Bus 301
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --
L'orage menace. Il fait une chaleur peu commune en ce jour de juillet. Heureusement, je ne suis vêtu que d'une courte chemisette, d'un short ample porté à même la peau et de sandalettes minimalistes. Aujourd'hui je n'avais pas prévu de faire ces quelques courses. Je suis donc chargé de deux grandes poches qui handicapent quelque peu mes mouvements. Lorsque l'énorme bus articulé arrive, je monte à l'arrière pour éviter la bousculade. Je m'appuie du dos sur la main-courante du fond pour éviter de lâcher mes sacs ou de perdre léquilibre. Les portes se ferment et le lourd véhicule s'ébranle.
Autour de moi, cinq ou six jeunes silencieux m'entourent et me regardent avec une attention particulière qui me met mal à l'aise. Le temps passe et je me concentre pour conserver ma stabilité dans le lourd véhicule en mouvement. Je perçois toutefois les murmures de ceux qui menvironnent et leurs regards furtifs aux sourires carnassiers. Que peuvent-t-ils bien trouver dintéressant dans ma modeste personne et les deux pauvres sacs que je transporte. Ils semblent bien trop « propres sur eux » pour être intéressés par le vol de quelques maigres denrées et je nai que peu dargent et aucun autre moyen de paiement sur moi. Mon physique est bien trop médiocre pour interpeller leur sexualité, et pourtant !
Pourtant, ils bougent, s'approchent, m'effleurent. Le plus hardi me caresse le bras tandis que sa compagne de petite taille s'intéresse à mon genou. Je les laisse faire, uniquement préoccupé à éviter le vol de mes courses. Une main non identifiée se pose doucement sur mes fesses, un autre glisse entre les boutons de ma chemise et caresse mon téton. Une autre encore se pose sur ma braguette. Le rouge monte aux joues et je ne sais que faire. À tout hasard je serre fortement mes sacs, mais jai déjà compris que leur intérêt est ailleurs.
La main de la petite jeune femme remonte doucement dans la jambe de mon short.
Je pense un instant aux caméras de surveillance qui enregistrent la scène et mon émotion augmente. Dehors, laverse orageuse commence à tomber et son bruit rend tout appel au secours impossible. La deuxième jambe de mon short est envahie. Une main caresse mes bourses. Mon visage bouillant doit avoir viré au carmin. Tout mon corps commence à trembler de peur et de désir.
Lorsque ma chemise est déboutonnée deux mains expertes en basculent le col vers l'arrière et m'en emprisonnent les bras. Mon torse replet est maintenant dévoilé. Je serre toujours mes sacs. J'imagine la suite et mon cur bat la chamade. Pendant que mes seins sont caressés avec encore plus de vigueur, je sens ma taille se libérer de la ceinture de mon short. Vient ensuite le déboutonnage laborieux de la braguette en autant d'attouchements sur mon sexe tendu. Plusieurs mains se saisissent de la ceinture et font tomber le frêle vêtement à mes chevilles. Si mes seins sont toujours occupés et se tendent au contact de ces peaux douces, mon bas-ventre et mes fesses connaissent un regain d'intérêt. Paradoxalement, les contacts avec mon phallus sont si rares que je les ressens violemment. Mon corps entier est couvert de paumes avides.
Une main quitte mes fesses pour immiscer deux doigts entre mes lèvres pour un trop prévisible usage. Je les suce lascivement déjà convaincu de la nécessité du geste. Le vacarme de la pluie me prive de lattention des autres voyageurs et jai maintenant trop honte pour appeler.
La bande en profite pour m'arracher mes sacs et ma chemisette. Un jeune homme athlétique me soulève tandis qu'une main inconnue escamote mon short. Sitôt posé au sol, totalement nu à lexception de mes sandales, je m'accroche à la main courante de deux mains fermes. La petite troupe me force à me plier à angle droit au niveau du bassin, jambes écartées et fesses offertes. Trois jeunes hommes se succéderont dans mon cul dilaté en un nombre de brutaux va-et-vient qui me parurent interminables. Pourtant, javoue avoir eu quelque plaisir au contact de ces peaux juvéniles. Je me suis laissé aller, à chaque pénétration, à saisir furtivement dune main leurs douces fesses musclées pour guider leur mouvement. Le déséquilibre ainsi créé menfiche profondément sur leur sexe.
Lorsquils approchent de lorgasme, ils quittent rapidement mon intimité et déposent leur foutre sur mon dos et mes cuisses. Les jeunes filles, pendant ce temps, alternent fermes caresses et pincements avec une nette prédilection pour les zones sensibles et intimes. Lune dentre elles me gratifiera dune courte fellation. Elles troussent leur vêtement pour se caresser dune main. Lune delles, placée dans mon champ de vision, me gratifie de son anatomie juvénile presque totalement dénudée alors quelle écartèle son vagin de deux doigts en mouvement. J'éjacule encore douloureusement.
Lorsque ces attentions cessent, je m'effondre au sol à demi couvert de foutre dans une position indécente. Les jeunes parlent fort en se moquant de moi. Je me tiens coi car leur excitation me fait craindre quelque violence.
De retour chez moi, je choisis, après une longue douche, de garder le silence. Je suis pétri de honte : de la honte des victimes mais aussi de celle de lacteur consentant. Que dire du plaisir de tenir dans ses bras vieillissants de jeunes corps des deux sexes lisses et beaux ? Que dire du plaisir de susciter encore quelques désirs mêmes au prix de la grossièreté subie et de la violence reçue ? A quel moment ais-je dit « non » à tout cela ?
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