Succomber 5 Cocu Voyeur
Cocu voyeur
Je nai eu aucune envie de surveiller leurs activités du jeudi, du samedi ou du lundi suivants. Je me contente à chaque retour de ma séance de sport de demander à la bienheureuse Marie sortant épuisée et ruisselante des bras dAloïs :
-Alors, Marie, comment cela sest-il passé ?
Elle ne manifeste aucun repentir, vit de façon banale cette relation sexuelle connue de moi. Elle se lève, se lave, mange, boit, baise avec Aloïs, regarde la télé, se couche, tout est lisse, tout va de soi. Je nen reviens pas. Elle na pas pu me voir, je nétais pas là mais elle est persuadée davoir été observée et me le fait savoir :
-Puisque tu étais présent tu le sais bien : Le mieux du monde.
Mon ordre de ne pas chercher où je me cache dans la maison sous peine de rupture immédiate la rend prudente. Elle ne fouille pas, elle suppose que je les ai épiés. Je laisse régner un doute bénéfique pour mon information. Elle aurait trop peur dessayer des mensonges. Jinsiste à peine :
-Jai tellement de plaisir à entendre ta version des faits, raconte de ta voix suave. Et puis nest-ce pas un excellent sujet de conversation entre deux époux libérés ? Grâce à moi, tu forniques la conscience tranquille. Tes remords se sont envolés, tu ne crains plus de me voir surgir hurlant et menaçant. Tu prends ton plaisir lâme sereine. Nest-ce pas une situation bien plus épanouissante. Le récit que tu men fais te permet de te remémorer les meilleurs instants de baise, la pénétration de son goupillon dans ton bénitier, de son braquemart géant dans ta boutique arrière ou que sais-je ? Oui, dis tout, console ton mari privé du spectacle de ton bonheur. Dis :
Elle ne se fait pas prier et livre par le détail comment Aloïs lui grimpe dessus. Il aime la surprendre et alterne les manières.
Le jeudi Aloïs sest réjoui de ma réponse positive pour la formation du ménage à trois. Ménage ou manège ? Cest un cirque.
-Tu ris ? Ce nest pas drôle. Il a dû sy prendre à plusieurs fois. Son nud calait contre le sphincter et je hurlais de douleur. Jétais agenouillée devant le canapé, les coudes et la tête sur le coussin, il avait beau menduire de vaseline et pousser sa raideur en écartant mes fesses à deux mains, le gland ne passait pas. A force dinsister il ma écorchée, déchiré lanus, et sest retrouvé collé à ma croupe, la lance enfoncée jusquaux couilles. Tu as certainement entendu mes lamentations pendant quen aller retour il progressait dans mon intestin. Jen suis toute meurtrie et cest la raison pour laquelle tu me vois debout. Je ne peux pas masseoir. En messuyant jai relevé des gouttes de sang. Veux-tu mexaminer le fondement ? Tu serais bien gentil, mon chéri, de mappliquer un peu de cette pommade sur lendroit et encore plus gentil den pousser avec un doigt à lintérieur. Sans lespoir de connaître la double pénétration, jabandonnerais à cause de cette douleur.
-Allons, tu exagères. Tu as un peu crié, cest vrai. Mais après
hein, coquine, dis-moi tout, un peu de douleur, oui, pas de compensation ? Aucune sensation agréable ne récompense ta soumission? Il te trafique les plis secrets, cela te laisse insensible ? Ca métonnerait.
-Tu me s. Les gémissements de plaisir que tu as entendus étaient plus la conséquence du jeu des doigts dAloïs sur mon clitoris que leffet des poussées de sa massues dans mon cul.
-La matière est vaste, tu parfais ton instruction. Cétait vraiment aussi violent ? Cela valait-il ces cris perçants qui me rendaient jaloux ?
Je nétais pas présent, mais laisser supposer le contraire augmente ma crédibilité. Elle a connu lorgasme, je déduis quelle la manifesté bruyamment. Rien de tel quune menteuse pour gober mes inventions. Elle nose pas nier :
-Ben oui, sinon jaurais réussi à contenir ma voix pour ne pas te chagriner. Tu es déçu, mon pauvre amour. Heureusement les prochaines fois devraient être plus faciles. Cest une question dhabitude, déclare Aloïs. En attendant ça pique ou ça brûle.
-Je ne suis absolument pas déçu : limportant cest ton bonheur. Plus tu jouis, plus tu cries; plus tu cries, plus ton bonheur me touche et me bouleverse. Lhabitude rend la sodomie plus facile selon Aloïs ? Quen sait-il ? La source de son savoir ne tintrigue pas. Prend-il encore des cours particuliers chez ses putains pour perfectionner son savoir avant de tinitier à ton tour ? Méfie-toi, il pourrait te refiler une gentille syphilis.
-Ne tinquiète pas : pas de capote, pas de sexe. Je suis stricte. Je lui ai demandé où il puisait ses certitudes à propos de la sodomie. Il a toujours une réponse. Il ma dit avec un air de reproche :
-Pourquoi mobliges-tu à porter cette capote ? Eh ! Oui, si tu avais été plus généreuse, je naurais pas été obligé de me former avec des putes. Mais maintenant tu exagères avec tes excès de précautions.
Ladroit bonhomme esquive les questions. Il accuse sa victime pour détourner son attention.
-Et tu admets que ce pourri reporte sur toi le poids de ses fréquentations vieilles de dix ans ? Il courait la gourgandine avant de te passer à la casserole. Tu nes pas responsable de sa conduite depuis des années. Ou alors, tu le connaissais à 16 ans et tu
? Non. Je croyais que votre liaison datait de six mois. Où est la vérité ?
-Six mois, pas plus, je le jure... Mais avant moi le malheureux courait les pires dangers. Désormais grâce à moi et à ton merveilleux esprit de tolérance il va être amoureusement et sexuellement comblé par moi en attendant de se marier avec Lucie.
-Il continue à vouloir épouser Lucie ? Tu le perdras donc ! Accepteras-tu la séparation, il ne vivra pas à la porte voisine ? A ta place je le forcerais à oublier Lucie et à rester avec nous. Si nous prenons lhabitude dêtre trois au lit, comment ferons- nous à deux après son départ ?
-Oh ! Mon chéri, tu te poses les mêmes questions que moi. Merci de ta franchise, merci de me montrer que nous pensons et que nous vibrons à lunisson. Je te promets de faire limpossible pour le garder. Il savoure encore la chair fraîche et les élans naïfs de la jeune héritière. Je dois trouver le moyen de les séparer. Samedi, je serrerai les dents, il pourra menculer dans toutes les positions, à quatre pattes, couchée les pattes en lair, debout sil le désire. Je ferai le poirier sil en exprime le souhait. Et après je le sucerai, sil le demande. La jeunette aura du mal à en faire autant et aussi bien. Oh ! Merci de tes encouragements si précieux : il est à nous.
La pauvre Marie avale tout au premier degré, mes paroles comme le sperme de son amant. Elle ne sait plus distinguer si je suis sérieux ou si je blague, elle nest plus capable de détecter lironie de mes propos ou dy déceler la menace sous-jacente dun renvoi. Effectivement jaimerais voir Aloïs, débarrassé de Lucie, se charger de Marie pour toujours. Vivement quil me lenlève, me la vole et me délivre de ce fardeau.
Le samedi, le visage de Marie rayonne de bonheur. Létat de son anus saméliore. Elle commence à mieux vivre les pénétrations anales, les redoute moins et pense sen accommoder de mieux en mieux avec le temps, elle y goûte avec un léger plaisir. Aloïs est un magicien ! Je lavais dit. Elle répète mon cri dadmiration narquois avec naïveté : « Un magicien avec des doigts de fée et une verge savante. » Si je sais patienter une semaine encore, Marie sera à point le samedi de la semaine suivante. Il serait dommage que la double pénétration ne soit pas une réussite parfaite. Aloïs présente lopération de cette manière, donc il en sera ainsi. Mon abstinence aura assez duré et ma femme se réjouit de pouvoir bientôt de nouveau sunir à moi grâce à ce trio
Mon amour lui fait défaut, elle me prouvera combien elle maime quand enfin le trio se formera, quand elle maccueillera dignement en elle. Elle en meurt dimpatience. Elle ne désespère pas dautre part de faire annuler le mariage dAloïs sil est heureux avec nous. Je ne contiens pas toujours devant elle le bouillonnement intérieur de ma colère. Il se pourrait quun jour elle soit épouvantée en devinant mes noirs desseins à lexpression de la rage sur mon visage.
Je veux aborder la prochaine échéance avec tous mes atouts. Je décide de me montrer au couple uni sexuellement avant la date fatale du samedi, pendant la période de formation à la sodomie, avant la déformation nécessaire du fion réservé au sublime formateur. Voir Marie à linstruction est indispensable à la réussite de mon plan. Elle ignore mes intentions parce quelle continue à me considérer comme un brave petit cocu heureux de lhonneur de lavoir pour femme. Me voici donc le jeudi soir dans lescalier menant à mon salon. Jai attendu les derniers cris de bonheur de ma femme. Elle roucoule ses remerciements, félicite le magicien, applaudit à la vue du préservatif rempli de foutre éjaculé et annonce ma visite pour le samedi. Le temps de la passe nest pas épuisé, elle supplie Aloïs de lui concéder un dernier carambolage privé avant dêtre la proie de ses « deux hommes » (dans le texte).
-Mon Aloïs, sil te plaît, laisse reposer mon petit. Gâte-moi le vagin, je suis en manque, jai besoin dun ramonage ou ma cheminée va dessécher.
-Demande ça à Pierre. Il fait toujours sa grève. Quel couillon ! Il mérite ses cornes.
-Ne dis pas ça. Il nest peut-être pas aussi indifférent à notre liaison quil ne le laisse voir. Il est jaloux sans vouloir lavouer, il souffre un peu. Heureusement quil a accepté de me prendre en même temps que toi. Ta proposition a réveillé sa curiosité. Il va falloir lassocier à nos sauteries si je ne veux pas le rebuter. Evidemment nous perdrons notre intimité le samedi et je le regrette : on est si bien à deux. Ah ! Il aurait été préférable de ne pas avoir été vus et de continuer à deux, en toute liberté. Allez, baise-moi fort mon lion indomptable.
Jentends. Folle ! Elle regrette par avance ce partage, la perte de lintimité connue depuis des mois avec son bienfaiteur. In petto je me jure de lui rendre très prochainement la possibilité de rétablir cette intimité.
Jentre au salon. Le couple occupe le canapé. La tête de Marie dépasse au dessus de laccoudoir le plus proche auquel elle se cramponne à deux mains. Ses cheveux se balancent autour de son visage rouge et inondé de sueur au rythme rapide des poussées de la queue fantastique dans son sexe. Son dos se creuse avant de se relever au niveau de la croupe, échine cachée en grande partie par le corps dAloïs dont les bras encerclent la poitrine de la femme pour saisir à pleines mains les seins secoués par des coups de boutoir brutaux. Il lui besogne le vagin, colle à son dos, et pinçote les aréoles du bout des doigts dune main. La tête de lhomme collée aux omoplates est tournée vers le dossier afin dallonger lautre main sous le ventre pour dresser le clitoris : il utilise tous les registres des contacts érotiques. Limmobilité de son torse contraste avec le mouvement des fesses qui projettent en vagin le membre impérial si vivement réclamé il y a quelques dizaines de secondes. Il fait « han », elle répond « Ah heu ». Les yeux de Marie tournés vers la porte ne me voient pas arriver, elle est concentrée sur le plaisir montant et aveuglée par la transpiration due à ce complément deffort.
Je donne une tape sur le dos du niqueur. Il tourne la tête vers moi sa tignasse en désordre, seffraie, lâche prise et racle bredouille :
-Excuse-moi, je suis désolé. Mais
Veut-il abandonner la position ? Il ajoute en tentant de se redresser :
-Je ne tattendais pas. Nous ne tattendions pas. Désolé, vraiment désolé.
La situation est cocasse. Le plus fort de mes émotions est passé. Je garde mon sang froid et lui envoie une claque sur le postérieur.
-Cest bien, Aloïs. Ne sois pas désolé, pioche ! Vous avez oublié lheure, tu donneras un supplément de soixante euros : toute passe commencée est due. Nest-ce pas Marie ?
Lappel de son nom la ramène sur terre.
-Oui, mon chéri : quest-ce que tu dis ?
-Vous avez dépassé la durée, Aloïs te doit une deuxième passe. Continue, puisque cest entamé. Termine ce que tu as commencé. Il nest pas galant dabandonner une femme au bord de lorgasme. Finis-la, montre-moi tes dons extraordinaires, fais-la jouir. Ne regarde pas ta montre, je vous accorde tout le temps nécessaire pour conclure, mais je veux lentendre gueuler encore plus fort que les autres fois.
La cadence folle des coups de reins, lenrobement serré de la croupe aux courbes rondes de Marie, la tension des muscles masculins pour dominer, pousser vers le fond, saccrocher, coller au plus près du corps soumis et épanoui pour loffrande absolue créent une image ineffaçable dans ma mémoire. Ce combat des sexes pour sarracher la jouissance mapparaît pour la première fois dans sa globalité, vu de lextérieur et de si près ! De près je contemple la fente ouverte de ma femme, les poils collés, les nymphes brutalisées, rougies par le membre actif, luisantes de liquide vaginal gluant. Sous mon nez je vois la facilité des mouvements en va et vient fou de la colonne acharnée qui vole ma place. Javais pratiqué sans voir, je vois sans pratiquer. Le membre sort et extrait un tronçon de paroi rose du vagin puis le refoule dans la poussée suivante. Recommencement incessant de laller retour. Cest en soi un mécanisme splendide, mais pour moi cest aussi une source de désespoir. Ces deux êtres de chair luttent âprement, unis dans la conquête de lorgasme, je suis sur la touche, spectateur humilié. Aloïs se perd en Marie. Marie accueille généreusement, passionnément la fougue de son amant. Le cocu désolé est admiratif devant ce miracle de lamour, mais aussi plein de rage au spectacle de labandon de la femme au plaisir doù quil vienne. Je grince avec un goût de fiel dans la gorge:
-Continuez, vous êtes magnifiques. Aloïs, encore ! Bourre cette putain, défonce-lui la grotte, décoche lui tes flèches, casse-lui la boutique, éclate-lui labricot, crache lui-ton venin dans la boîte à ouvrage. Coince-la, pique-la avec ton dard. Fonce, crève ta monture, rends-la heureuse. Efface ta dette en la tuant de plaisir. Si tu lui donne trois orgasmes cette passe sera gratuite.
Aloïs me défie du regard et reprend sa course échevelée dans le sexe assoiffé.
Je me déplace, mon visage est face à celui de Marie, mes yeux plongent dans les siens et je proclame :
-Rien nest plus beau que le regard troublé dune femme qui jouit. Aloïs pousse, crache, secoue, cogne au fond. Continue. Marie que tu es belle en amour. Jouis, béni soit celui qui donne à ton visage cette magnifique expression dextase. Ton regard chaviré est le miroir de ta jouissance. Non rien nest plus beau. Tu es si belle quand le plaisir te submerge.
Elle essaie de me regarder. Me voit-elle quand le blanc des yeux apparaît ? Jai un goût de sang dans la gorge. Jai des envies de . Quelle chienne ! Quel chien ! Quel manque de délicatesse ! Quelle furie amoureuse ! Les deux salauds. La salope !
Le dispensateur de cet orgasme cest Aloïs, ce devrait être moi, moi seul, Marie ma épousé, moi. Et comme un con jassiste à son union avec lautre, je vois de tout près leffet de leur accouplement, le piston emballé coulisse dans le cylindre en flamme. Je ne supporte pas de contempler plus longtemps le sommet de leur bonheur. Je suis volé, dépouillé, trompé, cocu. Mon autorisation stupide ne change rien à cette cruelle réalité. Mieux vaut partir avant dexploser. Lheure viendra. Je salue :
- Bonsoir et à samedi si mes conditions sont acceptées.
Je vais prendre lair sans assister à la rupture du coït.
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