La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°282)

Suite de l'épisode précédent N°281 - L'histoire de Thaïs et son Maître Vénéré -

Des frissons commencent donc à agiter Thaïs car elle se demande si elle ne s’est pas laissée tout bonnement napper car elle est là ficelée dans une voiture dont elle ne pourrait même pas descendre qui roule vers une destination inconnue. Ces pensées s’affolent et son souffle s’accélère tandis qu’elle se sent de plus en plus vulnérable incapable de contrôler ses émotions, qui sont un vrai mélange de peur et d’excitation certaine, d’autant plus que, plus elle s’agite sur le fauteuil en cuir, plus ses idées se focalisent sur le cuir lisse qui lui colle à la peau, sur le plug qui lui écarte les fesses, sur l’émoi qui envahit son cerveau et sur l’humidité qui inonde son bas-ventre. C’est vrai qu’elle avait parfois dans son adolescence rêvait d’être enlevé par un vrai sultan qui l’aurait enfermé dans son harem où elle serait devenue Sa Shéhérazade favorite, lui contant chaque soir mille et une histoires plus fascinantes les unes que les autres. Et s’il était vrai que de tout temps, elle avait cherché un Maître Dominant qu’elle pourrait Vénérer en devenant sa soumise, elle voulait aussi être assurée qu’il la prenne, certes sous son joug, mais aussi sous sa protection. Thaïs ne pouvait imaginer, ni ne voulait rêver, de se trouver à la merci de n’importe quel pervers qui profiterait d’elle, de sa fragilité émotionnelle et de ses désirs de soumission pour attenter à sa vie et à sa santé. La peur commence à prendre le dessus, elle lui donne à la fois la chair de poule et de petites gouttes de sueur qui commencent à perler de son front. C’est là qu’une petite voix intérieure dans son esprit, se fait entendre.

- Thaïs arrête de te faire peur toute seule, est-ce l’envie de te donner des frissons qui te fait divaguer ? Dis-toi bien que si Monsieur le Marquis avait eu dans l’idée de te faire enlever, IL l’aurait fait depuis longtemps et IL en aurait eu l’occasion à chaque fois que tu es venue le voir de ton plein gré.

IL est exigeant avec toi, mais tu sais bien qu’IL est un Grand Maître, digne de ce nom. Ne te rappelles-tu pas ses paroles que tu as entendu si souvent et même très récemment quand IL s’est adressé à son futur chien soumis en devenir, Thierry, lui rappelant qu’IL ne forçait jamais personne à venir à Ses pieds, que la porte de sortie restait ouverte à tout moment, et qu’IL n’acceptait à Ses pieds que ceux qui voulaient y venir le plus librement du monde. Tu fantasmes en comparant cela à un napping orchestré de main de Maître, si je peux oser le jeu de mots.

Thaïs se réconforte donc par elle-même de voir que le bon sens en elle a repris le dessus. Elle s’en veut de s’être laissé à déraisonner en partant dans des élucubrations insensées. Elle recouvre peu à peu la sérénité en même temps que le contrôle de toutes ses pensées, sûre de ses choix et de son désir si fort de pouvoir un jour être autorisée à venir jusqu’au fameux Château ancestral qui est situé en Beaujolais. Elle se rend compte que ce sont les propos du majordome qui l’ont tout simplement déstabilisée quand il a commencé à parler de son devenir professionnel, car effectivement elle stresse un peu de n’avoir toujours pas pu joindre ses collaborateurs qui n’ont pas l’habitude la voir absente sans raison car elle est rarement malade et encore moins dilettante. Mais elle a appris à gérer ses angoisses et se dit que finalement la journée ne fait que commencer, même si elle a le sentiment qu’il s’est déjà passé tant de choses peu anodines depuis son réveil. Une sonnerie interrompt sa réflexion.

- Réponds ! Dépêche-toi ! Monsieur le Marquis m’avait dit qu’IL t’appellerait quand IL serait sorti de sa réunion. (dit Walter en toute hâte, habitué à être sur le qui-vive pour donner suite sans délais aux moindres ordres de son patron dont il est le fidèle et loyal bras droit).

Thaïs appuie sur la touche qui vient de s’allumer et s’aperçoit que la tablette est réglée pour des appels en facetime, où les deux interlocuteurs peuvent se voir.
Elle aperçoit furtivement son Maître et baisse instinctivement la tête tout en levant la tablette qu’elle tenait sur les genoux afin de Le positionner au dessus d’elle.

- Bonjour ma belle chienne !
- Bonjour mon Maître Vénéré, répond Thaïs encore plus rassurée de voir et entendre son Vénéré Maître.
- A ce que je peux voir, tu es bien dans la voiture comme prévue. Bouge un peu la caméra que je te vois comme il faut. Tu es bien attachée et contrainte pour voyager ? Ce n’est pas parce que je ne suis pas là qu’il te faut oublier qui tu es et à qui tu appartiens maintenant.
- Oui, mon Maître Vénéré (réplique Thaïs tout en promenant la tablette de gauche à droite et de haut en bas, mais dans les seuls quelques centimètres que lui permettent les chaînes qui retiennent ses poignets). Est-ce que cela Vous convient ainsi, Maître ? (dit-elle tout en gardant la tête inclinée devant son Maître qui apparaît sur l’écran et qu’elle imagine en train de la scruter de Son puissant regard Dominateur et de Ses yeux si bleus et profonds)
- Parfait ! Passons aux choses sérieuses. Tu vas venir me rejoindre au Château dès Vendredi soir prochain. Cela te laisse donc peu de temps pour organiser ton déplacement et ton séjour ici à Mes pieds. J’ai des projets professionnels pour toi, mais ce week-end, je n’ai pas eu le temps de t’en parler, et je n’en ai pas beaucoup plus à cet instant. Tu recevras donc toutes les instructions en temps voulu, mais j’ai décidé que ta vie allait changer bien plus que tu n’as pu l’imaginer jusqu’à présent.

Le Marquis d’Evans marque un temps de pause pour reprendre calmement son exposé qui est si bien structuré qu’il est clair qu’IL ne supportera pas la moindre virgule de commentaires.

- La société que tu dirigeais jusqu’à présent va être avalée par ma holding financière et j’en prends le contrôle absolu car tu vas me céder 51 % des parts dès ce jour. Mes juristes ont préparé les actes officiels de cessions de parts que tu signeras ce soir.
J’ai validé tout cela ce matin en réunion de collaborateurs dans mes bureaux. Pour l’instant, tu restes officiellement la gérante, mais comme tu es avant tout mon esclave-soumise, tu sais bien que ce sera à Moi seul de décider de tout ce que je t’imposerai. L’un de mes autres esclaves en qui j’ai toute confiance arrivera sur Orléans dans ton entreprise en fin d’après-midi, il vient de partir pour te faire signer tous les documents. C’est d’ailleurs celui qui me sert de prête-nom et de gérant officiel dans la société immobilière écran qui va bientôt acheter le terrain dont il a été question pendant tout le week-end que nous venons de passer ensemble.

Thaïs écoute sans broncher son Maître lui faire part de ses intentions. Elle ne peut pas s’empêcher de retenir une larme qui perle sur sa joue. Sa société, c’était comme son bébé, son unique bébé puisqu’elle n’a jamais eu d’, cette Société à quoi elle avait consacré toute sa vie jusqu’à ce jour. Elle l’avait crée de toutes pièces, jour après jour, après de nombreuses années d’études et pas mal de journées sans manger ou de nuits sans sommeil. Elle se sent dépossédée en quelques secondes de milliers d’heures acharnées de travail. Elle avait librement fait don de son corps et de son âme qui était devenue la propriété de son Maître, et elle n’avait jamais pensé jusque là qu’elle aurait aussi à faire le sacrifice du peu qui lui restait, mais elle comprend que voulant plus que tout être l’esclave-soumise, prête à satisfaire le moindre désir de son Maître, elle n’est plus rien par elle-même et ne vit dorénavant qu’à travers Lui et uniquement pour Lui. Il est donc plus que normal qu’elle ne possède plus rien en propre, sauf ce que son Maître voudra bien lui laisser ou lui donner, temporairement ou définitivement, car IL a toute la latitude pour reprendre à chaque instant ce qu’IL a pu lui offrir auparavant, avec ou sans raison d’ailleurs. Elle s’en veut de ne pas y avoir pensé plus tôt et de ne même pas avoir songé dans au moins l’un de ses mails à offrir à son Maître au-delà de sa vie, ce qui n’en était que de moindre importance, ses biens matériels et physiques.


- Thaïs, tu as quelque chose à redire ? Je te trouve bien songeuse pendant que je te parle et peux-tu me dire si c’est bien une larme que je vois couler sur ta joue ? Même si tu gardes les yeux baissés, tu sais bien que je vois tout.
- Maî … Maître Vénéré, je Vous prie humblement de me pardonner. C’est effectivement l’émotion qui m’a gagnée. Mais il en sera fait comme Vous l’exigez bien sûr. D’ailleurs, je suis très honorée de savoir que mon Maître Vénéré pourrait vouloir s’intéresser à l’insignifiante petite structure que je dirige depuis quelques années et qui n’a jamais pris l’ampleur que j’aurai aimé pouvoir lui donner.
- Alors écoute-moi bien, car je vais devoir te laisser. Une autre réunion m’attend. Mon majordome a pour consigne de te déposer directement dans tes bureaux à Orléans. Celui qui va t’y rejoindre ce soir s’appelle Philippe (voir la Saga saison 2 : l’Entreprise). Il a aussi toute ma confiance et il ne fait que ce que j’exige de lui et je lui en suis infiniment gré, même si ce n’est qu’un chien esclave à Mes pieds. Tu te débrouilleras de le loger chez toi dès ce soir. Tâche de bien le recevoir et de mettre ce qu’il faut à sa disposition. Pendant ces 4 jours, tu devras lui montrer un peu tous les dossiers en cours, et veiller à lui donner les procurations bancaires nécessaires pour qu’il puisse signer en ton absence tous les chèques et règlements. Il est un peu de la partie et il assurera comme il le pourra l’intérim pendant le temps où je vais exiger de te garder au Château, auprès de moi et à Mes pieds bien entendu. Par la suite mais assez rapidement, nous transférons le siège de la société et tu ne retourneras sur Orléans qu’épisodiquement pour les besoins de la société et de ce qui deviendra une antenne locale que nous maintiendrons en activité avec tes collaborateurs actuels, dans cette région où je souhaite développer mon activité et avant tout préserver tous les emplois. De toute manière, c’était bien à Mes pieds que tu désirais vivre de toute ton âme, donc je suppose que tu seras d’autant plus heureuse de rester le plus souvent possible au Château, en tout cas chaque fois que Je désirerai et J’exigerai que tu y demeures.

Thaïs ne sait plus où donner de la tête. Tant de questions et d’interrogations fusent dans son esprit, tout cela a été si vite. C’est à ce moment là qu’elle prend le plus conscience de la manière dont sa vie à basculer en quelques semaines à peine. Il y aurait tant de choses qu’elle voudrait pouvoir demander à celui qui va devenir son associé en sus de son Maître, en se rendant compte de tout ce qu’elle va devoir faire en si peu de jours pour pouvoir s’absenter ainsi au pied levé, surtout qu’elle ignore pour combien de temps, elle est censée partir et demeurer dans l’ancestral Château des Evans. Mais elle se dit qu’elle aura sûrement les réponses en temps voulu, car son Maître ne fait jamais rien à la légère et qu’IL doit bien savoir comment IL entend mener sa barque, sans risque financier et juridique pour l’ancienne société de Thaïs qu’IL vient de fait d’acquérir. Elle est aussi rassurée que son Maître entend bien préserver tous les emplois de sa société.

- Ah Oui, Thaïs, une petite remarque de forme….. Pour la règle, je t’achète officiellement les parts de ta société, car nous devons respecter les obligations légales de cessions de parts. Dans la réalité, je ne fais que prendre ce qui m’appartient déjà, car tu es à moi et tout ce que tu possèdes est déjà à moi ! Tu l’entendais bien ainsi !!!
- Oui, Maître. Je suis Votre esclave, et je n’ai rien à moi en biens propres qui ne soit avant tout à mon Maître Vénéré, à qui je me suis offerte totalement.
- C’est bien ! Tu es une bonne soumise dévouée et je suis fier de toi. Ne t’inquiètes pas, je n’ai pas l’intention de faire péricliter le fruit de ton travail, mais au contraire à nous deux de le faire fructifier encore plus. Et puis, j’ai besoin de ton savoir-faire que je compte bien exploiter pour Mes intérêts personnels avant tout. Mais avant, tu vas venir passer quelques jours au Château pour parfaire un peu plus que jusqu’à présent ton éducation d’esclave-soumise. Tu verras, je sais que t’ayant sous la main et à Mes pieds tout le temps, je vais pouvoir te modeler à Ma façon pour te faire évoluer en te faisant en outre goûter à quelques divertissements de Mon imagination dans le donjon du Château, à moins que je ne préfère t’enfermer dans les oubliettes ou dans les cachots …. Tu verras bien et de toute manière, c’est moi qui décide de TOUT, et de tous les délices et divins supplices auxquels je vais te soumettre.

Le Marquis d’Evans se met à rire d’un petit air sardonique qui ne manque pas d’éveiller la curiosité de la soumise qui sait très bien qu’elle n’en saura pas plus pour l’instant. Thaïs frissonne grandement en pensant à son arrivée au Château. Elle est tellement heureuse de savoir qu’elle va bientôt retrouver son Maître Vénéré et même si elle ignore tout des félicités et des bienfaits dont son Maître va la combler, elle sait qu’IL ne pouvait pas lui procurer plus de bonheurs que de lui demander de venir jusqu’à Lui. Une onde de chaleur partant du plexus lui traverse le corps, ses épaules et son cou se glacent et se creusent faisant ressortir sa poitrine généreuse dont les tétons lui envoient comme une décharge électrique, son bas-ventre se remet en tension et elle contracte son anus sur le plug sur lequel elle est empalée. Son désir est extrême et elle voudrait tant pouvoir jouir sur l’instant, mais cela ne semble pas être dans les intentions de son Maître, et elle devra se contenter de ressentir l’excitation que son Maître a su mettre en éveil avec ces quelques mots, en lui parlant des multiples douleurs-douceurs sensuelles qu’IL avait l’intention de programmer pour l’arrivée de sa chienne à Ses pieds et en son fief.

- A vendredi soir, ma belle chienne, je t’attends de pied ferme ou plutôt … d’une main ferme !

Le Marquis a coupé net la conversation, sans même prendre le temps d'un au revoir, comme si souvent à son habitude, déjà happé par la vie et ses obligations qui l’occupent intensément…

(A suivre...)

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