Un Doux Réveil

Colocation


Je m'appelle Diane, étudiante en pharmacie à l'époque où se déroule ce récit que je partage avec vous. Jeune fille dans la fleur de l'age, je suis aujourd'hui à l'aise dans mon corps. Cela n'a pas toujours été le cas : j'ai le souvenir de mon adolescence, une période difficile pour moi. J'ai dû apprendre à composer avec les regards concupiscents des garçons sur mes formes féminines qui s'épanouissaient tandis que je tentais vainement de les dissimuler sous des vêtements amples. Mais ça, c'était avant. Je m'assume désormais pleinement et je mesure ma chance. Je me suis découverte une toute autre nature en grandissant et en faisant de belles rencontres.

Quelques jours s'étaient écoulés depuis mon emménagement dans cet appartement près de la porte de l'Hôpital à Strasbourg. Le bâtiment était un immeuble à colombages ayant subi des rénovations successives au fil des années, bas de plafond avec du plancher au sol, sans ascenseur mais néanmoins doté d'un certain charme. Une pièce à vivre principale s'ouvrait sur une petite cuisine qui en était séparé par un bar. Trois chambres et une salle de bain s’agençaient le long d'un bref couloir en enfilade du séjour. Les trois chambres étaient respectivement occupées par Eric, Guillaume et Miguel. Moi j'avais évidemment rejoint celle d'Eric, mon compagnon. Je me retrouvais la seule fille de cette coloc' étudiante, mais Isabelle, ma meilleure amie, passait beaucoup de temps avec nous puisqu'elle venait rejoindre son copain Guillaume plusieurs soirées et nuits par semaine.

J'avais profité des derniers jours pour parfaire mon installation. Mes affaires étaient venues s'ajouter à celles d'Eric dans l'armoire à vêtements de notre chambre. Mes livres s'empilaient sur les étagères du salon et la salle de bain se trouva agrémenté d'un jeu de brosse à dent et dentifrice supplémentaire. Mon bureau en kit fut remonté et installé dans la pièce principale, avec mon ordinateur portable et mes affaires de cours.

Ce samedi matin j'étais donc tranquille et je pouvais profiter de la matinée pour paresser. J'étais étendue, nue sur le lit. Eric était endormi à mes côtés, en tenue d'Adam lui aussi. Évidemment, depuis que nous partagions le même toit, nous profitions de la moindre occasion pour nous sauter dessus et la soirée de la veille fut consacrée à cette activité sitôt que nous fumes au lit. Les cheveux un peu ébouriffés, l’œil mis-clos, j'émergeais doucement, laissant mes réflexions et mes pensées vagabonder.

J'observais mon amant. Il était séduisant. Les arrêtes de son visage étaient nettes, il avait les pommettes hautes et le nez droit. Ses cheveux étaient bruns, il était mal rasé. Ses paupières étaient closes. Il était allongé sur le dos et sa respiration soulevait avec régularité son torse bien découplé. A l'exception de ses avants bras et de ses jambes, il était relativement glabre sur le reste de son corps. Je le trouvais bel homme, en plus d'avoir un esprit vif. Je souriais et m'étirais comme un chat en baillant. Je retirais le drap défait qui recouvrait partiellement nos corps et le poussais au fond du lit. Des pensées lutines me vinrent, mais je préférais le laisser dormir encore pour qu'il récupère. J'avais envie de prendre une douche et m'asseyais au bord du lit pour observer la pièce. Le volet entrouvert laissait filtrer les premiers rayons de ce soleil d'octobre. Je cherchais des yeux mes habits de la veille, épars dans la chambre. Une mini-jupe en jean, un débardeur, par terre. Je me levais pour rassembler mes effet et choisis finalement un tee-shirt ample bleu pâle dans le placard. Je l'enfilais histoire d'être décente si je croisais les autres garçons de la coloc en traversant le couloir. La large encolure glissait en dévoilant mon épaule droite. Le tissu fluide coulait sur moi, agrippant aux pointes de mes seins et s’interrompant à mi-chemin de mes fesses, couvrant à peine mon pubis bien taillé. En fait, je n'étais pas décente du tout.

L'appart était tranquille.
J'entendais le bruit de la cafetière et fis un signe de main à Miguel attablé. Il lisait une revue. Il m'avait aperçu et me sourit. Je pouvais suivre la trajectoire de son regard, qui m'analysa de haut en bas. ''Bonjour'' Fit-il, d'une voix amicale. Je lui tournais le dos et m'avançais dans le corridor. La porte de la chambre de Guillaume était ouverte. Je jetais un œil en passant devant. Son lit était défait. Il n'était plus là, sans doute sorti plus tôt dans la matinée. J'arrivais à la salle de bain et refermais derrière moi.

Je quittais mon tee shirt, me glissais dans la cabine de douche et ouvris le mitigeur. La sensation de l'eau chaude qui tombait sur moi et ruisselait sur mon corps était douce et relaxante. J'attrapais mon flacon de gel douche à l'abricot et entrepris de me savonner avec un gant de toilette. Je commençais par la frimousse et les oreilles, tout en évitant de trop me mouiller les cheveux. Je frottais ensuite mon cou et mes épaules, avant d'étaler la mousse sur ma poitrine généreuse. Je m'attardais sur mes mamelons, les pinçant, les tirant comme pour les aiguiser. Ils pointaient. J'aimais cette stimulation, c'était délicieusement agréable. Je poursuivis mon ablution en massant mon petit ventre plat et en descendant sur mes cuisses. Je levais une jambe pour la savonner, puis je passais à l'autre. Je n'oubliais pas de faire mousser mes petites fesses bien rondes avant de revenir vers mon entre-jambe.

J’ôtais mon gant de toilette afin de procéder à l'entretien de mon hygiène intime à main nue. Je parcourais mes lèvres charnues de mes doigts humides avant de doucement entreprendre l'exploration de ma petite fente. J'y glissais mon majeur et massait délicatement. Cela me faisait du bien. J'aimais ça et je me laissais aller sans trop de remord. J'accentuais ma masturbation alors que l'eau coulait toujours sur moi. Je connaissais le chemin, la sensation qu'il fallait chercher à l’intérieur de mes cuisses. Je me mordais la lèvre.
Je massais les parois internes de mon vagin tout en frottant le petit bouton à l'entrée de ma fentine. Bientôt, je sentis la vague venir. Je m'agrippais de la main gauche au montant de la douche, courbée en avant, les seins ballottant dans le vide en rythme tandis que j'accentuais en vitesse et en intensité le mouvement précis de ma main droite. J'accompagnais en me crispant la montée de plaisir. Je me cambrais sous la douche tout en laissant échapper un feulement que j'espérais le plus discret possible.

Le plaisir dura quelques secondes puis me lâcha, me laissant un peu groggy. Détendue. J'avais chaud. Ma chatte n'était pas mouillée que d'eau. Je coupais l'eau et sortis de la cabine pour me regarder dans la glace de l'évier. Je m'adressais un sourire. J'aimais me faire du bien, et la lubricité qui s'était éveillée en moi depuis quelques mois aiguisait mon appétit. Je crois que je me masturbais plus souvent qu'avant. Dès que j'en avais l'occasion en fait. J'étais vraiment devenue une personne différente. Je ne me sentais pas coupable ou honteuse comme je l'aurais été quand j'étais adolescente. A cette époque, j'étais une petite intello un peu coincée qui s'était retrouvée tout d'un coup très embarrassée par l'épanouissement de ses formes féminines. Je cherchais à passer le plus inaperçu possible en planquant ma poitrine généreuse sous des pulls amples et informes et j'évitais les regards des garçons du lycée. Heureusement j'ai rencontré à cette époque Isabelle, aujourd'hui ma meilleure amie. Elle m'a quelque peu dévergondée. Mais désormais j'avais l'impression d'avoir encore franchis une étape sur le chemin de la luxure. J'avais cette envie en moi. Cet enthousiasme. Je me demandais à présent si c'était moi qui irait dévergonder Isa en la prenant par la main pour qu'elle me suive sur ce terrain ? Si ce chemin la tente bien entendu. Je ne suis pas un montre.

Toute à mes réflexions, je me séchais avec ma grande serviette, puis me brossais rapidement les dents.
Je démêlais et arrangeais mes cheveux châtains qui tombaient entre mes omoplates. Ma peau était encore fraiche et moite. Je ne renfilais pas mon tee-shirt bleu pâle mais je nouais le drap de bain autour de ma poitrine avant de m'aventurer à nouveau dans le couloir de l'appart. Miguel était toujours attablé dans le séjour. Il ne loupa pas mon passage dans son champs de vison mais ne fit aucun commentaire. Il était toujours si poli et prévenant. Il skypait régulièrement avec sa famille à Madrid et je ne lui connaissais pas de petite amie. Il était si sérieux. Bien qu'il ne pouvait que constater qu'Eric et moi étions du genre assez impudiques, cela n'avait pas l'air de le choquer. Ou du moins, il tâchait jusque là avec brio à feindre une certaine bienveillante indifférence. J'appréciais le respect dont il faisait preuve, c'était un garçon certes timide, mais intelligent et ouvert d'esprit qui était venu en France pour faire son master en biologie à l'Université Louis Pasteur.

Je retournais dans la chambre que je partageais avec mon amant en laissant derrière moi la porte entrouverte. Il dormait toujours, nu dans le lit. Beau. Excitant. J'étais émoustillée après ma douche coquine. J'avais envie de profiter du sommeil d'Eric pour le réveiller en douceur. J'avais envie de lui, de le faire bander. J'aimais bien ça, l'exciter. Il était comme mon animal familier que je me plaisais à émoustiller aussi souvent que j'en avais envie. Je laissais tomber ma serviette sur le sol et m'approchais du lit. Il était sur le dos, cela facilitait grandement mon affaire. Son sexe, au repos mais légèrement gonflé par un début d'érection matinal, était gentiment étendu le long de sa cuisse. Je m'en approchais à quatre pattes après avoir grimpé sur le lit, me déplaçant comme une chatte agile, les seins ballants sous moi. Je me sentais comme un animal prédateur, prête à consommer ma proie assoupie et à ma merci.

Installée à côté de lui, j’attrapais délicatement sa verge, je ne voulais pas le sortir de son sommeil à cause de gestes brusques. Je commençais doucement à le masturber, de haut en bas. Je faisais coulisser ma main et rapidement son sexe prit de la vigueur. Il s'érigea bientôt, raide et droit, comme un mat qu'on hissait, et je l'embouchais. Je commençais à le sucer en enfournant bien a fond sa bite dans ma bouche. Je descendais doucement, en maintenant une pression des lèvres constante pendant que je glissais le long de sa hampe vers son pubis. Puis, je remontais vers son gland décalotté en me faisant douce, humide, voluptueuses. Je plaçais ma main gauche sous ses bourses pour les englober délicatement et les masser tandis que je lui administrais la fellation. Il émit un petit grognement de plaisir. Il dormait toujours je crois, mais dans un demi sommeil il chercha ma tête de sa main pour la poser dans ma chevelure et accompagner mes allées et venues. Je ne voulais pas aller trop vite pour qu'il profite longtemps de mon attention. Et puis j'aimais mettre dans ma bouche son gros sexe bien dur, le sucer, le sentir coulisser le long de mes lèvres, le lécher, dans un bruit de succion organique. Je mouillais à nouveau.

Petit à petit, Eric sortait de son sommeil. Je sentais la pression de sa main sur ma tête devenir plus ferme. Je risquais un regard vers son visage. Il entrouvrit les yeux et m'observa avec fascination, un sourire béat ornant ses lèvres. Il était heureux. Et moi aussi. Sa verge devenait de plus en plus raide, et je sentais sous ma langue féline les pulsations de son sexe, les mouvements réflexes de son bassin qui se soulevait pour enfoncer davantage son vit au fond de ma gorge. Que c'était bon de ressentir cette envie animale qui s'emparait de lui. Soudain, il plaqua fermement la main qui était posée sur mes cheveux pour m'enfourner. il me poussait à fond à chaque mouvement pour que sa bite s'engouffre au maximum dans ma cavité buccale. Il y mettait de l'entrain. De la vigueur. Il baise ma bouche ! Je suis prisonnière de son emprise. Trop bon ! Je sens qu'il va jouir ! Il m'empale, sa bite descend jusqu'au fond de mon gosier. J'ai le réflexe d'avaler. Il grogne, il gémit. ''Ouais, vas-y ma p'tite chatte !, c'est trop bon !'' Me dit-il. J'émets des bruits de déglutition a chaque fois que son sexe s'engouffre au fond de moi.

Et puis ça y est ! Il plaque avec force mon visage contre son pubis, sa bite toute entière enfournée dans ma bouche jusqu'à la garde. Il me maintient. Il jouit ! Il éjacule dans ma gorge. J'avale, je n'ai pas le choix. Je ne veux pas avoir le choix. Je veux être sa chose, son plaisir, Je veux qu'il m’inonde de son plaisir. J'en tire une félicité intense. Il se crispe, son bassin rue vers moi. Il vide ses couilles dans ma bouche. Je bois tout ! Je suis tellement fière de moi !

Au bout de quelques secondes, les soubresauts de sa verge se calment. La tension qui s'était emparée de son corps se relâche. La raideur de son sexe, toujours dans ma bouche, décroit. La main qu'il a posé sur ma tête choit s:ur le côté. Je l'ai eu. C'est une sensation exquise de vivre en communion l'orgasme de son amant. Je profite de ma liberté retrouvée pour abandonner son sexe. Un filet de sperme issu de son méat s'accroche a mes lèvres, s'étire à mesure que je me redresse, et se rompt. Sa bite, mi détendue, repose désormais sur le côté de sa cuisse. Je trouve ça mignon et sexy. Je sais que ce n'est pas l'avis de tout le monde, mais je trouve ça beau un sexe d'homme. Celui d'Eric en tout cas. C’est viril. J'en ai des fourmillements dans le bas ventre.

''Tu as été fantastique, Diane !'' Me dit mon compagnon en me regardant, les yeux pleins de reconnaissance. Il redressa son buste et m'enveloppa de ses bras. Je me laissais aller à son étreinte et il m'embrassa. J'avais encore un peu de sperme au coin de la lèvre, et nous nous livrâmes à un baiser langoureux, mêlant nos langues, mélangeant nos fluides, partageant le goût de son foutre et la tendresse de nos lèvres. Puis il embrasse mes seins, suce mes tétons. Je suis à genoux devant lui, la chatte en feu. Sa main vient se faufiler entre mes cuisses, il me pénètre doucement. Il ne rencontre aucune résistance. Son majeur et son annulaire rentrent dans ma chatte comme dans une motte de beurre chaud. Mon con est trempé. Ça me fait du bien de sentir ses doigts pénétrer mon sexe, fouiller mon entrejambe. La tension sexuelle en lui est un peu retombée après son éjaculation, il se montre doux, affectueux. Il a envie de me faire jouir en retour. Il caresse l’intérieur de mon vagin, c'est très agréable. J'ai envie qu'il me lèche. Qu'il me broute.

Pris par une impulsion subite, je saisis son poignet et extirpe sa main de ma chatte. Une petite frustration que je m'inflige non sans regret tant ses caresses me faisaient du bien. Mon sexe a besoin qu'on s'occupe de lui mais j'ai une autre idée en tête. Je lui souris et d'une poussée de ma paume sur son torse, je le fais basculer en arrière pour qu'il s'allonge à nouveau sur le dos. Il obtempère et aussitôt je saute à califourchon sur son visage, les genoux posés sur le lit de part et d'autre de sa tête. Je passe une main derrière sa nuque et l'attire vers mon entrecuisse ruisselante d'excitation. Aussitôt, sa bouche plaquée contre ma chatte se met à me lécher copieusement. C'est bon ! Je me tortille, je me cambre, posant mes mains sur ses abdos derrière moi, faisant saillir mes seins. ''Ah oui, c'est bien ! Comme ça, mmmh !'' Je m'exprime avec enthousiasme, librement. Ce n'est pas moi qui ai la bouche pleine cette fois-ci. Lui ne peut pas dire grand chose, mais je croise son regard qui scrute mon ventre, mes seins. Ses yeux brillent et il écarte davantage mes cuisses en les saisissant de ses mains.

Assise sur son visage, mes hanches ondulent à mesure que la langue agile d'Eric fouille ma petite fente entre mes lèvres charnues et dessine des figures complexes sur les reliefs de mon clitoris rendu ferme et sensible par l'excitation. ''Putain, c'est trop bon !''. Je suis toute parcourue de frémissements. Mon cœur bat vite. La chaleur monte. Je mouille abondamment. Mon bassin oscille d'avant en arrière sur cette langue avide et besogneuse. Tantôt je glisse en avant pour accen la pression et les sensations de mon entrecuisse sur cet instrument de délicieusement efficace, tantôt je me dérobe un peu en poussant sur mes cuisses pour me soulever et échapper à la proximité d'un orgasme de plus en plus imminent. Je gémis, je me lâche. Je pousse de petits cris aigus. ''Oh ouiii ! Mmmmmh, oh ouiiii !''. La porte de la chambre étant entrouverte, j'imagine que Miguel ne ratait rien de l'ambiance sonore qui y régnait. Cela ne m'incitait pas vraiment à la modération. Je crois que ça m'excitait même davantage.

Eric avait compris mon petit jeu qui consistait à tenter de retarder l'inévitable. Amusé à l'idée de me faire rendre grâce malgré moi, il agrippa fermement mes cuisses, me privant soudainement de toute échappatoire. A grands coups de langue, il lapait consciencieusement la cyprine qui s'écoulait de moi et farfouillait à fond ma chatte brûlante. J'étais tellement excitée ! ''Oh ouiiii ! Vas-y ! Encore ! Ouiiiii !'' Je n'en peux plus. Sa langue sillonne le fond ma vulve ouverte jusqu'à mon clito. D'un coup, à la faveur d'un ultime passage, je décolle. Une convulsion intense s'empare de moi toute entière. Mes mains se crispent et se referment sur ses bras, imprimant au passage des marques d'ongles dans sa chair. Je me cambre. Je suis tendue comme une arbalète. Mes seins dardent. Je jouis ! Je crie ! ''Oh ouiiiiiiiiiii !'' Je mouille comme jamais. Top bon !

Passé quelques instants, la ferveur qui s'était emparée de moi reflue. Me laissant quelque peu groggy. Béate. Détendue. Je me laisse glisser sur le côté et m'affale sur le lit. Eric émerge de mon entrecuisse, le visage tout recouvert de mouille. Il redresse son buste. Il arbore un sourire goguenard. Il est fier de lui. Je suis aussi fier de lui. Et de moi. On se regarde. On s'embrasse. Encore. Le rythme de mon cœur s'est calmé. Je m'assoie sur le bord du matelas, puis me lève, doucement. Je m'étire en déployant mes bras vers le plafond. Je suis nue. Je me sens heureuse et belle. Eric est très beau également. Il était temps d'aller déjeuner. Et j'avais envie d'être sexy.

Je choisis dans mon placard un crop top blanc boutonné sur le devant et qui laissait les épaules dénudées. J'enfilais une minijupe en jean clair. Pas de soutif, pas de culotte. Eric enfilait un pantalon en jean et un tee-shirt noir. Il faudrait que j'apporte quelques ajouts à sa garde-robe à l'occasion. Je le verrais bien en kilt. Main dans la main, nous allons dans la pièce principale et nous attablons. Une agréable odeur de café flottait dans l'air. Miguel est toujours là. Il s'était servi une tasse mais n'avait pas beaucoup avancé dans sa lecture. Il tentait d'éviter de me regarder en face mais je croisais son regard en lui souriant. Il devint rouge pivoine. Eric coupait tranquillement du pain et s'adressa à son colocataire d'un ton badin. ''Excuse-nous si on a fait un peu de bruit. Je sais que nous ne sommes pas très discrets.'' L'étudiant espagnol répondit en tentant de garder un air faussement détaché.
''Oh, il y a des bruits plus désagréables que ceux-là, tu sais.'' J'aimais bien son petit accent madrilène. ''Quand j'étudiais en Espagne, j'avais des voisins de palier qui passaient leur temps à se disputer.'' Il regardait ses tartines et le fond de sa tasse en discutant. ''Vous, vous mettez de la bonne humeur, alors ça me dérange pas.''

Il rougissait. Il était chou. Je comprenais qu'au delà de déranger, il appréciait cette ambiance. Je regardais Eric qui venait de nous remplir deux tasses de café. Je lui souris et lui fis un clin d'oeil. Il avait compris et hocha la tête.

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