La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°292)
Suite de l'épisode N°288 - L'histoire de Thaïs et son Maître Vénéré
Lesclave e6942 qui vient dêtre sifflé comme un chien par Walter, le Majordome, est entré dans la pièce tête baissé après avoir toqué trois fois à la porte. Il a reçu pour consigne de conduire lesclave-soumise Thaïs directement aux cuisines où elle est attendue par Marie, la cuisinière perverse et sadique. Marie a lhabitude de régenter toute lintendance du Château, tant au niveau des repas de Monsieur le Marquis dEvans et de ses nombreux hôtes car les réceptions et festins au Château sont nombreux, quau niveau de lentretien de cette belle et ancestrale demeure. En effet, le Château est si grand que le cheptel tout entier est parfois occupé à plein temps pour garder tout son faste à ces lieux. Car entre le bâtiment en lui-même qui est dorigine (bâti en 1625) mais qui a été aménagé pour pouvoir profiter également de tous les moyens actuels de la plus haute technologie moderne et les multiples pièces toutes richement décorées. Pièces garnies de meubles dépoque et de précieux bibelots que le Noble affectionne tout particulièrement, sans parler de la multiplicité des tentures et des tableaux authentiques qui ornent les murs. Dailleurs il est bon de souligner quun tableau familial datant de 1785 fait plus particulièrement la fierté du Châtelain puisquil sagit de celui où pose fièrement debout 2 personnages aux regards sévères et qui ont marqué lhistoire du Château : Son aïeul, le Marquis Charles-Edouard dEvans posant aux côtés du célèbre Marquis de Sade (voir les Origines de la Saga). A tout ce prestigieux patrimoine ancestral sajoute les dépendances multiples autour du Château, les parcs et jardins, le potager pour avoir des légumes frais à tout moment de lannée, les Terres du Marquis et les nombreux bois, lacs et vignes qui sétendent à perte de vue sur plusieurs kilomètres. Le Château fait donc pleinement partie du patrimoine de la famille Evans depuis des centaines dannées.
Marie la cuisinière, sévère et intransigeante pourrait porter tant dautres titres dans le château dont elle est lune des pièces maitresses en ce qui concerne lorganisation du quotidien, étant à la fois lintendante et la gouvernante, mais ce quelle affectionne particulièrement cest de pouvoir se charger à son tour du dressage des esclaves mâles et femelles qui lui sont chaque jour confiés et qui lui servent de petites mains et de bien dautres choses pour effec les tâches les plus besogneuses et ardues nécessaires au bon fonctionnement de toute la maisonnée. Elle veille tout particulièrement sur la préparation des repas raffinés de Monsieur le Marquis dEvans, très consciencieuse dans son rôle de cuisinière prenant soin de goûter chaque plat avant quil soit servi pour en rectifier si besoin lassaisonnement, mais aussi pour sassurer de la qualité des mets quelle va faire servir au fin palais du Châtelain. Et puis, cest presque comme si elle soctroyait le rôle autrefois dévolu dans lantiquité au goûteur des plats des pharaons dEgypte, plus pour le plaisir que cela lui procure que par quelque crainte que ce soit, puisque tous les repas sont soigneusement préparés avec des produits frais de la meilleure qualité et dune fraîcheur absolue. Mais pour arriver à mener à terme sa tâche et tout son petit monde, elle nhésite pas à se servir dune longue canne devenue experte autant de la main gauche que de la droite, qui quand à elle est souvent occupée à tourner dans les casseroles en cuivre qui mijotent sur les feux, car elle surveille également la préparation des repas du personnel et des gamelles de tout le cheptel.
Depuis plusieurs minutes, lesclave e6942 a quitté la pièce de travail de Walter et il a repris en mains la laisse de la chienne Thaïs qui a du mal à suivre à quatre pattes la marche effrénée de celui qui la mène. Elle se concentre pour ne pas perdre de temps en se déplaçant, mais avec le rythme imposé ses seins ont commencés à se balancer de plus en plus, allant de gauche à droite ou se cognant parfois entre eux, ce qui gêne considérablement la démarche animale de la soumise qui se demande quelle peut bien être la taille du Château, tant les couloirs feutrés mais si hauts lui semblent longs et interminables. Mais cest le bruit qui se fait de plus en plus fort qui fait penser à Thaïs quelle va bientôt avoir atteint son but, bien plus que les meurtrissures de ses genoux de plus en plus sensibles qui glissent sur le parquet vernis quand les couloirs ne sont pas recouverts de moquette plus reposantes pour ses pattes de chienne qui ne sont pas encore habituées à un tel traitement sur une aussi longue distance. Thaïs se demande bien si elle aura la possibilité de temps en temps de pouvoir se mettre debout pour soulager ses muscles et ses mains.
Elle sétonne, malgré tout, des bruits de plus en plus audibles quelle perçoit et saperçoit quils viennent bien de lendroit où elle semble être conduite, se rappelant les termes de Walter : «
. il faudra que tu la conduises jusquaux cuisines pour quelle puisse se restaurer un peu, et puis la passer entre les mains de notre Marie lui sera profitable
. » suivi quelques minutes plus tard de : «
Conduit sans tarder lesclave-soumise Thaïs aux cuisines où elle est attendue par notre Marie
». Pour lesclave-soumise, il ny a plus de doutes possibles, celle quelle entend dune voix presque criarde et très directive, scandant des ordres sèchement à nen plus finir ne peut être que la fameuse Marie, dont elle commence à se demander ce qui va lui être imposé et ce que son Maître a prévu pour elle. Tout en même temps quelle se rappelle les ordres très précis de son Maître Vénéré, qui lui avait précisé, quau Château, elle devrait en tous points obéir tant à Marie, la cuisinière, quà Walter, le Majordome. Thaïs se rappelle que sa première rencontre avec Walter qui était venue la chercher, navait pas été des plus faciles, et elle commence à penser quil va en être de même dans quelques minutes quand elle va être arrivée aux cuisines.
Lesclave e6942 na pas ouvert la bouche une seule fois pendant tout le trajet et na pas infléchi sa marche régulière et soutenue quelques soient les endroits traversés que Thaïs na pu apercevoir gardant bien sagement les yeux baissés, ne fixant que le sol qui est entre ses mains, et ce dautant plus que maintenant quelle a été punie par quelques coups de badine pour avoir eu le malheur de lever la tête et de regarder par curiosité autour delle, elle sait quelle ne peut en aucun cas reproduire une deuxième fois la même erreur sous peine dune punition qui serait largement plus conséquente.
- Les deux premières fessées, cest pour mêtre rentré dedans. Tu ne peux pas regarder où tu marches et faire attention. La règle est simple : si javance, tu avances à mon rythme et si je marrête, tu tarrêtes en même temps que moi. Les deux fessées suivantes, cest pour avoir osé ouvrir la bouche, alors que les esclaves nont pas droit de parler sauf sils y ont été expressément autorisés, ce qui est mon cas actuellement, puisque je dois sanctionner sans tarder et noter chacun de tes manquements. Je serai obligée, bien sûr, de signaler ces fautes dans mon compte-rendu à Monsieur Walter qui se chargera de définir ta vraie punition, car ceci nest quun rappel à lordre, sans compter que je pense que Madame Marie qui sapproche a aussi vu la scène et ta entendu parler, ce quelle risque de ne pas avoir apprécié du tout
.
Thaïs se met à trembler de manière presque inconsciente. Elle creuse son dos et rentre la tête et le cou entre les épaules, comme si elle pouvait faire comme les autruches et se cacher la tête pour ne pas voir le danger qui sapproche. Elle se dit quelle na prononcé quun seul et unique mot de simple politesse et que cela ne devrait pas être si grave après tout, mais elle sait aussi quelle est totalement ignorante en réalité de ce qui est grave et de ce qui ne lest pas
Lesclave e6942 sest arrêté devant la porte des cuisines restée grande ouverte, cuisines où personne nest autorisé à pénétrer avant dy avoir été invité par Celle nommée Marie et qui règne sur les lieux de main de femme de tête très autoritaire, ne fut-elle que simple cuisinière en titre. Il toque trois coups sur la porte pour annoncer son arrivée, se tenant droit la tête baissée, parce quil connait la procédure qui doit être respectée même sil a bien vu que Marie, la cuisinière, la déjà aperçu, car elle a de vrais yeux de lynx. Il attend, comme il a lhabitude de le faire si souvent, que lordre lui soit donné davancer, ce qui ne tarde pas darriver.
- Approche par ici le chien ! Cest à cette heure là que tu arrives ! Tu crois que je nai que cela à faire moccuper des retardataires comme toi, et de celle que tu traînes derrière qui nest même pas capable de marcher correctement et de sarrêter en silence avant la porte qui marque lentrée de mon univers.
e4962 entre et savance en direction de Madame Marie, toujours silencieux, la tête baissée. Thaïs a repris la marche sur le sol maintenant carrelé des cuisines qui semble tellement briller quon pourrait presque se voir dedans. Elle nose pas lever la tête, surtout quand elle comprend que la dragonne a changé de mains, car elle a senti dun seul coup une poigne plus forte qui lui tire dessus sèchement.
- Quand à toi la nouvelle chienne du Maître, il va falloir que tu apprennes vite les bonnes manières. Ici, ce sont les cuisines et mon domaine avec les différents offices qui en dépendent. Tu as intérêt à attendre mon autorisation avant de mettre un pas à lintérieur car tu pourrais bien avoir le cuir des fesses tannées avant de ressortir. Je nai pas de temps à perdre à te dresser aussi tu as intérêt à apprendre vite et bien
Marie marque un petit silence tout en toisant de haut Thaïs, puis reprend :
-
Walter ma dit que Monsieur le Marquis avait dégotée une fois de plus une vraie chienne en chaleur. Cest un fin limier pour dénicher toutes celles qui auront la chatte bien humide dès quon leur aura fait prendre conscience de linsignifiante place qui est la leur, car noublie jamais quici tu nes rien, rien quune misérable esclave de plus dans le cheptel, et que ce nest pas un harem de grand luxe comme ceux qui ont pu te faire fantasmer quand tu te caressais dans tes rêveries où tu vas avoir une place de reine ou de favorite. Monsieur Le Marquis dEvans est exigeant avec tous ceux qui viennent à Lui pour le servir et servir Sa gloire. Il renvoie sans le moindre état dâme tous ceux qui ont le déshonneur de lui déplaire ou de lui faire affront surtout en présence de tiers
Maris sarrête de nouveau, samuse à tapoter dans ses mains la poignée de la dragonne, puis continue ;
-
Et la tâche ne manque pas au quotidien, dure, rébarbative, astreignante, lassante, contraignante, avilissante, asservissante, aliénante, fatigante, épuisante, éreintante, exténuante. Sache quil nexiste pas de tâche subalterne quand on sert son Maître Vénéré, que ce soit en récurant le sol à genoux ou en nettoyant les écuries, ou même encore en étant simplement utilisé comme objet de plaisir et de jouissance. Tu connaitras lun et lautre ici et tu devras accepter et supporter avec bonheur et dévotion tout ce qui te sera imposé.
Thaïs en entendant Marie, la cuisinière, lui parler ainsi, débitant des mots aux consonances résonnantes, tout aussi troublants et inquiétants les uns que les autres, ne peut sempêcher de frémir devant les perspectives annoncées qui semblent ne pas devoir être de tout repos, mais en même temps, elle se met à ressentir une excitation qui irradie son corps. Après tout, cest cela quelle est venue faire ici, se plier encore plus aux ordres et exigences de son Maître Vénéré, le servir de toutes les manières possibles, lui servir desclave dressée, de femelle docile, de chienne en chaleur, de salope lubrique, et elle assume sa soumission dans tout ce quelle implique dabnégation et de dévotion totale envers Celui quelle Vénère plus que tout. Mais elle sait aussi que cest justement cette condition inférieure et vulnérable qui lui permet de se sentir plus libre quelle ne la jamais été dans sa vie davant, sa vie de chef dentreprise en tant que dirigeante où cétait toujours elle qui devait choisir, prendre les risques, assumer les erreurs de chacun. Maintenant, elle na plus quà obéir, renoncer à son égo et se laisser prendre en charge. Mais elle sait aussi que cela est parfois plus facile à dire quà faire et quil lui faudra endurer, dans son corps et dans son cur, de multiples choses sans faillir avant de pouvoir penser à rendre son Maître Vénéré fier de celle qui lui appartient totalement
(A suivre
..)
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