Reproducteur 4
Valérie se heurte à son voisin et simmobilise. Ils sont debout face à face, souffle contre souffle, corps contre corps, encore habillés, mais si proches bien que complètement étranges. Ils sont venus dans le but précis de saccoupler pour donner la vie. Parler de se donner à un inconnu est chose facile. Passer à lacte en est une autre. Valérie ne voit pas lhomme, le mâle donneur de semence, en raison de la languette à fermeture Velcro qui obstrue la fente de sa cagoule au niveau des yeux, languette dont elle ignore lexistence. Elle ne voit pas plus le deuxième larron caché derrière le premier. Elle ne soupçonne même pas sa présence. Je ne lui ai pas annoncé que pour doubler ses chances de réussite, je doublerais le nombre des fournisseurs de sperme. Deux hommes se succéderont en elle, alternativement, dans le rôle dun seul. Comment ne serait-elle pas enceinte après un pareil rodéo. Car ce sera une cavalcade ininterrompue : quand le premier aura éjaculé, jassurerai lintermède, jéjaculerai aussi pour la forme avant de céder la place au second, sensé être pour Valérie le premier, un premier regonflé par un moment de repos. En réalité il sera tout neuf sexuellement et ment boosté par le spectacle précédent.
Mais lorsque lhomme, appelons le Jacques, pose ses mains sur les épaules de cette femme demandeuse de sperme, Valérie (ici pour les gars embauchés elle sera : Lili) a un double mouvement inattendu : ses pieds reculent et ses deux mains se lèvent paumes en avant pour tenir les pectoraux du donneur à distance. Va-telle refuser daller jusqu'au bout ?
Jacques se tourne vers moi. Ses yeux derrière la fente minterrogent. Je lui fais signe de ne pas insister. Derrière Jacques, Simon sa doublure, montre le même étonnement. Je leur avais dit que la dame était consentante, demandeuse, serait enchantée de lexercice. Ils vont se croire tombés dans un piège. Ils voulaient bien rendre service à une femme dans le besoin, en quête dune aumône liquide et fertilisante.
-Lili, ici il ne vous sera fait aucun mal, ne craignez rien. Personne na lintention dagir contre votre volonté. Nous nous sommes réunis dans cette chambre dhôtel pour répondre à votre désir de maternité. Il vous est toujours possible de renoncer à votre projet, nulle contrainte ne saurait vous être imposée. Si vous changez davis, faites encore un pas en arrière et nous quitterons cette chambre. Vous irez avec moi dans la salle de bain pour reprendre vos affaires. Jacques sera dédommagé et libéré. Vous pourrez ensuite rejoindre qui vous savez. Vous et moi nous quitterons définitivement, bons amis, mais je ne renouvellerai plus cette préparation. Par contre, aujourd'hui, quatorzième jour après le début de vos règles dans le cycle du japonais Ogino, jour le plus favorable à une fécondation, pour signifier votre acceptation des rapports sexuels avec Jacques, tendez vos mains en avant et permettez quil les tienne dans les siennes.
Nous ne pouvons pas lire sur son visage caché sous la cagoule ce qui se passe en elle. Elle semble prendre son temps pour réfléchir. Elle avait suggéré cette approche pour sauver notre couple. Elle ne peut pas ignorer les conséquences de son refus de continuer cette opération au dernier moment. Reculer maintenant, cest la renonciation à la maternité ou cest montrer sa préférence pour une paternité de Max donc pour des rapports sexuels avec Max et cest par conséquent se séparer de moi : Elle ne peut pas interpréter autrement ma phrase : « nous nous quitterons définitivement ». Reculer cest exprimer enfin un désir de rupture quelle navait pas le courage de mavouer, mais cest enfin clarifier la situation et mettre fin à mes doutes. La douleur de la rupture claire ne pourra pas être pire que la des soupçons sans cesse renouvelés.
Plus Lili réfléchit, plus je sens Valérie me lâcher. Un amour sincère de moi serait plus spontané, laurait poussée instantanément vers Jacques. Le couperet va tomber et sceller notre sort. Lili tangue, Jacques et sa doublure vont abandonner ce jeu qui devient ridicule. Les deux mains remontent à lhorizontale, Lili lève le pied gauche, hésite, lavance et saisit les mains tendues de Jacques. Quelques fractions de secondes jai cru avoir tout perdu, jai eu chaud, jen tremble encore.
-Lili, ce pas en avant est un signe dacceptation. Afin de vous familiariser avec Jacques, touchez-vous, découvrez vos corps. Ensuite procédez à votre déshabillage. Oui, explorez votre voisin, du haut en bas, faites-vous pivoter, tâtez, caressez. Je me place derrière vous Lili pour aider à vous dévêtir. Ouvrez les boutons de chemise de Jacques, passez vos doigts sur sa poitrine. Il est musclé, cest un sportif.
Jacques na pas besoin de consigne pour ouvrir la blouse de Lili. Ses mains englobent aussitôt les seins protégés par un soutien-gorge pigeonnant et les caressent. Je fais sauter les agrafes et libère la poitrine sublime de ma reine de beauté, un de ses atouts majeurs. Sans complexe, Jacques se penche, soutient les seins et embrasse les aréoles et les tétins. Ce vibrant hommage dresse les deux pointes et font frémir Lili. Je constate avec joie la disparition des hésitations. Jacques guide les mains de sa compagne aveugle vers la ceinture de son pantalon. Elle comprend la demande et avec une étonnante dextérité vient à bout de lobstacle. Cest surprenant, jamais je ne lui ai réclamé ce genre de service, je me déshabille et mhabille seul. Le pantalon glisse le long des jambes, je vais le ramasser et le ranger dans la penderie. De même je prends la chemise de lun, la blouse et le soutien-gorge de lautre, je récupère enfin la jupe de Lili. Les chaussures et escarpins mis en place, je pousse Lili au contact de Jacques, peau à peau.
Jacques serre Lili contre lui ; il frotte son torse contre les seins laiteux, ferme ses mains sur les reins de Lili. Elle accepte ce contact, pose ses doigts sur la ceinture du caleçon, plie ses genoux, se libère de létreinte, saccroupit et fait descendre le dernier obstacle. La verge surgit comme mue par un ressort et saute contre la cagoule. La bouche tâtonne contre la queue dressée, cherche, trouve le gland quune main att et conduit vers le trou unique de cette cagoule. Jacques pousse son ventre en avant, passe dans le trou et entre dans la bouche. Cette fois la bataille est gagnée. Lili-Valérie a engagé la rencontre pour de bon. Jacques se prête à la fellation et se penche pour suivre le va et vient de la tête cachée le long de son pieu gâté avec art. Je connais lhabileté de Valérie en la matière, la laisser continuer serait lui permettre de vider les bourses de lhomme avant quil ne puisse pénétrer le sexe à féconder. Je glisse mes mains sous les aisselles de ma Valérie, je loue son art mais lui demande de se montrer patiente et je la tire doucement vers le haut :
-Cest très bien Lili. Vous devriez vous redresser et donner à Jacques la possibilité de découvrir votre sexe pour faire partie égale.
Sur mon signe Jacques fait baisser la ficelle du dernier obstacle. Le voici face à la toison de Lili. Il tient ses hanches reste béat dadmiration devant le dessin de lavant de la fente. Je me colle au dos de ma femme et murmure à son oreille :
-Chérie, ouvre-toi. Je suis là, avec toi. Cest pour nous, laisse lui le plaisir de la découverte.
Contre ses fesses mon pénis durcit, grandit, se raidit, devient verge connue, rassurante. Elle ne peut ignorer ma complicité de mari qui offre sa femme à un mâle reproducteur pour compléter sa famille. Etrangement, à la minute présente, je ne ressens aucune jalousie.
Accroupi aux pieds de Lili, Jacques envoie un doigt vers la vulve, se fraie un chemin entre les muscles relâchés des cuisses, titille gentiment le clitoris. Lili gémit. Le moment est venu de les unir. Je les conduis sur le grand lit ouvert. Jacques suit ma recommandation, sallonge sur le dos. Je guide Lili, lui fais lever une jambe au-dessus du corps de lhomme, lui demande de baisser la tête. Déjà Jacques voit à la verticale de sa bouche le sexe de femme bien dessiné. Il tire sur les hanches et relève la tête pour happer le fruit fendu. Lili promène une main sur le ventre, rencontre la raideur du membre et instinctivement le porte à ses lèvres. Je caresse son dos, fais approcher Simon et lui cède le dos à caresser. Le trouble du soixante-neuf en cours atténue la vigilance de Valérie, elle ne fait plus la différence entre mes mains et celle de Simon. Lactivité de Jacques est efficace. Le corps de Lili se met à bouger, ses muscles dorsaux se tordent, son plaisir devient évident, je dois couper court toujours pour épargner la semence :
-Valérie et Jacques, il est lheure dentrer dans le vif du sujet. Valérie, sil vous plaît cessez de sucer ce membre viril. Veuillez adopter une position plus classique, propice à la fécondation. Lili laissez-moi vous étendre sur le dos et accueillez Jacques.
Jacques place ses bras, à hauteur des coudes sous les genoux de Lili, pousse sur les jambes écartées, avance sa verge tumescente vers la vulve, touche de toute la longueur de sa hampe la fente, fait aller et venir une dizaine de fois sa queue à plat, puis tente de trouver naturellement lentrée. Comme prévu, je prends lengin et annonce à Valérie :
-Lili, jaide un peu Jacques à trouver lorifice. Il nen aurait pas besoin, mais cest ma contribution essentielle à la réalisation de vos souhaits. Bonne chance.
Jacques franchit le vestibule, progresse sagement. Je ne compterai pas pour des paroles les couinements, gémissements, cris de plaisir des deux amants doccasion. Allez demander à une femme possédée, secouée par un pieu ardent de ne pas geindre serait inopérant. Ses réactions vocales au même titre que ses contorsions sont incontrôlables et cest tant mieux. Ce sont des incitations nécessaires pour accroître la fougue de lhomme. Pour échauffer Lili et hâter sa réceptivité je recommence mes caresses selon que Jacques ne couvre pas ses seins, je frôle ses bras accrochés à lhomme et en mouvement dun point à lautre. Jacques pompe, bourre de haut ou se couche sur Lili. Jenvoie Simon au contact des fesses ou de lanus à ma place. Lili est désormais leur proie sous mes yeux. Sa voix en sons gutturaux annonce lapproche de lorgasme. Jacques me consulte du regard.
-Lili, préparez-vous. Recevez le sperme de Jacques.
Tous deux grognent leur jouissance. Jacques reste planté au fond du vagin. Il convient de répéter certaines consignes utiles à Valérie (Pour mémoire, nous avons nommé « Lili » mon épouse Valérie afin de dérouter les deux candidats au cas où ils seraient trop curieux)
-Ma chère Lili, je vous prie de relever vos fesses lorsque Jacques abandonnera sa position, pour orienter son sperme vers votre utérus. Nous glisserons des coussins sous votre bassin. Pas une goutte du précieux liquide ne doit se perdre. Jacques vous pouvez vous retirer et faire un peu de toilette dans la salle de bain. Vous viendrez ensuite vous reposer dans ce fauteuil. Quand vous aurez récupéré vos forces vous aurez la bonté de recommencer.
Il se retire. Agenouillé au-dessus des épaules de Valérie, un genou contre chaque oreille encagoulée, je tire sur ses pieds, la position dirige le sperme vers lutérus. Simon du bout du lit contemple attentivement ce sexe qui se referme sur son trésor. Il ne dit mot et attend son heure. Jannonce la suite :
-Lili, prenez la position de la levrette. Placez-vous à quatre pattes en veillant à conserver votre croupe au plus haut. Posez vos seins et vos bras à plat sur le drap, collez votre tête au coussin. Mon tour est venu de fournir mon sperme. Pourquoi ne choisiriez-vous pas le mien pour donner vie. Personne ne saura choisir un père à cet , cela pourra être moi ou Jacques. Tournez-vous avec précaution.
Elle expose merveilleusement son magnifique postérieur sous lequel son abricot enflé palpite dans lattente de ma verge. A mon tour je pénètre en elle. Les parois de son vagin gluantes de foutre sont très chaudes. Ma femme sent mes mouvements, souvre de son mieux à mes élans amoureux. Cest ma dernière chance dêtre père biologique comme on dit. Je lime de tout mon cur. Jai fait abstinence durant tout le dernier mois. Le test de grossesse effectué à la dernière minute avant de monter dans le taxi a bien révélé que ma femme nétait pas enceinte. Je me donne à fond, je fais claquer mon bassin contre ses fesses, je lui arrache des gémissements prometteurs. Je menflamme, je défonce comme jamais cette femme qui a voulu mappartenir, je sens monter ma sève, je pars et me raidis au fond de son ventre. Nous restons longuement unis.
Quand je me retire, je lui demande de garder cette position si cest possible. Elle réclame des coussins sous son ventre et offre à Simon la vue de quelques gouttelettes blanchâtres en couronne sur ses nymphes rougies. Laissons faire la nature. Jai des doutes sur lutilité de garder les pieds en lair ou les fesses plus hautes que le ventre. Mais, si cela ne fait pas de bien, cela na pas de raison de faire du mal.
Jacques revient, nous entendons la porte de la salle de bain. Je mexclame :
-Dieu, quel homme. Il revient en pleine forme, prêt à donner un nouvel assaut.
D'un signe jenvoie Simon à la place que joccupais il y a quelques minutes. Il fait aller et venir sa queue dans la raie de Lili, cherche lorifice, y entre avec douceur comme je lai fait. Lili est toujours en levrette, Simon est dans son dos, elle ne voit pas qui la prend, elle est fatiguée et ne découvre pas une éventuelle différence entre les membres des deux hommes. Ils sont de taille sensiblement égale. Quand à leur mode dopération il est celui de tout bon mâle. De plus lun la prise par devant, lautre la prend par derrière, comment établir une différence, surtout lorsqu'on croit lintervenant unique. Simon pioche, sélève et se laisse retomber lourdement. Il lime longtemps, patient, attentif à trouver les points sensibles. A son tour il est transporté par les gémissements de Lili. Elle jouit, il freine mais finit par éclater. Il lâche les seins auxquels il sagrippait, pose ses poings dans le creux des reins pour que Lili garde la meilleure position encore.
Nous laissons à ma femme un moment de repos. Jai fait passer ses jambes au-dessus du panneau du pied de lit. Les deux hommes envoyés dans la salle de bain, jouvre la languette pour lui laisser voir la chambre. Elle ne voit guère que le plafond.
-Je suis fatiguée. Mais si Jacques le peut encore, je veux bien continuer. Laisse-moi faire un petit somme. Veille sur mes pieds. Si seulement ton sperme lemportait sur celui de Jacques.
Et contre toute attente Jacques a réussi des exploits à répétition. Valérie ne sest pas rendu compte de la supercherie. Jai craint quelle ne sentiche dun mâle aussi exceptionnel. Jai sifflé la fin de la partie. Jai appelé un taxi qui devait les perdre à la campagne. Jai vérifié quils navaient rien oublié, jai dénoué la cagoule et jai fait lamour à cette femme si dévouée.
Le lendemain je fais une surprise bien accueillie en ces temps de grandes vacances : valises faites nous partons en location en bord de mer. Valérie et Roméo ignorent notre destination à lheure du départ. Nous avons quinze jours à vivre loin de Max. Je suis un petit génie de lorganisation, même lassistante sociale a été consultée pour régler les questions dhébergement de Roméo. Alors comment comprendre quà la fin de la deuxième semaine de vacances japerçoive la silhouette de Max en promenade près de la plage. Je le suis jusqu'à un hôtel non loin de là. Je demande à laccueil si monsieur Max Dufour est arrivé. Lhôtesse daccueil confirme quil a pris une chambre la veille pour trois nuits. Comment nous a-t-il retrouvés ? Qui lui a écrit ? Ce peut être son fils, Roméo. Ce peut être Valérie. Pourquoi pas les deux, en toute innocence ou par malice ?
Une nouvelle fois je perds ma sérénité. Jusqu'au samedi je ne quitte pas des yeux femme et . Les deux derniers matins du séjour je décrète une randonnée inopinée pour la journée, nous montons en voiture et ne reparaissons que tard le soir. Roméo préfèrerait rester à la plage. Valérie trouve imprudent de se fatiguer ainsi juste avant le long voyage du retour. Ma décision nemballe ni lune ni lautre. Lequel des deux est le plus déçu de ne pas avoir loccasion de rencontrer Max ? Bien difficile à savoir.
Le samedi nous chargeons le coffre et la galerie de toit. A labri dun poteau, un homme surveille la manuvre. Je le désigne à Valérie, elle rougit et se détourne. Lhomme bat en retraite. Nous démarrons, je marrête dans un chemin de terre à labri dun gros buisson. Peu après, sur la route déboule une voiture rouge. Roméo sécrie :
-Oh La voiture de papa. Dis Bruno, fonce, ratt-le.
Hélas je me trompe de route une ou deux fois. Max roule trop vite ou sur un itinéraire différent. Roméo pleurniche. Sa mère le console. Son papa viendra le chercher dimanche et le gardera quinze jours. Nous ne parlons plus de ce sujet désagréable. Le dimanche jassiste au départ de Roméo. Valérie fatiguée fait la sieste. Le lundi le test de grossesse nous réjouit ; ma femme est enceinte. Quinze jours plus tard nous annonçons lheureux événement à Roméo, heureux de voir débarquer un compagnon de jeux. Max tire une tronche denterrement. Tout est pour le mieux dans un univers familial heureux.
Jai repris le travail. Il marrive de passer dans ma rue. Que fait à proximité de notre maison la voiture rouge ? Max évite de stationner trop près, mais je reconnais son auto. Le soir Valérie ne parle pas dune visite. Je resserre ma surveillance, deux fois encore la voiture rouge est dans le secteur. Agacé par le silence de Valérie, je planque. Cest bien Max qui quitte ma maison une heure après mon arrivée. Valérie na vu personne, elle a préparé des fiches pour la rentrée toute proche. Elle aurait des courses à faire et souhaite utiliser la voiture. Il faut rhabiller Roméo pour la rentrée. Ils sen vont. Je rassemble mes affaires au garage. Au retour de la mère et de l je charge mes vêtements, papiers et autres objets personnels. Jarrive vite à mon nid de célibataire et minstalle.
Le lendemain très tôt on sonne. Valérie pleure.
-Pourquoi me laisses-tu toute seule ? Je suis enceinte, le chagrin va provoquer une fausse couche.
-Max, qui passe tellement de temps chez nous, te consolera. Tu tes gardée de me parler de ses fréquentes visites. Pourquoi ? Que faites-vous lorsq'il vient à la maison ? Tu lui racontes tes vacances ? Ou vous passez de bons moments au lit ? Ta grossesse ne tempêche pas de coucher avec lui. Tu ne mas jamais dit comment il avait appris où nous passions nos vacances. Tu ne peux pas te passer de lui. Retourne chez lui, vis avec lui. Il aura la chance davoir deux s. Le veinard !
Je ne cède pas à ses supplications. Quelques mois plus tard, Valérie me rend une nouvelle visite. Nous ne nous sommes pas revus depuis notre rupture. Elle est allée vivre chez Max, a abandonné ses cours, servi au restaurant où la clientèle a augmenté. Elle sest arrêtée pour accoucher de jumelles. En les apercevant Max sest fâché tout rouge, lui a ordonné de déguerpir avec ses mouflets. Valérie veut reprendre possession de sa maison, mais tient absolument à me montrer ses deux bébés. Dans le landau à deux places quon lui a prêté je distingue deux magnifiques frimousses café au lait. Je les fais entrer dans ma tanière de mari trompé et désespéré. Lespoir renaît :
-Quoi ? Max na pas voulu croire que ces bébés étaient de lui ? Le pourri ! Il promettait de tépouser après ce divorce que je fais traîner en longueur. Remarque, ce nest pas surprenant puisque ce sont les miens. Souviens-toi de cet après-midi à lhôtel. Javais deux aides, deux braves jeunes hommes, originaires de Martinique ou de Guadeloupe, je ne sais pas exactement. Ils tont beaucoup appréciée et ont refusé tout salaire. Il paraît quils étaient de passage en métropole et quils sont retournés sur leur île.
-Tu nas pas dautres renseignements sur eux ? Ils étaient deux ? Je me disais bien que javais affaire avec un étalon exceptionnel. Que vais-je devenir ? Ils ont disparu, tu mas fuie, Max me chasse, je suis sans travail. Comment les avertir de la double naissance ?
Ils ne souhaitaient pas quon les retrouve. Tu nas pas vu leurs visages car ils portaient aussi une cagoule, comme toi. Tu nas même pas su quils étaient deux. Lun deux est le père biologique de lune ou lautre de ces merveilles, comment savoir lequel, ils étaient frères et ont juré de ne jamais rechercher ces s possibles si tu tombais enceinte, mais pas nécessairement à naître si tu nétais pas fécondée. Voilà deux orphelines de père que je suis prêt à adopter ou reconnaître si tu renonces à ta demande de divorce.
Quelle est belle ma reine de beauté lorsqu'elle sourit de bonheur. Jaurai les s mais pas sans la mère, dit-elle. Où est le problème ?
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!