Succomber À La Tentation 4
Le fondement de lamour
-A propos, Marie que penses-tu de lidée de faire lamour à trois avancée par Aloïs ? Souhaites-tu nous rassembler dans un même lit pour conjuguer coït marital et sodomie ?
Marie prend un air égaré, tombe des nues :
-Mon pauvre Pierre tu divagues ? A trois dans le même lit ? Aloïs voudrait que nous couchions ensemble ? Tu es fatigué ou quoi ? Je ne me souviens pas de cette proposition dAloïs.
-Tu métonnes, mais tu as oublié en jouissant trop fort peut-être. Je te rapporte ses propos, ils mont marqué: « Pierre te danserait sur le ventre, je te bourrerais. Je te prendrais par derrière et il te foutrait par devant. Tu découvrirais une jouissance décuplée, tu serais heureuse dêtre prise en sandwich entre tes deux hommes. On formerait un trio formidable. Nous serions les « inséparables », il ny aurait plus de jalousie, plus de complications de séparation ou de divorce, ce serait le paradis, tu vivrais de longues heures au septième ciel. » Comment peut-on oublier une telle promesse de paradis à trois ? Cétait relativement long et trop détaillé pour pouvoir passer inaperçu. De plus tu devrais réagir à lévocation de « tes deux hommes » : cette notion est nouvelle pour moi au moins ! Quant à croire quelle me convient et que nous serons inséparables cest une énormité. Dans moins de six mois tu trancheras à moins que je nanticipe et tu sais comment. Le mot cocu sur mon front ne laisse pas de place au mot con.
-Ah ! Jétais troublée, ça me revient. Parfois Aloïs lance des blagues, tâte le terrain, mais il ne faut pas toujours le prendre au sérieux. Cinq minutes après il ny pense plus et ne sait plus ce quil a dit. Je ne me suis pas arrêtée à cette idée. Cest stupide hein, il sest moqué de moi, tout simplement. Oublie ça.
-Il se moque surtout de moi avec ta complicité. Admettons, Aloïs lançait un ballon dessai : il a exploité ton trouble pour tenfoncer deux phalanges dans le trouffignon.
-Ne crois pas ça. Mais Aloïs prétends que si tu me lavais fait, il ne maurait pas eue. Selon lui, jai inconsciemment voulu savoir quel effet produirait un doigt dans mes orifices. Jai donc cherché, explique-t-il, lhomme assez viril capable de mapporter des réponses à toutes sortes de questions relatives au sexe enfouies dans linconscient de toutes les femmes. Bof, cest étrange, ça chatouille un peu, le passage des doigts énerve lanus et crée une impression bizarre dans tout le ventre. Comment te décrire londe électrique qui parcourt la colonne vertébrale et monte au crâne ? Cest fort, cest exquis, mais ça laisse une sensation de manque lorsque nest pas associée lexcitation clitoridienne ou vaginale. Pardon mon amour, tu aurais dû essayer avant Aloïs. Nous nen serions pas là.
-Voilà, la mémoire te revient. Et tu as capté un message important : tout est arrivé à cause de mon manque de virilité ou de ma négligence coupable. Aloïs te persuade ainsi du rôle important de révélateur sexuel quil joue dans lessentiel de ta vie
.Tu as aimé ? Il te prépare progressivement physiquement et mentalement. Son doigt a précédé entre tes fesses sa queue. Prise en con puis en cul, tu seras prête à accepter ensuite la présence de deux verges dans ton corps.
-Je ne sais pas, je ne lai jamais fait. Comment répondre pour le moment ? Cest vrai, Aloïs a annoncé que ce serait paradisiaque. Avant de faire lexpérience, je ne peux pas savoir si cest vrai. Pourtant, si Aloïs laffirme, cest peut-être vrai.
-Lui as-tu demandé comment il le savait ? Il aurait la science infuse ou il laurait déjà pratiqué avec ses putains. Décidément tu ne veux pas voir dans quelle direction il te pousse.
-Mais il a bien précisé quil y aurait lui, moi et toi. Nous serions entre amis, toi mon mari et lui ton ami. Si tu nes pas de la partie on ne pourra pas réaliser ce fantasme. Ce serait mal selon toi ?
-Ne réponds pas à ma question par une autre question : es-tu prête à connaître cette expérience, à associer pour ton plaisir deux hommes qui te posséderaient simultanément ? Nas-tu plus une sainte horreur de la sodomie ? Aloïs a donc opéré en toi une révolution extraordinaire, une conversion totale. Quand je posais un doigt sur ta rose tu me traitais de cochon, dobsédé pervers. Aujourdhui son index a franchi le seuil avec son majeur, ils ont envahi ton cul et tu as ressenti des ondes électriques qui ont bouleversé ton cerveau. Le « trou à caca » devient par la grâce de deux doigts dAloïs un puits sans fond de réponses aux questions enfouies dès leur conception dans linconscient féminin.
-A lévidence cela ne te plaît pas. Eh ! Bien, à lavenir je repousserai ses tentatives dinvasion de mon derrière. Cela te va ?
-Que cela me plaise ou me déplaise nest pas la question. Je veux connaître ton opinion. Tu nas pas dopinion dans ce domaine. Lopinion dAloïs sera la tienne. Alors pourquoi renoncerais-tu à quelque chose dont Aloïs ta donné envie ? Le besoin de répondre à tes interrogations les plus profondes remontant de ton anus à ton cerveau est une certitude. Tu as acquis aujourdhui ce savoir qui réclame un complément dinformation. Seule la pratique avec ton théoricien particulier peut te procurer cet enseignement. Mais la connaissance pour être exhaustive et parfaite doit recourir à deux exécuteurs : Aloïs tout naturellement puisquil est ton maître et, pour éviter un choc trop violent du premier coup, ton crétin de mari enfin initié aux réels besoins de sa femme feront laffaire. Un mari que tu pourras remplacer un jour par un autre complice plus compétent en matière de révélation. Tu as envie dAloïs et tu fais lamour avec lui, cela te semble parfaitement normal.
-Mais non, je tobéis, cest tout. Ce nest ni normal ni anormal, cest lapplication de ta loi si je veux te conserver comme époux pendant les prochains mois.
-Tu taccommodes joyeusement de règles aussi plaisantes pour toi. Me conserver comme époux : ce désir te passera quand Aloïs taura persuadée quun autre associé plus doué que ton époux sera dun meilleur apport, moins chiant, moins méfiant, renifleur patenté dexcréments, licencieux breveté et licencié ès scatologie armé dune queue en tire-bouchon si nécessaire.
-Tu aurais dû me former depuis longtemps à toutes les pratiques, je ne me serais pas fait surprendre aujourdhui. Cest vrai, des questions me turlupinaient.
-A qui as-tu posé ces questions brûlantes ? Tu as enfin trouvé lhomme capable de les entendre et dy répondre, cest ça, nest-ce pas ? Tu as bien de la chance.
-Tu es sarcastique et tu deviens méchant. Je ferai selon ta volonté. Mon chéri, je te réserverai la porte arrière, ce sera plus facile au début...pour toi et pour moi
« Laiguillon » dAloïs est trop gros pour ce petit orifice et jaurais peur davoir trop mal sil forçait le passage avec son redoutable engin. Je mallongerai sur lui, il me prendra par devant et tu monteras sur moi pour me pénétrer entre les fesses et par la pastille. Ca te rassure ?
-Tu en parles comme dun fait acquis. Tu as réglé les détails de lopération, tu as attribué à chacun un rôle et une place. Dans ton esprit cest un fantasme en bonne voie de réalisation. Ton opinion est claire : tu vis dans lattente du passage à lacte. Mon statut de cocu ne me donne pas droit à la parole : Quoi, moi jirais nager dans ta merde ? Il nen nest pas question. Je sais où est la place du mari, cest dans le sexe de sa femme : tu me las assez répété naguère. Aloïs protégé par son préservatif est mieux désigné pour un voyage en terre jaune. Chacun à sa place. Quen dis-tu ?
-Tu es égoïste, tu ne penses pas à la douleur que je devrai souffrir ! Mais je me réjouis de ton revirement. Tu es donc daccord pour une union à trois à condition de pouvoir te conduire en époux ? Je peux en discuter avec Aloïs ? Franchement, tu es le meilleur des maris. Merci.
La salope est heureuse de pouvoir faire plaisir à son amant. Elle va négocier avec lui la répartition des tâches. Elle obtiendra gain de cause, car je lai compris, Aloïs rêve dêtre le premier à emprunter lanus. Faut-il pour être le meilleur des maris porter des cornes ? Ses bonnes dispositions me poussent à avancer un pion :
-Oui, je marche dans votre combine. Mais les premières fois ne seront pas faciles pour moi, tu ten doutes. Tu as lhabitude dêtre à poil devant moi ou devant lui. Par contre, moi je serai gêné à cause de la présence dun tiers, à cause aussi de la différence de taille de nos instruments. Je me vois mal déballer ma carabine de 7,5 millimètres en face du fusil automatique de douze millimètres ou plus de ton héros. Je ferais des complexes et je risquerais de ne pas pouvoir bander si je sentais de lironie dans le regard dAloïs ou de la compassion dans le tien.
-Oh ! Le vilain. Mon héros cest toi, voyons, toi mon unique amour. Comme tu sais, Aloïs est un instrument seulement pour aborder cette épreuve. Ne fais pas de complexe sous prétexte quil est plus long et plus épais que toi. On dit bien : « Mieux vaut une petite nerveuse quune grosse paresseuse ».
-Ca se dit. Jai vu la lance dAloïs, elle na rien dune lambine, elle nest ni molle ni lente et jai mesuré sa grande efficacité à la force de tes plaintes et gémissements damour autant quà la vivacité étonnante de son marteau piqueur.
- Enfin, tu as tort de te mettre martel en tête pour trois ou quatre centimètres de différence... Ah ! Oui, jai crié fort en jouissant ? Je ne men rendais pas compte. Et jexagère parfois pour le flatter. Pardon.
-Ca fait bien longtemps que tu nas pas cherché à me flatter de cette façon ! Tu tes lâchée, jen ai eu des frissons des pieds aux cheveux. Les trois centimètres de plus font une différence énorme dans ta voix, plus rauque, plus sauvage, presque animale. Je reviens aux premières fois à trois, jaimerais que toi et lui ayez devant les yeux un bandeau, je serais plus à laise pour approcher ou me retirer en fin de coït. Me comprends-tu ? Essaie de persuader ton autre partenaire et dobtenir cet avantage pour moi.
-Fais-moi confiance, il fera comme je voudrai. Combien de fois te faudra-t-il ce bandeau pour tacclimater, pour vaincre ce sentiment dinfériorité injustifié ? Deux fois, trois fois ? Au-delà ce ne serait plus raisonnable. Ce que tu es mignon.
-Soyons donc « raisonnables » puisque cela te paraît une limite acceptable. « Un sandwich raisonnable », je vais noter lexpression. Daccord ma chère femme. Je te laisse jeudi et samedi pour tirer les choses au clair. Lundi prochain jattendrai ta réponse. En trois rabotages de ta plage arrière et de ton petit trou Aloïs devrait télargir suffisamment la voie arrière et nous pourrions envisager des ébats pour le samedi suivant.
-Le samedi suivant ? Je travaillerai de laprès-midi jusquà dix-huit heures. Mais Aloïs sera du matin. Eh ! bien, tout va bien, le calendrier est favorable, le ciel est avec nous. Je suis impatiente daccéder à cette révélation. Oh ! Comme je taime mon mari !
-Tu connais bien les horaires de travail de notre ami. Je pourrais être jaloux de lattention que tu lui portes. Mais bien sûr, au bout de six mois de précautions pour éviter de me peiner, tu as acquis des habitudes, des réflexes de défense de votre intimité, tu as dominé les problèmes dhoraires et tu as appris à combiner les vôtres et les miens. Tu es devenue une stratège, aguerrie dans lart de la dissimulation. Cependant nattends pas de moi des gerbes de fleurs ou de compliments. Ceci dit, je te rappelle à quelles conditions vous devez de pouvoir encore baiser ici et nulle part ailleurs. Au moindre manquement, tu es avertie, cest notre divorce après séparation immédiate. Je remarque avec intérêt que dans ton bonheur récent tu as remplacé Dieu par le ciel. Ah, Aloïs, quel magicien.
-Ne sois ni triste ni amer ; tout cela aura une fin quand Aloïs épousera sa péquenaude. Il partira mais nous resterons ensemble, cest lessentiel, mon amour.
-Hé ! Oui, sa péquenaude vaut très cher, beaucoup plus cher que toi. Après son mariage, il taccordera par ci par là quelques gouttes de ce sperme dont tu espérais tant. A ce moment là tu reviendras à moi, dis-tu. Si seulement javais eu autant de valeur à tes yeux, je pourrais imaginer un retour au bonheur du début de notre mariage. Hélas, est-ce que ce sera possible ? Tu vis dillusions.
-Pour y arriver je suivrai scrupuleusement tes recommandations. Continueras-tu à nous espionner ? Moi aussi je ressens une gêne quand lui et moi nous te sentons à proximité lors de nos contacts.
-Imagine mes sentiments quand vous copulez, foutez ou baisez ! Car il faut mettre le mot juste sur « vos contacts », quand vous vous accouple, toi et ce type qui te laissera tomber. Je suis ton mari, faut-il te le rappeler ? Je ne suis pas blindé, la révélation de ladultère est encore trop récente, jai droit moi aussi à avoir des sentiments et, pourquoi pas, du ressentiment. Jestime de mon devoir de veiller sur toi. Je ne suis pas seulement un peu gêné quand je joue au voyeur et quand je te vois tenvoler de plaisir, clamer ta jouissance. Mais pendant les deux prochaines semaines, pour te laisser jouir à fond de ton Roméo, pour quil ait facile à redimensionner ton trou du cul, je mabstiendrai de troubler tes sens en te faisant lamour. Je ne fausserai pas les sensations dues à Aloïs en y mélangeant celles dun mari légitime. Jentreprends une neuvaine sans rapports sexuels avec toi, ainsi tu goûteras pleinement les faveurs de ton séducteur en place. Cela facilitera tes choix futurs.
-Oh ! Non. Tu nes pas obligé de te sacrifier à ce point. Baiser avec toi, ne mempêche pas de savourer les ébats avec ton copain. Tu vas vraiment me négliger ? Tu ne me résisteras pas huit nuits, jen fais le pari ! Sauf si tu me trahis avec une autre. Mais cela je te linterdis ! Si tu cours, je te les couperai.
Elle est de bonne foi. Après sa période de débauche tout rentrera dans lordre, croit-elle. Je ne relève pas. A quoi bon ? Son attachement à son amant me soule. Quand elle mappelle « Mon amour » ou « Mon chéri » jai envie de gerber. Je la croyais victime dAloïs, une phrase ma ouvert les yeux : « Fais-moi confiance, il fera comme je voudrai », Marie dirige ce couple adultère. Tant pis pour elle. Quelle aille se faire élargir, cela ne me concernera plus.
A SUIVRE
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