Chapitre 41 : Éric, Mon Mari Cocu Épanoui Et Heureux.

Bonjour, c’est Caroline, c’est toujours un plaisir pour moi de vous retrouver, pour vous narrer la suite de nos aventures, c’est notre treizième rendez-vous ensemble…
Je ne me présente plus, mais pour les nouveaux lecteurs je les invite à commencer par le chapitre 21 et lire les autres de façon chronologique. C’est un conseil…
Nous sommes le samedi 5 septembre 2009, le jour de l’anniversaire de mon petit mari « cocu ». J’ai concocté un cadeau surprise, des plus coquins une séance à 200% humiliante. Vous appelez cela maintenant le cuckolding, mais à cette période j’ignorais totalement le nom de cette pratique. C’est une forme de domination sexuelle féminine dans laquelle un homme est sexuellement excité par l'idée que son épouse légitime ait des relations sexuelles avec un autre où plusieurs hommes devant lui, alors que l'époux doit rester fidèle à sa femme et même s'abstenir.
Éric ayant particulièrement apprécié nos différentes relations avec Baptiste (voir Chapitres 36, 37 et 38), une relation bien humiliante voir violente mais souvent réclamé par mon petit « cocu ». Je dois vous avouer que j’apprécie également ces jeux sexuels, mais cela doit rester un jeu pour nous.
J’ai donc fait mes recherches en cachette, j’ai commencé celles-ci deux mois avant, avec un nouveau pseudo, pas facile à trouver cet oiseau rare, je ne veux surtout pas décevoir Éric, pour ses cinquante et un ans, je veux que mon cadeau soit extraordinaire.
Puis fin juillet, je trouve, je pense la bonne personne, un jeune Maître pour mon petit « cocu ». Aurélien, trente-cinq ans, célibataire, plutôt mignon, bien bâti, très beau corps musclé est l’heureux élu.
Nous échangeons beaucoup, je veux être certaine que ce soit la bonne personne, je veux un maître pour l’anniversaire de mon mari.
Je fais toutes ces recherches et ces échanges à mon travail, je veux vraiment une surprise pour Éric. Ce n’est pas toujours facile de faire cela en présence des collaborateurs…
A la mi-août, je m’assure qu’il est bien tenté de participer à l’anniversaire coquin de mon chéri.

Nous bloquons la date. Nous prenons le temps de peaufiner les prémices du scénario à la fin aout, j’en profite pour mettre dans la confidence mon « cocu » de mari.
Éric aime savoir avant, cela contribue à son excitation. Éric est candauliste, mais il apprécie de plus en plus ses relations particulières.
Le cuckolding n’est pas du candaulisme, ni même un duo ou trio. Dans cette relation, mon mari n’est pas passif dans un coin de la pièce à me regarder prendre du plaisir. Dans le scénario préparé, il joue une part active : exécution d’ordres, postures d’humiliation, obligation de regarder la scène au plus près avec des insultes et rabaissement du cocu…
L’Amant, Aurélien doit jouer ce rôle avec moi. Je m’assure vraiment qu’il est bien dominant et surtout expérimenté. C’est comme une partition à quatre mains, mais cette pratique s’acquiert au gré des rencontres. Nous en avons fait l’expérience avec Baptiste où la relation a évolué au fur et à mesure des retrouvailles.
J’ai personnellement veillé à bien ficelé le scénario, celui-ci étant assez codifié. Un rapport de Domination/soumission entre en jeu et exige une expérience.

Aurélien est Parisien, et nous habitons en Normandie à cette période, nous décidons de nous rejoindre à Deauville. Nous nous retrouvons devant l’hôtel que j’ai réservé, Aurélien est vraiment bel homme, très grand, sportif, yeux bleus électriques, il a un regard transperçant. Les yeux c’est la première chose que je regarde chez les hommes.
Puis nous sommes partis tous les trois prendre un verre afin de faire connaissance. Arrivés au café, Aurélien a commandé du Pastis, ce n’est pas une boisson à laquelle nous sommes habitués, et quand je lui demande pourquoi :
- Parce que le pastis confère une haleine inimitable, ma chère Caroline. Me répond Aurélien.
- Alors trois pastis…SVP !!!
Je suis d’abord assise à côté de mon chéri et le jeune maître est en face de nous. Après avoir embrassé le cocu à pleine bouche, je change de place pour m’asseoir à côté de mon amant et je l’embrasse également, pour montrer que je lui appartiens désormais.
De manière très théâtrale, je retire ma bague de fiançailles et mon alliance et les confie au cocu en guise de symbole. Le jeu peut commencer. Nous nous embrassons régulièrement devant le cocu, les serveurs et les clients médusés et semble-t-il intéressés, nous nous caressons discrètement sous la table.
J’apprécie ces moments particuliers, où je me donne en spectacle, l’assistance n’en perdant pas une miette en faisant semblant de ne rien voir…
Après une heure et deux pastis, nous commençons à mieux nous connaitre. Nous retournons à la chambre mais cette fois-ci accompagnés.
Nous reprenons notre voiture, et sur le chemin, nous avons toutes les peines du monde à rester sages. Pendant qu’Éric, « Monsieur Cocu » nous conduit au repaire des plaisirs, j’enchaîne fellations et gorges profondes et Aurélien, mon amant me doigte et me caresse, alors que la voiture roule en plein jour, dans les rues très encombrées de Deauville.
Imaginez, l’affluence du premier weekend de septembre dans cette ville. Temple du shopping, Deauville compte toutes les plus belles enseignes regroupées entre la rue du Casino et la rue Eugène Colas. Éric pouvait éviter ce même secteur, mais il préfère ces rues encombrées par des bouchons, où nous sommes livrés à la vue de tout curieux qui jette un œil dans l’habitacle et ils furent nombreux.
Aurélien, notre jeune maître n’hésite pas à humilier et rabaisser Éric et je comprends rapidement, très rapidement, que j’ai fait le bon choix.
Je peux enfin lancer officiellement le démarrage de la séance !!!
Nous avons à faire à un véritable adepte expérimenté. Dans le hall de l’hôtel, nous continuons à nous embrasser en attendant que la réceptionniste vienne. Nous nous installons rapidement et nous nous rafraîchissons, puis la séance de cuckolding à proprement parler peut débuter.
Éric, le cocu me met mon collier de chienne. Je vais me préparer, et pour l’occasion, je me suis fait plaisir au niveau lingerie, avec un ensemble « Lise Charnel » soir de Venise rouge, comprenant un porte jarretelle, un mini-string sexy et un soutien-gorge push-up en dentelle, le tout acheté pour l’occasion, des Dim up brillants noirs et des escarpins rouge vernis avec des talons aiguilles de douze centimètres.
Je me regarde dans la glace, je suis prête à jouer. Je rejoins notre jeune maître qui m’attend sur le lit en me déclarant :
- Tu es une très belle chienne !!! Ton cocu à bien de la chance…
Je commence à le sucer pendant qu’il me caresse et me doigte. Sur les ordres de notre jeune maître, je dois embrasser Éric à pleine bouche afin qu’il prenne connaissance du parfum de la queue de mon Amant.
J’apprécie ce moment, Aurélien pour l’instant est parfait. Nous demandons à Éric « le cocu » de constater l’adultère et d’observer au plus près la scène.
Il me regarde me régaler de la belle queue d’Aurélien mon amant, que je prends en entier en bouche, tout en agitant sa bite de cocu inutile !!! Je sens son excitation. Éric me le démontre avec une érection hors norme, mais je dois rester concentrer sur notre jeune maître, c’est le scénario… Cela nous plait à tous les trois.
Je continue d’être sensible et de répondre favorablement aux ordres de mon bel amant, qui me demande étrangement de lécher le visage de mon chéri. Cela est très humiliant pour lui, je trouve. Je pratique peu les jeux de salive, ce n’est pas mon truc, mais là… force est de constater, que je trouve cela plutôt excitant !!!
Je n’aime pas qu’on me le fasse, mais j’aime le faire finalement, comme quoi !!!
Notre jeune maître demande à Monsieur cocu de bien vouloir retirer mon soutien-gorge, puis mon porte-jarretelle et mon string, après avoir accompli sa « mission », Éric est félicité par Aurélien, notre jeune maître :
- Tu es un bon cocu obéissant, mais je veux que tu sentes et que tu lèches le string de ta salope !!!
Je suis quelque peu gênée pour Éric, car je dois vous avouer que je mouille beaucoup, mais celui-ci s’exécute sans broncher.
Puis jeune maitre me met ensuite la laisse et me fait marcher à genoux jusqu’à une chaise où il vient de s’asseoir. Pendant ce temps, Monsieur Cocu doit regarder la scène en restant à genoux lui aussi.
Il me demande de prendre son sexe en bouche, je suce donc mon amant avec délectation et conviction !!! Croyez-moi, Aurélien est équipé d’un très beau sexe.

Nous nous moquons régulièrement du cocu qui nous regarde sagement sans bouger, celui-ci nous fait même rire quand il met un petit coussin sous ses genoux, que jeune maître surnomme « sa niche », mais Aurélien est surpris par l’érection que la situation provoque à Éric.
- Tu n’es pas un cocu ordinaire toi !!! Habituellement mes cocus ont des petites bites !!!
Puis Aurélien demande à Monsieur cocu de nous rejoindre, nous nous sommes installés sur le lit, mon petit mari doit venir constater le plaisir que j’offre à mon amant du jour, pendant que lui est asservi, abaissé, bafoué et humilié à tout va.
Nous sommes très complices avec Aurélien, mon jeune maître et souvent nos ordres sont similaires, nous avons les mêmes idées au même moment !!! C’est étonnant et amusant !!!
Aurélien me prend ensuite sous le regard de mon cocu, qui continue à s’astiquer frénétiquement, tout excité qu’il soit par cette situation qu’il affectionne et son humiliation constante.
Je me retiens vraiment à la vue du sexe d’Éric car j’ai très envie de le sucer, mais je ne dois pas sortir du scénario, c’est son cadeau d’anniversaire, pas le mien.
J’aime beaucoup la façon d’Aurélien de me prendre, il fait attention, il est prévenant et doux sachant que je ne suis pas au mieux de ma forme suite à une nuit épouvantable. Comme quoi, les pseudo-libertins « cuniculteur » en clair les « éleveurs de lapins domestiques » annulant au moindre prétexte, et oui, ils sont de plus en plus nombreux, donc Messieurs quand on veut on peut et dans l’action, avec le plaisir et l’excitation, nos maux disparaissent !!!
Mon petit cocu volontaire n’en perd pas une miette, nous lui ordonnons de regarder la pénétration et l’obligeons à ressentir mon plaisir en ayant sa tête sur mon ventre ou juste au-dessus. C’est vraiment très excitant comme situation !!! Croyez-moi !!!
Pendant qu’Aurélien me baise avec fermeté, je presse les couilles de mon soumis entre mes mains. L’excitation du moment aidant, je pense lui avoir pressées plus fort que d’habitude !!!
Mon Amant et moi gémissons de plaisir, mon cocu préféré gémit lui, dans une longue complainte teintée de douleur. J’ai peut être pressé trop fort.
Sur ordres de notre jeune maître, notre chien du jour, mon cocu chéri doit poser sa queue sur une chaise. Le pauvre à une érection d’enfer, la situation l’excite au plus haut point.
Le gros sexe d’Éric posé sur la chaise, Aurélien me demande de m’assoir dessus. Je dois sucer mon amant et écraser le sexe du cocu.
Parallèlement, le cocu tient ma laisse entre ses dents. Ensuite, je me suis mise debout sur la chaise et je dois piétiner son sexe sous mes escarpins.
Toujours debout sur la chaise, Aurélien me caresse amoureusement, les fesses et le reste du corps sous le regard de mon cocu aux premières loges, le sexe piétiné…
Mais lorsque l’on me caresse je gigote de partout, je suis une vraie anguille !!! Mais j’adore ces moments !!! Aurélien le jeune maître s’amuse donc à me masturber et me doigter afin que j’écrase sans complaisance et sous le coup de l’excitation le cocu.
Puis nous retournons ensuite sur le lit. Aurélien me prend en levrette, mais avant le cocu reçoit l’ordre de me lécher, celui-ci s’applique à me nettoyer parfaitement, à me laper comme un petit chat.
Aurélien, notre maître du jour se fait plaisir, devient plus même brutal. Dans le feu de l'action, il me semble qu’il lui est difficile de réprimer ses ardeurs. Sans même y réfléchir, il me pince, me mord et me griffe. Ces gestes semblent s'imposer d'eux-mêmes avant tout parce qu'ils sont agréables, voluptueux, pour lui, mais aussi pour moi.
C’est facile pour vous de penser que s'abandonner à la brutalité est la preuve d'un penchant sado-maso. Il y a une nuance importante, dans la sexualité SM, la jouissance est conditionnée à la souffrance qu'un dominant impose à un dominé. Il y a une intellectualisation de la sexualité.
Dans le cas d’Aurélien se jeter sur moi, partenaire d’un jour, témoigne de la force brute du désir. Et au lieu de maîtriser soigneusement ses faits et gestes, il s’abandonne à ses pulsions qui sont violentes par nature. Dans un autre domaine, on constate que lorsque l'on a très faim, on se jette sur la nourriture, on dévore.
Aurélien me maltraite vraiment, ses gestes agressifs révèlent la nature primitive et profondément archaïque du rapport sexuel. Est-ce une agressivité saine ?
Malheureusement, n’étant vraiment pas en forme, ce jour-là, je ne peux pas tenir la position bien longtemps, surtout à ce rythme.
Je commence à avoir très mal au minou. J’adore me faire doigter et j’ai accepté bien volontiers cela avec Aurélien, mais ses doigtages intensifs à répétition en accélérant le rythme, me provoquent des douleurs insupportables.
Je pense que cela contribue à ma surchauffe précoce, s’ajoutant au fait que je dois avoir quatre heures de sommeil et que j’ai des spasmes intestinaux réguliers. Je le saurai pour la prochaine fois : trop de doigtage entraine une surchauffe du minou !!!
Toutefois, pendant ce court mais délicieux moment, nous ordonnons au cocu Éric de venir constater la pénétration au plus près de notre plaisir. Il se retrouve la tête coincée entre nos cuisses respectives, voyant notre excitation se matérialiser juste au-dessus de son visage et craignant les perles de plaisir.
Puis je viens m’assoir sur le visage du « cocu magnifique ». Je suinte de cyprine mêlée de gel lubrifiant. Ce contact oral-génital nous excite beaucoup, et je contrôle la respiration de mon mari dominé.
Car pendant que j’écrase son visage sous la moiteur de mon intimité, je suce mon amant, notre maître. Afin d’amplifier l’excitation, il me demande de bouger en faisant des va-et-vient sur la bouche d’Éric, Monsieur cocu.

Nous continuons à rabaisser le cocu. Il subit bien d’autres contraintes et humiliations : crachat, gifles, insultes, nous lui frappons et pressons ses testicules afin d’exacerber son excitation de soumis…
Aurélien lui met des gifles avec son pénis. Nous sommes tous les deux autours de lui. Allongé sur le dos, il reçoit les coups de queue de mon amant sur son visage, après que ce dernier m’ait baisée au-dessus de lui. C’est une situation très excitante.
Le jeu terminé, nous prenons une coupe… !!! Éric nous ouvre la bouteille de champagne, nous offre les coupes, puis fait office de table basse. Nous lui demandons de laper, tel un chien, sa boisson dans une coupelle porte savon qu’Aurélien ramène de la salle de bain.
Éric n’apprécie pas, le jeu est terminé et voyant qu’il le fait en rechignant, nous trinquons normalement tous les trois ensembles en cessant le jeu.
Nous papotons et débriefons. C’est une délicieuse rencontre, complice. Nous avons enfin pu vivre ce que nous souhaitions depuis longtemps et tel que nous l’avions imaginé. Nous remercions Aurélien, notre « bon maître », qui loin d’être un fantasmeur, est un véritable libertin, respectueux et courtois, certes un peu violent, tout de même, explicable peut être par une trop longue abstinence sexuelle involontaire.
C’est Aurélien qui nous a informés sur cette pratique, connaissant réellement le cuckolding. Nous avions encore du mal à différencier candaulisme, triolisme et cuckolding, nous avons pu constater que cela n’a strictement rien à voir ! Ce sont des pratiques différentes et pour notre part nous prenons du plaisir en fonction de nos envies du moment et des partenaires rencontrés.
Jongler entre personnalité dans et en dehors du lit n'est pas facile pour tout le monde. En ce qui nous concerne, nous avons trouvé notre rythme de croisière, entre vie sexuelle débridée et effrénée même et vie sociale bien réglée. Nous nous entendons bien, nous sommes toujours aussi amoureux, nous faisons des projets d'avenir et nous parvenons à nous lâcher très régulièrement dans notre vie sexuelle. Je mesure la chance d’avoir rencontré la bonne personne, avec ma sexualité compulsive et ma recherche continue et persistante du plaisir sexuel.

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