Christian
Jai partagé énormément de moments de ma vie avec vous, et je réalise soudainement, que je ne vous ai pas décrit comment tout cela avait commencé.
A la manière de Stéphane Bern dans sa célèbre émission, jai envie de vous dire :
« Suivez-moi
! »
Eh oui, je suis féru dhistoire comme de français, matières que jenseigne, à titre indépendant, je tiens à le préciser, mais peut-être, avez-vous pu le constater par vous-mêmes.
Revenons à des évènements plus concrets
Dès la 2nde, jai intégré un Collège Militaire, suite à mes brillants résultats scolaires et surtout selon la volonté despotique de la femme qui ma donné le jour
« Mes rapports avec ma mère nont jamais été excellents et ne le sont toujours pas, dailleurs ». Hélas pour elle, cette année dans ce collège na pas été aussi brillante que dhabitude
Allez savoir pourquoi, et jai du être transféré dans un autre Collège Militaire, situé à des centaines de kilomètres de chez moi. Après ce choc, ma foi, finalement, cest plus que bien
Mon père, qui madorait et que jadorais, était horrifié par cette situation, et a mis tout en uvre pour éviter ce long éloignement avec son fils
..
PAPA
. Malgré ton merveilleux amour, comment pouvais-tu lutter, toi si faible, contre ce monstre
« Juste une précision
Pour cette femme, javais commis la grave erreur de naître garçon alors quelle ne voulait quune fille
. Peu lui importait, cest une fille quelle voulait, et cest une fille quelle a élevée
même si les mots, des années après avaient été horribles
»
Education Italienne
. Ce nest JAMAIS la faute de la mère, seulement de l
. !!!
Bref, tel nest pas le sujet
.
Une fois arrivé dans ce nouveau collège accompagné par mes parents, au centre de la France, si loin de mes racines, certainement pas maternelles, mais paternelles, et si loin de ma grand-mère que jadorais, ma « mère », heureuse sest enfin débarrassé de moi avec un cynique :
« Tu vas enfin apprendre à vivre »
Et mon père, ce merveilleux père, la larme à lil, ma laissé, en se retournant, avec son regard qui voulait dire
« Pardonne-moi mon fils, je nai pas la force de lutter contre ce monstre »
Jai couru comme un fou, je me suis jeté dans ses bras, sans rien dire
.
Javais envie de cracher sur cette femme, qui un an auparavant mavait craché en plein visage, dun molard bien raclé, bien formé pour me lenvoyer sur le visage, avec toute sa haine
Ouf
. Il sont partis et me voilà dans cette nouvelle enceinte, dans une nouvelle ville, dans un cadre, si loin de ma famille où javais vraiment envie de vivre
. Enfin
.
Autant que je me souvienne, depuis mon enfance, seuls les hommes mattiraient, de mes instituteurs de primaires aux hommes de mon entourage
Cette puissance virile agissait sur moi comme un aimant
.
A la montée de lescalier menant au bâtiment, un homme nous attendait
Un gradé, je pense, mes yeux se sont portés sur lui
.. Enfin un homme
Un vrai
Et jétais libre de le regarder, de le contempler, de le fixer de mes yeux verts profonds
..
Finies les petites branles ou suces que jeffectuais avec plaisir pour les potes de ma cité.
Un sourire amusé envers moi, quelque peu ironique, mais appuyé, et il a donné ses instructions à toute la compagnie de jeunes garçons que nous étions
.
Affairé à minstaller, je ne lai pas senti sapprocher de moi, effleurer mon épaule
« Si tu as besoin de quoique ce soit, nhésite pas
»
Que ce mec était beau, viril, pas très grand mais bien fait avec sa barbe rasée mais si drue sur son visage, ses poils sur ses bras et certains dépassant de sa chemise
.
LE MEC
!!! Le mec dont je rêvais depuis mon plus jeune âge
..
« Merci »
« Au fait
tu viens de Nice daprès ce que jai vu sur ton dossier ?? »
« Oui, je suis niçois, de Nice Nord, près du stade du Ray
.. »
« Mes parents habitent dans ce quartier, avenue Villemomble »
A quelques centaines de mètres de chez moi
A 800 Kilomètres de MA ville, Ma ville de Nice adorée, un homme que je désirais déjà tel il sentait la virilité venait de me dire ça
..
Alors, une certaine complicité sest instaurée entre nous, une confiance
.
Un samedi après midi, alors que jétais en ville, seul, et après avoir bu une bière, comme un grand, une envie pressente sest faite sentir et je me suis dirigé vers les pissotières publiques. Un mec ma suivi, sest soulagé à côté de moi, a commencé à branler son sexe et à me le montrer
.
Bien sur javais déjà vu pas mal de jeunes se branler devant moi, dans les caves, et me demandant gentiment de les soulager avec mes mains ou ma bouche. Mais là, cétait un vrai sexe dhomme, et je ne sais pas pourquoi, je suis parti en le plantant là
.
Je lai rencontré quelquefois lors de mes sorties en ville, et à chaque fois, son regard lubrique me fouillait. Même si javais envie depuis longtemps de franchir le pas pour aller plus loin, ce mec me gênait
.. Me mettait trop mal à laise
..
Un soir où javais un exposé à préparer
(Pour le fun
Comparaison entre la IVème et la Vème République)
. Jétais pas mal en retard, et en tant que perfectionniste, surtout sur un tel sujet, javais envie de donner le meilleur de moi-même.
Par chance, Christian était de garde ce soir la et après le repas, je lui ai demandé si je pouvais lui parler
.
« Christian, jai un exposé assez difficile à terminer, tu peux me laisser travailler en classe un peu tard ce soir ? »
En tant que niçois tous les deux et du fait de notre complicité, nous avions toujours employé le tutoiement quand nous étions seuls.
« Ok, tu laisses les autres se coucher au dortoir, et tu files en classe avant, ok ?? mais pas trop tard quand même
!!! » avec un clin dil
Au bout dune heure de travail acharné, presque satisfait de ce que javais réalisé
. Presque, je dis bien
.. La porte de la classe sest ouverte et il sest approché de moi, il a posé la main sur mon épaule, et dun geste assez vigoureux, il ma tourné vers lui
.
« Tu crois pas que cest assez maintenant ? »
« Oui
.
Je voulais le provoquer, javais envie de ce mâle, une relation amicale ne me suffisait pas, je voulais être à lui, je voulais être dans ses bras de mecs, sentir son odeur, ses poils contre mon corps et je voulais lui donner ce que javais toujours refusé auparavant
.. Ma virginité
En un instant, il ma enlevé de mon siège, ma entraîné dans les toilettes justes à côté, et sest jeté sur moi, sur mon corps, sur mes lèvres. Ses mains ont pris possession des miennes et les ont guidées sur son torse poilu
. Une véritable fourrure, douce, avec des poils longs, raides et si doux, pas rêches du tout, une vraie merveille pour mes mains
. Pendant ce temps, sa langue fouillait ma bouche et ses mains pétrissaient mes fesses, en appuyant mon ventre sur cette barre de chair qui grossissait, encore et encore
..
Un vrai sexe dhomme, plus celui dun ado
Un vrai
!!!
Puis sa main a pris la mienne qui caressait on torse velu et la posée sur cette barre de chair
.
« Fais moi jouir
. !!! »
Peur de ces mots, peur de cette situation, je ne sais pas, mais je suis parti en courant vers le dortoir pour retrouver mon lit
. Empli de ma crainte, mais aussi de ses odeurs dhomme qui avaient recouvert mon corps et mes mains
.
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