Weekends: Erwann Et Félix (3)

Félix se leva avant Erwann qui souvent le dimanche matin restait au lit jusqu’au milieu de la matinée. Il se doucha, s’habilla et descendit chercher pain, viennoiserie et le journal. Il s’installa sur la terrasse pour boire son café en lisant les infos.

Il entendit du bruit dans l’appartement, regarde l’heure. 10h passé. Erwann se levait. Nu comme un ver il rejoignit Félix sur la terrasse. En le regardant s’avancer vers lui en s’étirant il repensa au premier mec qu’il avait vu nu.

Jeune Félix n’avait pas ressenti d’attirance particulière pour les hommes, mais pas plus pour les filles. Il avait eu des petites amies, mais il en était resté aux baisers, et aux caresses sages au-dessus des vêtements. Le premier garçon qui éveilla en lui de l’envie s’appelait Pierre. Il jouait au tennis dans le même club que lui, et ils leur arrivaient souvent de jouer en double.

Félix n’était pas à proprement parlé attiré sexuellement par Pierre. Il le trouvait beau, athlétique. Il aimait passer du temps avec lui après les matchs, pour boire un verre, pour discuter tennis. Des trucs qu’il faisait avec d’autres amis, sans le moindre sous-entendu. Même quand il leur arrivait de prendre une douche ensemble, il n’y avait pas la moindre tension sexuelle entre eux.

Tout changea lors d’un tournoi, au mois de juin. Le hasard avait fait qu’ils s’étaient retrouvés dans la même chambre. Ils s’étaient installés, et avaient passé une partie de la soirée à discuter du match du lendemain. Félix s’était endormi, et sans qu’il le sache, Pierre avait passé une partie de la nuit à le regarder dormir.

Le lendemain, sous un soleil de plomb ils avaient joué comme jamais, écrasant l’autre paire, et lorsqu’ils marquèrent le dernier point, Pierre se jeta dans les bras de Félix, et déposa un baiser sur ses lèvres. Ce n’était qu’un baiser chaste, dans le feu de l’action, alors qu’ils débordaient de joie l’un comme l’autre.

Félix aurait pu le laisser passer, ne rien dire, si au même moment il n’avait pas senti monter en lui l’envie de lui rendre ce baiser, avec plus de force, de fougue.

Ils dinèrent avec le reste de l’équipe, commentèrent leur match, et allèrent dans leur chambre pour se reposer et être en forme pour la suite. À peine la porte fermée, Pierre avait plaqué Félix contre le mur, et lui avait roulé une pelle.

— Je suis désolé, dit-il, j’en avais trop envie, tu me plais trop, je ne sais pas si c’est réciproque, mais ça fait des mois que je pense à toi. Hier je t’ai regardé dormir et je me suis branlé après, en imaginant que tu me suçais.

Pierre devint rouge de confusion. Félix encore sous le coup de l’émotion ne trouva pas de mots pour lui répondre. Il ne se doutait pas des sentiments, des pulsions, des désirs de son partenaire de jeu. Pierre s’était allongé sur le lit, la tête dans l’oreiller. Félix posa sa main sur son épaule, le fit se retourner. Pierre avait pleuré. Il s’approcha de lui, et l’embrassa. Leurs langues se mêlèrent dans ce premier baiser partagé.

Ce soir-là, ils partagèrent le même lit, mais se contentèrent de se masturber mutuellement, encore trop timide, craintif pour aller plus loin, pour vraiment faire l’amour. Pierre jouit sous les doigts de Félix, un long jet de foutre jaillit de sa bite tendue et retomba sur son ventre. Félix en fit de même un peu plus tard. Ils laissèrent le foutre sécher sur leur peau et s’enlacèrent, leurs deux sexes flasques se collant l’un à l’autre. Fatigués de leur match, ils s’endormirent vite.

Félix se réveilla, découvrit Pierre à ses côtés encore endormis. Il regarda ce corps musclé qui avait changé dans son regard. Il le trouvait toujours beau, mais désormais désirable. Sans réfléchir, d’instinct, il se pencha sur lui, l’embrassa, et prit ce sexe d’homme entre ses lèvres. Il aima immédiatement le contact de cette peau douce, le gout, l’odeur. Pierre s’éveilla sous les caresses buccales de Félix.
Sa bite grossissait dans la bouche de ce dernier.

— C’est la première fois que je me fais sucer, dit Pierre après avoir joui.

Félix avait senti le plaisir monter dans le sexe de Pierre, sa bite se durcir, se tendre, et enfin exploser dans sa bouche. Le sperme chaud et gluant couler sur sa langue. Il avait voulu avaler, mais à la première brulure dans sa gorge il recracha tout.

— J’avais envie de ça, répondit Félix. Je ne sais pas pourquoi, quand je t’ai vu nu, j’ai eu envie de prendre ta queue dans ma bouche et de te faire plaisir.

Pierre lui dit merci et l’embrassa.

— Moi aussi j’ai envie de ta bite dans ma bouche, ajouta-t-il en se mettant à genou devant Félix. Je n’ai jamais gouté à ça, mais je rêve de découvrir ton gout. Et puis tu bandes déjà.


Félix sentit les lèvres de Pierre enserrer son sexe. La chaleur de sa bouche l’envelopper. La douceur de sa langue sur sa peau, sur son gland. Les doigts allants et venants sur sa verge, caressant ses couilles. Il tomba à la renverse sur le lit. Laissa Pierre le pomper. Découvrant le plaisir inconnu d’une bouche l’avalant, le suçant. Il ferma les yeux et se laissa aller. L’orgasme monta lentement en lui pour finir par exploser dans la bouche de Pierre. Parcouru de frisson il éjacula en poussant un cri de libération et de plaisir.

Le sperme de Félix coulait sur le menton de Pierre. Les deux amants s’embrassèrent. Leurs bouches avaient le gout du sperme, de leurs sexes. Ils restèrent collés longtemps dans ce baiser gluant avant d’aller sans se séparer prendre une douche. Bouches collées, ils se caressaient sous le jet d’eau, n’arrivant pas à se décoller, se branlant encore une fois avant de sortir et de se mettre en tenu pour leur match.

Félix eut du mal à se concentrer et ils perdirent le premier set. Il n’arrivait pas à chasser de son esprit les images de Pierre nu, lui avalant la bite, de son sperme chaud maculant son menton, de leur étreinte humide.
Après s’être fait engueuler par leur coach, il se resaisit et ils remportèrent ce match.

Dans les vestiaires il aurait voulu sauter sur Pierre et reprendre leurs baisers, leurs caresses. Il avait envie de cette bouche et de cette bite. Ils durent attendre le soir pour se retrouver dans leur chambre et à nouveau se donner du plaisir. Ils en restèrent aux caresses manuelles et buccales. Même si l’envie lui brulait le ventre, Félix n’osa pas demander à Pierre de lui offrir son cul. Lui-même hésitant encore avant de franchir le pas et de se laisser enculer.

Ils ne gagnèrent pas le tournoi, éliminés en demi-finale, ils furent déçus sportivement, mais comblés de s’être trouvés.

Félix et Pierre se croisèrent par la suite au club, mais jamais plus ils ne firent de choses ensemble. Cette première expérience avec un garçon confirma à Félix ce qu’il devinait depuis des mois. Il aimait les hommes.

Erwann s’installa pour prendre un croissant, entièrement nu, il s’allongea sur un transat. Félix le regarda et sentit naitre une érection.

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