Leslie, Mon Amour

Voilà bien des jours des années que Leslie émeut mes nuits
Nuits, insomnies, fenêtre ouverte sur la ville qui bruit
Surtout l’été, cet été en particulier
Chaleur, orages
Ma peau trempée de sueur
Mon aine qui cherche dans la couette tendue des caresses artificielles.

Leslie deux trois images troubles garçon fille bite mais désir de…

Dormir ce soir non trop chaud et puis l’inspiration me vient, vite le clavier que je trace l’histoire
Histoire de cul, enfin HDS comme ils disent.

J’aime les histoires qui jaillissent abruptes comme feu d’artifice de sperme gouteux la nuit dans mes tourments de garçon qui se cherche
La main dessus, exigeante forcenée.

Les textes ont la couleur des luminaires de la rue, jaune orangé et aussi de la lune, grande pleine lune qui me trouble elle aussi de sentences de proverbes de non-dits.
En orage, fulgurance des éclairs blanc puissant albinos qui marquent contrastes ombre et lumière dans la chambre
Orages de juillet.

Leslie est là sur le lit à mes cotés.

L’éclair l’a éclairée, elle
Moi itou probablement.

A-t-elle seulement vu que je bandais ?
Non…
D’abord, je crois que ça ne l’intéresse pas
Et puis le tonnerre a tant si fort claqué qu’il aura tout effacé de sa mémoire
Pourtant je bandais fort haut ferme
Rien que parce que je pensais à elle à lui.

Leslie est là et moi je n’ose pas
Ses seins sont dressés sur son poitrail, jeunes
Des seins décalés de dix ans au moins plus jeunes qu’elle.

Leslie me fait bander.

Et elle git là près de moi indifférente à mes émois
Ma main voudrait passer la cuisse
Visiter
Mais ma main reste là posée sur le drap innocente timide.

Et puis la tendresse me submerge et je prends Leslie dans mes bras
Sa peau est fraiche
Je glisse léger sur elle

Mes avant-bras me portent et mon torse effleure les pointus de ses seins
Je les sens dardés qui me cherchent
En vrai ? Ou bien est-ce juste mans ma tête ?

Mes cuisses encadrent ses hanches étroites
Mon pubis est contre elle
Et mon bitos dressé s’emmêle au sien
On se sent on est bien.



Je m’appuie je me pose
Mon ventre et son ventre nappés de sueur se collent l’un à l’autre
Je l’écrase elle geint.

Leslie me regarde
Ses yeux m’invitent
Je pose ma bouche sur son épaule et ma tête dans son cou
Mes bras ont fait le tour d’elle et la serrent
On est bien.

Leslie ne dit rien

Ses cuisses ses jambes montent doucement et je sens le mouvement sur mes hanches, glissant de peaux qui se cherchent
Les chevilles de Leslie sont à ma nuque croisées crochées

Je ne savais pas que que ce serait si facile si naturel si évident
Ma bite était dure dressée haletante
Ma bite est venue et elle a été accueillie
Leslie était accueillante.

Contre mon ventre je sentais sa bite à elle qui vibrait doucement lors que ses entrailles serraient la mienne en amitié amoureuse.

Dans la chambre sous les toits l’orage se déchaînait et nous étions, Leslie et moi, en parfaite sympathie de corps aimants qui se sont enfin trouvés.

Enfin.
Après tant de nouvelles publiées tant de semaines durant sur HDS l’un pour l’autre sans jamais se le dire sans jamais se l’avouer.

Ben voilà…

Jpj, dans mon grenier, juillet 2014

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