La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°286)
Suite de l'épisode précédent N°285 - L'histoire de Thaïs et son Maître Vénéré
Au bout de seulement cinq minutes qui ont dû paraître une éternité pour celle trop impatiente et qui est privée de ses sens, une main empoigne rapidement les deux bracelets de la soumise pour les cadenasser. Leffet de surprise a fait que Thaïs a sursauté, même si elle est restée dans la même position, nopposant aucune résistance à celui ou celle qui la menottée. Mais elle na pas pu sempêcher de pousser un cri, réaction presque instinctive et elle sait que ce dernier va être la cause dune première punition méritée. Celle-ci ne se fait pas attendre, deux tapes sur chaque mamelle bien pesées et puis immédiatement une main lui pince le nez pour la forcer à ouvrir la bouche dans laquelle elle sent quon insère sans préambule un bâillon-boule qui est aussi sec attaché fermement derrière sa tête. Juste après un autre objet, quelle imagine comme pouvant être une bande de cuir est serré également au niveau de ses yeux, plaquant le bandeau opaque de manière à ce quil ne puisse plus, ni bouger, ni glisser. Elle imagine comme un autre lien qui est posé à la hauteur de ses oreilles pour maintenir cette fois les écouteurs bien plaqués de manière à ne laisser filtrer aucun autre son que ceux qui seront diffusés par le mobile qui pend à son cou et qui est en marche en continu, ce que Thaïs ignore encore, pensant juste que son Dominant a voulu la priver de louïe et de la vue.
Puis plus rien ne se passe sauf les écouteurs qui commencent à diffuser de manière de plus en plus audible, presque trop forte en peu de temps, le boléro de Ravel, quelle reconnaît immédiatement grâce à la musique au rythme et au tempo invariable, à la mélodie uniforme et répétitive, dont les seuls éléments qui changent sont les effets dorchestration avec un crescendo progressif. Un air qui a la faculté de pouvoir toutefois être arrangé pour être joué en continu et en boucle à linfini de manière totalement uniforme, car le Marquis tient à conserver pendant quelques temps encore la notion de la perte du temps, en sus de la perte des sens quIL a imposé à sa soumise.
Elle tressaille encore lorsque quune main plus entreprenante se glisse enfin dans son entrecuisse trempé, prenant le temps de sinfiltrer aussi dans la raie des fesses. Thaïs est dans tous ces états dêtre ainsi touchée et stimulée de tous les côtés et elle imagine très bien que la main est ressortie poisseuse de sa chatte car elle sent que la personne qui na pu lui faire lécher ses doigts remplis de cyprine dans sa bouche obstruée. Alors les doigts se promènent sur sa poitrine pour les essuyer comme on le ferait avec un torchon. Thaïs essaye de reconnaître la main qui est partie à lassaut de son intimité si brièvement, qui lui semble trop grande pour être celle de son Maître.
Soudain, la musique sarrête et les écouteurs posés sur les oreilles de Thaïs lui permettent dentendre la voix de son Maître. Thaïs tremble de joie en reconnaissant Sa voix posée, calme certes mais autoritaire et froide, quelle reconnaît si bien, de Celui à qui elle voue une Vénération sans bornes.
- Bonsoir ma belle Chienne !
Thaïs voudrait pouvoir répondre comme si souvent « Bonsoir, mon Maître Vénéré », mais cest au silence et à la passivité quelle est condamnée.
- Te voilà enfin chez Moi, dans mon fief, dans le Château de Mes Ancêtres. Ne tattends pas à y être reçu comme dans ce magnifique château-hôtel où tu es venue me rejoindre le week-end dernier
Ici, il te faudra gravir marche après marche, le chemin qui te conduira jusquà Moi. Comme je te lai déjà dit, Jexige de toi une obéissance sans bornes et une dévotion infinie. La moindre défaillance sera punie pour te permettre de progresser, mais aussi parce que Je ne peux tolérer le moindre affront fait à Ma personne. Alors tâche de ne pas trop accumuler les erreurs, car tu risquerais de les sentir passer
A ce propos, nas-tu pas crié tout à lheure ! Cela narrivera plus pour linstant car tu es bâillonnée, mais tâche que cela ne se reproduise plus désormais.
La voix du Marquis dEvans sest interrompu subrepticement et la musique a repris son cours, toujours le même air lancinant qui revient dans les oreilles de la soumise qui se sent de plus en plus vulnérable, et qui prend conscience comme jamais du poids du joug qui pèse sur ses épaules, car le ton très dominant et autoritaire de son Maître na laissé aucune place à la moindre tendresse, ce à quoi pourtant IL lavait habitué lors de leurs premières et précédentes rencontres. Les attentes immobiles de Thaïs sont entrecoupées de stimulation des plus diverses, jouant chaque fois sur la surprise et la variété des délices sensuels. La soumise ressent un objet dur qui lui appuie sur lépaule gauche, lobligeant dune geste ferme à se remettre à genou. Cest un pied posé sur son dos qui la fait se courber et sans ménagement presque tomber sous le poids de la pression. Une nouvelle main se faufile entre ses fesses, visiblement gantée de latex car elle semble reconnaître la texture, et lui ôte le petit rosebud que Thaïs avait toujours dans son fondement mais dont elle avait fini par oublier la présence, tant lexcitation qui la submerge la dépasse de toutes parts. La main semble plus petite, disons avec des doigts plus courts bien quépais, sûrement celle dune femme qui commence à glisser un doigt dans sa rondelle accueillante et un autre dans sa chatte humide. Les deux doigts se mettent à vouloir se caresser en se frottant lun contre lautre, se touchant presque car seulement séparés par la fine paroi qui sépare le vagin du rectum.
Thaïs se rend compte seulement au moment où la musique reprend quelle avait cessé depuis plusieurs minutes, mais elle était vraiment trop focalisée par ce qui se passait dans et entre ses orifices, par ces sensations nouvelles quelle découvrait, ayant rarement été caressée dune manière aussi sensuelle et si vicieusement délicieuse. La main sest retiré au moment où la musique a repris et Thaïs est plus quétonnée de voir comme son Maître Vénéré a pris le temps dorganiser son arrivée, et comme IL joue comme un véritable chef dorchestre avec son corps et son esprit. Mais son anus ne reste pas longtemps au repos. Ses deux fesses sont écartées au maximum par deux doigts, et Thaïs sent quon lui glisse à travers sa rondelle ce quelle prend au départ pour un gode tellement il lui semble long par une pénétration qui nen finit pas, mais qui se révèle être un plug à base conique évasée qui lui arrache des cris larvés par le bâillon quand la partie la plus large de lobjet dilate au passage son petit trou qui se referme aussi sec sur la courte partie étroite qui précède lembout qui restera à lextérieur et qui est équipé dun crochet, sur lequel est aussi sec attaché une chaîne qui remonte pour être reliée à lanneau qui pend au collier en métal, lui traversant la chatte au passage et venant se plaquer sur son clitoris turgescent. Thaïs se sent emplie du cul comme rarement elle la été, et elle se demande combien de temps elle va devoir supporter cet intrus qui lui remonte presque jusquaux entrailles, qui lui donne la sensation davoir été enculée par une star du porno à la trop longue queue. La douleur de la pénétration se calmant peu à peu, cest à nouveau un sentiment de plaisir qui lui fait face, dautant plus difficile à supporter quelle avait été conduite jusquau bord de la jouissance pour se trouver juste après privé de lextase finale qui aurait permis déteindre le feu qui lui dévore le bas-ventre. La musique séteint dun seul coup et Thaïs frissonne en entendant à nouveau la voix laconique de son Maître.
- Tu avances de dix pas en avant à grandes enjambées à chaque fois
Marchant maladroitement avec ce qui lui pourfend le derrière, la belle chienne avance néanmoins des dix pas imposés.
- Quart de tour à droite, trois pas en avant
.
Thaïs sexécute une fois de plus, avançant sans rien voir, mais évoluant dans une totale confiance envers son Maître.
- Quart de tour à gauche, cinq pas en avant
Quart de tour à droite, quinze pas en avant
trois pas en arrière
Quart de tour à droite, sept pas en avant
Quart de tour à gauche, dix pas en avant
Etc
(le manège dure ainsi plusieurs minutes)
Ne bouge plus !
Les ordres fusent à la vitesse Grand V, Thaïs craint de se tromper à chaque fois, et du coup de risquer de se heurter à quelque obstacle avançant à laveugle sur les seules indications fournies par le Châtelain. Elle ignore même si son Maître peut la voir en ce moment, sIL est dans la pièce, si elle a changé de lieu, car elle na pas eu le temps de mémoriser les pas et les virages successifs, surtout quIL a même imposé des pas en arrière, et quelle ne sait pas si cétait pour le plaisir dun jeu pervers de la voir se déplacer dans un labyrinthe éteint et irréel ou si cest parce quelle avait été trop loin en se déplaçant réellement dun point à un autre. La même musique reprend mais beaucoup moins fort quavant. Thaïs ressent de plus en plus la fatigue et lépuisement après tant de sollicitations plus intenses les unes que les autres. Elle commence à se demander si elle arrivera à résister à tout ce que son Maître va exiger delle au fil des jours. Et cest au moment où elle est presque en train de basculer, prête à tomber par terre car ses jambes ne la portent plus, que des bras puissants la retienne. Elle se rend compte que lon détache les liens qui lui enserrent la tête, le dernier est celui du bâillon-boule qui est enlevé et en même temps quun doigt se pose sur sa bouche pour lui faire comprendre quelle ne doit pas prononcer un seul mot. La musique sest éteinte et les écouteurs lui sont aussi retirés. Elle a limpression de reprendre un peu lusage de ses sens. Une personne quelle ne peut toujours pas identifier lui défait les mains quelle avait toujours liées dans le dos et surtout lui retire, après avoir défait la chaîne, le plug qui martyrisait son anus. Elle entend encore un bruit de chaîne qui visiblement est cadenassée sur son cou quelle a été e de relever pendant quelques secondes. Il lui semble reconnaître maintenant le parfum de son Maître Vénéré, elle aimerait tant que ce soit Lui qui soit là auprès delle, à ce moment là.
Dun geste tendre, linconnu laide à se baisser et sasseoir sur ce qui semble être une couche matelassée à même le sol. Et juste avant de lallonger, le Marquis Edouard dEvans, lui murmure à loreille :
- Dors bien ma belle petite chienne, ici à lintérieur de Mon Château
Repose-toi maintenant, tu las bien mérité. Je suis très fier de toi. Tu pourras dans cinq minutes mais surtout pas avant retirer ton bandeau, et aussi te désaltérer, te rassasier à ton aise et te soulager aussi si tu en as besoin. Tu ne me verras pas pour ce soir, Je lai voulu ainsi. Qui sait ? Peut-être demain, pourras-tu te jeter à Mes pieds ! Je sais que tu nattends que cela, mais cest à Moi de décider et à Moi seul de linstant qui Me conviendra. Toi, tu nes là que pour Me satisfaire et répondre à toutes Mes exigences. Pour ce soir, tu es arrivée dans ce qui sera ton lieu de résidence pendant ton séjour ici, lun de Mes cachots dans lequel tu seras enfermée tous les soirs, sauf si Je décide quil en sera autrement suivant mon bon vouloir. En effet Je ne tai pas fait entrer par le perron et lentrée principale volontairement afin que tu puisses arriver ici dans ce cachot qui devient, de fait, ta chambre... Bonne nuit Ma belle chienne
Le Maître Vénéré lui dépose un baiser tendre sur la bouche que Thaïs a gardé close depuis que le bâillon-boule a été retiré. Le Noble se retire sans un mot de plus, fermant derrière lui la porte de la cellule à clef. Thaïs entend aussi la fermeture des lourds verrous grinçants et attend cinq bonnes minutes et retire son bandeau comme la exigé son Maître. Elle découvre un réduit faiblement éclairé par une simple loupiote, aux murs de pierres nus mais équipés de divers gros anneaux scellés. Devant elle, une porte en bois munie dune petite ouverture à abattant qui permet sûrement de regarder ce qui se passe à lintérieur comme dans une prison. Elle est attachée à un des anneaux au mur par une longue et épaisse chaîne qui est reliée à son cou et qui lui permet de se déplacer dans cet espace clos, sans toutefois pouvoir atteindre la porte dentrée, mais lui permettant daller jusquà des WC à la turque qui équipe le coin opposé de la petite pièce toute en longueur. Sa couche est composée dun sommier de lattes posé à même le sol, recouvert dun fin matelas et au pied du lit, elle aperçoit une couverture. La soumise est heureuse de se trouver dans ce local qui lui paraît presque être un palace eu égard à sa condition et elle remercie par la pensée son Dominant des égards quIL lui manifeste. Juste à côté du lit, se trouve une carafe deau, un verre et un morceau de pain garni dun peu de jambon. Thaïs se précipite dabord sur leau, car elle a la bouche très sèche, bien que nayant pas arrêté de baver à cause du bâillon. Elle sempresse aussi de vider sa vessie se demandant même comment elle a pu se retenir aussi longtemps, même sil est vrai quelle navait pas bu depuis son départ dOrléans. Elle est épuisée et voudrait pouvoir dormir sans tarder, car elle na pas faim, mais elle craint de déplaire à son Maître, si elle ne mange pas ce quIL a eu la gentillesse de faire préparer pour elle. Sa tête est remplie de chaque seconde de cette intense journée et soirée quelle vient de vivre. Cest sans avoir besoin de la moindre berceuse, quelle sendort en quelques secondes à peine, ayant pris soin de se couvrir de la couverture, honorée par les multiples attentions que son Maître a eu la bonté de lui manifester et le cur empli de dévotion et de gratitude pour celui quelle Vénère et à qui elle a voué son humble vie. Elle se heureuse et surtout à sa place quand les yeux se ferment de fatigue pour sombrer dans les bras de Morphée
(A suivre
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