Le Meilleur Ami
Jen ai marre, je vais épouser Santiago, pas son copain Gérard. Ce connard me fait du rentre-dedans depuis que Santi ma présentée à ses amis, il y a maintenant trois ans. À peine discret et toujours lourd, avec ses blagues et ses sous-entendus
non je retire le mot. Ses propos explicites sur le sexe
non je retire aussi ce dernier mot. Sur le cul, sous toutes ses formes et perversions. Ça correspond exactement à Gérard.
Jaime Santi de tout mon cur, mais par moments cest un vrai con, surtout quand il sagit de son meilleur ami. Il vénère Gérard depuis quils sont gamins et le considère comme son frère. Il le trouve génial, drôle, malin et loyal. Bref, il le place sur un piédestal et le considère presque comme un demi-dieu.
Mon fiancé, en plus dêtre beau et intelligent, cumule toutes les qualités dont on peut rêver et cest vraiment quelquun de bien. Du coup, je ne comprends pas cette forme de dépendance vis-à-vis de son copain, qui le rend idiot. Quand on se croise avec Gérard, ce qui arrive quotidiennement malheureusement, il revient à la charge, toujours dans le dos de mon chéri bien entendu. Sil a toujours agi de cette façon, il a dû se taper presque toutes les copines précédentes de Santi, voire toutes. Gérard est con, chiant, désagréable, mais persévérant ; cest malheureusement sa seule qualité.
Chaque fois que je me plains de son comportement, Santi lui trouve des excuses : il blague, il taquine, il ne pense pas à mal, etc. Heureusement pour moi, je ne suis plus une vierge innocente. Jai connu Santi à presque 20 ans et javais vécu avant lui, javais eu mes expériences et mes amants. Le comportement de macho arrogant et libidineux de Gérard me dégoûte au lieu de me flatter. Ce crétin croit quil est un cadeau pour les femmes et quelles doivent le déballer pour leur plus grand bonheur.
Gérard est un abruti, néanmoins il a ce don qui lui permet de rebondir sur nimporte quel sujet de discussion et débranler vos certitudes, en balançant ses « vérités » avec un aplomb incroyable.
Quand nous avons emménagé ensemble, jai dû mettre le holà à lintrusion de Gérard. Il squattait non-stop chez nous, tel un parasite. Santi en a été attristé, mais il ne se rend pas compte à quel point son copain est étouffant et profite de lui.
Si jai fait traîner les fiançailles en longueur, cétait pour voir comment la situation allait évoluer avec ce boulet. Jaime Santi, comme je lai dit, et jai donc fini par céder à sa demande. Nous avons choisi une date pour le mariage, mais je regrette par moments. Pas le mariage bien entendu, mais davoir ce clone de Biff Tannen dans notre vie et à la cérémonie, comme témoin du marié qui plus est.
Pour ce grand événement, la seule chose dont mon fiancé devait soccuper, était le voyage de noces. Jai surpris Gérard qui lui conseillait un circuit touristique, quil voulait faire lui aussi. Cela devait nous permettre de passer du temps ensemble, au vu la concordance des dates. Devant lair ravi de Santi, jai repris les choses en main, changé de destination et dagence de voyages, qui était celle dun copain de Gérard.
Demain nous aurons nos enterrements, de vie de garçon et de vie de jeune fille, séparément bien entendu. Ce soir jai envie de mon homme et jai foutu Gérard, qui sincrustait encore et toujours, à la porte. Ce connard voulait mettre au point les derniers détails pour le lendemain.
Je regarde mon fiancé et je passe lentement mes mains sous ma robe, pour retirer ma petite culotte. Santiago sait que je ne porte pas de soutien-gorge et que maintenant je suis nue sous cette petite robe.
- Je crois que je vais prendre une douche, mon chéri.
Je suis en train de régler la température de leau, quand il me rejoint. Il membrasse, ce quil fait divinement bien. Nous nous savonnons et rinçons mutuellement tout en nous caressant. Jadore sentir ses mains sur mon corps, surtout quand elles se concentrent sur mon entrejambe.
Je me mets à genoux et avale son sexe en érection. Je sais que Santi adore quand je suis à ses pieds. Il est très bien doté par la nature, mais comme je lai dit, jai de lexpérience et je lui fais une gorge profonde en le regardant dans les yeux. Il ne me résiste pas longtemps et se déverse dans ma gorge pendant que je déglutis au fur et à mesure. Je raffole de son goût, ça mexcite encore plus.
Je sors de la douche et me sèche sensuellement. Cela le rend fou ; il matt et me porte jusquau lit, sur lequel il me jette. Il met sa tête entre mes jambes et cest à son tour de me rendre folle. Sa langue me pénètre, puis me lèche jusquà mon anus quil force à son tour. Il recommence plusieurs fois son manège, puis ses doigts senfoncent dans mes orifices bien lubrifiés. Sa langue et ses lèvres sont maintenant réservées à mon clitoris.
Sentir cette double pénétration et cette stimulation, me fait enchaîner les orgasmes. Puis il se redresse et me pénètre dun coup, cest trop bon et je jouis encore. Je le laisse continuer un moment puis le repousse pour me mettre à quatre pattes. Il se prépare à une levrette, mais je le prends en main et lui indique quil doit viser plus haut. La sodomie est mon péché mignon, même si jévite de la pratiquer trop souvent, car elle peut provoquer des lésions.
Tout heureux, il senfonce dans mon cul quil a si bien préparé avec sa langue et ses doigts. Je le sens menvahir et me remplir complètement. Jadore cette sensation depuis la première fois que jai autorisé un de mes copains à menculer. Mon étroit fourreau le fait jouir rapidement et il mentraîne dans son orgasme.
Épuisés, nous nous écroulons sur le lit. Je ne messuie pas, jaime cette sensation du sperme qui sécoule de mon corps.
Mon enterrement de vie de jeune fille sest bien passé. Jai eu droit à une soirée de délire et de danse, trop alcoolisée, avec des stripteaseurs comme bouquet final. Jaurais pu coucher avec nimporte lequel dentre eux, et certaines de mes copines ne sen sont pas privées, mais cela ne mintéresse pas, je suis fidèle.
Dimanche, à mon réveil tardif avec une bonne gueule de bois, je constate que Santiago nest pas rentré. Gérard étant lorganisateur de lenterrement de vie de garçon, il la peut-être emmené à létranger. De sa part, je mattends au pire. Heureusement en début de soirée jentends une clé tourner dans la serrure et je vois Santi apparaître sur le seuil. Il a des valises sous les yeux et lair hébété.
- Bonsoir mon chéri, alors cétait bien ?
- Ouais cool.
Je mets son laconisme sur le compte de la gueule de bois carabinée quil semble traîner ; la mienne est passée finalement. Il se dirige vers la douche et marque son passage, en laissant ses habits derrière lui. Je ramasse au fur et à mesure et arrivée au boxer, je remarque des traces suspectes. Enfin, cest un euphémisme, je vois tout de suite que cest du sperme séché.
Je naime pas trop ça, mais sil a passé une soirée comme la mienne, il a dû être très excité, doù ces traces. Jai moi-même été sage comme une image, mais jai trempé ma petite culotte et jy ai laissé les preuves de mon désir. On nest pas de bois ; jai confiance et je passe donc dessus sans plus.
Il nous reste deux semaines de travail avant le grand saut du mariage. Le lundi matin est tranquille, même si je suis accaparée par une foule de petits problèmes au bureau. Laprès-midi, ma copine Delphine mappelle, toute gênée. Elle était à ma fête et comme moi, ne sest pas laissé aller avec les stripteaseurs.
- Salut Vanessa.
- Salut Delph, quoi de neuf.
- Cest
heu
difficile à te dire.
- Vas-y, crache le morceau et arrête de tourner autour du pot.
- Tu sais que mon Paul était à la fête de Santiago ?
- Oui.
- Bon ben, il ma dit que ça avait dérapé.
- Laisse-moi deviner. Gérard a poussé Santi à faire des conneries ?
- Ouais. Comment tu sais ?
- Facile. Que sest-il passé ?
- Santiago sest
heu
laissé aller avec une stripteaseuse. Ou plutôt dans une stripteaseuse.
- Merde le con. Merci de mavoir prévenue, je prends les choses en main.
Je raccroche et pleure un bon coup. Cocue à deux semaines du mariage, ça fait vraiment mal, très mal. Étonnamment, je souffre moins que je ne laurais cru. Est-ce que jai inconsciemment senti la catastrophe arriver et my suis préparée ? Peut-être. Le problème « Gérard » est une épée de Damoclès qui pend au-dessus de mon couple depuis le début. Jai ma fierté et je me reprends vite, je ne vais pas laisser deux connards me gâcher encore plus la vie. Primo sauver les meubles et secundo
ça va être chaud patate. Je ne sais pas encore comment, mais jaurai ma revanche.
Le soir même Santiago traîne un air triste et embarrassé. La soirée se passe tranquillement, je suis en colère, mais je ne le montre pas. Jai passé mon après-midi à annuler tout ce qui pouvait lêtre et à récupérer un maximum de largent déjà versé. Quand on se couche et quil se colle à moi, je lui fais comprendre, quil peut se la mettre derrière loreille. Rien jusquau mariage. Il doit se sentir coupable, car il ne râle pas, même un peu.
Mercredi, je reçois un message de Gérard qui se confond en excuses alambiquées au sujet dune catastrophe quil na pas pu éviter. Je fais semblant dêtre étonnée et demande des explications, ce qui me vaut une vidéo en retour. Jy vois une fille sucer Santi, lair bien bourré, assis sur un canapé. Au bout dun moment, elle se lève, lui met une capote et sempale sur lui. Puis quand elle le sent sur le point de jouir, elle enlève le préservatif et le reprend en bouche pour finir le boulot. On la voit ensuite recracher dans un mouchoir.
Je devrais être anéantie par ces images qui confirment les infos reçues, mais tout ce qui me vient en tête cest « merde, cette fille est une pro et je suce et baise mieux quelle ». Ma froide analyse de lévènement me surprend. Jai déjà fait le deuil de mon couple, apparemment.
Je vois Gérard venir à des kilomètres, mais je laisse son scénario se dérouler comme il la prévu. Je me lamente donc, pendant quil me console, puis je réclame vengeance et lui moffre son aide. Après dix minutes déchanges, je lui donne rendez-vous, vendredi à midi, dans un hôtel dont je lui transmets ladresse.
Vendredi à midi tapant, assise dans le hall, je le vois arriver, avec un air triomphant quil essaye vainement de dissimuler sous un masque de peine et consternation. On se rejoint à laccueil et on se fait la bise. Je le laisse payer la chambre et me saisis dune des clés magnétiques.
- Monte dans la chambre, je te rejoins.
- Pourquoi tu ne montes pas avec moi ?
- Jai oublié de passer à la pharmacie et tu auras besoin dun peu daide pour accéder à une certaine porte dérobée.
Ses yeux brillent et son entrejambe gonfle, à la suite de mon sous-entendu sur la sodomie. Apparemment il rêve de menculer. Santi ne doit certainement rien lui cacher de nos ébats et il sait ce que je vaux au lit, et partout ailleurs sans me vanter. Du coup, il se précipite vers lascenseur. Je lui lance avant de partir.
- Je te veux prêt et en forme à mon arrivée. On commencera tout de suite.
- Ouais, tu vas voir ce que tu vas voir. Jai le plus gros engin que tu aies jamais vu.
Je sais par expérience, que ceux qui fanfaronnent le plus, sont ceux qui en ont le moins. Laissons-lui ses illusions. Je descends et appelle Santi qui attend mon coup de fil, prévenu à lavance dune surprise ce midi. Deux minutes chrono plus tard, Santiago ma rejointe dans la rue ; son bureau est juste à côté. Cest dingue, Gérard connait « tellement bien » son copain, quil ne sait même pas où il travaille.
Je le prends amoureusement par la main et lemmène dans lhôtel. Encore un qui croit quil va me baiser. Nous montons au deuxième. La chambre est près de lascenseur. Je prends la clé, débloque la serrure et ouvre la porte à toute volée. Je ne sais pas lequel des deux est le plus surpris : Gérard à poil, en érection, sa queue dans la main - javais raison, quelle déception - ou Santi.
- Messieurs, je ne vous présente pas. Gérard ma transmis les preuves de ton infidélité avec cette pute et ma encouragé à coucher avec lui, pour me venger. Je vous laisse régler vos mensonges entre vous.
Avant de sortir, japerçois la petite larve que Gérard tient encore dans sa main. À peine arrivée devant lascenseur, je vois ce dernier, le nez en sang, sortir en trombe, poursuivi par Santi. Je men fous, ce nest plus mon combat.
Le soir venu, jentends la clé dans la porte. Santi rentre et il na pas fière allure. Un après-midi en cellule avec la racaille du coin, ça laisse des traces. La police les a arrêtés tous les deux, prévenue par de braves citoyens que des fous furieux, dont lun était nu, couraient dans la rue. Les flics mont appelée pour venir le chercher ; je leur ai répondu quils pouvaient le garder.
Je vois ses yeux sécarquiller quand il remarque les deux valises dans lentrée. Je lattends assise sur le canapé lair serein. Cest un masque, car à lintérieur ma colère se mesure sur léchelle de Richter.
- Ma chérie, je suis désolé, je peux tout texpliquer.
- Ne te fatigue pas, je sais. Gérard ta fait picoler et ta poussé à baiser cette fille.
- Ouais cest ça il a lair étonné par mon calme et ma clairvoyance.
- Moi aussi jai passé une bonne soirée et jai beaucoup trop bu à mon enterrement de vie de jeune fille, mais jai gardé ma petite culotte.
- Je te supplie de me pardonner, ça a été ma seule erreur. Je ne tavais jamais trompée auparavant et je ne recommencerai pas. Cest lalcool qui ma fait perdre les pédales.
- Je te crois, sinon Gérard aurait déjà saisi loccasion, pour essayer de me baiser.
- Tu exagère, il naurait pas
- TA GUEULE ! TU ES VRAIMENT TROP CON !
-
?
- Tu sais, jaurais peut-être pu
en me forçant et à contrecur
te pardonner cet écart. Si lamour lavait emporté sur le dégoût et la déception devant tant de bêtise.
- Mais
- Tout bien réfléchi, non, je naurais jamais pu passer léponge sur ta conduite.
- Vanessa je taime et tu maimes aussi. Je ferai tout ce que tu veux mais ne me chasse pas de ta vie.
Il a un air de chien battu, mais cela ne mattendrit pas le moins du monde. On merde, on paye les pots cassés.
- Je vais te quitter non seulement pour avoir baisé cette fille, mais surtout à cause de ton pote Gérard.
- Quoi ? Mais quest-ce quil a
- Cest exactement pour ça. Deux fois que je lui reproche quelque chose et deux fois que tu le défends.
- Non pas du tout.
- Il ta piégé pour me convaincre de me venger en baisant avec lui. MERDE, TU COMPRENDS CE QUE TON POTE A FAIT ?
- Oui, oui.
- Ça fait trois ans que je le subis, quil me harcèle, que je suis obligée de le repousser jour après jour et jen ai marre. Chaque fois que je ten parle, tu lui trouves des excuses. Jaimerais que tu penses par toi-même et que tu arrêtes de voir le monde à travers le filtre « Gérard », mais je sais maintenant que ça narrivera jamais.
- Je ne le reverrai plus, promis.
- Vous avez une relation malsaine. Cest ton gourou et tout ce quil te dit est parole dévangile. Dans un ou deux mois, tu lui auras pardonné et tu voudras linviter à nouveau à la maison, quoi que je dise. Tu aimes ton copain plus que moi, alors reste avec lui et tant pis pour toi. Tôt ou tard tu le regretteras.
- Tu me quittes ?
- Oui. Ne me dit pas que tu en doutais ? Mais dans la pratique, tu te barres, car on est chez mes parents. Laisse les clés sur la table.
- Et le mariage ?
- Annulé bien sûr. Jai fait toutes les démarches et prévenu mes invités, je te laisse informer les tiens. Si tu rencontres des difficultés, je peux tenvoyer une vidéo aussi explicite quexplicative.
- Mais les arrhes versées ?
- Jy travaille depuis lundi, mais on va y laisser des plumes. Tant pis, ma tranquillité desprit vaut bien plus.
Cinq ans sont passés. Par une connaissance commune, javais appris que peu de temps après, cet idiot avait pardonné à Gérard, qui lavait convaincu que jétais la méchante de lhistoire. Puis Santi était retombé amoureux et un nouveau mariage avait été programmé.
Traditionnellement et par superstition, le fiancé ne doit pas voir sa promise avant son entrée dans léglise, toute de blanc vêtue. Manque de chance, Santi qui shabillait chez ses parents avait oublié ses chaussures. Il était retourné à la maison pour les récupérer en douce et était tombé sur Gérard, son témoin, qui enculait la future mariée extatique. Cela sétait très mal passé.
Cétait il y a deux mois et aujourdhui lex-future mariée multiplie les séjours en HP, Gérard est dans le coma avec des lésions cérébrales irréversibles et Santi est enfermé dans le quartier carcéral de psychiatrie. Jai beaucoup de peine pour lui, mais Gérard et la fiancée peuvent aller se faire foutre.
Et moi, vous demanderez-vous ? Je suis mariée, maman et heureuse. Ce dernier point nimplique pas nécessairement les deux autres, mais dans mon cas ils y contribuent.
Un jour je me suis fait draguer dans un pub, maladroitement mais avec la meilleure volonté du monde, par un géant aux épaules carrées. Cétait un nageur, sportif de haut niveau, et on voyait à des kilomètres quil navait pas lhabitude de sortir dans le monde réel. Effectivement, il enchaînait les entraînements et les stages quasi 7/7. Attendrie, je lai emmené chez moi. Je nétais pas la première, mais pas loin. Il était doux, soucieux de mon plaisir et un peu maladroit ; mais la technique on lacquiert avec la pratique. Je crois que cette nuit-là, ma formation accélérée a été une révélation pour lui.
Comment ai-je su que cétait lamour de ma vie ? Simple. Six mois plus tard, la veille de son départ pour les championnats dEurope, où il comptait se qualifier pour les mondiaux, je me suis retrouvée aux urgences : appendicite compliquée en péritonite, avec risque de septicémie. À mon retour en chambre, après deux passages au bloc et trois jours en soins intensifs, mon chéri était là. Il avait envoyé balader tout ce qui faisait sa vie depuis quinze ans, y compris ses potes du relais, pour être avec moi. Si ça ce nest pas de lamour, je ne sais pas ce que cest.
Mon mari na jamais été champion dEurope, ni du monde
mais il a ramené trois médailles des JO, dont deux en or. Pourtant, cest du bébé que nous y avons conçu, dont il est le plus fier.
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