1 Ma Première Fois

Je ne suis pas comme tout le monde et depuis tout jeune très diffèrent. J'ai toujours été un très beau garçon au trait fin, les yeux verts, la peau légèrement bronzé et les cheveux châtains. Déjà tout petit, j'adorais porter des robes, des collants, mettre des voiles sur mes cheveux et je me disais être une fille (dans un corps de garçon). J'observais de plus en plus les hommes, j'adorais déjà voir leurs corps dans la rue, à la plage, à la piscine... que des fantasmes.
J’ai aujourd’hui 20 ans et encore toute la vie devant moi et tellement à découvrir.


A l’âge de dix-sept ans, j’ai connu ma toute première expérience. C’était l’été 2010, je revenais à pied de chez une amie et marchais le long de la rivière de ma ville. Je flânais, respirais, j’étais dans mon monde tout rose et j’observais les quelques personnes que je pouvais croiser. Un homme me salua, je répondis d’un simple sourire. Et quelques minutes plus tard, je remarquais alors qu’il marchait sur mes pas. Me suivait-il ? J’étais presque chez moi, alors j’entrai dans le porche voisin de ma résidence et attendis assis dans l’escalier, le cœur palpitant comme jamais. Il entra à son tour et engagea la conversation :
- Bonjour, moi c’est Paul et toi ?
- Moi, c’est secret.
- Ah ok, répondit-il, avec un large sourire.
J’étais vraiment tendu et stressé même si au fond de moi j’étais content qu’on me parle.
- Cela te dirait de marcher à mes côtés et papoter ?
Que répondre ? Oui ou non. Il avait l’air sympa et confiant. Je me sentis perdu.
- Ok, mais pas ici, je n’habite pas loin et voilà quoi.
- Si tu veux, je te récupère en voiture dans 5 minutes au bout de la rue.
- Ok.
Il me fit encore un grand sourire. J’étais entre la fuite et la tentation de parler à un inconnu.


Les cinq minutes passèrent trop vite et j’étais là, attendant au bout de la rue au bord de la crise cardiaque. Sa voiture noir (je m’en souviens encore d’une belle voiture noir) s’arrêta et ma vie allait en ce jour prendre une nouvelle tournure.

Il roulait sans but précis, on discutait surtout de moi, il m’avoua qu’il me trouvait mignon et sympa. Puis, il me proposa de venir chez lui boire un coca, j’acceptai.
Il vivait dans un duplex, il était jeune professeur d’histoire à l’université, avait la trentaine. Sa femme était dans le sud chez ses parents. De fil en aiguille, on en arriva au mot « sexe ». Rien pour moi, je confessai être différent, d’aimer les garçons qui aiment les filles. Il souriait beaucoup et rigolais quand je lui donnais ces détails de ma vie. Jusqu’au moment où reprenant son sérieux, il me demanda si j’acceptai de l’embrasser juste une fois. D’un hochement de tête, il comprit et m’embrassa fougueusement. J’étais abasourdi, et il me proposa d’être mon premier, dans le plus grand secret et respect.
- Tu veux sucer, me dit-il.
J’avais tant rêvé d’avoir une bite dans ma bouche et cela aller enfin se produire. J’étais assis sur le canapé, il se mit debout face à moi et sortit son sexe déjà en érection. Heureusement que j’avais vu plein de films porno. Je le suçai avec stress et passion, sa bite était très fine et pas très longue, une dizaine de centimètre à peine mais très douce. Je sentais bien qu’il était satisfait, il vibrait et son souffle avait changé. Au bout quelques minutes, il me demanda d’enlever mes habits et il alla chercher un préservatif et un flacon de lubrifiant.
Je me souviendrais longtemps de ce moment…


Assis sur le canapé, les jambes écartées, la bite toute dure, il me demanda de venir m’assoir sur lui. J’avais peur mais l’envie était telle que rien ne pouvait me faire reculer. Sa bite touchait, frôler mon entre fesse pendant qu’il m’embrassait et malaxait mes fesses de ses douces mains. Il enfila le préservatif et l’enduit de lubrifiant. D’une main, il guida son pénis vers mon entrée et s’ inséra tout doucement. J’avais très chaud et une douleur intense me fit pousser un long gémissement. Il posa ma tête contre son épaule et fit des petits vas et viens en moi.
Je ne pouvais m’empêcher de gémir. Pendant deux, trois minutes, le rythme était soutenu et j’ai senti la déchirure lorsqu’il entra tout son pénis et non juste le gland et qu’il me retenait contre son corps pour mieux me pénétrer de toute sa force. Mes gémissements étaient de plus en plus fort et je vibrais de part la douleur et le bonheur. Rapidement, il s’arrêta me disant avoir éjaculé. J’étais allongé sur le ventre, lui dans la salle de bain, me disant qu’enfin j’étais devenu une vraie « fille », que je n’étais plus vierge.


Sur le chemin de retour, on discuta, il me déposa près de chez moi. Il voulait me revoir vite et souvent. Mais moi, dans ma tête, je préférais en rester là. Je voulais à présent tester avec quelqu’un d’autre. J’avais quelques gouttes de sang dans mon boxer, me rappelant que c’était bon. Une bonne douche, un bon repas, je fermais ensuite les yeux en pensant à qui j’était : « un garçon/fille qui aimait les garçons qui aiment les filles ».

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