qu'elle fit naturellement, non sans éprouver une profonde sensation de désir quasi-brûlant entre ses cuisses.
Sur le pont du navire, les pirates comme les esclaves tendaient l'oreille sans comprendre. Tous de plus en plus subjugués par ce chant de plus en plus beau, mélodieux, enivrant qui maintenant s'élevait haut et fort, venant de toutes parts. Pris de folie à leur tour, par les voix idylliques des Sirènes, les marins aussi se jetaient avec hystérie, à l'eau pour tenter de découvrir l'origine de cette musique si attirante... Et jusqu'au capitaine devenu complètement ivre par ce qui lui parvenait aux oreilles qui délaissant sa belle et blonde esclave, bondit tel un fou enjamber le bord du navire pour se jeter par dessus bord, la tête la première. Il coula à pic !
Il n'y avait plus âme qui vive sur le navire, à l'exception d'êta qui visiblement navait perçut aucun son des Sirènes et elle regardait surprise ce spectacle incroyable. Il y avait aussi le jeune philosophe qui tentait désespérément de se libérer de ses chaînes pour rejoindre les autres, mais sans y parvenir, malgré les cruelles blessures qu'il sinfligeait à ses poignets pour tenter de se détacher.
Puis le chant avait cessé, le vent se remit à souffler comme si rien ne sétait passé. Epuisé, le philosophe demeurait ainsi pendu au mât, la raison lui était revenue, la folie sétant en allé avec le chant des Sirènes... êta comprenant que quelque chose d'étrange se passait, finit par se relever et vint se pencher sur le bord du bateau... pour ne plus voir personne. Elle était seule, nue, à bord d'un navire qu'elle ne savait pas diriger et hantée par un brûlant désir entre ses cuisses... Elle s'approcha du philosophe enchaîné et lui caressa le visage, puis approchant son visage, elle lui sourit et l'embrassa sur ses lèvres aussi sèches et craquelées que les siennes étaient charnues et parfumées. Ce contact sembla réveiller le jeune homme qui découvrit devant lui la si belle esclave...
- Ooh ! je... mais
où sont-ils ?
- Disparus, répondit laconiquement êta sans comprendre..
- Disparus ? Mais comment ? où ? Il n'y a rien autour de nous !
- Partis... noyés sans doute. Il ne reste que nous...
- Mais !! Incroyable !
Ooh s'il te plait, détaches moi ! Tu dois savoir où ton Maître le capitaine gardait les clefs !?
- Peut-être, répondit êta en fixant son regard dans celui du jeune homme, mais... mmmmhhh attends...
Elle alla s'asseoir sur un amas de cordages, juste face au philosophe enchaîné... Elle le regardait d'un air à la fois ingénu et empli d'un désir inassouvi... Le fixant, pour capter son attention (ce qui ne fut pas bien difficile), elle se lécha d'abord les doigts, puis, écartant très largement les cuisses, commença à se caresser.
Le jeune philosophe était fasciné par la façon dont cette femme sublimement belle s'exhibait maintenant devant lui... Il sentait son sexe durcir, se tendre, il était saisi de spasmes et soudain, tandis que êta poussait un cri déchirant, libérant d'un seul coup toute la tension charnelle qui l'avait habitée depuis des jours, il éjacula brusquement, un éclat de semence fluide et translucide sans même se masturber étant attaché... Tous deux avaient joui, tous deux s'étaient répandus sur le sol du navire abandonné, dont ils étaient les ultimes survivants...
Pauvres créatures, elle l'esclave à plaisirs, amnésique par la Volonté Divine et dressée pour ne vivre que de sexe et lui, le jeune philosophe enchaîné, réduit à l'état d'objet par les pirates... Pauvres créatures, certes mais... Vivantes ! Ils restèrent ainsi, longtemps, épuisés, vidés de leurs semences, n'ayant d'autre volonté que de demeurer ainsi, silencieux et immobiles... Mais pour le jeune homme, la position devenait bien plus qu'inconfortable et cest presque en suppliant quil lui exprima :
- Euh... dis moi... ne pourrais tu essayer de trouver ces clefs ?... s'il te plait ? demanda-t-il
Lentement, êta se leva, comme une somnambule. Elle s'approcha de lui, colla son corps au sien, le caressa et l'embrassa...
- Je vais chercher ces clefs... lui dit-elle avec douceur, tout en effleurant son sexe du bout des doigts...
(A suivre
)
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