Succomber À La Tentation 3 Amant Puis Client

Pendant six mois ma femme, Marie, a réussi à me dissimuler qu’elle couchait avec notre ami Aloïs : dans notre salon. Le hasard d’un retour imprévisible m’a mis en face de cette sinistre réalité. Marie a tenté de désamorcer ma possible colère, m’a solennellement juré que sa liaison n’avait pas d’importance : à ses yeux, l’homme aimé c’était moi. Elle s’est dite prête à rompre immédiatement et de façon définitive.

Environ soixante-dix relations sexuelles avec l’autre, presque autant avec moi, cela dénote un appétit sexuel débridé. J’ai donc eu du mal à imaginer un arrêt brutal des rapports avec l’amant et un retour pur et simple à la normale dans notre couple. Mon premier mouvement me portait à la mettre à la porte. Elle a su m’apitoyer. Dans l’attente d’une solution satisfaisante je lui ai conseillé de continuer à se partager entre ses deux partenaires, sans avertir l’ « ami » du passage aux aveux de la femme confondue ou de sa repentance. Nous attendrons six mois pour lui laisser choisir l’homme auquel elle se liera. Mais je lui ai dicté des conditions sévères de fonctionnement (voir les chapitres précédents). J’espérais qu’elle se révolterait contre ma tyrannie, soit en refusant de prolonger ce qu’elle reconnaissait comme une conduite coupable et j’y aurais vu une preuve de son amour pour moi, soit en décidant elle-même de me quitter pour rejoindre son amant. Pourquoi rester avec un mari qu’on trompe énormément ? Ces deux solutions auraient clarifié la situation. Or à mon désappointement elle s’est pliée à mon plan.

Elle avait convoqué Aloïs en lui indiquant les règles du jeu par téléphone, sous mon contrôle. Contrarié, Aloïs avait fini par se plier aux volontés exprimées par sa maîtresse, après avoir fait valoir que son proche mariage avec Lucie ne lui permettrait pas d’héberger Marie ou de l’épouser malgré toute la passion qui les unissait. Elle s’était montrée habile face à un pervers retors et m’avait rassuré en partie : je m’étais laissé aller à lui faire l’amour.



Ce matin au réveil Marie est revenue sur ma décision d’assister, mais invisible, à la réception d’Aloïs, ce soir à dix-huit heures, alors que je serais sensé être au club de musculation. Elle se jugeait assez grande pour faire appliquer mes règles. Elle avait repris un argument déjà formulé : épouse elle ne pourrait pas se donner à un autre sous la surveillance de son mari. Aloïs verrait clair dans notre jeu si elle n’était pas bonne actrice, à l’aise dans son rôle de maîtresse rémunérée.

J’ai effectué un faux départ en voiture, j’ai garé mon véhicule dans une impasse, je suis revenu en catimini dans ma chaufferie. L’oreille collée à une porte j’ai pu entendre que l’accueil était conforme à mes prévisions : l’amant devenu le client a payé la femme qui se vendait à lui. Mais lorsque Marie a ouvert son cœur, j’ai connu un moment de panique :

-Tu dois comprendre Aloïs que tout ne dépend pas de moi. Pierre a tout vu et tout entendu de notre entretien de samedi. C’est sur son ordre et pour ne pas me retrouver à la rue que nous devons continuer à nous voir. Tu ne peux ni ne veux me loger, je suis e de me soumettre à ses ordres si je veux savoir où je coucherai demain ou après demain. Réjouis-toi, il a cédé sur un point important, il a renoncé à nous surveiller.

-En es-tu certaine ? Je veux faire le tour de la maison afin d’être persuadé qu’il n’est pas caché pour nous épier.

Heureusement son inspection des lieux a oublié l’arrière de ma chaudière ! Il n’a oublié ni la buanderie, ni le garage. Il est entré dans la chaufferie. Par bonheur à ce moment Marie lui a rappelé que le temps pressait et que s’ils souhaitaient dépasser les vingt-cinq minutes prévue pour la passe payée 60 euros, ils auraient intérêt à se mettre à l’ouvrage. En quelques minutes elle contrevenait pour la deuxième fois à nos accords : l’amant savait que je savais et elle ferait durer la passe au-delà de la durée imposée. Aloïs réagit vivement :

-Que ce vocabulaire est déplaisant.
Bon, je veux bien payer, cela ne fait pas de toi une putain puisque tu m’aimes. Donc cesse de parler de « passe », tu ne fais pas le trottoir. J’ai pour toi plus de respect que ton mari, ce souteneur qui t’oblige à encaisser avant d’ouvrir la porte. Si tes voisins m’ont vu passer les billets par la lucarne, que vont-ils penser de toi ? Cette obligation de me faire payer est avilissante. Quel est ton sentiment ?

-L’argent que tu me verses n’ira pas à tes prostituées : donc c’est une garantie sanitaire pour moi, du moins est-ce l’explication fournie par Pierre. Sans compter que selon lui : « Puisque vous êtes deux à me baiser », dit-il en parlant de lui et de toi, il ne voit pas pourquoi il serait seul à supporter tous les frais de mon entretien et à assurer pour moi un toit, les charges, l’alimentation, l’habillement ou les loisirs. Quand il se croyait seul à jouir de ma présence et de mon corps, mari sans concurrent, il assumait seul volontiers. Sachant que tu jouis des mêmes avantages sexuels que lui il se sent volé si tu ne participes pas à tous les frais inhérents à ma vie partagée entre toi et lui. Il l’a énoncé crûment : « Qui partage le cul partage le fric, Aloïs doit me rembourser et comme il ignore que je sais, tu serviras de percepteur ». C’est aussi, si j’ai compris son discours, pour t’obliger à m’enlever et à me garder pour toi tout seul. Le partage n’aura qu’un temps et dans six mois je devrai faire un choix. De là venait ma question sur un possible mariage entre toi et moi. Il a été terriblement déçu d’apprendre notre liaison et m’a promis de me laisser partir facilement. Je suis libre, tout dépend de toi.

-Allons, ma poule, je t’ai exposé mon problème, J’ai pris des engagements avec Lucie et devant ses parents. Je suis désolé, reste avec lui, il a l’esprit large quand il n’est pas aveugle. Je ne suis pas sûr que tu puisses trouver un autre cocu d’aussi bonne composition.

-Ne me fâche pas avec tes prétextes à deux balles.
J’ai compris, tu ne veux que mon cul. Tu es dégueulasse, tu m’as foutu dans la merde et tu t’en laves les mains : je connais la chanson de Joe Dassin :
« Il y a des filles dont on rêve
Et celles avec qui l'on dort
Il y a des filles qu'on regrette
Et celles qui laissent des remords
Il y a des filles que l'on aime
Et celles qu'on aurait pu aimer
Puis un jour il y a la femme
Qu'on attendait »
Tu couches avec moi et tu rêves de l’autre. Mais qu’est-ce qu’elle a de plus que moi ta paysanne ? Bon, elle est plus jeune, mais je suis plus expérimentée non ? Tu as toujours proclamé ma supériorité pour le plaisir. Ah ! Tu penses à son héritage. Il fallait me foutre la paix. Tu es un égoïste.

-Ca suffit. Je ne suis pas venu me faire engueuler. Fais ce pourquoi je te paie. Baisse mon pantalon, habille ma queue avec ce préservatif parfumé à la fraise et suce moi. A genoux, poupée, c’est l’heure de la pipe. Et puis, Non ! Je m’allonge sur le dos, tu me grimpes dessus, tu me suces et je te rends le même service, je te suce et je te lèche le con. Laisse un pied à terre, écarte bien tes cuisses. J’adore l’odeur et la forme de ta figue. Tiens, si je te plantais un doigt dans le cul en même temps. Tes fesses m’inspirent.

-Non, tu sais bien ce n’est pas ma tasse de thé. Après la gratouille du petit trou tu voudras m’enculer : ce n’est pas naturel. Je ne veux pas commencer ça.

-Eh ! J’ai payé oui ou non ? Et puis il me vient une idée géniale. Ecoute ça. Un jour ou l’autre Pierre finira par nous tomber dessus. Ne serait-il pas formidable de faire l’amour à trois ? Je l’ai déjà verbalement préparé. Nous ne le ferions pas payer, il te danserait sur le ventre, je te bourrerais, je te prendrais par derrière et il te foutrait par devant. Tu découvrirais une jouissance décuplée, tu serais heureuse d’être prise en sandwich entre tes deux hommes. On formerait un trio formidable. Nous serions les « inséparables », il n’y aurait plus de jalousie, plus de complications de séparation ou de divorce, ce serait le paradis, tu vivrais de longues heures au septième ciel.


-Tu rêves de nouveau. Tu es incapable de m’accueillir, tu me mets en danger. Ne l’excite pas davantage... Lui proposer le ménage à trois le rendrait furieux. Il veut une situation claire : ou toi et moi ou lui et moi. Pierre cherche l’occasion de me larguer vite et bien, lui parler de sodomie serait le décider à me jeter. Il ne m’a jamais sodomisée

-Il a eu tort : tu ne l’aurais peut-être pas fait cocu s’il t’avait prise par tous les trous. Et pour conserver ton amour, je suis prêt à te faire connaître ce bonheur. Fais beau cul. Tire sur tes fesses vers les côtés. Attention, je mouille mon index, je le pointe sur ton anus. Mais ne saute pas comme un cabri, ça ne fait pas mal. Tu sens, la première phalange est dedans, le plus dur est passé. Je continue ?

Elle relève la tête et perd sa sucette de chair pour menacer :

-Oui, mais tu ne viendras pas te plaindre si tu n’as pas le temps de m’enfiler ta queue de taureau comme d’habitude. C’est dommage, vingt minutes se sont écoulées, mes mâchoires fatiguent sur tes dix-huit centimètres. Comment veux-tu me prendre ?

-Attends, je réfléchis. Il a pensé à tout. Là où il me bluffe, c’est quand il nous accorde trois parties de jambes en l’air par semaine ! Donc à l’avenir je peux te culbuter parce que je paie. Sa tolérance m’étonne et m’inquiète. A quoi joue-t-il ? Il nous prépare un coup tordu ?

-Mon mari, un coup tordu ? Tu le connais mal. C’est une bonne pâte. A sa place tout autre m’aurait rossée samedi ou foutue à la porte.

-Nous nous méfierons de l’eau qui dort. On y va ou j’aurai payé pour du bavardage. Assez de vent. Alors viens, tirons notre crampe ma belle. Tu m’aimes toujours ?

-Tu en doutes, gros nounours ? Viens vite au salon, le canapé nous attend, je suis pressée de m’unir à toi; sors ta capote.

-Tu y tiens vraiment ou c’est encore une idée imbécile de Pierre pour te punir, pour contrarier notre jouissance ou retarder tes orgasmes ? Je te le répète, il n’est pas clair, méfiance.

-Ah ! Non, la capote c’est mon idée. Je veux rester en bonne santé. Que dis-tu de ma tenue, j’ai acheté cet ensemble rouge dans un sexe shop pour toi uniquement.

-C’est joli ces deux tétins curieux et effrontés qui débordent des bonnets. La ficelle de ton string ne va pas me gêner si tu exiges de le garder pendant la baise. Tu es magnifique. Embrasse-moi.

Suit un long silence. Je sors de ma cachette. Je monte l’escalier sur mes chaussettes. Dans l’entrebâillement de la porte du salon, du côté des gonds entre porte et huisserie, je jette un œil sur les tourtereaux enlacés. Le hasard les a placés de profil, debout près du canapé. Aloïs est penché sur ma femme, il la serre avec un bras et lui roule une interminable pelle. Marie se tend vers lui, sur la pointe des pieds, s’accroche à son cou, et laisse l’autre main de l’homme, plongée sous la mince bande du string, chatouiller sa vulve. Les doigts invisibles qui s’introduisent dans son vagin la soulèvent comme par magie vers la bouche collée à la sienne pour une galoche d’anthologie. Que Marie ne me dise plus jamais qu’elle ne l’aime pas. Ses jambes forment un angle ouvert pour laisser progresser les fouineurs, son ventre remonte sous la poussée du majeur et de l’annulaire bagué d’une alliance épaisse et de mauvais goût lorsqu’on se rend chez la concurrente de la fiancée officielle dans l’intention de la besogner. Cette alliance pourrait l’écorcher, rendre l’accouplement impossible.Ca me ferait plaisir.

C’est une véritable prise en main. Marie ne subit pas, elle projette son corps vers le mouvement rapide qui met le feu dans son ventre. Le soutien gorge minuscule glisse entre les deux corps. J’aurai à faire une mise au point. Aloïs m’avait expliqué en détail que les prostituées embrassent rarement leurs clients et ne dévoilent pas leurs seins : Marie a tout faux, Aloïs doit aimer cette différence de comportement. D’ailleurs lorsqu’il interrompt le baiser c’est pour plonger bouche ouverte sur le sein dénudé le plus proche, tandis que ses doigts pistonnent à toute allure avec un bruit humide la fente abandonnée à leur pénétration brutale. La respiration de Marie ressemble à une suffocation, son visage grimace et elle demande grâce :

-Aloïs, n’oublie pas que le temps passe vite. Ta verge est pleine de sang et palpite d’impatience. Libère ma bouche et bouche moi le con.

-Descends du canapé, couche ta tête sur le coussin du milieu et cale tes épaules contre le dossier. Sépare tes pieds, encore un peu. J’adore te prendre l’abricot gonflé par derrière. C’est bouleversant à voir ces chairs rondes fendues en deux au milieu des poils. Lève ton cul, mon gland a trouvé sa route. Ranh !

L’union est consommée. Marie y tenait. Je n’ai plus rien à espérer d’elle, son appétit sexuel est démesuré, elle encaisse les coups de bite avec une joie évidente et avec des cris auxquels moi, son mari, je n’ai pas eu droit. Aloïs la bouscule, elle se tait, souffle coupé, tête enfoncée dans le cuir. Il lui saisit un mollet et pousse le pied sur le canapé. Marie est en déséquilibre, ouverte en grand et reçoit un membre effectivement long , épais et bronzé que j’aperçois sous sa cuisse levée et claire, à chaque retrait. Parfois Aloïs sort entièrement son pieu et enfourne aussitôt avec rage dans l’orifice noir, trop rapidement défoncé à nouveau pour avoir le temps de se refermer. Il pousse de bas en haut et fait bondir la croupe : Ses jambes produisent un effort vers le haut, son pubis bat les fesses tendres, claque sèchement. Chaque choc arrache un « Oh » sonore à ma femme, un grognement de satisfaction au pourfendeur et me fend le cœur. Brusquement il se retire, le préservatif pendouille mais ni lui ni Marie ne le remarque. Il s’est assis et appelle :

-Marie chevauche-moi. Pose tes pieds sur le bord du siège, contre mes genoux, baisse ta croupe et empale-toi sur ma verge.

-Je préfère voir ton visage. Je peux faire demi-tour ?

-Qui paie ? Qui préfère ? Fais comme je dis. Tu n’es pas là pour me contrarier. Tu as déjà trop de règles stupides, n’en rajoute pas ou tu ne me verras plus. Tu pleureras : « Tu me manques ». Tu veux de la belle bite, alors au boulot.

Elle prend la pose, descend sur le gland et engloutit la barre turgescente : ses grandes lèvres encadrent des nymphes enflées, rougies par les frottements agressifs d’un engin imposant. Une main contourne sa hanche, un index astique le clitoris. Elle se tortille sur les couilles, hampe complètement enfouie en elle. Ils ont oublié la notion de l’heure. La face rubiconde de ma femme transpire, les traits de son visage se contractent en grimaces, elle se remet à chanter son plaisir et après quelques secondes d’immobilité elle proteste :

-Aloïs, salaud, lâche-moi. Tu éjacules en moi…Je sens les jets chauds de ton sperme…ça coule… Qu’as-tu fait du préservatif ?

-Il doit être resté en toi. Ah ! Non, il est tombé sur le tapis. Excuse-moi, c’est de ta faute, tu l’avais mal installé. Bof, ton mari pourrait bien devenir enfin père. Il lui faudra un lot de consolation s’il veut se remettre d’être cocu.

C’en est trop pour moi, le mari cocu. J’abandonne mon poste d’observation, je vais chercher ma voiture, je la range dans mon garage. A ce moment la porte d’entrée claque : L’amant déguerpit par cette autre porte. Je retrouve Marie assise sur le bidet, canule en main, tige enfoncée dans le sexe crachant eau et spermicide sans doute.

-Alors, ma chérie, tout s’est bien passé. Il t’a payée ? J’espère que tu as limité tes ardeurs. Au moins, tu as fait comme les putes, tu as gardé ton soutien-gorge et tu ne l’as pas embrassé sur les lèvres ? C’est un client, il n’a pas droit aux privilèges d’un mari ou d’un amant amoureux et prêt à t’épouser.

-Effectivement. Il a râlé, mais j’ai été ferme, tu sais. Je ne l’aime pas et il a compris ma volonté d’agir comme ses fréquentations passées. Aussi longtemps que tu me l’ordonneras il sera mon client.

-Mais pourquoi, Marie, lui as-tu révélé que je vous avais surpris samedi soir ? Pourquoi ressens-tu le besoin pressant de te rincer le vagin : il a oublié sa capote anglaise et t’a ensemencée ? Tu ne veux pas être grosse de lui ? Tu as manqué à tes obligations ?

-Oh ! Non, ne me dis pas que… Nous avions pourtant regardé partout. Tu étais là et tu as tout entendu, ce n’est pas possible !

-Oui, j’ai tout entendu et j’ai également vu ton dévouement à la cause d’Aloïs. Notre séparation prochaine se précise, tu tiens à accélérer ton départ. Tu coupes avec persévérance le lien qui nous unissait. Continue à trahir tes promesses, montre-toi encore aussi ardente et tu auras gagné ton billet de départ. Ne t’avise plus de me chercher partout dans la maison avant de passer à la besogne, sinon tu prendras la porte sur le champ.

Ses sanglots redoublent. Vrais ou feints ?

J’attends que sèchent ses larmes pour lui rappeler toutes les règles à respecter et faire les mises au point nécessaires, compte tenu de mes observations durant leur relation.

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