Le Plan Foireux
Comme dhabitude, dans les derniers mètres avant mon arrivée à destination, jai mal au ventre, mon cur bat à toutes vitesses. Je souffle pour décompresser, mais jai toujours cette appréhension. Cest la première fois que je vais chez Geoffroy. Je ne lai jamais rencontré et je pense que cest cela qui me rend nerveux. Je nai pas pour habitude de me rendre directement chez les mecs avec qui je discute sur les applications gay. Je préfère boire un verre ou un café avant denvisager une rencontre chez lun ou chez lautre pour baiser. A vrai dire, là, je men fiche un peu. Ma libido est à son summum, il faut que jy remédie.
Devant la porte dentrée, je sonne à linterphone. Plusieurs fois. Pas de réponse. Je sens le coup foireux ! Je décide dattendre un peu. Un mec, plutôt pas mal, regarde son téléphone juste à côté de la porte. Il minterpelle : « Ah toi aussi tu vas chez Geoffroy ? Jai sonné aussi mais jai limpression quil nest pas là ! ». Je le regarde et je lui souris. Il est tout à fait à mon goût. Je sens que cette soirée va être beaucoup plus hot que ce que jespérais. Petit à petit, nous faisons connaissance :
- Merci ! Il ne ta rien dit ?
- Non, jattends
- Je suis Hugo !
- Enchanté, moi cest Maxime. Tu viens toi aussi pour la
-
oui ! Dailleurs, tu sais combien on sera ?
- Aucune idée
- On verra bien de toute façon !
Après un léger silence, il me demande si cest la première fois que je me rends chez Geoffroy. Je lui avoue que je ne lai jamais vu, il est totalement nouveau dans ma vie. Cest aussi le cas pour Maxime. Geoffroy arrive : « Je vois que vous avez fait connaissance ! Désolé pour le retard, je navais plus de capotes ! ». Je dois avouer que je suis un peu surpris par Geoffroy. Il ne ressemble pas tellement à ses photos, il fait plus vieux et plus bedonnant. Nous montons les escaliers et arrivons à son appartement. Cest un petit studio, où le lit prend une bonne partie de la pièce.
Au bout de quelques secondes, on décide de se déshabiller, chacun notre tour. Je suis le premier à me lancer. Maxime me sourit lorsque je finis mon strip-tease et me retrouve en boxer devant eux. Cest ensuite son tour. Son corps musclé et poilu, tel que je les aime, me fait moi aussi sourire. Son mini-boxer moule bien son petit paquet. Puis vient le moment de Geoffroy. La bedaine nest pas gênante en soi, mais les gouttes de sueur et lodeur de transpiration si : « Tu as lair davoir super chaud, tu devrais passer sous la douche peut-être non ? ». Il accepte sans se vexer, mais nous devons lui jurer de ne pas commencer sans lui. Dès quil ferme la porte de la salle de bain derrière lui, Maxime me chuchote : « Je ne vais pas pouvoir rester, cest pas du tout contre toi, au contraire, mais il ne me plait vraiment pas
Je suis désolé ! ». Nous sommes sur la même longueur dondes :
- Moi aussi tu sais, il nest pas du tout mon genre
- On se casse ? me demande t-il
- On devrait
- Faut le prévenir. Quand il sort, on lui dit quon est plus intéressé et voilà.
- Le pauvre, ça craint un peu
- Tu veux faire comment ?
- Je sais pas
Y en a un qui part en lui disant quil ne lui plait pas et lautre reste un peu, juste le temps nécessaire pour que celui qui est sorti lappelle, se faisant passer pour je ne sais qui, en lui demandant de venir en urgence
- Cest un peu tiré par les cheveux non ? Non, on lui dit quil nous plait pas et voilà
- Daccord
- Bon, javoue, ça me ferait pas plaisir dentendre ça
Donne-moi ton numéro !
Jai à peine le temps de lui donner mon numéro, que Geoffroy sort de la douche entièrement nu, en érection complète.
Dans lescalier, mon téléphone sonne. Je ne connais pas ce numéro. Je réponds et reconnais la voix de Maxime. Je lui explique que jai pris mes responsabilités et que jai donné mon ressenti à Geoffroy. Devant la porte donnant sur la rue, il me surprend à mavoir attendu. Nous sourions et raccrochons. Il me demande alors : « Tas vraiment une urgence ou tu veux passer chez moi ? Jhabite à deux minutes
».
Il avait raison ! Deux minutes à peine après notre départ, nous arrivons chez lui.
Plus tard, allongé sur le ventre, je relève les fesses pour accen les coups de langue que Maxime me donne. Il ma avoué que son péché mignon était les anulingus, même quand il est en position de passif. Jadore aussi, mes fesses se dandinent comme une pucelle. Sa langue, ses doigts, il me pénètre doucement pour me préparer à son sexe, beaucoup plus volumineux. Quand il me sent bien ouvert, il présente son membre vêtu dun préservatif, et commence à me prendre. Le temps dadaptation est très court. En fait, je prends immédiatement beaucoup de plaisir à être pénétré. Je suis à quatre pattes, il a ses mains sur mes hanches, il donne des coups de reins rapides et secs.
Il me prend ensuite sur le dos, jambes relevées. Jaime tellement voir mon partenaire me faire du bien
Je me sens comme une femelle. Pendant de longues minutes, il alterne la vitesse de ses coups de reins, entre lenteur et rapidité, douceur et brutalité. « Je ne texcite pas ? » me demande-t-il en regardant mon sexe. « Si, elle est demi-molle, continue ! ». Il sexécute. Dès ses premiers signes dorgasme, il se retire et remédie à mon problème dérection. En me pompant bien fort, comme si la femelle cétait lui maintenant, jai peur de jouir trop vite. Je lui dis de se calmer. Il reprend alors sa pénétration en mordonnant de me caresser tout le long. « Jouis ! » me supplie-t-il. « Ouiiii ».
Je gémis de plus en plus fort. Dès quil se retire, je me lâche et éjacule. Je serre le coussin sur lequel je suis adossé par plaisir. Il donne deux coups de reins bien profonds et pousse un râle. Il fait quelques petits vas et viens avant de se retirer et de sécrouler sur moi. Il vient de remplir le réservoir de la capote. Nous nous faisons quelques bisous et ne bougeons plus pendant deux bonnes minutes. Cétait bon !
Après un passage à la salle de bain, il me sert un grand verre deau me dit : « Et maintenant, si on faisait connaissance ! »
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